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D A Y S - 08/11/12

jeudi 25 octobre 2012
Franchir la barrière ne devrait pas être nécessairement inconscient. Ce qui est généré doit pouvoir être analysé, et jugé digne d'intérêt ou non, par une réflexion consciente, éventuellement partiellement automatique. Il y a peut-être un poste de travail, et donc un bureau, dédié à la création. On a un bassin d'éléments pertinents. A partir de ce bassin et de la situation, des choses divergentes sont générées, jugées pertinentes ou non, et mises au bassin ou ignorées.

samedi 20 octobre 2012
Intelligence divergente. Ce n'est pas devant la proposition d'un bureau qu'on peut inventer des choses nouvelles. C'est en amont, dans un processus indépendant et parallèle au travail de bureau, hors des interprétations automatisées.

mercredi 17 octobre 2012
La matière, c'est des percepts, des micro-souvenirs de choses perçues en externe ou en interne. On fabrique très rapidement des agencements divers de ces éléments, jusqu'à ce qu'une configuration franchisse la barrière.

samedi 13 octobre 2012
J'aime bien l'ébullition. En arrivant à un bureau, l'improvisateur se voit proposer un élément entrant et des réactions possibles. Ca se traduirait par l'absorption directe d'une structure correspondant à une certaine action. Seulement il n'y a pas que cette structure d'action proposée qui est téléchargée, il y a aussi l'élément entrant et le contexte local. La structure totale qui est donc téléchargée est alors soit stable, et l'action correspondante sera rapidement choisie, soit déséquilibrée en quelque sorte, auquel cas une ébullition aura lieu jusqu'à obtenir une structure d'action stable. Et en plus il faut pouvoir sédimenter. La génération de pensée étant une action possible. On sent que c'est à peu près ça.

samedi 13 octobre 2012
Pour les impulsions, je pense à des accumulateurs. Un accu correspond à une action. Il se charge progressivement, puis se décharge d'un coup quand il atteint son seuil, en déclenchant l'action correspondante. Si on le laisse tranquille un moment, il finit par se décharger petit à petit. Mais peut-être que la charge n'est pas liée à la nature de l'action. Un déclenchement a tendance à décharger tout le monde. Quoique, les accus sont typiquement un truc à réactions. Il faut plus d'histoire personnelle. Il faut plus de jeu de la vie, il faut de la production, de l'ébullition. Peut-être qu'il faut faire de l'ébullition jusqu'au moment où une structure connue apparait, une structure qui correspond à une certaine action.

samedi 13 octobre 2012
Ce cerveau droit, cet improvisateur, il doit avant tout agir. Il est dans l'initiative. Il y a une persistance longue des infos manipulées, dans le sens où des infos manipulées il y a longtemps, quelques minutes, peuvent influencer les initiatives. Je pense qu'il n'est pas tellement dans la réaction, il est plutôt du genre à tracer son chemin, il a de l'inertie. Il fonctionne aussi par impulsions. Il baigne dans son environnement, il s'en imprègne. Et puis il y a l'attention.

jeudi 11 octobre 2012
Manifestement, il nous manque un morceau du système. On a du mal à comprendre ce qui se passe "en haut", dans cette improvisation, et donc on fait entrer en jeu le hasard, ce qui est bien entendu inacceptable. Je crois que ce qui nous manque, c'est le cerveau droit. Créativité, émotions, vision holistique, synthèse, pulsions, analogie, intuition. Un autre type d'organisation, capable d'absorber les choses et de les mélanger, et donnant des choses intéressantes en sortie.

lundi 8 octobre 2012
En tout cas visuellement, on pointe l'attention sur une zone géographique et avec un bureau qui va interpréter ce qui est regardé. Je m'attendais à voir une voiture à la télé, et donc j'ai vu une voiture, alors que c'était autre chose.

dimanche 7 octobre 2012
Le hasard intervient de deux façons dans le système. D'abord, à force d'avoir des bureaux qui travaillent sur des bureaux qui travaillent sur des bureaux, on en vient à un point où on doit finir par faire un petit choix, qui va consister à faire d'autres choix, qui vont consister à faire d'autres choix, qui vont aboutir à des prises de décision. Le petit choix tout en haut, il se fait au hasard, sur une proposition de réactions pondérées, de sorte que les réactions ayant le meilleur score de vertu auront les meilleures chances de sortir. La deuxième façon dont le hasard intervient, c'est dans l'improvisation à proprement parler. Il s'agit là d'inventer une nouvelle réponse à un élément entrant, et quand je dis nouvelle, j'entends par là une réponse qui soit en dehors du champs de ce qu'il est logiquement envisageable de faire. Une improvisation, c'est avant tout quelque chose d'a priori inapproprié, quelque chose qui n'a rien à voir avec le problème, mais qui a tout de même de l'intérêt. C'est comme tirer une fusée dans une direction approximative. Ca fait appel aux associations d'idées, avec la capacité de mélanger des choses qui n'ont aucun rapport entre elles, pour trouver l'inspiration, et obtenir finalement de la créativité. Il faudra sans doute un réservoir spécifiquement dédié à cette capacité. L'improvisation telle qu'on vient de la décrire entrera sûrement en jeu dans le petit choix dont on parlait.

dimanche 7 octobre 2012
Pour une même situation, on peut avoir plusieurs bureaux qui offrent des interprétations différentes, et donc des réactions différemment pondérées voire différentes, en même temps. Ces diverses interprétations devraient pouvoir se mélanger en une seule proposition. On ne sait pas si ce mélange devrait être automatique ou supervisé, mais un bureau devrait pouvoir gérer le mélange et faire une proposition consistant à tenir compte des divers aspects de la situation.

dimanche 7 octobre 2012
On va pas tarder à en venir au rôle du hasard dans l'improvisation, mais avant ça il faut intégrer l'évaluation des conséquences des choix. Après tout on ne va pas bêtement sédimenter vers un bureau si le choix s'avère être mauvais. Donc. L'improvisateur arrive au bureau. Il se voit proposer un élément nouveau, et un panel de réponses à apporter. De là il entre dans un processus dit de réflexion, mais qui peut s'avérer rapide, par lequel d'autres bureaux vont mouliner sur cette proposition, et faire d'autres propositions. Peu importe, à la fin du processus de réflexion, l'improvisateur revient à ce bureau et prend une décision. A ce moment, on va sédimenter, mais la sédimentation restera ouverte au jugement des vertus de la décision prise, de sorte qu'au final, on pourra avoir des sédimentations positives, de choses à faire, et des sédimentations négatives, de choses à ne pas faire. Chaque réaction aura donc un score de vertu. Même mieux que ça : chaque proposition devrait sans doute mener vers l'évocation de ses conséquences. Les conséquences seraient prises en compte et pourraient être considérées lors d'une prise de décision.

dimanche 7 octobre 2012
C'est pas une pyramide. Divers bureaux peuvent avoir à s'occuper de la proposition d'un même bureau selon la configuration de cette proposition. Un même bureau peut être capable de s'occuper des propositions de divers bureaux.

dimanche 7 octobre 2012
Maintenant, on l'appelle "l'improvisateur", mais finalement il n'improvise pas toujours. Quand il arrive à un bureau A, il peut décider de suivre une procédure proposée, ou de se lancer dans un processus de réflexion. Bien. Le processus de réflexion va sédimenter vers un autre bureau, B. A force, on aura donc un bureau B dédié à la gestion des propositions du bureau A. Le bureau B étant un bureau, il fait ce que font tous les bureaux : il interprète les informations en entrée, et lorsqu'il y a une nouveauté, ou plutôt une chose qui requiert la présence de l'improvisateur, il lève son drapeau, et lui présente l'élément nouveau et un panel d'une ou plusieurs réponses à apporter. Mais je pense quand même que pour activer le bureau B, il faut déjà que l'improvisateur arrive au bureau A et prenne connaissance de la situation à gérer. Légitimement, on se demande s'il y a un bureau C. Logiquement oui, et ça continue à monter en pyramide.

dimanche 7 octobre 2012
L'improvisateur ne se contente pas de donner son approbation aux bureaux. En fait, c'est lui qui fait les choses. Le bureau lui présente l'élément nouveau et une ou plusieurs réponses à apporter. L'improvisateur arrive et fait le travail. Il peut suivre une des procédures proposées ou entrer dans un processus de réflexion pour vérifier le bien fondé d'une des propositions, pour faire le choix d'une proposition, ou pour en inventer une, par exemple. Les bureaux ne font rien.

samedi 6 octobre 2012
Ca va plus loin que ça. Le point important est la gestion optimale du temps cpu. On veut surtout faire bosser le processeur là où il y en a besoin. Pour chaque activité, il faut prendre en compte la complexité, l'importance, et l'urgence.

samedi 6 octobre 2012
Il n'y a pas de décision prise sans l'accord de l'improvisateur. En fait il fait des visites-éclair. Quand un bureau reçoit un nouvel élément appelant une réponse, son drapeau se lève. Quand l'improvisateur arrive, le bureau lui présente l'élément déclencheur et la ou les réponses qu'il se propose de lui apporter. A partir de là, l'improvisateur peut choisir de suivre une recommandation du bureau, ce qui peut être rapide, ou bien de s'attarder pour inventer une réponse.

samedi 6 octobre 2012
Quand l'improvisateur est sur un sujet, un nouvel élément va bien sûr provoquer une réaction, mais ce n'est pas une réaction immédiate et automatique. L'arrivée de l'élément lance un processus de réflexion qui va aboutir au choix d'une réaction. Dans la sédimentation vers un bureau, on ne retiendra que l'arrivée de l'élément et la réponse apportée à cette arrivée. La travail accompli forme un oméga : une droite, une boucle, et la poursuite de la droite. L'improvisateur ouvre un espace de travail pour mener une réflexion qui mènera au choix d'une réponse appropriée, mais ce qui a été fait dans cet espace de travail temporaire ne sera pas retenu dans la sédimentation vers le bureau.

samedi 6 octobre 2012
Il y a un improvisateur attentionnel. Il passe sans cesse de bureau en bureau pour prendre le contrôle du bureau, en modifiant sa façon de fonctionner, en lui attribuant des objectifs temporaires, presque en faisant le travail à sa place. Il a sa propre mémoire, et un point de vue global sur le système et son environnement. Les bureaux se fabriquent petit à petit en le copiant, par une sorte de sédimentation de l'improvisateur vers le bureau. Quand il fait une activité inconnue, un nouveau type de bureau se créé. Il est dans l'initiative : il fixe volontairement son attention quelque part, et invente une action en fonction de ce que le système pense être. C'est un artiste, il peut y avoir du hasard dans ce qu'il fait.

vendredi 5 octobre 2012
Il y a un bureau qui n'est pas comme les autres : son activité consiste à piloter l'ensemble des autres bureaux. Son collecteur est tourné vers l'intérieur, son champ lexical est celui des activités concurrentes et des ressources à partager. Il s'occupe aussi d'évaluer l'importance relative des différentes activités en cours et la façon dont elles s'influencent. Contrairement aux autres, ce bureau est toujours ouvert, parce qu'on est constamment en train de piloter son esprit.

vendredi 5 octobre 2012
Il y a plusieurs activités en cours, et donc plusieurs bureaux. Chaque bureau "happe" les informations en entrée, par le biais de collecteurs qui vont recruter les nouveautés en fonction du champs lexical dans lequel ils travaillent : un piéton qui traverse sera naturellement recruté par le bureau chargé de la conduite du véhicule. Les collecteurs ont un certain nombre d'événements auxquels ils s'attendent, ils sont des machines à interpréter en action, ils donnent du sens à ce qui est perçu en fonction de la nature de l'activité de leur bureau. Chaque nouveauté est ensuite confrontée au contexte local du bureau qui l'a recruté, ce qui provoque une réaction par modification de la posture, si c'est possible.

vendredi 5 octobre 2012
Pour la posture, on a besoin de zones d'exclusions mutuelles, mutex. Qui dit posture dit corps, on a bien quelque chose qui prend cette posture. Ca peut effectivement être une posture corporelle, au sens commun du terme. Mais ça peut aussi être une posture mentale, mobilisant certaines ressources. Quoi qu'il en soit, la posture est "tenue" en certains endroits par certaines activités, et "disponible" dans d'autres, ce qui limite la possibilité de lancer de nouvelles activités.

vendredi 5 octobre 2012
Le fait est que si les sensations doivent être capturées à intervals réguliers, les mouvements de l'attention, eux, doivent pouvoir être libres de tout rythme parce qu'ils sont liés à une activité improvisée. D'autre part, le déroulement des automatismes ne doit pas être contrarié par une réflexion qui peut s'avérer lourde. Enfin, le système doit être capable de repérer des rythmes du monde extérieur et de s'y adapter, une partie du système adoptant alors un rythme perçu.

vendredi 5 octobre 2012
Si on prend de la hauteur pour regarder le système dans son ensemble, on sait qu'on veut qu'il y ait une capture sensitive à intervals réguliers. Donc si on a une boucle, elle commence par la capture des sensations, et se termine par quelque chose dont la longueur peut varier sans problème pour obtenir une boucle temporellement régulière. Globalement, l'algorithme pourrait donc être : collecte des sensations, séance d'improvisation, exécution des automatismes en cours, et ensuite on fait en quelque sorte du repérage, de la reconnaissance, comme du rêve, de la fabrication de contenu, de présent, de futur, d'explications, on sait pas trop quoi mais plus il y en a mieux c'est. Faut sans doute arrêter les boucles.

vendredi 5 octobre 2012
D'abord il y a les deux choses auxquelles on pourrait être attentif, par inattendu et par choix. On commence par l'inattendu : on prend la chose la moins explicable du bassin de la situation actuelle, la plus étonnante, et on calcule la portée du phénomène, c'est à dire l'importance des conséquences possible de cette chose imprévisible. S'il y a des événements en cours, et si cette chose étonnante peut modifier le cours de ces événements, que ce soient des activités personnelles ou des événements hors-soi, alors l'importance de cette chose étonnante est forcément supérieure à l'importance de ces événements. Ensuite on choisit la chose à laquelle on veut être attentif par choix, en fonction des critères de sélection qui ont été choisis à la séance précédente, et on calcule de la même manière l'importance de cette chose. Notons qu'on choisit soi-même l'importance de notre activité actuelle. A partir de là, selon les importances calculées, soit on continue notre activité, soit on l'abandonne ou on la met entre parenthèses pour s'occuper de la chose inattendue. Si on s'occupe de la chose inattendue, on pousse notre contexte personnel sur la pile si on veut maintenir cette activité, et on créé un nouveau contexte personnel vierge pour gérer la nouvelle activité. Ensuite un contexte universel est créé à partir du bassin de la situation actuelle. Contexte personnel actuel et contexte universel actuel sont additionnés pour donner le contexte global actuel. Ensuite on va confronter la chose à laquelle on est actuellement attentif au contexte global actuel, par la mémoire, ce qui va nous mener vers une modification de la posture. C'est pas encore ça.

vendredi 5 octobre 2012
On se croit en train de définir une chose, et en fait on parle d'autre chose. Les procédures sont des procédures, et les objectifs sont des objectifs. Parfois les procédures mentionnent des objectifs à atteindre. Et quand la marche à suivre est connue, un objectif mène presque automatiquement à la procédure qui permet de l'atteindre. Mais ce sont deux choses différentes. Disons qu'un des actes possibles au sein d'une procédure est d'atteindre ou de maintenir une situation.

jeudi 4 octobre 2012
Il y a quelque part une configuration à atteindre. Quand on met le couvert, l'ordre dans lequel on place les assiettes les fourchettes le sel et le poivre n'a pas d'importance. Mais pour que la procédure soit considérée comme accomplie, un certain nombre d'objets doivent être sur la table, et il faut avoir passé un coup d'éponge avant d'avoir posé les objets sur la table. Donc pour qu'une procédure soit accomplie, un ensemble d'autres procédures doivent être considérées comme accomplies, avec parfois des contraintes d'ordre dans lequel se font les choses, et parfois non. Ce ne sont donc pas à proprement parler des procédures. Il y a des configurations désirées, et là on retrouve le protocole du chat.

jeudi 4 octobre 2012
Sur wikipedia "Pile d'exécution".

Étant donné que la pile d'exécution est une pile, l'appelant pousse l'adresse de retour sur la pile, et la fonction appelée, quand elle se termine, récupère l'adresse de retour au sommet de la pile d'exécution (et y transfère le contrôle). Si une fonction appelée appelle une autre fonction, elle poussera son adresse de retour sur la pile d'exécution. Les adresses de retour s'accumulent donc sur la pile d’exécution et sont récupérées une à une lors de la fin de l’exécution des fonctions. En plus d’emmagasiner des adresses de retour, la pile d’exécution emmagasine aussi d’autres valeurs associées comme les variables locales de la fonction, les paramètres de la fonction, ...etc.

jeudi 4 octobre 2012
On a des piles de contextes personnels.

jeudi 4 octobre 2012
Au centre, un groupe de files d'attente des choses que je vais faire. Ce sont des listes improvisées, on peut les modifier en cours de route en ajoutant des choses au début ou à la fin. On créé des listes au sein de listes, en fonction de ce qu'on trouve en mémoire procédurale. Ce sont des piles d'exécution. Ce qu'on fait le plus souvent, c'est mettre entre parenthèses la file courante, pour créer une nouvelle file qu'on remplit et qu'on se met à exécuter. Ou inversement on arrive en fin de file, donc on ferme la file courante et on reprend la file précédemment mise entre parenthèses. On a donc une pile de files de postures. Sauf que c'est pas des files. Le contexte "je suis en train de faire telle chose" rencontrant la pensée "je viens de faire telle chose" fait surgir la posture suivante. Parce que ces procédures, on peut faire autre chose que les exécuter, on peut les critiquer, les envisager, ...etc. Garder le protocole du chat.

mercredi 3 octobre 2012
Lorsqu'il y a dégradation de l'information, on se rend compte que dans la ré-utilisation des résultats, les identités sont transmises indirectement par caractéristiques : j'ai confondu clefs et briquet parce qu'ils sont petits, en métal, et souvent dans la poche. A chaque fois, le mécanisme de capture attentionnelle est mis en jeu. Il fonctionne grâce à une pré-orientation géographique associée à une liste de caractéristiques à retrouver, et renvoie comme résultat 1 item.

mardi 2 octobre 2012
Ce qui est vrai en revanche, c'est qu'un caractère n'est pas constitué que de questions, il contient aussi des réponses fixes et des plages de réponses possibles. Un chien aura toujours quatre pattes, mais ne fera jamais deux mètres de haut.

mardi 2 octobre 2012
Non c'est faux. Certaines variables n'ont pas de nom, si bien que pour en parler on est obligé de citer les diférentes valeurs possibles. Quoique, peut-être que les valeurs possibles ont toujours des noms.

lundi 1 octobre 2012
Dans la nécessité d'avoir un contrôle transversal des concepts, on se dit que peut-être savoir théorique et savoir expérimental sont les lanières horizontales et verticales de la mémoire, un classement de l'un par l'autre, et de l'autre par l'un.

lundi 1 octobre 2012
Quelque part, c'est le même mot de "concept" parce que c'est, dans les deux cas, le même jeu de questions-réponses associées à une identité. Seulement quand on a un savoir expérimental d'une chose, les réponses sont de type "fragment de vie" : évocation de sensations, de percepts, de mini-scènes représentant un savoir. Tandis qu'avec un savoir théorique d'une chose, les réponses sont de type "pensée" : phrase prononçable, nom, nombre, et ainsi de suite. En fait, la différence entre les deux, c'est que le savoir expérimental est mémorisé directement tel quel, comme un enregistrement analogique, alors que le savoir théorique est mémorisé indirectement par le biais de symboles, comme un enregistrement numérique. Le savoir expérimental est un enregistrement fidèle de ce qui a été perçu lors de la mémorisation. Le savoir théorique est un enregistrement fabriqué de la description de quelque chose qui n'a pas été perçu. Les descriptions se font toujours en langage parlé, qu'elles soient entendues, lues, déchiffrées, c'est toujours prononçable. Mais le savoir théorique a cette particularité que même si on ne se souvient pas forcément exactement des mots de la description, on se souvient de son sens, de sa signification. Point commun entre savoir théorique et savoir expérimental : on se souvient toujours de ce qui importe, on se souvient de la chose à laquelle on a été attentif.

lundi 1 octobre 2012
Accroché au contexte personnel, un visage en 3D qui peut bouger, sans doute un visage de bébé. Il faut aussi un analyseur de mimiques branché sur les caméras, et qui fonctionne dans le même langage que le visage 3D, pour l'imitation.

mercredi 26 septembre 2012
Le même mot de "concept" sert à décrire deux choses différentes : le savoir expérimental qu'on a d'une chose , et le savoir théorique qu'on a d'une chose. On sait que ce sont deux choses différentes, qui mériteraient deux noms différents. Le savoir expérimental, on a parfois du mal à le décrire avec des mots, comme faire l'amour. Le savoir théorique, on a parfois du mal à imaginer ce que ça représente, comme la distance terre-lune. Parfois les deux sont mélangés.

mercredi 26 septembre 2012
On disait qu'il faudrait peut-être représenter chaque caractère par une identité, pour pouvoir le manipuler en tant que concept. Mais un concept n'est-il pas plutôt un même souvenir maintes et maintes fois ré-enregistré, avec de légères variations. Par exemple, le souvenir mélangé de tous les chiens qu'on a vu dans notre vie. Evidemment, si on peut en parler, si on peut mettre le doigt dessus, c'est forcément représenté par une identité. Mais on devrait quand même réfléchir à cette sédimentation de la mémoire épisodique vers la mémoire sémantique, à ce mode de formation naturelle automatique des concepts. Sans exclure qu'il y a aussi une autre façon de les former, manuelle, par la théorie.

lundi 24 septembre 2012
Je pense vraiment que c'est le même contexte que celui qui fait surgir une pensée ou plus généralement une procédure lors de la confrontation d'une chose à laquelle on est attentif avec le contexte. C'est un contexte personnel, subjectif et intime. C'est la situation mentale et environnementale dans laquelle je me trouve actuellement. On aura peut-être un agent inconscient chargé de maintenir le contexte personnel actualisé et de le proposer aux agents qui en ont besoin.

lundi 24 septembre 2012
Pour savoir le nom d'une personne : si on est en face d'elle on va lui demander, si on a son CV sous les yeux on va regarder en haut à gauche. Peu importe la raison pour laquelle on veut savoir son nom : la procédure dépend du contexte.

lundi 24 septembre 2012
Toutes les identités ont au minimum un caractère : celui qui donne la liste des caractères de cette identité. Il faudra sans doute avoir pour chaque caractère une identité qui le représente, pour pouvoir le manipuler en tant que concept.

lundi 24 septembre 2012
La mémoire sémantique est une liste de sujet-question-réponse. La question est un caractère. Ou plutôt, un caractère est soit un ensemble de caractères, soit une question. Le sujet est une identité. La réponse est une information multimédia : images, sons, identité ou liste d'identités, caractère ou liste de caractères, mots ou phrases, dates, nombres, taux, formules, procédures, percepts, pensées, ...etc. A peu près tout ce que l'esprit peut manipuler.

lundi 24 septembre 2012
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_07/a_07_p/a_07_p_tra/a_07_p_tra.html

La mémoire sémantique peut être considérée comme le résidu des expériences emmagasinées dans la mémoire épisodique. Elle met en exergue des traits communs aux divers épisodes et les détache de leur contexte. Une transition progressive s'effectue donc de la mémoire épisodique à la mémoire sémantique. À ce moment, la mémoire épisodique atténue sa sensibilité vis-à- vis d'un événement particulier afin de procéder à une généralisation de l'information. À l'inverse, la compréhension de nos expériences personnelles est nécessairement due aux concepts et aux connaissances de la mémoire sémantique. On voit donc que ces deux types de mémoire ne sont pas des entités isolées mais interagissent constamment l'une avec l'autre.

dimanche 23 septembre 2012
Chaque caractère contient plusieurs questions. Donc pour une identité, il y a un certain nombre de réponses correspondant à toutes les questions de tous les caractères de cette identité. Les réponses peuvent être connues, inconnues, supposées, ...etc. A chaque question correspond un certain nombre de procédures qui permettent de trouver une réponse, ou au moins d'en chercher une. Mais pas de référence directe à un automatisme dans la définition d'une question.

dimanche 23 septembre 2012
La mémoire de travail est directement liée aux procédures exécutées. Elle n'a pas vraiment de limite, ce sont les procédures qui en ont. Le contenu d'une procédure spécifie l'appel à d'autres procédures, éventuellement dans certaines conditions, éventuellement dans un certain calendrier, mais il spécifie aussi l'existence des résultats de ces procédures, et leur ré-utilisation par les autres procédures appelées. C'est dans le nombre de résultats gérés au sein d'une procédure que le cerveau humain a ses limites, mais d'une manière générale on peut encastrer une quasi-infinité de procédures actives, et donc conserver une quasi-infinité de données temporaires dans la mémoire de travail.

dimanche 23 septembre 2012
La mémoire sémantique est peut-être une série de questions-réponses. Un sujet, une question, et une réponse. On peut poser la même question sur différents sujets, mais il n'y a pas toujours de réponse. Un pays a une capitale, mais un animal n'a pas de capitale. Le type de sujet détermine quelles questions ont du sens, et quelles questions n'ont aucun sens. Un type de sujet est donc une liste de questions qui ont du sens, les autres questions n'en ayant aucun.

samedi 22 septembre 2012
On va commencer à construire une population d'agents, de programmes indépendants ayant chacun son rôle et son mode de fonctionnement, et le travail commun de cette population sera l'esprit du système Solipsoth. On essaiera d'éviter les données inertes partagées par plusieurs agents. Au pire, chaque pack de donnée aura un agent gestionnaire. Au mieux, chaque agent aura simplement ses propres données de travail. Tout se fera par messages entre agents. Il pourra y avoir des créations ou des destructions d'agents en cours de route. Chaque agent pourra avoir son propre rythme de travail, sa priorité par rapport aux autres agents. Rythme et priorité d'un agent pourront évoluer au besoin.

samedi 22 septembre 2012
Sur la mémoire il y a une certaine distance, mais sur l'attention on était sans le savoir assez proche du Norman&Shallice avec nos Canaux Parallèles Principal et Primaire, tout en allant plus loin avec la notion de posture. Mais rappelons que si ces lectures sont intéressantes, ici on n'essaye pas de copier l'esprit humain : on fabrique un programme conscient. Même si globalement on veut s'y reconnaitre, on n'a pas forcément les mêmes contraintes, ni les mêmes ressources.

samedi 22 septembre 2012
Sybille ASLOUN, sur http://tel.archives-ouvertes.fr/docs/00/16/18/33/PDF/2006_Asloun.pdf

La théorie du filtre de Broadbent (Broadbent, 1958) veut expliquer comment le cerveau traite l’excès d’information qu’il reçoit simultanément des différents organes sensoriels. Broadbent est l’un des premiers auteurs à suggérer que le système cognitif soit structuré en plusieurs étapes de traitement. La première est représentée par les différents canaux sensitifs fonctionnant en parallèle et simultanément. La seconde étape est représentée par un canal unique possédant une faible vitesse de traitement de l’information et une capacité limitée. Ce canal ne pourrait sélectionner qu’un seul canal sensoriel à la fois : accepter une information d’un canal sensoriel équivaudrait à y engager son attention, les informations des autres canaux d’entrée étant maintenues temporairement en Mémoire à Court Terme (MCT) et renouvelées de façon active pour ne pas disparaître, effacées par les nouvelles informations entrantes. Les informations traitées par le canal central étant stockées dans la Mémoire à Long Terme (MLT). Broadbent suggérait que l’attention soit un mécanisme filtrant situé entre les canaux d’entrée et le canal central (Camus, 1998). La donnée expérimentale la plus directe, parmi l’ensemble des expériences réalisées par Broadbent, est celle dite de «l’empan divisé». Il s’agit de présenter deux séries de trois lettres, une à chaque oreille, de sorte que le sujet les reçoivent de façon synchrone (par exemple A-C-E à une oreille et B-D-F à l’autre). Lors du rappel, le sujet répétera les séquences telles qu ’elles ont été produite, c’est-à-dire «A-C-E» et «B-D-F» (ou B-D-F et A-C-E en fonction de l’orientation de l’attention vers l’une ou l’autre oreille), et non «A-B-C» ou «D-E-F». Broadbent interpréta ce résultat ainsi : le sujet prêterait attention à une première oreille, puis irait rechercher la trace mnésique du matériel présenté à l’autre oreille (Leclercq, 2002). Ce modèle est également qualifié de filtre ‘précoce’ ou ‘périphérique’, la sélection s’opérant dans les premières étapes du traitement de l’information et étant basée principalement sur les caractéristiques physiques du signal (intensité, fréquence, …) (Leclercq, 2002). De ce fait, ce modèle a rapidement était remis en cause, la sélection de l’information ne pouvant pas uniquement se faire sur des caractéristiques physiques. Différentes expériences (cf. (Leclercq, 2002) pour revue) ont montré que la sélection et le traitement des informations entrantes se faisaient également selon un mode sémantique. Une autre critique concernant ce modèle est qu’il ne prend pas suffisamment en compte la composante intensive de l’attention, c’est-à-dire la quantité d’effort investie dans la focalisation de l’attention. C’est pour cela que Kahneman proposa un autre modèle.

Kahneman (Kahneman, 1973) proposa le premier modèle attentionnel intégrant la notion d’effort, qu’il identifia comme étant la composante intensive et volontaire de l’attention. Dans ce modèle, le système cognitif disposerait de ‘ressources attentionnelles’, de quantité limitée (comme pour Broadbent), déterminant la qualité, l’efficience et la profondeur du traitement cognitif effectué : plus la quantité investie est grande, meilleur sera le traitement effectué. Si deux informations arrivent en même temps, l’aspect limité des ressources ne permet pas d’attribuer la même quantité aux deux tâches simultanément. Si l’attention se focalise sur l’une des deux tâches, celle-ci sera mieux traitée, l’autre tâche ne l’étant que si les ressources résiduelles le permettent. En revanche, en situation d’attention partagée, les deux tâches seront traitées avec un certain niveau de performance (diminué par rapport au traitement d’une tâche à la fois), les ressources étant partagées entre ces deux tâches. Ce modèle permet d’expliquer notre capacité à effectuer deux choses à la fois, à condition que l’effort attentionnel requis par les deux tâches n’excède pas la capacité totale du réservoir attentionnel (Camus, 1998). Kahneman proposa que la quantité de ressources disponibles, et donc leurs répartitions pour le traitement cognitif, dépenderaient de facteurs tels que le degré d’éveil (arousal), les intentions et dispositions du sujet, la quantité de ressources demandées et les réserves disponibles. Ces informations seraient intégrées par un mécanisme de gestion des ressources, qui attribuera une priorité de ressources à tel ou tel processus (Camus, 1998). Dans ce modèle se dégage la composante intensive de l’attention. Chaque information possède une composante spécifique, correspondant aux caractéristiques propres de l’information (taille, couleur, forme, …) et qui sera traitée par des processus spécifiques. Chaque information comprend également une composante non spécifique, c’est-à-dire des informations stimulantes qui détermineront l’intensité du traitement de la cible. L’attention est donc considérée comme un réservoir de capacités (ressources attentionnelles) qui seront investies en certaines quantités (intensité) dans les différents processus du traitement de l’information. Plus l’investissement est important, plus le système sera efficace, et inversement. Ainsi, selon le modèle de Kahneman, un même mécanisme de traitement peut posséder différents niveaux d’efficience, en fonction de la quantité de ressources attentionnelles engagées dans le processus (Camus, 1998). La notion d’effort attentionnel, également comprise dans ce modèle, permet d’expliquer la différence entre une réaction d’alerte ou d’éveil à un stimulus saillant, et un traitement attentionnel délibéré : un stimulus saillant n’est pas nécessairement pertinent. L’attention permet de sélectionner les stimuli pertinents, indépendamment de leur caractère éveillant (Camus, 1998). Ainsi, toutes les étapes de traitement de l’information ne demanderaient pas la même quantité de ressources : les étapes ‘périphériques’ permettant d’encoder le stimulus et de produire une réponse seraient moins coûteuses que les étapes ‘centrales’ qui analyseront en profondeur le stimulus (élaboration d’une représentation, choix de la réponse et prise de décision). La notion d’effort correspond ainsi à la quantité de ressources attentionnelles assignées au traitement complet des stimuli.

Sur le même principe de ressources attentionnelles, Wickens apporta une modification en proposant l’existence de réservoirs attentionnels multiples et indépendants, spécialisés dans des traitements particuliers et fonctionnant sans interférence. Ce modèle permet d’expliquer certaines observations comme l’indépendance ou l’interférence entre deux tâches et deux modalités d’entrée. Dans ce modèle, il existerait plusieurs réservoirs de ressources définis par le croisement de quatre facteurs représentés par quatre arêtes d’un cube : les modalités d’entrée (visuelle ou auditive), les modalités de sortie (manuelle ou verbale), les niveaux de traitements (encodage, traitement central et sélection des réponses) et les codes utilisés (verbal ou visuel). Le croisement de ces facteurs détermine des ‘cellules’ définissant les réservoirs indépendants des ressources attentionnelles. Selon ce modèle, si le trajet cognitif de deux tâches différentes emprunte des cellules différentes, la fonction de partage attentionnel sera proche du point d’indépendance, ce qui signifie que les deux tâches ne partageraient aucune ressource commune et ne consommeraient que des ressources spécifiques, pouvant être réparties en parallèle. Il n’y aurait donc aucune interférence entre ces deux tâches. A l’inverse, si les trajets cognitifs des deux tâches empruntent des cellules identiques, alors les réservoirs concernés ne pourraient pas assurer le traitement efficient de ces deux tâches et l’exécution de l’une s’effectuera au détriment de l’autre (Camus, 1998, Leclercq, 2002).

Shiffrin et Schneider présentaient un modèle de traitement de l’information à deux processus, l’un automatique et l’autre conscient, modifiant ainsi la représentation structurale du système de traitement de l’information (Shiffrin and Schneider, 1977).
Les processus automatiques, définis dans ce modèle, présenteraient certaines caractéristiques :
- L’exécution des processus est parallèle à d’autres tâches, sans que celles-ci interfèrent sur leur réalisation permettant ainsi d’échapper à l’aspect limité des ressources attentionnelles. Ces processus ont une capacité de traitement supposée illimitée ;
- Leur fonctionnement est non conscient et non délibéré : ils ne consomment pas d’attention ;
- Ils sont inévitables et irrépressibles : dès que les conditions de mise en oeuvre sont présentes, les processus automatiques se déclenchent et ils sont difficiles à interrompre ;
- Ils sont rapides.
Ces processus automatiques permettraient l’exécution de tâches routinières innées ou sur-apprises. L’aspect automatique implique cependant certaines limites :
- L’existence d’une liaison nécessaire entre cause et conséquence, puisqu’ils ne se déclenchent qu’en présence des facteurs environnementaux adéquats. De plus on ne peut empêcher leur déroulement une fois les facteurs réunis ;
- La rigidité de l’exécution : ils sont stéréotypés, et nécessitent donc une certaine stabilité de l’environnement (Camus, 1998), ils ne sont donc pas adaptables à de nouvelles situations.
Le deuxième type de processus du modèle de Shiffrin et Schneider (Shiffrin and Schneider, 1977) est défini comme processus contrôlés. Ces processus se mettraient en place lors de tâches nouvelles ou non familières ou en situation de double tâche :
- L’exécution est séquentielle ou sérielle : il y a donc des interférences qui se créent avec la réalisation d’autres tâches se déroulant en simultané, ils ont une capacité de traitement limitée. Ces processus ne peuvent donc pas être exécutés en même temps qu’une autre activité contrôlée ;
- Leur fonctionnement consomme beaucoup de ressources attentionnelles : ces processus sont contrôlés de façon consciente, leur déroulement peut à tout moment être modifié en fonction des influences environnementales ;
- Leur fonctionnement peut être interrompu ;
- Ils sont lents : la durée du traitement contrôlé dépend de la difficulté de la tâche ;
- Ils peuvent être perturbé par la pression du temps.
Ces processus contrôlés se mettraient donc en place lors de nouvelles tâches. La répétition de la tâche pourrait transformer les processus contrôlés en processus automatiques.
Ces deux processus représenteraient deux étapes différentes du traitement de l’information. Les auteurs précisaient, par ailleurs, l’existence d’un module de contrôle permettant de ‘diriger’ les ressources attentionnelles. Ce ‘directeur attentionnel’ serait capable de sélectionner dans le traitement automatique toute information entre la source et la réponse, pour un traitement conscient de cette information, introduisant ici la notion de focalisation de l’attention (Van Zomeren and Brouwer, 1994b). Cette notion de directeur attentionnel introduit également le concept de Système Attentionnel Superviseur (SAS) du modèle de Norman et Shallice (1980).

Une nuance est apportée au modèle de Shiffrin et Schneider qui permet de distinguer de façon plus importante les processus automatiques des processus contrôlés, en insistant particulièrement sur la notion de contrôle et en précisant à quel niveaux des processus il peut intervenir. Les auteurs (Norman and Shallice, 1980, Shallice, 1988, Shallice and Burgess, 1996) suggéraient un modèle de traitement de l’information organisé en trois niveaux de contrôle attentionnel (Eustache and Faure, 1996b, Turner et al., 1997, Dubois et al., 1998) :
1. Un répertoire de schéma d’action déclenché automatiquement lors de situations routinières et ne demandant qu’un niveau de contrôle attentionnel minimal. Il comprendrait ainsi toutes les actions qui ont fait l’objet d’un apprentissage et qui caractérisent le savoir-faire (aspect procédural). Comme dans le modèle de Shiffrin et Schneider, les routines comprises dans ce répertoire se déclencheraient dès que les conditions environnementales sont présentes, elles se dérouleraient de façon non volontaire et sans attention manifeste ;
2. Un système de résolution de conflits, dit gestionnaire de priorité ou contention scheduling, qui interviendrait de façon semi-automatique et qui permettrait de sélectionner le schéma le plus approprié à la situation parmi plusieurs en compétition. Chaque action présente un certain degré d’activation et, le plus souvent, les actions automatiques ne sont pas sensibles à l’interférence. Or, il arrive que deux actions routinières entrent en compétition (comme lire et épeler en même temps). Dans ces conditions, le gestionnaire de priorité entrerait en jeu en attribuant la priorité à l’une ou l’autre des activités, a priori, celle qui aura le plus haut niveau d’activation. Ce gestionnaire pourrait intervenir à n’importe quel moment et donner une priorité à un schéma en conflit, en fonction des objectifs et de l’environnement. Il permettrait notamment de faciliter les schémas compatibles et d’inhiber les schémas incompatibles (diminution de la probabilité de sélection) ;
3. Un SAS qui interviendrait lorsque les conflits entre schémas ne peuvent être résolus, ou lors de l’élaboration d’une activité nouvelle ou complexe nécessitant l’initiative du sujet, c’est-à-dire une planification de l’action et/ou une prise de décision. C’est un système attentionnel qui serait responsable de la gestion de la stratégie de sélection des schémas et qui coordonnerait les processus impliqués dans l’exécution de tâches simples ou complexes. Il serait capable de modifier le déroulement des actions en cours en stoppant de façon délibérée un processus ou une routine en cours d’exécution. Toutes les situations impliquant une prise de décision, la gestion d’erreurs ou d’imprévus, une difficulté particulière (danger), l’inhibition d’un comportement inhabituel et la nouveauté feraient intervenir le SAS (Camus, 1996). Il permettrait, lors de conflit entre tâche, d’accorder la priorité à l’une ou l’autre, en général, celle qui demande le plus de ressources attentionnelles. Il interviendrait également lorsqu’un nouveau stimulus, hautement prioritaire, exige la modification du comportement en cours. Le dysfonctionnement du SAS retentirait lors d’activités complexes non routinières qui nécessitent l’élaboration de stratégies et la planification d’actions. Le SAS serait sous la dépendance des lobes frontaux, ce qui permettrait d’expliquer les dysfonctionnements attentionnels des patients souffrant d’un syndrome frontal (Shallice, 1982).
Dans ce modèle s’opère donc une distinction entre les routines, correspondant aux automatismes, et les processus de contrôle de l’exécution des routines, qui intègrent la nécessité d’élaborer un plan et de contrôler son déroulement. La notion de volonté est également introduite grâce à ce modèle.

Etudiant en particulier l’attention visuelle, Laberge (Laberge, 1995) proposa un modèle stipulant que l’attention se manifesterait sous forme d’un rehaussement de traitement des informations. L’observation et l’analyse d’un stimulus feraient ressortir les différents éléments qui le caractérisent. Ces informations convergeraient vers un noeud mnésique qui permettrait d’encoder ce stimulus. En fonction de l’importance et de l’utilisation de ce stimulus, un ‘centre attentionnel’ pourra activer ce noeud mnésique et procéder à son traitement. L’attention, selon Laberge, serait donc un mécanisme tardif qui agirait au niveau des noeuds mnésiques d’encodage des stimuli : les informations encodées sur lesquelles l’attention se focaliserait bénéficieraient d’un ‘rehaussement’ qui permettrait de les distinguer du ‘bruit neuronal’ ambiant. Ce rehaussement correspondrait à une ‘fenêtre attentionnelle’ d’une certaine durée, pouvant être brève (environ 100 ms) ou longue. Laberge distinguait ainsi l’attention sélective (fenêtre brève) permettant la focalisation de l’attention sur un stimulus, et l’attention préparatoire (fenêtre longue). Ainsi, selon lui, la mise en jeu de l’attention ne dépenderait pas des processus perceptifs, mais de la décision d’utiliser ou non les stimuli précédemment encodés automatiquement. Dans le cadre de l’attention visuelle, Laberge identifia également les structures cérébrales qui seraient impliquées dans ces processus attentionnels. Il proposa que le traitement des informations visuelles s’effectuerait selon deux voies anatomiques différentes :
- Une voie ventrale : incluant les aires visuelles occipitales, le cortex inférotemporal et le cortex préfrontal. Elle serait spécialisée dans le traitement des formes, leur discrimination et leur identification ;
- Une voie dorsale : incluant les aires visuelles occipitale, le cortex pariétal postérieur et le cortex préfrontal. Elle serait spécialisée dans les opérations de localisation et d’orientation dans l’espace.
D’autres structures sous-corticales, notamment les tubercules quadrijumeaux supérieurs et le thalamus (noyau pulvinar) joueraient un rôle important dans ces processus attentionnels : les tubercules permettant d’orienter l’attention, le thalamus jouant un rôle de filtre sélectionnant les informations à rehausser grâce aux connexions avec le cortex préfrontal.

Ainsi exposé dans le chapitre concernant la MdT, dans le modèle de Baddeley de la MdT, la composante administrateur central serait proche du concept de SAS de Norman et Shallice. De fait, Baddeley proposa que la Mémoire de Travail (MdT) et l’attention soient deux fonctions étroitement liées (Baddeley, 1992, Baddeley, 2000). En effet, l’AC serait un système attentionnel, de capacité limitée, qui sélectionnerait de façon stratégique les actions les plus efficaces, qui intègrerait les informations provenant d’autres sources et qui permettrait de contrôler la répartition des ressources attentionnelles entre les tâches. La MdT serait donc un processus de gestion temporaire des différentes représentations de l’information traitée. Elle pourrait être considérée comme un gestionnaire de ressources :
- Elle permettrait le maintien actif des informations pertinentes pour l’action en cours et des objectifs à long terme de cette action ;
- Elle serait capable d’analyser et d’enclencher les modifications nécessaires au fur et à mesure de la réalisation de l’action ;
- Elle permettrait la mise à jour des représentations pendant le déroulement de l’action et la vérification du résultat obtenu par rapport au résultat attendu.
Cet aspect actif de la MdT serait coûteux en ressources attentionnelles qui doivent être partagées entre les informations multiples arrivant dans la MdT. La nécessité de maintenir toujours disponibles les différentes représentations de l’information fait que les processus attentionnels et la MdT seraient liés : une attention maintenue permet un niveau élevé d’activation cognitive des représentations pertinentes à la tâche (Camus, 1996).

En se basant sur l’observation de patients cérébro-lésés et sur des études neuroanatomiques de primates, Mesulam (Mesulam, 1990) proposa un modèle de traitement de l’information prenant en compte un réseau cortical qui inclut : le cortex pariétal supérieur, le cortex cingulaire et l’aire oculogyre (région appelée Frontal Eye Field (FEF), BA 8). Toutes ces régions sont connectées les unes aux autres, ainsi qu’à différentes structures sous-corticales (par exemple, le striatum, le thalamus, …). Ainsi, dans ce modèle, le traitement de l’information serait distribué : les différentes composantes attentionnelles ne seraient pas exclusivement assurées par un site cérébral. L’élaboration des représentations serait assurée par l’ensemble du réseau impliqué. L’ensemble du réseau serait sous l’influence du système réticulaire activateur ascendant qui fournit un degré d’éveil suffisant. Dans ce modèle, la région pariétale contiendrait une représentation interne du monde extérieur, le gyrus cingulaire serait responsable de la distribution spatiale de l’attention, et la région frontale coordonnerait l’exploration motrice, l’atteinte et la fixation du stimulus.

Partisans de la théorie modulaire, qui reste la plus populaire, Posner et al. (Posner and Petersen, 1990, Posner and Rothbart, 1991) postulaient l’existence de trois réseaux ayant chacun une fonction spécifique :
- Un système attentionnel postérieur : comprenant les aires pariétales postérieures et thalamiques, il aurait pour fonction de porter l’attention dans une direction de l’espace ;
- Un système attentionnel antérieur : comprenant les aires préfrontales médiales, le gyrus cingulaire et la SMA, il aurait pour fonction la prise de conscience et le contrôle de l’attention ;
- Un système de vigilance : système le plus ‘basique’ empruntant les voies noradrénergiques du locus coeruleus. Il agirait sur les deux autres systèmes en inhibant le système antérieur et en activant le système postérieur. Ceci suppose l’existence de connections avec les aires cérébrales correspondantes.
Les deux systèmes antérieur et postérieur seraient interconnectés tout en gardant une certaine indépendance fonctionnelle. Le système postérieur correspondrait à l’attention spontanée, mentionnée par Ribot, et le système antérieur à l’attention volontaire. Le système de vigilance serait un système d’alerte à deux composantes : l’une continue permettant le maintien de l’état d’éveil ; l’autre phasique se manifestant lors d’événements imprévus ou nouveaux.

Van Zomeren and Brouwer distinguaient deux dimensions attentionnelles, la sélectivité et l’intensité, dont le fonctionnement serait modulé par le SAS. Le Système Attentionnel Superviseur est un mécanisme de contrôle de l’attention, pouvant moduler l’activité des différents types d’attention. Comme défini dans le modèle de Shallice, le SAS permettrait la mise au point de stratégies pour les tâches nonroutinères, il permettrait également une flexibilité dans la réalisation de la tâche quand le maximum des ressources attentionnelles est atteint et qu’une décision doit être prise.
La notion d’intensité renvoie à l’état de vigilance, comprenant elle-même deux dimensions : une tonique et une phasique. La dimension phasique de la vigilance ferait référence aux changements rapides et soudains de la vigilance, comme en réponse à un signal d’alerte. Cette alerte englobe les mécanismes d’éveil général de l’organisme et les capacités de mobilisation rapide des ressources attentionnelles en vue de répondre au signal avertisseur. La dimension tonique de la vigilance, ou attention soutenue, correspondrait à des variations plus lentes et plus soutenues de la vigilance : c’est la capacité à maintenir volontairement son attention, de façon consciente et durable, dans l’attente d’un éventuel événement rare (la surveillance radar par exemple).
La notion de sélectivité correspondrait au nombre limité d’informations que le sujet peut traiter. On y distingue deux composantes attentionnelles : l’attention focalisée et l’Attention Divisée. L’attention focalisée correspond à la capacité de concentrer son attention afin de sélectionner un stimulus pertinent prédéterminé (qui sera traité) parmi des distracteurs ou des stimuli non pertinents (qui doivent être ignorés). Ceci implique une capacité active d’inhibition qui permet de résister aux interférences. Le fait de changer son foyer attentionnel vers une autre cible devenue pertinente correspond à la flexibilité. L’AD (ou l’attention partagée) correspond aux capacités de partager ses ressources attentionnelles entre plusieurs stimuli simultanés et pertinents. C’est une fonction impliquée dans diverses activités de la vie quotidienne. De cette composante va dépendre la capacité d’effectuer deux choses en même temps, comme conduire et écouter le passager à sa droite. La répartition des ressources entre plusieurs sources d’informations sera contrainte par l’aspect limité des réservoirs de ressources attentionnelles. Nous développons cette fonction en particulier dans la partie suivante. La sélectivité comprend plusieurs aspects :
- La stratégie de répartition des ressources : l’investissement cognitif sera différent d’une tâche à l’autre, en fonction de la demande attentionnelle des tâches ;
- La stratégie de traitement : elle sera élaborée en fonction des performances du sujet à chaque sous-tâche. Elle dépend donc du niveau de difficulté de chacune de ces sous-tâches ;
- La vitesse de mise en oeuvre des processus cognitifs qui permettront l’exécution des stratégies ;
- La capacité de changement d’orientation attentionnelle, ou flexibilité, représentée par le temps mis pour déplacer son foyer attentionnel d’une information à une autre lorsqu’elles ne peuvent pas être traitées en même temps ;
- Le partage du temps entre les différents systèmes cognitifs impliqués dans la réalisation des différentes tâches.
La fonction d'attention divisée, composante de la sélectivité, dépendrait d’au moins deux mécanismes distincts : la vitesse de traitement de l’information et les stratégies employées pour ce traitement (Shallice, 1988, Van Zomeren and Brouwer, 1994c). En effet, concernant le premier facteur (vitesse), le nombre d’informations que le sujet est capable de traiter par unité de temps conditionne directement sa capacité à traiter simultanément plusieurs tâches complexes. Le deuxième facteur se rapproche du concept des fonctions exécutives. Il correspond aux différentes opérations stratégiques, de traitement ou de contrôle, qui permettent au sujet de répartir ses ressources attentionnelles entre plusieurs tâches, en fonction de leurs demandes propres. Parmi les processus impliqués, la flexibilité (shifting) et la gestion du temps accordé à chaque tâche (time-sharing) sont des exemples de fonctions cognitives permettant la réalisation d’une double tâche. Ces fonctions sont fortement liées aux concept de MdT et de fonctions exécutives (Shallice, 1988). Des troubles de l’AD peuvent être observés suite à un ralentissement cognitif global, à une diminution des capacités de traitement attentionnel en particulier à une lenteur cognitive, à la limitation du ‘time-sharing’.

Des différents modèles décrits ici, deux postulats se dégagent quant aux processus de traitement de l’information. Le premier concerne la dichotomie entre des processus automatiques, dont le déroulement nécessite pas ou peu de ressources attentionnelles, et des processus contrôlés qui ont un coût cognitif et nécessitent beaucoup de ressources attentionnelles (Barouillet, 1996). Le deuxième postulat concerne l’aspect limité des ressources attentionnelles et donc des capacités de traitement : quand la demande cognitive de la tâche dépasse les ressources disponibles, il y a surcharge cognitive. Plusieurs conséquences découlent de ces postulats :
- La performance est fonction des ressources disponibles pour la tâche : plus il y a des ressources attribuées à l’exécution d’une tâche, meilleure sera la performance ;
- La performance est fonction de la charge cognitive : plus le traitement d’une tâche nécessite de processus, plus la performance décroît ;
- Notion de trade off : si deux tâches X et Y sont effectuées simultanément, et que les ressources sont transférées de X vers Y, alors la performance de X diminue.

samedi 22 septembre 2012
Francis EUSTACHE et Béatrice DESGRANGES, sur http://www.neur-one.fr/mémoireunifiée.pdf

La mémoire perceptive est la mémoire du percept avant même qu'il ait une signification. Par exemple, dans le cadre de la perception visuelle, on perçoit parfois une forme avant de l'identifier. Déjà à ce stade, le cerveau garde une première trace de ce qu'il a perçu. L'existence de cette trace peut être constatée expérimentalement : un sujet perçoit une forme et si, ultérieurement, on lui montre un fragment de cette forme, il l'identifie plus rapidement que s'il n'a pas été exposé préalablement à la forme entière. Il s'est produit un effet qualifié d'amorçage perceptif, où la présentation initiale de la forme entière, sans accès au sens de cette forme, a amorcé la reconnaissance ultérieure d'un fragment de cette forme. En voyant le fragment d'un motif visuel, le cerveau réactive la trace mnésique de la forme entière.

La mémoire sémantique nous est familière : lorsque nous apprenons que Moscou est la capitale de la Russie, nous ne mémorisons pas un percept, mais un sens, une connaissance. Ce type de mémorisation repose sur la mémoire sémantique. Toutes les connaissances générales que nous accumulons, y compris sur nous-mêmes sont du ressort de ce type de mémoire, qui ne suppose pas de se remémorer un événement précis, ni un percept.

La mémoire épisodique concerne le souvenir d'instants uniques, bien localisés dans le temps et dans l'espace. Tout souvenir épisodique est associé à un instant et à un lieu, ce qui n'est pas le cas de la mémoire sémantique. Se souvenir du moment où l'on a appris la nouvelle des attentats du 11 Septembre, par exemple, fait appel à la mémoire épisodique : on se rappelle un instant, un lieu ou un environnement précis.

La mémoire de travail est à l'oeuvre à tout instant de notre vie consciente. C'est elle qui maintient présentes à l'esprit les informations dont nous avons besoin en temps réel pour parler, imaginer, réfléchir, calculer. Prenez l'exemple très simple d'un ami qui vous appelle au téléphone pour vous donner rendez-vous. Il vous indique le lieu du rendez-vous et vous précise comment y aller. Vous avez retenu le mode de transport à emprunter, et le questionnez sur l'arrêt où il faut descendre. Ce faisant, vous avez maintenu présente à votre esprit, durant la conversation, une information (le mode de transport) et avez réfléchi à partir de cette donnée. Cette opération nécessite de maintenir l'information présente à la conscience, ce qui est du ressort de la mémoire de travail. Sans doute cette information sera-t-elle oubliée le lendemain, mais elle doit être maintenue en mémoire durant l'opération. La mémoire de travail participe ainsi activement à la création d'une conscience du présent. De même, lorsque vous réalisez l'opération mentale 4x12-5, vous réalisez d'abord la multiplication 4x 12 = 48, et vous retenez ce résultat mentalement, le temps d'en retrancher 5. C'est la mémoire de travail qui mémorise le nombre 48 pendant quelques instants, avant de le lâcher. Là encore, la mémoire de travail est une composante à part entière de la mémoire, puisque certains amnésiques ont une mémoire de travail intacte, alors que leur mémoire épisodique, par exemple, peut être déficiente.

Enfin, la mémoire procédurale concerne l'apprentissage et le stockage des compétences : apprendre à skier, à faire du vélo, à jouer d'un instrument, à marcher même. La mémoire procédurale est indépendante des autres types de mémoire. Un exemple simple l'illustre : lorsque vous arrivez dans un nouveau logement, vous apprenez le code de l'immeuble. Au début, vous mémorisez mentalement la séquence de chiffres ou de lettres. Vous activez votre mémoire épisodique et votre mémoire sémantique (car il s'agit d'une connaissance). Mais à force de pianoter les touches du digicode, vous adoptez progressivement une séquence de gestes machinaux. Cette séquence s'automatise, et un jour, lorsqu'un ami vous demande le code au téléphone, vous vous apercevez que vous avez du mal à vous rappeler le code sous forme de chiffres. Votre souvenir du code a disparu, faisant place à une trace procédurale : vous savez faire le code avec vos doigts, mais vous avez oublié les chiffres.

Toutes ces mémoires ont leur logique propre, leur existence individuelle, et la mémoire est une entité composite formée de différents modules. Comment ces différents modules interagissent-ils ? Pour E. Tulving, les mémoires perceptive, sémantique et épisodique forment une chaîne conduisant à la formation (on dit aussi encodage) du souvenir. Au sein de ce modèle, l'encodage est dit sériel, c'est-à-dire qu'il commence par la mémoire perceptive, se poursuit par la mémoire sémantique et se termine par la mémoire épisodique. En d'autres termes, le souvenir commence par la perception pour accéder au sens et enfin à l'événement. Concrètement, comment se déroule cette séquence ? Lorsque vous avez vu les images des attentats du 11 Septembre 2001 à la télévision, votre cerveau a d'abord mémorisé des percepts : l'image d'un avion, d'une tour, d'une explosion. Cet encodage dit perceptif est très rapide et se concentre sur des motifs visuels, sans que l'on puisse associer un sens aux éléments de la scène. Puis, ces percepts acquièrent un sens : on prend conscience que la scène représente un avion qui s'écrase contre une tour, provoquant une explosion. Enfin se crée la mémoire de l'événement, à savoir l'attentat du 11 Septembre en tant que scène se déroulant à New York à une date précise, mais aussi en tant que scène vue sur le téléviseur dans l'appartement de son meilleur camarade alors qu'on était en train de regarder un film, mais que le programme a été interrompu pour annoncer la nouvelle. L'événement a définitivement pris forme, et vous vous en souviendrez sous cette forme unifiée, datée et localisée. Nous formons régulièrement des souvenirs épisodiques plus personnels et plus "banals" que ceux du 11 Septembre, mais ils ne sont pas tous mémorisés de façon aussi durable. Finalement, nous ne retenons qu'une quantité assez faible de souvenirs épisodiques de nos vies : il s'agit d'événements marquants, de rencontres avec des personnes importantes, de fêtes pleines d'émotion, de moments de transition. Voilà ce que recouvre le modèle dit « sériel » de E. Tulving. En dépit de l'avancée qu'il représente, nous pensons aujourd'hui que cette vision doit être complétée, pour aboutir à une conception plus globale des interactions entre les différentes formes de mémoire. Au Laboratoire de Caen, nous avons élaboré un cadre conceptuel nommé MNESIS (pour Modèle NÉoStructural InterSystémique de la mémoire humaine) qui représente l'ensemble des interactions aujourd'hui répertoriées entre les différentes mémoires. En quoi consiste ce modèle ?

Par rapport à celui de E. Tulving, ce nouveau cadre intègre notamment des connexions directes entre les mémoires perceptive et épisodique. Cette relation a été mise en évidence par une expérience réalisée dans notre équipe : on faisait écouter certains mots à des volontaires, un nombre variable de fois. Puis les volontaires devaient entendre des enregistrements "dégradés" (au milieu d'un bruit d'applaudissement ou de course automobile) d'une série de mots - dont ceux qu'ils avaient entendus préalablement. Nous avons constaté que, plus un mot avait été entendu de fois, mieux les volontaires l'identifiaient dans sa version "dégradée". Cet effet est dû à la mémoire perceptive du mot, qui fait que sa trace affleure à la conscience et que même des indices partiels de ce mot suffisent à réactiver cette trace. Il s'agit là de mémorisation perceptive. Nous avons ensuite constaté que, plus la mémorisation perceptive était forte, plus les volontaires avaient également mémorisé ces mots de façon épisodique. Pour cela, nous leur avons fait écouter un certain nombre de mots, parmi lesquels se trouvaient ceux qu'ils avaient entendus initialement. Pour chaque mot entendu, on leur demandait s'ils l'avaient déjà entendu auparavant. De plus, ils devaient préciser "s'ils savaient qu'ils avaient entendu ce mot", ou "s'ils se souvenaient réellement de l'avoir entendu, et se rappelaient le contexte où ils l'avaient entendu" (applaudissements ou course automobile). Dans ce dernier cas seulement, on pouvait considérer qu'ils avaient formé un souvenir épisodique du moment où ils avaient entendu ce mot. Nous avons constaté que la tendance à former un souvenir épisodique dans ces conditions est liée à la force de la mémoire perceptive préalablement évaluée. Ainsi, ces deux types de mémoire sont liés. Les effets d'amorçage perceptif, qui reflètent l'activité de la mémoire perceptive, renforcent la création de souvenirs épisodiques. L'amorçage perceptif correspond au fait d'avoir été en contact perceptif avec un objet, ce qui facilite le traitement perceptif ultérieur de cet objet, à l'insu du sujet.

Néanmoins, toutes les informations contenues dans ces mémoires perceptives n'accèdent pas au statut de souvenir épisodique. Le modèle de E. Tulving postule que certains souvenirs passent de la mémoire perceptive à la mémoire sémantique sans accéder à la mémoire épisodique. Dans ce cas, il y a formation de connaissances (sur le monde comme sur soi) sans recours à la mémoire épisodique, c'est-à-dire sans la formation de souvenirs. Par exemple, des patients amnésiques peuvent apprendre une méthode de programmation informatique ou une nouvelle langue, tout en oubliant les circonstances où ils ont appris ces nouvelles connaissances. Cette proposition théorique est issue de l'étude de cas pathologiques, et rend compte de certaines capacités résiduelles de patients amnésiques. Elle s'applique sans doute à un autre degré aux capacités d'acquisition des connaissances sémantiques de l'enfant chez qui la mémoire épisodique n'a pas atteint son fonctionnement optimal. Ainsi, des enfants peuvent apprendre la signification d'une multitude d'objets, par exemple, tout en gardant très peu de souvenirs épisodiques avant l'âge de trois ans

Tout en reconnaissant la formation de connaissances sans souvenirs, notre modèle considère également des liens descendants qui vont de la mémoire épisodique à la mémoire sémantique et aux mémoires perceptives, c'est-à-dire à contresens du modèle de E. Tulving. Ainsi, certaines de nos connaissances générales sur le monde (mémoire sémantique) se forment à partir de souvenirs épisodiques. C'est le cas lors des fêtes d'anniversaire. Enfants, nous mémorisons d'abord le souvenir d'un anniversaire particulier, ce qui mobilise la mémoire épisodique. Mais à mesure que les anniversaires se répètent, la plupart de ces souvenirs épisodiques perdent leur spécificité et se fondent dans une connaissance plus générale appartenant au registre de la mémoire sémantique, pour donner lieu au "concept d'anniversaire". La plupart de ces anniversaires seront oubliés en tant qu'événements, à l'exception de certains qui se distinguent par un détail inhabituel. On parle alors de sémantisation des souvenirs épisodiques. Cela amène une remarque importante : nous n'avons pas autant de souvenirs épisodiques qu'on pourrait le croire. L'immense majorité des souvenirs formés est oubliée. Si toutes les situations que nous vivons étaient enregistrées en tant qu'événements uniques, nous n'aurions sans doute pas l'opportunité de dégager des points communs entre ces épisodes, et nous n'aurions peut-être pas accès au sens des choses. La plupart des jours de notre vie ne sont pas mémorisés comme souvenirs épisodiques ; en revanche, nous n'oublions pas ce qu'ils nous ont appris. Ainsi, les journées sur notre lieu de travail ne laisseront aucune trace dans notre mémoire épisodique, même si nous y apprenons le sens de certains concepts ou l'usage de certains savoir-faire. Ce que nous gardons en termes de mémoire épisodique, ce sont des moments emblématiques, des ruptures dans les différentes phases de la vie, des événements ayant un statut particulier, des situations de danger ou de bonheur intense.

Un autre aspect des relations entre différents types de mémoire est représenté par les liens "descendants" entre mémoire épisodique et mémoire perceptive. Ces derniers renvoient aux phénomènes de reviviscence : il arrive qu'en se rappelant un événement marquant, surtout les premières fois, on se représente la scène avec son cortège d'émotions, de façon concrète en revoyant certains détails et en ayant l'impression de revivre l'événement. Cette reconstitution ranime les souvenirs perceptifs de l'événement et cette "reviviscence" participe à la consolidation du souvenir. Il semble en effet que le cerveau réactive les perceptions liées à un événement pour mieux mémoriser cet événement. C'est ce que laissent penser les expériences réalisées par Pierre Maquet, de l'Université de Liège. Lorsqu'une personne a été soumise à des apprentissages intensifs pendant la journée (par exemple, apprendre à distinguer certains motifs visuels complexes), son cerveau se réactive de la même façon pendant le sommeil, comme s'il réactivait les perceptions visuelles liées à l'apprentissage. Cette "répétition pendant le sommeil" permet à la personne de tirer les bénéfices de son apprentissage, car elle réalise plus efficacement les mêmes tâches le lendemain. Ce processus de consolidation ne constitue pas un simple renforcement du souvenir, mais implique nécessairement sa modification. En effet, lorsque l'on se souvient d'un épisode, des mémoires perceptives sont réactivées, mais certaines le sont davantage que d'autres. Dès lors, le souvenir est "réécrit". L'événement est perçu dans une version où ces détails auront été rendus plus saillants. Les reviviscences conduisent à exagérer certains détails, et de réécriture en réécriture, le souvenir atteint le statut d'un tableau dont vous aurez été l'artisan, souvent bien involontaire. Ce souvenir se sera éloigné de la réalité. Une telle consolidation semble intervenir en grande partie durant le sommeil. Des recherches menées au sein de notre équipe montrent que le sommeil profond permet la consolidation des représentations épisodiques et sémantiques, alors que le sommeil paradoxal renforcerait davantage la mémoire procédurale.

Pour parvenir à une vision unifiée de la mémoire, nous avons jusqu'ici précisé les relations existant entre les trois mémoires de représentation à long terme (mémoire perceptive, mémoire sémantique et mémoire épisodique). Abordons à présent les liens de ces trois mémoires avec la mémoire de travail et la mémoire procédurale. Selon A. Baddeley, la mémoire de travail se présente comme un système formé de différentes composantes : d'une part, ce qu'il nomme un administrateur central, qui oriente l'attention vers différents aspects de l'information à mémoriser et, d'autre part, des « systèmes satellites » qui maintiennent les informations présentes à la conscience. Ces systèmes satellites sont notamment la boucle phonologique qui maintient présentes les informations verbales, et le calepin visuo-spatial qui forme et maintient des images mentales.

Dans la première catégorie de mémoire, les mémoires de représentation à long terme (mémoires perceptive, sémantique et épisodique), on distingue une voie ascendante et des voies descendantes. Dans la voie ascendante, les mémoires perceptives nourrissent la mémoire sémantique, qui alimente la mémoire épisodique -on mémorise d'abord des images et des sons, puis le sens de ces impressions- enfin, le sens des divers éléments d'un événement entraîne la mémorisation de l'événement en soi, associé à un lieu et une date. Dans la voie descendante, le fait de se remémorer un événement (mémoire épisodique) va changer le sens attribué à cet événement (étant adulte, on n'attribue plus le même sens à ses actes d'adolescents lorsqu'on y repense). De même, la mémoire d'un événement réactive des éléments perceptifs (images, sons, odeurs) qui sont modifiés par leur propre réactivation.

Dans la deuxième catégorie (mémoire de travail), on distingue trois facultés : d'une part, celle de garder présents à l'esprit, à tout instant, un certain nombre de mots lorsque quelqu'un parle, ou de chiffres lorsqu'on nous dicte un numéro de téléphone - c'est ce que l'on nomme la boucle phonologique. D'autre part, la faculté de se représenter une scène visuelle (par exemple, l'habitacle d'une automobile) et de la visiter par l'esprit, de se concentrer visuellement sur le levier de vitesses, l'autoradio... Enfin, l'administrateur central donne la capacité de choisir où va se fixer la mémoire de travail, notamment dans une tâche complexe. Si l'on doit faire une recette de cuisine et que l'on pense "prendre le beurre, puis les oeufs" tout en cherchant les ingrédients dans le placard, on passe de la boucle phonologique au calepin visuo-spatial. En outre, le relais (buffer) épisodique permet de relier cette mémoire de travail aux systèmes de mémoire à long terme : si l'on fait le gâteau pour l'anniversaire d'un ami, on se rappelle un événement passé, vécu avec cet ami, ce qui fait appel à la mémoire épisodique, et influe sur l'exécution.

Dernière catégorie de mémoire: la mémoire procédurale. La mémoire procédurale cognitive permet d'apprendre des méthodes de résolution de tâches cognitives, par exemple résoudre des équations mathématiques, et le faire de façon de plus en plus routinière. La mémoire perceptivo-verbale permet d'apprendre un poème : on mémorise des enchaînements de gestes buccaux qui restituent le poème. La mémoire procédurale perceptivo-motrice permet d'apprendre mille activités physiques complexes, du vélo au ski en passant par la couture. La mémoire procédurale interagit avec la mémoire de travail (il faut dans un premier temps maintenir à la conscience les gestes à apprendre, avant de pouvoir automatiser la procédure). Des expériences ont aussi montré que la mémoire procédurale interagit avec les mémoires de représentation à long terme. Explicitons ces notions par un exemple. Si quelqu'un vous dit : "Imaginez un crocodile rosé à pois verts, ayant une serviette autour du cou", vous êtes en mesure de vous représenter ce drôle d'animal, bien qu'il n'existe pas. et la mémoire de travail joue un rôle déterminant dans cette représentation. Dans cet exemple, l'administrateur central commence par exhumer de la mémoire l'image d'un crocodile, puis la couleur rosé, puis des pois verts. Il crée ensuite l'image composite d'un crocodile rosé à pois verts. Simultanément, il active la boucle phonologique, un système de mémoire verbale qui permet de maintenir à la conscience le contenu de la phrase pendant que se constitue l'image du crocodile, si bien que l'on peut ensuite se concentrer sur les mots de la fin de la phrase. Dès lors, la serviette est nouée autour du cou de ce crocodile. C'est le calepin visuo-spatial qui focalise l'attention sur le cou du crocodile pour mettre une serviette.

On considère aujourd'hui que ce système de mémoire de travail, en interaction avec la mémoire épisodique, est le socle du présent psychologique, c'est-à-dire la sensation de percevoir le présent. Lorsque nous avons l'impression que l'instant vécu se déroule maintenant, et non dans le passé ou dans l'avenir, nous percevons des scènes réelles se déroulant sous nos yeux, mais nous maintenons également cette perception en mémoire de travail pendant quelques secondes. Lorsque je saisis un stylo pour écrire une phrase, je commence par saisir le stylo, puis je pense à ce que je vais écrire, mais ma mémoire de travail maintient la perception consciente du stylo dans ma main pendant que je prépare mes idées. Ainsi se constitue une continuité entre le stylo et la pensée, réunis dans un temps présent qui est celui de la mémoire de travail, de l'ordre de quelques secondes. En outre, je ne me place pas du point de vue de n'importe quelle personne tenant le stylo et préparant une phrase. La façon dont je prépare mes mots dépend de données antérieures, liées à un problème posé, à un désir personnel ou à des épisodes passés de ma vie. En ce sens, la mémoire de travail est en contact avec la mémoire épisodique. A. Baddeley postule l'existence d'un "relais épisodique" dans la mémoire de travail. Ce relais permet à la mémoire épisodique d'être présente en filigrane dans la mémoire de travail, si bien que le présent psychologique diffère d'une personne à l'autre. La mémoire de travail est sans doute l'un des mécanismes fondamentaux de la conscience, comme le souligne le biologiste Gerald Edelman, de l'Institut de neurosciences de San Diego, pour qui la conscience est un "présent remémoré". En effet, lorsque nous percevons un objet, une scène, un visage, ou un son, la perception que nous avons de cet objet ou de ce visage subsiste quelques instants en mémoire de travail. Nous nous remémorons ainsi un passé proche, qui nous donne l'impression d'une durée présente. Si nous ne percevions que l'instant, nous ne pourrions en avoir conscience, comme le laissent penser des expériences sur la perception subliminale, où des stimulus projetés trop brièvement ne sont pas perçus consciemment.

Dans notre vision globale des différentes formes de mémoire (le modèle MNESIS), des relations existent aussi entre la mémoire procédurale et les autres systèmes de mémoire. Ces interactions se manifestent notamment tout au long de l'apprentissage de nouvelles compétences, de séquences gestuelles par exemple. On sous-estime parfois l'importance que revêt la mémoire procédurale pour notre vie quotidienne. Mais c'est elle qui nous permet de conduire, d'écrire, de nous déplacer à vélo, de jouer au tennis, de jouer d'un instrument. La liste serait quasi infinie. Dans notre équipe, nous avons établi que la mémoire de travail et la mémoire épisodique jouent un rôle de premier plan dans l'apprentissage de nouvelles procédures : elles "nourrissent" la mémoire procédurale. Ainsi, Hélène Beaunieux a fait passer à des centaines de sujets un test connu sous le nom de tour de Hanoi (en réalité, il s'agissait d'une variante de ce test classique, la tour de Toronto). Ce test est constitué d'une tige de bois sur laquelle sont enfilés trois anneaux de taille croissante. L'anneau le plus large est placé au-dessous, et le plus étroit, au-dessus. Le sujet dispose de deux autres tiges sur lesquelles il peut transférer les anneaux de la première tige. Son but est de reconstituer une tour sur une autre tige en plaçant les anneaux dans le même ordre (le plus large en bas, le plus étroit en haut), sans jamais poser un anneau plus large sur un anneau plus étroit. Cette tâche requiert un effort mental initial, mais à mesure que les participants la pratiquent, ils découvrent les bonnes séquences pour réussir. Ils les réalisent de plus en plus vite, de façon toujours plus automatique. En leur faisant passer ce test de façon répétée, H. Beaunieux a constaté que les sujets présentaient des profils d'apprentissage différents. Certains trouvent la méthode plus vite au début, et progressent plus rapidement lors des premiers essais. D'autres progressent moins vite lors des premiers essais, mais finissent par réaliser le test aussi rapidement que les autres si on leur accorde suffisamment d'essais. En leur faisant passer d'autres tests évaluant leur mémoire de travail et leur mémoire épisodique, H. Beaunieux a constaté que les personnes ayant la mémoire de travail la plus efficace étaient celles qui progressaient le plus vite lors des premiers essais. Les sujets ayant une bonne mémoire épisodique connaissaient aussi une progression rapide lors des premières phases du test. En effet, les premiers essais constituent une phase plus cognitive de la tâche, où il faut réfléchir et se souvenir de ce qu'on a fait, en investissant de fortes ressources cognitives. Ces expériences soulignent l'implication des mémoires épisodique et de travail dans la construction de la mémoire procédurale.

Les différentes formes de mémoire interagissent, ce qui n'exclut pas l'intervention d'autres facteurs qui modulent le fonctionnement de cet édifice, ou qui sont influencés par elles. L'émotion est une dimension essentielle de la vie affective, qui modifie l'ensemble des composantes de la mémoire, notamment en augmentant la quantité de détails mémorisés et le sentiment de réalité d'un souvenir. Inversement, les différents types de mémoire participent à l'édification du soi et déterminent le rapport à autrui. Sous le terme de Self, les psychologues désignent une composante de la personnalité constituée de sensations, de souvenirs conscients ou inconscients à partir desquels l'individu se construit, vit sa relation à l'autre, structure sa personnalité. Ainsi, pour le psychologue américain John Kihlstrom, le Self est une représentation mentale de sa propre personnalité ou identité, formée à partir d'expériences vécues, de pensées encodées en mémoire. Tout ce que notre mémoire épisodique a emmagasiné d'expériences, de relations avec d'autres personnes, de succès ou d'échecs, forme une représentation - souvent infraconsciente - de ce que notre soi a vécu et de la façon dont il l'a vécue. En ce sens, la mémoire épisodique, et plus particulièrement la mémoire autobiographique, est un ingrédient essentiel de la constitution du Self. Toutefois, la mémoire sémantique participe aussi à son élaboration. On parle alors de sémantique personnelle pour désigner les renseignements généraux qui nous caractérisent, et à l'aide desquels nous nous décrivons. Nous utilisons notre mémoire sémantique pour parler de nos goûts, des études que nous avons réalisées, de notre famille. Ainsi, mémoire épisodique et mémoire sémantique interviennent au même titre dans la construction du Self. Mais la mémoire se forme également, en grande partie, en relation avec l'autre. Notre capacité de distinguer nos propres pensées de celles d'autrui se développe au même moment que nous apprenons à nous remémorer consciemment certains épisodes du passé ou à imaginer des épisodes futurs. Par exemple, vers l'âge de cinq ans, l'enfant commence à comprendre que les adultes ne savent pas forcément à quoi il pense, et réciproquement, que ces mêmes adultes ont également des pensées que lui-même ignore. L'enfant acquiert alors ce que l'on nomme une théorie de l'esprit. C'est aussi à cet âge que les enfants peuvent se projeter par la pensée un an en arrière, pendant leurs vacances d'été, ou imaginer un événement qu'on leur annonce pour le mois suivant, par exemple Noël. En comprenant que certaines pensées leur appartiennent en propre, ils peuvent commencer à classer des souvenirs comme étant leurs souvenirs privés, et se constituer une mémoire autobiographique, un registre de la mémoire qui participera à l'édification d'un soi clairement démarqué de l'autre. C'est en découvrant que l'autre a un ensemble de pensées qui lui sont propres, qu'il apprend à se constituer son monde secret. Ultérieurement, il semble que ces deux fonctions (capacité à attribuer des pensées à autrui et mémoire autobiographique) se séparent et soient allouées à des structures cérébrales distinctes. S. Rosenbaum et ses collègues ont ainsi récemment montré que des amnésiques adultes, dépourvus de la capacité de voyage mental dans le temps qui caractérise la mémoire épisodique, étaient en revanche capables de réaliser différentes tâches impliquant la théorie de l'esprit. À l'inverse, les patients souffrant de démence fronto-temporale peuvent présenter des troubles de la théorie de l'esprit sans déficit mnésique majeur.

samedi 22 septembre 2012
Mémoire de la mémoire, caractérisée par le souvenir des variations de la mémoire.

vendredi 21 septembre 2012
Pour faire un plan de travail, des choses simples : l'imprévu attirant l'attention et mettant donc des choses sur la table, et une période de persistance d'une minute environ. L'idée, c'est de se passer du contrôle de top-down de l'attention. On fait apparaitre des choses dans une pouponnière, et l'attention bottom-up sélectionne comme d'habitude ce qui est imprévu ou difficilement explicable, ce qui donne l'impression d'un contrôle top-down de l'attention.

vendredi 21 septembre 2012
Le circuit de base, type chat, c'est : je suis mon protocole, puis quelque chose d'imprévu attire mon attention, j'envisage l'avenir et éventuellement je choisis un nouveau protocole, pour m'éloigner ou m'approcher de l'avenir envisagé.

vendredi 21 septembre 2012
Mettons sur un plateau tout ce qu'on sent. Il y a les capteurs externes : substance, nature, et identité de ce qu'on voit. Il y a les capteurs internes : substance, nature, et identité de ce qu'on pense. Il y a les acteurs externes : substance, nature, et identité de ce qu'on fait. Il y a les acteurs internes : substance, nature, et identité de ce qu'on choisit. Non ça va pas. Il faut voir le système avant tout comme quelque chose qui agit, qu'il agisse mentalement ou physiquement.

vendredi 21 septembre 2012
On peut imaginer deux cerveaux parallèles, chacun ayant une partie haute dirigeant sa propre partie basse et étant dirigée par la partie basse de l'autre cerveau, chacun avec ses activités actuelles, chacun avec son point de vue. Brrrrrrr.

vendredi 21 septembre 2012
Biologiquement, les pensées ne sont pas une fin en soi. Ici, elles se situent clairement "en bas", elles ne dirigent pas le parc d'activité mais en sont un produit perceptible. D'autre part, les identités et les caractères sont des entités perceptibles et manipulables. Une pensée peut être une scène, par exemple telle personne qu'on imagine au travail, ça peut être aussi une phrase qu'on prononce mentalement, ce sont les produits d'une posture prise en réaction à la confrontation d'une chose à laquelle on est attentif avec un contexte d'activité. Les pensées, c'est de la substance, mais elles contiennent souvent des identités.

jeudi 20 septembre 2012
Visite au 11 février. Une pensée est comme une phrase.

jeudi 20 septembre 2012
On reste attaché à la séparation en deux de l'esprit, selon le 1er juin. Une partie haute, souvent dans l'improvisation, faite d'identités, de pensées. Une partie basse, souvent dans le séquentiel, faite de substances, de sensations. Le lien direct entre les deux serait la posture, qui serait un cas particulier de nature, l'interprétation (au sens musical) d'un caractère. Et il y aurait un second lien entre les deux : les pensées seraient formulées par l'exécution de séquences.

jeudi 20 septembre 2012
Une identité est la représentation mentale d'une chose qui peut exister dans le monde. Pour chaque chose il n'y a qu'une identité, et pour chaque identité il n'y a qu'une seule chose. Parfois, on voit un homme dans la rue, et comme on se met à penser à lui, on lui attribue une identité. Puis comme on reconnait certains caractères, on se demande si cet homme n'est pas telle personne qu'on connait. A ce moment-là, on est en train de se poser la question de l'égalité de deux identités : celle de l'homme dans la rue, et celle de l'homme qu'on connait. Si l'égalité est reconnue, alors les deux identités fusionnent. Les caractères composant ces deux identités se trouvent alors ajoutés. Par exemple, on voyait que l'homme dans la rue fumait, mais on ne savait pas que telle personne fumait. Maintenant que les deux identités on fusionné, on sait que telle personne fume.

jeudi 20 septembre 2012
On ne dira plus "une définition de nature" mais "une définition de caractère". Comme certains caractères impliquent d'autres caractères, comme par exemple "être une femme libérée" qui implique d'être un humain, il est normal que la définition d'un caractère reprenne la définition d'autres caractères. Ici ce n'est pas une implication au sens logique, c'est pour dire que si un caractère existe dans un groupe identitaire, d'autres doivent aussi y exister, ils sont impliqués.

mercredi 19 septembre 2012
Un groupe identitaire est la représentation mentale d'une chose qui peut exister dans le monde. C'est un ensemble de caractères qui définissent les différents aspects d'une même chose. Par exemple une soeur, qui est aussi une mère, qui est aussi une femme libérée, qui est aussi une avocate, qui est aussi une française, ...etc. Chaque caractère peut être supposé avec plus ou moins de conviction, et renvoie à une ou plusieurs natures qui lui correspondent et à des valeurs de critères, connues ou non, comme le nombre d'enfants. Certains caractères sont présents grâce à d'autres caractères, dans notre exemple il est entendu que la chose dont on parle est un être humain, un mammifère, un être vivant, une chose mouvante, ...etc. Le groupe identitaire contient tous ces caractères, aucun n'est là implicitement : être avocate et être une femme libérée impliquent tous deux d'être avant tout un être humain, ce qui implique d'être vivant, ...etc. Chaque caractère renvoie aussi à tout un tas de natures d'action intime, qui sont des recettes de manipulation mentale du groupe identitaire : c'est comment on pense ce groupe identitaire, qu'est-ce qu'on en fait mentalement.

mercredi 19 septembre 2012
Une définition de nature s'appuie sur d'autres définitions de nature qu'elle reprend, en rajoutant des détails fixes ou variables. L'important, c'est de pouvoir décrire quelque chose en se basant sur ce qu'on a déjà vu par le passé. On fabrique une nature parce qu'on voit une même chose revenir souvent. C'est comme un mot de langage mental, qui permettra par la suite de typer les éléments d'un groupe identitaire. Un groupe identitaire, c'est le détail d'une identité.

mercredi 19 septembre 2012
Dans une nature, certains critères sont fixés, et d'autres sont volontairement laissés variables. Par exemple pour une voiture, la définition d'une 205 implique qu'elle soit d'une certaine couleur, mais n'indique pas cette couleur. Un rendez-vous c'est forcément une date une personne et un lieu, ce sont des critères variables : ils ne sont pas fixés dans la définition, mais ils ont nécessairement une valeur dans un cas particulier, une valeur qu'on ne connait pas forcément mais qui existe parce que le cas particulier existe, comme la 205 qui est forcément d'une certaine couleur.

mardi 18 septembre 2012
En reconnaissance, je vois quatre choses faisables. 1. On peut électriser la substance, pour faire surgir les natures qui ont les meilleurs taux de correspondance avec elle. 2. Si on dispose au préalable d'une nature à tester, on peut essayer d'appliquer cette nature à la substance pour connaitre son taux de correspondance. 3. On peut aussi admettre la substance, c'est à dire créer une nouvelle nature qui va lui correspondre. 4. Si on dispose au préalable d'une nature à modifier, on peut admettre la substance dans cette nature, de sorte qu'elle corresponde désormais aussi à cette substance. Les deux dernières options servent à construire et à définir des natures, tout en comprenant la scène.

mardi 18 septembre 2012
En repartant sur le plateau du 26 février. La nature, c'est comme une coquille, qui peut être remplie de substance ou non. Par exemple, dans la vision d'un cube, la nature ce serait un peu comme le patron du cube, mais en 3D : c'est les surfaces, les différentes visions qu'on peut en avoir. En reconnaissance, on a de la substance en forme de cube, et on trouve que la coquille "cube" s'y adapte bien. En application, on a une coquille, et on décide d'y injecter de la substance.

vendredi 7 septembre 2012
Une couche de Grand Theft Auto pour le destin, et une couche de Gran Turismo pour le temps réel !

jeudi 14 juin 2012
On fait de la fabrication de destin, et on se base sur du destin pour fabriquer du destin. Donc au départ il y a forcément une production automatique de destin à partir de ce qu'on sent. C'est là que la véritable interprétation commence.

jeudi 14 juin 2012
Effectivement, c'est pas tellement le lien entre l'identité et la substance, qui peut être sujet à supposition. C'est plutôt l'identité elle-même. Pour une substance donnée, on pose une identité multiple, dont certains fragments sont sûrs, et dont d'autres sont supposés avec plus ou moins de conviction. Se pose la question de notre rapport à la réalité, au-delà du réflexe. On part de quelque chose d'imperméable, mais on est sûr de ce qu'on sent, et la certitude va se répandre.

mercredi 13 juin 2012
L'identité, c'est toujours un choix, on pose l'acte d'attribuer à telle fraction de substance telle identité. Par exemple visuellement, du moment qu'on a deux formes à peu près similaires côte à côte, on peut facilement décider de les voir comme des yeux. Mais le lien entre une identité et une substance peut être le sujet d'une supposition. Ou plutôt, on a une identité "je vois telle forme" dont on est sûr, et une identité "je regarde bel et bien tel objet" sujette à supposition.

mercredi 13 juin 2012
La substance, c'est des formes connues agencées les unes par rapport aux autres. Lui appliquer un champ de nature, c'est comme lui poser une question, la passer par un filtre pour en extraire de l'information. On obtient de la substance. Dans le cas de la vision, typiquement on peut choisir un type d'objet à repérer, et on va obtenir un rendu indiquant la présence et la position relative de chaque occurence de cette image. Ce rendu sera ajouté et lié à la substance traitée.

mercredi 13 juin 2012
Retour au 26 février. La substance par elle-même est inerte. Pour l'interpréter, il faut d'abord lui appliquer une volonté d'interprétation, qui va passer par le choix d'un champ de nature, plus ou moins large, plus ou moins précis, qui fournira une traduction de cette substance en fonction des critères choisis. Ca ne peut pas fournir directement de l'identité, parce qu'il n'y a pas eu de supposition faite, même implicitement. Le résultat est donc encore de la substance.

lundi 11 juin 2012
On doit sans doute reprendre le membre virtuel du 10 septembre. La description de ce qui se passe nous permet de replacer la gestion des tâches, la réutilisation des résultats, les mouvements de l'attention, la sensation de la posture. On utilise sans doute une organisation en sacs. Un sac contient de la substance, cette substance provoque une prise de posture, et cette posture alimente un autre sac. Une posture est un lien entre deux sacs, un développé et un réduit, l'ensemble développé-posture-réduit étant décrit dans un troisième sac dérivé, qui est un sac développé. Je pense que c'est dans le développé que se forme la réaction, mais l'activité vient du haut.

samedi 9 juin 2012
Peut-être que le choix de la nature et le choix de la zone éclairée par l'attention ne se font pas au même niveau.

samedi 9 juin 2012
La posture, c'est toujours prendre de la substance pour faire de la substance, en utilisant la nature. La question, c'est où on prend la substance. La posture, c'est un choix de nature. La prise de posture est fonction de la substance à laquelle on est actuellement attentif. Les contextes sont parallèles. Il y a une description de ce qui se passe en termes de manipulation d'informations, et cette description est une information manipulable.

samedi 9 juin 2012
Reste à placer l'attention, la gestion des tâches, les contextes, la sensation de la posture, le tempo, la prise de posture, la réutilisation des résultats, la traçabilité des pensées.

samedi 9 juin 2012
Rappelons que l'identité était inerte le 26 février. La posture viendrait se placer entre la nature et l'identité. Ce serait le véritable coeur de la volonté. En interprétation, elle fabriquerait de l'identité en fonction de nature. Le destin serait dans l'identité. Mais la posture doit aussi pouvoir manipuler la nature, que ce soit pour interpréter ou pour agir. La nature c'est de la mémoire. L'identité c'est de la substance, pour fabriquer de l'identité la posture utilise de la nature.

jeudi 7 juin 2012
On "joue" les pensées comme on joue de la musique. La posture, c'est ce qui provoque l'apparition du phénomène sensible pensée. Une posture est une recette de fabrication de pensée. Ca fabrique du destin, du raisonnement, de l'action physique. Pour fabriquer des pensées, la synchronisation est aussi importante que pour inventer de la musique, dans le sens où plusieurs pensées viennent s'imbriquer les unes dans les autres pour n'en former qu'une, elles viennent s'imbriquer au bon moment dans la formulation, au bon endroit.

jeudi 7 juin 2012
Le destin semble être une posture. On prend la posture en fonction de ce qui est perçu. La posture c'est ce qu'on fait exister actuellement. Non.

mardi 5 juin 2012
La posture peut mener des opérations physiques et des opérations mentales.

mardi 5 juin 2012
La posture et le destin sont un peu les deux côtés d'une même pièce. Ce sont des états. Il y a un lien entre la substance et le couple posture/destin, et ce lien est une activité, puisque interpréter et appliquer sont des actions. Faux-ami.

lundi 4 juin 2012
En fait il y aurait plutôt trois parties, correspondant à substance, nature, et identité. La partie substance doit être multimédia, elle doit pouvoir contenir des valeurs numériques, des tableaux, des matrices, des flux. La partie nature contient des entonnoirs d'interprétation et d'action, elle permet de réduire l'information en reconnaissance, de la substance vers l'identité, ou au contraire de développer l'information en application, de l'identité vers la substance. La partie identité est une machine à réagir, qui peut créer une nouvelle pensée en fonction d'un contexte et d'une pensée de premier plan. On se demande où placer la posture, où placer le destin, où placer l'attention. C'est à modifier.

vendredi 1 juin 2012
Quand on "joue" une musique dans sa tête, on sent bien la distinction entre la partie inférieure et la partie supérieure de l'esprit. La partie inférieure fonctionne par séquences cinématiques, par enchainements chronométrés d'événements qui apparaissent au bon moment selon une partition musicale connue. Une séquence actuellement active fabrique ses événements au bon moment, selon un tempo donné. La partie supérieure de l'esprit est au contraire en constante improvisation. Elle dirige la partie inférieure en gérant les séquences qu'elle joue. Elle peut activer ou stopper des séquences, elle peut les synchroniser, les mettre en pause, les lancer en partant d'ailleurs que du début. Elle le fait en prenant des "postures", une posture étant dans ce cas un tempo et un ensemble de têtes de lecture, avec séquence lue et position actuelle. Elle peut se souvenir de ces postures, et elle peut mettre une posture de côté pour en prendre d'autres, avant de revenir à celle qui a été mise de côté, pour reprendre là où elle en était. Les postures sont prises directement en fonction de la situation actuelle, c'est à dire en fonction des événements qui existent actuellement, à cause de séquences actives, ou à cause de choses perçues. Dans le cas d'une musique qu'on joue dans sa tête, ça peut parfois provoquer des sauts en avant, parce que la situation actuelle fait penser à la situation suivante, ce qui fait que la partie supérieure saute directement en avant dans le temps, en court-circuitant le déroulement temporisé des séquences jouées par la partie inférieure, et alors on bouffe une partie de la musique. A une posture correspond un unique tempo, l'esprit ne peut pas en gérer plusieurs en même temps. Il y a comme un tempo "central", modifiable volontairement, qui a tendance à s'adapter aux événements perçus auxquels on est attentif, et qui alimente la posture actuelle.

lundi 27 février 2012
Il y a des symboles. Un symbole est une identité qui renvoie à une autre identité. Les symboles les plus courants sont les mots. Un mot est une identité qui correspond à plusieurs natures, auditive, visuelle, et motrices puisqu'on peut le dire ou l'écrire. Un mot est une identité, symbolisante, qui renvoie à une autre identité, symbolisée. Ce "renvoi" est un calcul puisque l'identité symbolisée n'est pas forcément une constante, mais peut dépendre du contexte.

lundi 27 février 2012
Les actions sont également senties. Comme pour tout ce qu'on sent, il y a la substance de ce qu'on fait, la nature de ce qu'on fait, et l'identité de ce qu'on fait. La substance de ce qu'on fait, c'est l'information brute fournie aux moteurs physiques ou mentaux selon que l'action est physique ou mentale. La nature de ce qu'on fait, c'est un ensemble d'automatismes par lesquels on peut agir, et qui peuvent produire de la substance, en fonction de ce qu'on a déjà fait par le passé. L'identité de ce qu'on fait, c'est un acte réel ou imaginaire, physique ou mental, prenant place à un certain moment, et dans un certain contexte. Une action mentale c'est par exemple le calcul mental d'une multiplication.

lundi 27 février 2012
Une identité est une liste de choses qu'une chose est supposée être. Ca dépend du contexte, et de la précision de la nature de ce qu'on voit, c'est à dire du nombre de critères auxquels répond la substance de ce qu'on voit. Avec un petit nombre de critères, on suppose que c'est un objet concret. Avec un peu plus de critères, on suppose que c'est un objet concret et une voiture. Encore un peu plus de critères, et on suppose que c'est un objet concret, une voiture, et de telle marque. Si on y ajoute le contexte, on peut supposer que c'est un objet concret, une voiture, de telle marque, et appartenant à telle personne. Bon, le contexte intervient à tous les niveaux et joue toujours dans une supposition.

lundi 27 février 2012
Continuons avec notre plateau de sensations. On sent nos pensées. Une pensée c'est l'évocation (souvent par le haut) d'une identité, et éventuellement de natures qui lui correspondent. Quand on raisonne on évoque souvent les identités (et natures) de phrases entendues et prononcées (les actions sont également senties) par soi, mais on peut aussi évoquer des identités de choses vues, ou senties par d'autres canaux sensoriels, comme par exemple une posture corporelle, être assis en tailleur. D'ailleurs, une identité peut correspondre en même temps à des natures de plusieurs canaux sensoriels, comme ma voiture qui a un aspect visuel, un son, et une odeur reconnaissables, ou ne correspondre à aucune nature.

dimanche 26 février 2012
Mettons sur un plateau tout ce qu'on sent. Quand on regarde un objet on sent trois choses superposées : la substance de ce qu'on voit, la nature de ce qu'on voit, et l'identité de ce qu'on voit. La substance de ce qu'on voit c'est l'information brute fournie par la caméra et passée au compresseur, c'est à dire des zones colorées plus ou moins grandes agencées spatialement les unes par rapport aux autres. La nature de ce qu'on voit, c'est un ensemble de critères auxquels la substance de ce qu'on voit répond ou ne répond pas, ce qui permet de définir non pas l'objet regardé mais ce qu'on voit quand on regarde cet objet, en fonction de ce qu'on a déjà vu par le passé. L'identité de ce qu'on voit, c'est une supposition qu'on fait en se basant sur la nature de ce qu'on voit et sur le contexte, quant à ce qu'est l'objet regardé, pour répondre à la fois à une question comme "est-ce bien une voiture" et à une question comme "est-ce bien ma voiture".

dimanche 26 février 2012
Si le destin est fait de chemins temporaires, alors ça descend jusqu'à nos sens. Ca va du sensoriel jusqu'aux descriptions de haut-niveau, tout est fait de chemins temporaires.

vendredi 24 février 2012
On a des chemins qui permettent d'accoupler un contexte avec des pensées de premier plan pour donner une pensée de premier plan. Il nous faudrait un truc qui nous permettrait, à partir d'une pensée de premier plan et de chemins existants, de créer un chemin temporaire. Le destin est fait d'instances de choses qu'on connait.

vendredi 24 février 2012
Quand on voit un chien, il n'y a pas que nos comportements mentaux face au chien qui sont déjà connus. Quand on interprète ce qu'on voit comme un chien, cette interprétation est elle aussi déjà connue. C'est des automatismes sous forme de chemins. On a dit qu'on passait du spécifique au général grâce à un chemin. Sans doute en est-il de même quand il s'agit de passer de l'instance à la collection.

vendredi 24 février 2012
Pour le confort, on a envie de revenir vers les structures qu'on connait déjà. Les Canaux Parallèles pour les automatismes, le Canal Subjectif avec son destin, et le Canal Principal avec le système de pensées qu'on traite en ce moment.

mercredi 22 février 2012
Déjà j'aime pas l'idée d'avoir des collections d'idées. Que les idées prennent des arguments je veux bien, mais que ces arguments soient typés, ça me plait pas. Et puis créer des chemins réels en partant de chemins conceptuels, alors qu'on a déjà tous ces chemins disponibles et qui demandent qu'à être utilisés, je sais pas.

mardi 21 février 2012
Un chemin, c'est pas forcément l'accouplement d'un contexte avec une seule pensée de premier plan, ça peut prendre plusieurs pensées de premier plan. On sait toujours pas clairement ce qu'est un contexte.

mardi 21 février 2012
On doit faire une distinction entre collections et instances. On doit pouvoir avoir un chemin conceptuel qui dans sa définition cite soit des emplacements soit des collections dont les idées doivent être des instances. Ce chemin conceptuel ne sert pas à provoquer l'apparition de pensées, il sert de modèle pour fabriquer un chemin réel, ayant dans sa définition soit des emplacements soit des idées. C'est à peu près ça. Dans un chemin conceptuel, on dit que le contexte "quelle couleur ?" accouplé à une pensée instance de la collection "objetconcret" provoque l'apparition d'une pensée instance de la collection "couleur". Après l'arrivée d'une pensée "EstDeCouleur("la maison de Jeannot", "vert")", dans un chemin réel tiré de ce chemin conceptuel, on dit que le contexte "quelle couleur ?" accouplé à la pensée "la maison de Jeannot" provoque l'apparition d'une pensée "vert". Quand une nouvelle information arrive sous forme de pensée et vient s'inscrire dans le destin, l'idée c'est de produire un chemin réel pour chaque chemin conceptuel citant des collections dont des parties de cette pensée sont des instances, mais en remplaçant les références aux collections par les parties de pensée correspondantes. Si on suit cette logique, un chemin conceptuel disant que le contexte "quelle taille ?" accouplé à une pensée instance de la collection "objetconcret" provoque l'apparition d'une pensée instance de la collection "taille" pourrait après l'arrivée de la même pensée pondre un chemin réel disant que le contexte "quelle taille ?" accouplé à la pensée "la maison de Jeannot" provoque l'apparition d'une pensée instance de la collection "taille". C'est trop lourd et c'est pas ça. Je suis pas sûr que remplacer "instancede("couleur")" par "vert" partout donne des choses valables à tous les coups. Il faut mieux cibler les chemins réels qu'on va créer. D'autre part, on se demande vers quoi mène un chemin réel quand sa pensée cible n'est renseignée que comme instance de quelque chose. Peut-être que tout est faux, en partant des chemins conceptuels.

mardi 21 février 2012
Une pensée doit pouvoir créer des chemins temporaires. Que ça vienne du monde extérieur ou de raisonnements, une nouvelle information qui vient s'inscrire dans le destin va arriver sous forme de pensée. Au moment où elle arrive, cette pensée doit laisser une empreinte dans le destin, une empreinte faite de chemins temporaires. Ces chemins temporaires doivent pouvoir mener à la formulation de cette pensée, mais ils doivent aussi pouvoir être utilisés dans d'autres opérations de formulation.

lundi 20 février 2012
Peut-être qu'une pensée de premier plan n'a pas besoin de créer à elle seule tout un vaste réseau de chemins temporaires pour assimiler la situation actuelle. Elle se contente sans doute de créer quelques ponts vers tout un réseau existant déjà dans la mémoire à long terme. Les chemins temporaires viennent se connecter aux chemins long-terme existant déjà, de sorte que le savoir-faire de la mémoire long-terme permet de réfléchir à la situation actuelle. Putain.

lundi 20 février 2012
Si le destin est fait de chemins temporaires, on ne les sent pas. Finalement ce serait logique que le destin soit fait de chemins temporaires, mémoire instantanée et mémoire à long terme sont un peu de même nature : c'est de la mémoire, c'est des chemins pour la pensée. En plus, ça facilite le mélange des deux, le mélange de choses qui sont actuellement sur le feu et de choses peut-être plus générales qu'on a mémorisé de longue date. Et bien sûr ça facilite la mémorisation à long terme, on n'a qu'à copier les chemins. Les chemins temporaires, ça explique mieux les choses qu'un destin fait de pensées, mais ça nous complique la tâche. Une pensée de premier plan doit pouvoir créer des chemins temporaires.

lundi 20 février 2012
Au départ il y a ce qu'on sent. Les oreilles ne sélectionnent pas ce qu'elles entendent. De même, les capteurs internes ne sélectionnent pas ce qu'ils sentent. A l'aide de ce qu'on sent, on fabrique le destin. Mais on ne sent qu'une partie du destin. Où s'arrête ce qu'on sent, où commence ce qu'on ne sent pas, c'est injouable.

lundi 20 février 2012
Sentir une pensée, c'est comme entendre un son.

lundi 20 février 2012
Le destin est fait de pensées. Ca va du sensoriel jusqu'aux descriptions de haut-niveau. Mais on ne perçoit qu'une partie de tout ça. La partie perçue forme le halo contextuel. C'est faux.

lundi 20 février 2012
C'est comme si le destin était fait de chemins temporaires menant à la formulation de pensées décrivant l'état actuel supposé du monde.

lundi 20 février 2012
Ca bouscule complètement notre organisation en canaux. On doit forcément garder une partie du Canal Subjectif. Ce qu'on doit garder, c'est la partie descriptive, le destin. On jette à la poubelle la partie qui contient le savoir de comment fonctionnent les choses, parce que c'est le système de pensées qui va construire le destin. En effet, c'était fait par les automatismes, or les automatismes sont en train de se fondre dans le système de pensées. Il faut bien identifier qui fait quoi.

samedi 18 février 2012
Une autre chose qu'on peut dire, c'est qu'au moment de la création du chemin, même si un élément est présent à la fois dans la pensée cible et ailleurs, on peut se trouver dans une situation où on doit mémoriser son identité et non son emplacement, parce que l'opération n'est valable que pour cet élément, et non pour n'importe quel élément qui prendrait sa place.

samedi 18 février 2012
Une première chose qu'on peut dire, c'est qu'avant la création du chemin, au moment où la pensée cible arrive, la pensée de départ devrait logiquement déjà avoir été intégrée dans le contexte. D'autre part, peut-être que la pensée cible n'arrive pas immédiatement après la pensée de départ, mais trois ou quatre pensées plus tard. Pour créer un chemin il faut donc sélectionner la pensée de départ dans le contexte, ou alors avoir marqué la pensée de départ au moment où elle est arrivée.

samedi 18 février 2012
Apprendre par la création d'un nouveau chemin, c'est peut-être toujours la création d'un raccourci. Ce qu'on doit créer, c'est un chemin par lequel s'accouplent un contexte et une pensée de premier plan, pour donner une nouvelle pensée de premier plan. Pour faire ça, on doit déjà avoir trois choses : un contexte, et deux pensées de premier plan qui viennent s'y confronter successivement, qu'on appellera pensée de départ et pensée cible. On va relier les trois, de sorte que l'accouplement du contexte et de la pensée de départ mènent à la formulation de la pensée cible. Mais comme on l'a dit, c'est un jeu de construction. Pour créer le chemin, il y a des éléments qu'on trouve uniquement dans la pensée cible : ces éléments seront les éléments nouveaux qu'on va chercher en connaissant leur identité, dans ce cas ce qu'on mémorise dans le chemin c'est leur identité. Ensuite il y a des éléments qu'on trouve à la fois dans la pensée cible et dans la pensée de départ ou dans le contexte : ces éléments seront ceux qu'on va chercher en connaissant leur emplacement dans la pensée de départ ou dans le contexte, dans ce cas ce qu'on mémorise dans le chemin c'est un emplacement.

samedi 18 février 2012
Il y a deux façons d'apprendre. Il y a apprendre par la création d'un nouveau chemin, et il y a apprendre par la création d'un nouvel objet mental. Dorénavant on appellera "idées" les objets mentaux.

vendredi 17 février 2012
Il doit y avoir une interpénétration de ce système de pensée et du système des automatismes. Quelque part, les deux sont une seule et même chose. Dans le cas d'une réflexion, à chaque instant une nouvelle pensée vient se confronter au contexte, ce qui provoque l'émergence d'une nouvelle pensée, qui vient se confronter au contexte, ...etc. Dans le cas de la conduite, le système est stable, et c'est le monde extérieur qui, quand il se passe quelque chose, fournit une pensée descriptive qui vient se confronter au contexte de conduite, provoquant l'émergence d'une nouvelle pensée de réaction à ce qui se passe. Dans les deux cas il se passe la même chose, on a un contexte, et une pensée de premier plan qui vient s'accoupler avec ce contexte pour provoquer l'émergence d'une ou de plusieurs autres pensées nouvelles. Ce qui est remarquable, c'est qu'en ayant plusieurs casseroles sur le feu, plusieurs contextes gérés parallèlement, une pensée de premier plan va se confronter à "son" contexte. Cela dit, peut-être qu'elle se confronte à tous les contextes en même temps, et que seul l'accouplement avec "son" contexte donne des fruits. Ainsi, l'instant d'après, quand cette pensée de premier plan est intégrée dans le contexte, puisqu'on garde en mémoire l'origine d'une pensée, elle est reliée à l'opération qui a provoqué son apparition, donc elle est reliée aux pensées de "son" contexte puisque c'est lui qui a réagi, ce qui contribue à former des familles distinctes de pensées : les pensées s'agrègent en contextes. Ca rend bien compte de ce qui se passe quand on conduit et qu'on réfléchit à la direction à prendre, les deux contextes se mélangent un peu.

jeudi 16 février 2012
On peut gérer plusieurs contextes en même temps. Quand on conduit une voiture et qu'on parle en même temps, on a deux contextes bien distincts, et on passe de l'un à l'autre sans arrêt.

mercredi 15 février 2012
Dans cette formulation de la pensée, le contexte est fait de pensées agencées les unes par rapport aux autres. Ce "rapport" des unes aux autres, c'est la façon dont on les a obtenu. Dans un contexte, on garde l'origine de chaque pensée, on garde sous le coude l'opération dont provient une pensée, parce que cette information nous permet de connaitre la place de cette pensée dans ce contexte, par rapport aux autres pensées de ce contexte. Compliqué.

lundi 13 février 2012
Pour la formulation de la nouvelle pensée, ou peut-être des nouvelles pensées, c'est un jeu de construction. Parlons d'une seule pensée créée. Chaque partie de la pensée créée est soit un élément dont on n'avait pas encore entendu parler, soit un élément qu'on reprend des pensées précédentes ou du contexte. Si c'est un élément qu'on reprend, ce qu'on connait c'est : son emplacement dans le contexte ou dans les pensées précédentes, et son emplacement dans la nouvelle pensée. Si c'est un élément nouveau, ce qu'on connait c'est : son identité, et son emplacement dans la nouvelle pensée. En d'autres termes, le produit de la pensée actuelle et du contexte, c'est un ensemble de mouvements permettant de construire une pensée, à partir d'éléments présents dans le contexte qu'on va chercher en connaissant leur emplacement, et à partir de nouveaux éléments qu'on va chercher en connaissant leur identité, éléments dont on connait l'emplacement-destination dans la pensée créée.

lundi 13 février 2012
On se sent penser. Penser, ça passe par la perception sensorielle. Donc, comme toujours avec la perception sensorielle, il y a une sélection de l'information, on s'intéresse plus particulièrement à une partie de ce qu'on perçoit. Le produit de la pensée actuelle et du contexte est en concurrence directe avec par exemple ce que l'on perçoit du monde extérieur, ou encore avec ce que font les automatismes actuellement en action. Tout est exprimé dans le même langage. Ca nous invite à imaginer que, peut-être, le produit de la pensée actuelle et du contexte n'est pas une unique pensée nouvelle mais plusieurs, et que le filtre de la perception sensorielle ne garde ensuite qu'une seule pensée parmi toutes celles proposées, d'où qu'elles proviennent. Et peut-être que ce filtre sélectionne non seulement la pensée de premier plan, mais aussi une partie du contexte de l'instant prochain. Pour l'instant on ne sait pas.

dimanche 12 février 2012
Un autre truc qui cloche, c'est que ce qui a poussé à descendre d'un étage devrait repousser à descendre, quand on ferme l'étage d'en dessous et qu'on remonte, puisque rien n'a changé.

dimanche 12 février 2012
Le truc qui cloche, c'est que si quelque chose attire notre attention, quelque chose qui n'a rien à voir avec le fil actuel de nos pensées et qui demande qu'on s'en occupe un instant, on va bien ouvrir un nouvel étage, mais le contexte ne sera pas ce qu'il y a dans les étages supérieurs, puisque ça n'a rien à voir. Pourtant on pourra y revenir. On peut donc changer d'immeuble en quelque sorte, et ensuite revenir à l'immeuble précédent.

dimanche 12 février 2012
Essayons. Il y a des pensées qui restent en arrière-plan. A chaque nouvelle pensée qui arrive, soit elle remplace la pensée précédente au même étage, soit on descend d'un étage pour y mettre la nouvelle pensée tandis que la pensée précédente reste en place à l'étage au-dessus, en attente. Le plus souvent une nouvelle pensée prend la place de la précédente au même étage. D'une certaine façon au bout d'un moment le raisonnement de l'étage actuel est terminé, et dans ce cas on ferme l'étage et on reprend à l'étage au-dessus là où on en était. Le contexte, ce serait tout ce qu'il y a dans les étages supérieurs. La pensée actuelle et le contexte donnent non seulement la nouvelle pensée mais aussi indiquent si elle prendra place à l'étage actuel ou à l'étage en dessous.

samedi 11 février 2012
Le contexte c'est peut-être tout simplement les quelques dernières pensées, mais organisées d'une certaine façon les unes par rapport aux autres.

samedi 11 février 2012
Le contexte c'est plus coquin. Il y a cette notion de revenir là où on en était, c'est à dire qu'on ouvre un espace de travail, on y travaille, on le referme et on reprend le fil de ses pensées, là où on s'était arrêté. Peut-être que le contexte c'est juste une autre pensée. C'est peut-être un arbre de pensées. On a 1 contexte qui mène d'une pensée A à une pensée B. C'est peut-être juste un vecteur, à prendre pour ce qu'il est. Quoi que ce soit, ça peut être utilisé "tel quel" dans la formulation d'une pensée, par exemple on peut mettre "C'estQuoi(Pingouin)" à la place de "Obj2", ou encore "couleur(truc)" à la place de "Obj1", et avoir une pensée du genre "il faut que la couleur du truc plaise à telle personne", sans connaitre la couleur en question. D'autre part ça peut être considéré comme une action, et ça représente une séquence d'actions, qui consiste par exemple à faire ce qu'il faut pour connaitre la couleur du truc. Non, tout ça c'est faux.

samedi 11 février 2012
La forme d'une pensée, c'est sans doute une phrase exprimant une relation entre plusieurs objets, ou plutôt une phrase exprimant une idée appliquée à d'autres idées, un objet mental (éventuellement) appliqué à d'autres objets mentaux. Un truc à parenthèses du style Obj0(Obj1, Obj2, Obj3) avec une arité donnée, chaque emplacement entre parenthèses correspondant à une fonction (un rôle) dans l'idée exprimée, et chaque emplacement pouvant contenir une pensée. On peut y mettre des probabilités si on veut, même des probas conditionnelles. L'arité peut être nulle, on voit pas bien ce qu'on peut donner comme argument à "pingouin". On peut y mettre des désirs. On peut sans doute y mettre des questions.

samedi 11 février 2012
Pour revenir à ce qu'on disait le 4 février, ce qu'on mémorise c'est une opération mentale. Imaginons que "animal" est juste un objet mental, une chose à laquelle on peut penser. Physiquement, on ne mémorise pas "pingouin" comme étant une spécialisation de "animal". Ces deux objets mentaux sont uniquement reliés par des chemins menant l'attention du penseur de l'un à l'autre, dans le sens : à quoi je pense à un instant t, et à quoi je pense à un instant t+1. Un point de départ, un vecteur, un point d'arrivée. Si j'applique la question "c'est quoi ?" à "pingouin", je tombe sur "animal" l'instant d'après, il suffit de demander à un enfant. Mais si j'applique "c'est quoi ?" à "oiseau" je tomberai sans doute aussi sur "animal". Pour résumer c'est le bordel, tout n'est pas bien rangé comme dans Cyc, mais ça fonctionne comme ça. L'objet "pingouin" est relié à l'objet "animal" par une question, ou plus généralement par un contexte : quand on pense à "pingouin" dans un certain contexte, l'instant d'après on se retrouve automatiquement en train de penser à "animal". On ne mémorise pas le fait "les pingouins sont des oiseaux", ce qu'on mémorise ce sont des chemins qui, dans certains contextes et en partant de certaines pensées, mènent le penseur à formuler cette pensée que les pingouins sont des oiseaux, à dessein. On se pose tout de suite deux questions : de quoi est fait le contexte, et quelle est la forme d'une pensée.

samedi 11 février 2012
Contact avec la Programmation Logique Inductive, PLI.

vendredi 10 février 2012
Quand on apprend que chien est une spécialisation de mammifère, tout ce qu'on sait sur mammifère se trouve copié/collé sur chien, et bien sûr à chaque fois qu'on apprendra quelque chose sur mammifère, ce sera copié aussi sur chien. Ce que je veux dire par "copié", c'est copié, c'est à dire que l'information existe en plusieurs exemplaires. Quand on a une instance de chien, on n'a pas besoin de remonter tout l'arbre pour aller chercher l'information qui serait disséminée, non on a tout sous la main. De la redondance utile. Mais ça se fait pas automatiquement, cette copie est un acte volontaire. L'enfant peut demander "ah bon les chiens sont des mammifères ? alors ça veut dire qu'ils allaitent leurs petits ?". On n'a pas de problème avec les exceptions, on ne fait pas toute une histoire parce que les pingouins sont des oiseaux qui ne volent pas, simplement leur définition indique qu'ils ne volent pas, ce qui ne les empêche pas d'être des oiseaux.

vendredi 10 février 2012
Contact avec les Bayesian Logic Programs, BLP.

jeudi 9 février 2012
L'apprentissage des paramètres et l'apprentissage de la structure d'un réseau bayésien sont des activités coûteuses, qui permettent à un programme de faire des choses que le cerveau humain n'est pas capable de faire. On va dire qu'on n'aura pas besoin de l'apprentissage automatique de structure tel qu'il se pratique actuellement, parce que sinon on est foutu : nous on peut pas se permettre de faire une pause pour faire ce genre de gros calcul, on n'a pas le temps, la conscience doit être continue dans le temps. Et puis comme je l'ai dit, il me semble que le cerveau humain n'est pas capable de faire ça, regarder en même temps un grand nombre de variables dans un grand nombre de situations et sentir directement les influences précises que certaines ont sur d'autres. On peut le faire localement, quand notre attention est attirée dessus, mais pas comme ces programmes en travaillant sur une vision d'ensemble. Par contre en cherchant bien j'ai trouvé les modèles probabilistes du premier ordre MPPO, comme les réseaux bayésiens orientés objet OOBN, les réseaux bayésiens multi-entité MEBN, et les modèles probabilistiques relationnels PRM. Là ça devient intéressant, ça ressemble bien à nos Sujets ayant une façon de fonctionner, éventuellement avec l'idée de collections de Sujets. Idéalement, faudrait aller vers un mix de Cyc et de mini réseaux bayésiens.

lundi 6 février 2012
Contact avec Jaynes95, avec le théorème de Bayes et les réseaux bayésiens.

samedi 4 février 2012
On sait que ça va pas se faire avec les Sujets dans leur configuration actuelle. Le truc du Sujet ayant une façon de fonctionner et étant la source d'événements perçus, c'est plutôt un stade par lequel le programme est censé passer, en partant de la simple constatation de ce qui se passe au niveau sensoriel, avec des prédictions simples, et en allant jusqu'à ce qu'on peut trouver dans Cyc. Mais Cyc ça reste un gros sac de noeuds tant que ça n'est relié à aucune expérience de la réalité. Moi je voudrais que ça grandisse par contact avec une perception sensorielle du monde, et de ce qui se passe dans notre tête. Une "règle" n'est pas mémorisée comme dans Cyc, pour tout X tel que blabla alors on peut dire blabla, non ce qu'on mémorise c'est plutôt une façon d'appliquer la règle, ce qu'on mémorise c'est une opération mentale, un chemin direct menant d'une pensée d'avant application de la règle à une pensée d'après application de la règle.

jeudi 2 février 2012
Un Sujet est une chose qui reçoit et émet des influences. Je veux bien avoir des collections de Sujets, une collection étant caractérisée par une façon de fonctionner. On peut peut-être retrouver l'idée de relation en formant des associations, des Sujets étant des associations de Sujets.

jeudi 2 février 2012
C'est vraiment pas naturel la façon dont les informations sont mémorisées dans Cyc. On reste attaché à l'idée de Sujets ayant une façon de fonctionner et étant la source d'événements perçus.

mercredi 1 février 2012
On ne sait pas si on doit inclure les relations dans les choses, avoir des collections de relations, avec tout ce que ça implique. Il est évident qu'il y a plein de choses à dire sur une relation comme le mariage de deux personnes.

mercredi 1 février 2012
L'élément de base est la Chose. Tout est une chose. #Chose est la collection qui contient tous les éléments avec lesquels on va travailler. #Chose se décompose en #Collection et en #Individu. Le savoir est une somme de phrases déclarant soit des propriétés de choses soit des relations entre les choses. On rattache les choses aux collections dont elles sont des instances par la relation InstanceDe. On rattache les collections aux collections qui les contiennent par la relation GeneralisationDe. On peut utiliser des variables dans les phrases. On a aussi des connecteurs Et Ou Non Implique, pour former des phrases plus complexes.

samedi 28 janvier 2012
Faut se rapprocher un peu de Cyc, instances collections spécialisations généralisations. Les collections étant elles-mêmes des instances.

jeudi 26 janvier 2012
Il n'y a pas que des Sujets dans le monde des Sujets. On pourrait décrire le monde à l'aide de phrases.

dimanche 22 janvier 2012
Le lundi 23 mai 2011. A propos de la surprise, je crois que je tiens quelque chose. Si on a tout un tas d'Evénements qui débarquent par les Canaux Sensoriels, au départ ils sont sans source. C'est au programme de leur attribuer des sources, et de maintenir les Sujets en cohérence avec ce qui est constaté par les sens. La surprise survient quand on ne peut pas facilement attribuer de source à des Evénements, ou quand le fonctionnement des sources ne permet pas d'expliquer ce qui a été constaté. Quand ça arrive, ça veut dire qu'on a besoin de mettre à jour le parc des Agents, ce qui demande un travail de conception d'une explication. Tout un art.

samedi 21 janvier 2012
Le membre virtuel pointe sur un Sujet en particulier. C'est le centre du halo contextuel. Ce Sujet prévient certains Automatismes qu'ils peuvent travailler. Ces Automatismes sont ceux qui sont là pour fabriquer les Sujets qui touchent directement ce Sujet. Ainsi on a le Sujet qui est au centre du halo contextuel et tous les Sujets qui lui sont adjacents, c'est à dire tous ceux qui sont liés à lui d'une façon ou d'une autre. Le mercredi 31 août 2011. On doit inventer une opération ou un groupe d'opérations modifiant le destin. Ensuite on invente un système de déclenchement automatique de ces opérations. Ces opérations doivent aussi pouvoir être plannifiées par le destin. Certains Sujets représentent des Automatismes, et certains de ces Automatismes sont des opérations de base modifiant le destin. Le destin est donc représenté dans le destin par des Sujets que ces opérations manipulent. Il y a des Sujets représentant des Contextes, des Sujets représentant des Sujets, ...etc.

samedi 21 janvier 2012
Il y a un problème dans le truc du 10 septembre. Imaginons que le membre virtuel vienne se poser sur la partie du destin qui représente justement ce qu'il voit. Alors il verrait qu'il verrait qu'il verrait qu'il verrait ...etc. Il faut deux membres virtuels. Un premier qui ne peut pas atteindre la partie du destin qui représente ce qu'il voit, et un second qui peut atteindre n'importe quelle partie du destin. Les choix du module d'action séquentiel se font en fonction de ce que voit le second membre virtuel. Le problème c'est qu'on ne saurait pas quoi faire du premier membre quand le second membre serait ailleurs que dans la partie qui décrit ce que voit le premier membre. A ce moment, il ne servirait à rien. On n'a pas trop envie d'avoir un membre virtuel qui pendouille comme ça sans rien faire. L'autre solution c'est de faire une description du destin qui ne serait pas subjective. C'est à dire que le destin serait entièrement et automatiquement doublé d'une deuxième couche de destin qui décrirait la première. Dans ce cas, on pourrait se poser la question d'une troisième couche, mais je pense qu'elle n'existerait pas. Le problème de cette seconde solution, c'est que je ne pense pas que la deuxième couche existe tout le temps. On peut s'y intéresser, mais ce n'est que temporaire.

samedi 21 janvier 2012
Le lundi 8 août 2011. Le calendrier des choses à faire est peut-être simplement construit quand on construit les différents destins dans le Canal Subjectif, au moment où on fabrique des Contextes contenant des Sujets représentant des Automatismes en fonctionnement. Peut-être que la seule chose dont on doit s'occuper, c'est de la manipulation du destin : en fonction des situations à atteindre ou à éviter, on utilise les Sujets représentant des Automatismes comme des passerelles pour construire les chemins qui nous conviennent. Ensuite, les Automatismes correspondant sont automatiquement activés au bon moment. En fait, s'il suffit de dire dans le Canal Subjectif qu'un Automatisme est actuellement actif pour qu'il le soit, alors gérer le parc d'activités et construire le destin sont une seule et même chose.

samedi 21 janvier 2012
Le samedi 17 septembre 2011. Le destin n'est pas une chose figée : n'existent actuellement que les Sujets qui sont présents dans le halo contextuel, on les fabrique et on les détruit à mesure que l'Attention se déplace. La question est : quels Sujets et quels Contextes fabrique-t-on maintenant dans le halo contextuel en fonction de ce qui existe déjà dans ce halo. Sujets et Contextes sont fabriqués par des Automatismes qui sont lancés en fonction de ce qui existe dans le halo, et sont détruits quand ils sont les plus anciens d'une liste trop longue et ne sont pas maintenus en vie par un Automatisme. Les Sujets sont ce sur quoi peut pointer l'attention. Les Sujets sont présents à un emplacement dans le halo, et pour en créer de nouveaux on peut se baser sur des références directes vers un Sujet donné ou sur des références indirectes vers ce que contient un emplacement donné.

samedi 21 janvier 2012
Le mercredi 13 juillet 2011. Résultat des courses, le Canal Principal ne fait que travailler sur le Canal Subjectif, grâce à des Sujets modifiables, comme une activité, un bras, tout ce qui est moi. D'autres Sujets ne sont pas modifiables directement. Les Sujets ont donc un fonctionnement stable et descriptible, et à côté de ça une partie "commandable", qui est relié à des statistiques quand ce n'est pas moi, et à un panneau de commande quand c'est moi. Encore que, on peut aussi faire des statistiques sur soi. Mais peut-être aussi que ça fonctionne par envie de faire apparaitre quelque chose. Par exemple l'envie de faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel, ou envie de faire apparaitre l'heure ou la date. Et là ça tombe bien, on est dans l'envie, dans le désir. Les désirs se décomposent en petits désirs composants, jusqu'à arriver à des désirs directement transposables en action, parce que ce sont des désirs de faire ceci ou cela à telle activité. Mais par exemple, l'envie de faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel peut mener directement à une action automatisée de grande envergure, puisqu'on sait le faire. On ne navigue pas dans les activités, mais dans les désirs.

samedi 21 janvier 2012
Le samedi 10 septembre 2011. En fait il pourrait y avoir deux systèmes différents. Le premier système est un module d'action séquentiel, qui fait des actions les unes après les autres. Ces actions consistent à manipuler le parc d'activité en déclenchant ou suspendant un Automatisme, en modifiant le mode de fonctionnement d'un autre, ...etc. Ces Automatismes permettent au programme d'agir et de sentir, par exemple en faisant bouger un bras ou en interprétant les infos fournies par une caméra. Le second système est un membre virtuel interne, capable de sentir et d'agir sur le destin. Le premier système contrôle ce membre virtuel comme il contrôle un bras. Ce membre virtuel, qui représente l'attention du programme, est là pour manipuler le destin, il voit le destin de l'extérieur comme un objet posé devant lui, il est focalisé sur un point précis du destin et peut se déplacer vers d'autres endroits du destin, soit sur ordre du module d'action séquentiel, soit pour d'autres raisons. Puisque ce membre virtuel peut sentir, il correspond à un Canal Sensoriel interne qui alimente dans le destin une représentation du destin faite de Sujets représentant des Sujets ou des Contextes, une représentation subjective vue depuis l'endroit du destin où se trouve actuellement le membre virtuel. Le module d'action séquentiel fait ses choix en fonction de ce qui se trouve à cet endroit.

samedi 21 janvier 2012
La fabrication des Automatismes. Le Canal Principal, qui est dans l'improvisation perpétuelle, ne peut pas prendre directement le contrôle des muscles. Il passe par le contrôle de micro-Automatismes qui se contentent par exemple de faire bouger un muscle sans condition.

samedi 21 janvier 2012
Chaque Automatisme doit présenter un plan d'occupation des ressources. Certaines ressources sont laissées libres, c'est à dire qu'elles ne sont pas du tout concernées, d'autres ressources sont occupées de façon modifiable, c'est à dire qu'un autre Automatisme peut reprendre à son compte le contrôle de ces ressources, et certaines ressources sont occupées de façon absolue, c'est à dire qu'aucun autre Automatisme ne peut en prendre le contrôle tant que l'Automatisme qui les gère est actif. Seulement on sait pas fabriquer des Automatismes comme ça. On devrait sans doute s'intéresser plus à la fabrication des Automatismes pour découvrir leur forme.

samedi 21 janvier 2012
Un Canal Parallèle pour chaque Automatisme de grande envergure. Quand on lance un nouvel Automatisme, on fait le tour des Canaux Parallèles pour vérifier que les ressources ne sont pas déjà occupées. Mieux que ça, il faudrait carrément partir des ressources. C'est peut-être dans le Canal Subjectif que se trouve la réponse. On construirait le calendrier des choses à faire. Les Automatismes redeviennent quelque chose de complètement interne, invisible. Cela dit, il faut pouvoir s'adapter à la situation en temps réel. En tout cas, si on a un calendrier des choses à faire dans la tête, on ne le sent pas directement. On pourrait avoir pleins de petits calendriers, un pour chaque ressource.

samedi 21 janvier 2012
Je crois pas qu'on puisse les créer à la demande, et avoir des Canaux Parallèles qui se décomposent en d'autres, c'est trop compliqué et ça sert à rien. On passerait un temps fou à déterminer où placer tel ou tel Automatisme. Maintenant si on a des Canaux Parallèles qui ne se décomposent pas, ça va pas non plus, parce qu'on ne sait pas où placer les limites d'un membre. Pourtant il y a bien une question de ressources qui est là. Une ressource ne peut être utilisée pour deux choses en même temps. Encore que, dans la course à pied, l'Automatisme implique le corps tout entier, et pourtant on peut détourner une partie du corps pour un autre Automatisme, pour boire à la bouteille. Le bras qui reste libre continue le mouvement de balancier, mais de façon légèrement modifiée. Je pense que le bras libre ne reçoit pas une autre programmation, simplement son mouvement de balancier est fait pour s'adapter à ce que fait le reste du corps, et puisqu'une partie du corps fait quelque chose de différent, boire, ça modifie automatiquement son mouvement. Le simple fait de rester debout est un Automatisme. On peut boire à la bouteille en étant assis, debout, ou même en conduisant. L'Automatisme de boire reste le même. Il vient se greffer sur d'autres Automatismes plus amples.

samedi 21 janvier 2012
On se demande dans quel Canal placer un Automatisme de changement de vitesses, étant donné que ça utilise 2 membres, le pied gauche et le bras droit. Il y a peut-être un Canal Parallèle qui ne représente aucune ressource. Ou plutôt, peut-être qu'on peut créer à la demande ce genre de Canal ne représentant aucune ressource. Parce que dans un Canal Parallèle, depuis qu'ils représentent des ressources, il ne peut y avoir qu'une activité en même temps. En fait les Canaux Parallèles se décomposent peut-être en plusieurs Canaux Parallèles. Courir utilise tous le corps, mais on peut boire en même temps. Changer une vitesse prend tout le bras droit, mais on peut tenir une clope en même temps. A chaque fois, on divise une ressource en plusieurs pour pouvoir faire des choses différentes avec des parties différentes de la ressource d'origine.

vendredi 20 janvier 2012
Le fait qu'il y ait des membres fait disparaitre la question de savoir si les Evénements doivent être temporaires et rester liés à l'Automatisme qui les a créé. En effet, au sein d'un membre, une séquence doit pouvoir se dérouler jusqu'au bout sans être perturbée par une autre séquence qui n'aurait rien à voir avec la première. Donc que ce soit temporaire ou non ne change rien à l'affaire. Cela dit, pour construire le destin dans le Canal Subjectif, il vaut mieux faire du permanent. Avec l'histoire du passage de vitesse, on est proche des Scripts. Le point de départ, c'est la ressource. On a bien plusieurs Canaux Parallèles, mais on n'a que deux bras. Pour l'action sur l'esprit, on a peut-être un nombre limité de membres ayant chacun un rôle particulier, par exemple on aurait un membre pour la fabrication du destin. Peut-être qu'on a un Canal Parallèle pour chaque membre, pour chaque ressource, ce serait logique.

vendredi 20 janvier 2012
Il y a une question de ressources dans l'affaire des Automatismes. Je peux pas passer une vitesse et en même temps me curer le nez avec la même main, c'est soit l'un soit l'autre. Ca fait penser qu'il y a des membres, et que chaque membre peut être utilisé pour une chose à la fois. Mais bien sûr c'est un peu plus compliqué parce qu'on peut passer les vitesses tout en tenant une cigarette avec la même main, et là on fait deux choses en même temps avec le même membre. Quoique, c'est pas exactement le même membre. Il n'y a que deux doigts impliqués dans la gestion de la clope. L'Automatisme qui consiste à passer les vitesses n'indique pas comment on doit tenir le pommeau de vitesse, il indique juste qu'on se sert de sa main pour lui faire faire un certain mouvement. Au-delà de ça, on voit qu'il y a des Automatismes qui se contentent d'appliquer une séquence sans condition, comme passer de la 3ème à la 4ème, et d'autres Automatismes qui ont des conditions, comme celui qui repère un régime moteur suffisamment élevé pour déclencher un passage de vitesse, ou celui qui choisit la vitesse à passer en fonction de la vitesse actuellement enclenchée.

mercredi 18 janvier 2012
On peut refaire la même chose façon "Script". Et on peut refaire la même chose façon "permanente".

mercredi 18 janvier 2012
Si les Automatismes crééent des Evénéments de façon temporaire, alors chaque Sujet a un Automatisme qui le maintient en vie, y compris les Sujets qui représentent des Automatismes. Ca se mord la queue. A moins que les Sujets ne soient créés autrement.

mercredi 18 janvier 2012
Les Automatismes et le Canal Principal peuvent faire les mêmes choses. Les Automatismes peuvent contrôler d'autres Automatismes. Les Automatismes n'ont plus besoin de "contenir" d'autres Automatismes. Quand on en branche un, il branche à son tour ceux dont il a besoin, soit tout de suite, soit quand une situation est repérée. Chaque Automatisme contient une situation à repérer et des actions à faire quand elle est repérée. Les actions à faire peuvent être la création temporaire d'Evénements, ou le branchement d'Automatismes. Quand on branche un Automatisme, on peut lui indiquer un certain nombre d'Evénements qui feront partie de sa situation à repérer. Un Automatisme doit pouvoir brancher un autre Automatisme en lui indiquant ces Evénements qui feront partie de sa situation à repérer. Ils seront piochés soit dans la situation à repérer de l'Automatisme branchant, soit dans les Evénements qu'il créé temporairement.

mardi 17 janvier 2012
On peut voir l'Automatisme autrement, comme un moyen d'atteindre ou de maintenir une situation décrite par les Sujets, ou au contraire d'éviter une telle situation. Le truc des Tensions était intéressant. Il y a sans doute plusieurs types de mécanismes là où on ne veut en voir qu'un.

mardi 17 janvier 2012
Le 20 juillet. On dit que le Canal Principal peut prendre la place d'un Automatisme. Mais finalement, c'est bien ce qui se passe avant que l'Automatisme existe : c'est le Canal Principal qui fait des choses, dans un contexte donné. Ce n'est qu'après qu'on fabrique l'Automatisme, pour faire facilement une tâche qui ne mérite plus de réflexion. On oublie les raisons pour lesquelles on fait les choses, on ne garde que les actions temporisées et les conditions de déclenchement. Et qu'est-ce qu'il fait le Canal Principal : il agit sur des Automatismes. Donc que fait un Automatisme : il agit sur des Automatismes. Sauf qu'on fait des raccourcis. Quand c'est le Canal Principal qui travaille, il passe par toute une série de réflexions qui ne se retrouveront pas dans l'Automatisme fabriqué.

mardi 17 janvier 2012
Prenons les Evénéments sans leur dates d'apparition et de disparition. Déjà il y a un Territoire qui maintient en vie des Evénements qui existent tant que l'Automatisme est branché. C'est le squelette de l'Automatisme. Là-dessus, il n'y a rien à sentir. Ensuite il y a des Territoires recruteurs. On sent leur taux de remplissage.

mardi 17 janvier 2012
Sur les Automatismes, on peut agir et sentir. On sent si un Territoire se complète. Un Automatisme, c'est un mécanisme tout entier, un ensemble de choses qui fonctionnent ensemble. Ca doit être capable de maintenir en vie un Sujet quand on ne voit qu'une partie d'un objet en 3D. Les différentes faces de l'objet appartiennent à des Territoires qui s'excluent mais qui appartiennent à la même entité. Quand on est en situation de prendre un virage, on tourne le volant temporairement, tout est temporaire. Et on n'est que dans une situation à la fois. Il y a peut-être plusieurs personnes dans la pièce, mais on les prend en tant que groupe, un seul groupe, puis on s'intéresse à une personne. Il n'y a pas d'instance d'Automatisme. Parce qu'il n'y a qu'un seul observateur.

lundi 16 janvier 2012
Chaque Territoire a une façon de fonctionner bien précise. La question est : que se passe-t-il quand l'Automatisme est branché. Quand il est pas branché, il ne se passe rien. Chaque Automatisme contient d'autres Automatismes, qu'on peut tous brancher ou débrancher, disons allumer ou éteindre. Quand on éteint un Automatisme, on tous les Automatismes qu'il contient sont considérés comme éteints. Que se passe-t-il quand l'Automatisme est branché. Y a-t-il vraiment des instances d'Automatisme. Si on veut deux fois le même Automatisme, en fait c'est pas réellement deux fois le même, c'est plutôt un autre type d'Automatisme qui gère les deux occurences de ce que peut gérer le premier Automatisme, et qui prend le pas sur le premier Automatisme. Quand un Automatisme est branché, un de ses Territoires essaye de se compléter en recrutant les Evénements attendus. Quand il y a un doublon, on est dans la panade. Non, on est obligé d'avoir les instances d'Automatisme. A moins que. Pour chaque Evénement attendu, on indique s'il peut y en avoir plusieurs ou s'il ne doit n'y en avoir qu'un, ou deux ou un certain nombre. On indique aussi des Evénements qui ne doivent pas être présents. Un Territoire essaye de se compléter en recrutant les Evénements attendus. Un autre Territoire se complète automatiquement en créant les Evénements attendus.

lundi 16 janvier 2012
Il peut être intéressant de creuser l'idée d'Automatismes comme mécanismes persistants. Il faudrait un nom pour l'instance d'Automatisme. En tout cas cette instance est constituée de Territoires. Mais une question se pose : si chaque Evénement reste lié aux causes de son existence, comment créer de nouveaux Automatismes, de nouvelles structures permanentes. Il faudrait qu'on stipule à la main quelle est la cause de l'existence d'un Evénement, pour pouvoir attribuer un Evénement à une instance d'Automatisme spéciale "persistant" indiquant que l'Evénement est lui-même la cause de son existence. Ca fait rafistolage. Ou alors on créé un autre type de mécanisme dynamique pour créer des Automatismes.

dimanche 15 janvier 2012
Ca se pilote, mais c'est un Automatisme, c'est un mécanisme dynamique qui agit de lui-même à partir du moment où il est configuré pour le faire. On fera peut-être d'autres types de mécanismes dynamiques, mais là on doit se concentrer sur la raison d'être des Automatismes : conduire une voiture tout en faisant autre chose. Soit les modifications faites restent liées à la cause de leur existence, soit elles sont faites puis oubliées.

samedi 14 janvier 2012
On voit une ressemblance entre le lien qu'il y a entre un Automatisme et les Evénements qu'il maintient présent, et le lien qu'il y a entre un Sujet et les Evénements dont il est supposé être la cause. N'oublions pas que chaque Automatisme est représenté par un Sujet. Un Automatisme, c'est pas seulement une condition entrainant une réaction. C'est un mécanisme tout entier, un ensemble de choses qui fonctionnent ensemble. Ca se rapproche d'un Script. Quand on en a une partie on peut être tenté de le compléter. La décision de compléter vient peut-être d'en haut, ça se pilote. Il peut y avoir plusieurs façons de compléter, il y aurait des parties fonctionnant ensemble ou pas, des parties s'excluant mutuellement, des parties présentes seulement si une condition est remplie, des parties groupées dont une seule doit être présente à un instant donné. L'unité de base devrait peut-être être justement la "partie".

samedi 14 janvier 2012
D'une façon générale, un Automatisme est une réaction, un réflexe. On a toujours une situation à repérer, et des modifications à faire. La situation à repérer peut être un Script, indiquant des apparitions et des disparitions d'événements, datés les uns par rapport aux autres de manière plus ou moins précise. Dans la partie "action", on peut avoir d'autres Scripts à repérer, des calculs à faire avec des résultats à maintenir juste, et des modifications de carte à faire. Les calculs à faire, ça revient à mettre en place une structure d'Evénements particuliers dédiés à ça. Il faut un Automatisme pour mettre en place une structure, et un autre Automatisme pour enlever cette structure quand quelque chose n'est plus vrai. Ou alors, les modifications mises en places ne sont valables que tant que la situation conditionnelle est vérifiée, ce qui voudrait dire que chaque Evénement reste lié à l'instance d'Automatisme qui est la cause de sa présence. Il y aurait une instance d'Automatisme spéciale "sensation", qui indique que les Evénements sont présents pour des causes extérieures au noyau, et une instance d'Automatisme spéciale "persistant", indiquant que la présence de l'Evénement est justement la cause de sa présence. Mais alors certains Automatismes pourraient vouloir effacer des Evénements dont ils ne sont pas la cause, à moins qu'on ne fonctionne que par ajouts et par inhibitions. On aurait de gros problèmes de concurrence d'Automatismes. Les Automatismes seraient rangés comme un arbre, quand on est dans une branche on n'est pas dans une autre, chaque Automatisme peut modifier les choses qui ont été mises en place plus haut dans la branche. Mais ça va pas, ça remet en cause l'existence d'autres branches qui pourraient se mettre à clignoter. Il faudrait ne fonctionner que par ajouts, et par un réseau d'inhibitions entre Automatismes. Certains Automatismes peuvent en inhiber d'autres, tant qu'une situation est vérifiée certains Automatismes sont inhibés. Par exemple, parmi les Automatismes déclenchables au sein d'un Automatisme, certains sont regroupés de sorte qu'un seul Automatisme du groupe peut s'allumer à la fois.

samedi 14 janvier 2012
L'autre façon de faire, c'est d'avoir les fichiers et les répertoires représentés sous forme de Sujets, idem pour les processus.

vendredi 13 janvier 2012
Les événements pourraient être stockés sous forme de fichiers. Un événement pourrait être une réunion de plusieurs fichiers, au lieu d'être une réunion de plusieurs événements.

samedi 17 septembre 2011
Le destin n'est pas une chose figée : n'existent actuellement que les Sujets qui sont présents dans le halo contextuel, on les fabrique et on les détruit à mesure que l'Attention se déplace. La question est : quels Sujets et quels Contextes fabrique-t-on maintenant dans le halo contextuel en fonction de ce qui existe déjà dans ce halo. Sujets et Contextes sont fabriqués par des Automatismes qui sont lancés en fonction de ce qui existe dans le halo, et sont détruits quand ils sont les plus anciens d'une liste trop longue et ne sont pas maintenus en vie par un Automatisme. Les Sujets sont ce sur quoi peut pointer l'attention. Les Sujets sont présents à un emplacement dans le halo, et pour en créer de nouveaux on peut se baser sur des références directes vers un Sujet donné ou sur des références indirectes vers ce que contient un emplacement donné.

samedi 17 septembre 2011
Le destin n'est pas riche partout, il s'enrichit là où se pose ce membre virtuel qui représente l'attention. Il y a un certain nombre de choses auxquelles on peut être attentif. Quand on devient attentif à une nouvelle chose, la plus ancienne chose à laquelle on était attentif se retrouve expulsée du halo contextuel. Là où le destin s'est enrichi, les infos restent disponibles et sont datées.

samedi 10 septembre 2011
En fait il pourrait y avoir deux systèmes différents. Le premier système est un module d'action séquentiel, qui fait des actions les unes après les autres. Ces actions consistent à manipuler le parc d'activité en déclenchant ou suspendant un Automatisme, en modifiant le mode de fonctionnement d'un autre, ...etc. Ces Automatismes permettent au programme d'agir et de sentir, par exemple en faisant bouger un bras ou en interprétant les infos fournies par une caméra. Le second système est un membre virtuel interne, capable de sentir et d'agir sur le destin. Le premier système contrôle ce membre virtuel comme il contrôle un bras. Ce membre virtuel, qui représente l'attention du programme, est là pour manipuler le destin, il voit le destin de l'extérieur comme un objet posé devant lui, il est focalisé sur un point précis du destin et peut se déplacer vers d'autres endroits du destin, soit sur ordre du module d'action séquentiel, soit pour d'autres raisons. Puisque ce membre virtuel peut sentir, il correspond à un Canal Sensoriel interne qui alimente dans le destin une représentation du destin faite de Sujets représentant des Sujets ou des Contextes, une représentation subjective vue depuis l'endroit du destin où se trouve actuellement le membre virtuel. Le module d'action séquentiel fait ses choix en fonction de ce qui se trouve à cet endroit.

vendredi 9 septembre 2011
Travailler sur le destin est une activité comme une autre, c'est de l'Automatisme, comme conduire un véhicule.

mercredi 31 août 2011
On doit inventer une opération ou un groupe d'opérations modifiant le destin. Ensuite on invente un système de déclenchement automatique de ces opérations. Ces opérations doivent aussi pouvoir être plannifiées par le destin. Certains Sujets représentent des Automatismes, et certains de ces Automatismes sont des opérations de base modifiant le destin. Le destin est donc représenté dans le destin par des Sujets que ces opérations manipulent. Il y a des Sujets représentant des Contextes, des Sujets représentant des Sujets, ...etc.

lundi 29 août 2011
Les modifications, le travail et l'enrichissement du destin doivent pouvoir se faire automatiquement, et en même temps de façon plannifiée.

lundi 8 août 2011
Le calendrier des choses à faire est peut-être simplement construit quand on construit les différents destins dans le Canal Subjectif, au moment où on fabrique des Contextes contenant des Sujets représentant des Automatismes en fonctionnement. Peut-être que la seule chose dont on doit s'occuper, c'est de la manipulation du destin : en fonction des situations à atteindre ou à éviter, on utilise les Sujets représentant des Automatismes comme des passerelles pour construire les chemins qui nous conviennent. Ensuite, les Automatismes correspondant sont automatiquement activés au bon moment. En fait, s'il suffit de dire dans le Canal Subjectif qu'un Automatisme est actuellement actif pour qu'il le soit, alors gérer le parc d'activités et construire le destin sont une seule et même chose.

lundi 8 août 2011
Une idée, ce serait de fabriquer des points de tension selon le 15 juillet, et de les accumuler jusqu'à ce que le groupe soit cohérent et déclenche une action adaptée. Dans ce cas on aurait les Tensions, les Tendeurs et un troisième type d'objet décrivant une situation pointée par le groupe de tension et une action correspondante.

lundi 8 août 2011
Cette idée d'un "focus" qui se déplacerait et cliquerait à certains endroits, c'est en fait l'idée que le Canal Principal fait des choses, et qu'il les fait une par une. Les choses qu'il fait, c'est peut-être brancher un Automatisme, en débrancher un autre, en mettre un en pause, en synchroniser plusieurs, ...etc. Il gère son parc d'activités en faisant des choses les unes après les autres.

lundi 8 août 2011
Il y a comme un pianiste, chaque note jouée étant un Automatisme en exécution. Le pianiste dispose d'un certain nombre de doigts, d'une quantité d'énergie qu'il distribue dans divers Automatismes.

dimanche 31 juillet 2011
Chaque Sujet a un fonctionnement interne qui est décrit par d'autres Sujets. Les Sujets contiennent des Sujets.

dimanche 31 juillet 2011
Si on arrive à fabriquer des Sujets représentant des Automatismes, c'est gagné, on pourra faire des Sujets représentant n'importe quoi. Parce que ce que font les Automatismes, c'est ce que font toutes les choses du monde : elles font apparaitre et disparaitre des Evénements. La fabrication de Sujets est différente selon qu'il s'agit de Sujets représentant des Automatismes ou de Sujets représentant des choses du monde. Pour fabriquer un Sujet représentant un Automatisme, on fait juste une traduction du fonctionnement de l'Automatisme. Par contre quand il s'agit d'un Sujet représentant une chose du monde, on fabrique un fonctionnement pouvant expliquer ce qui est constaté.

dimanche 31 juillet 2011
Les automatismes ont un mode de fonctionnement par défaut, mais ils ont aussi un tableau de bord qui permet au Canal Principal de les contrôler. On a besoin d'une passerelle entre les situations sous tension qu'on veut atteindre ou éviter, maintenir vraies ou fausses, et les Automatismes qu'on utilise d'une certaine façon. Cette passerelle c'est une recherche d'enchainement basée sur le savoir qu'on a du fonctionnement des Sujets, les causes entrainant les conséquences, sachant que chaque Automatisme est aussi représenté par un Sujet. Les Sujets représentant des Automatismes sont en quelque sorte des Sujets spéciaux sur lesquels on peut agir, ce sont d'ailleurs les seuls sur lesquels on peut agir.

jeudi 28 juillet 2011
Tout compte fait, le Canal Principal ne fait que se promener dans le Canal Subjectif en fabriquant des Contextes et des Situations. Quand il porte son attention sur un Contexte où il agit, alors il agit. Si c'est un Contexte où il bouge le bras, il bouge le bras. Si c'est un Contexte où il dit bonjour à quelqu'un, il dit bonjour. En fait il peut se déplacer et il peut cliquer. Quand il clique, il fait. Il y a un halo contextuel, une zone éclairée par l'attention, un ensemble de choses que le système a à l'esprit. Et puis il y a ce qu'il convient d'appeler un focus, un centre de l'attention, comme une souris qui se déplace et qui peut cliquer là où il y a des actions faisables. Mais c'est pas un clique ponctuel, c'est un clique permanent qu'on peut allumer puis éteindre. Ca nécessite de voir qu'il y a plusieurs niveaux de description dans le Canal Subjectif. Par exemple on peut décrire la situation de loin en disant juste "telle et telle personne sont en train de se saluer", ou alors on peut rentrer dans le détail de ce que font ces deux personnes, se serrer la main, prononcer des mots, ...etc. Ce sont des niveaux d'interprétation, un niveau interprétant l'autre.

jeudi 28 juillet 2011
On peut construire différentes architectures pour expliquer des choses perçues, on appelle ça voir les choses autrement. On peut décider en cours de route de voir les choses autrement. La construction est donc volontaire.

jeudi 28 juillet 2011
Il faut quand même trouver un moyen de fabriquer de nouveaux Sujets. Peut-être un système de copie/mutation à partir des Sujets de base représentant de simples perceptions.

jeudi 28 juillet 2011
Note. Le canal subjectif fonctionne comme un jeu vidéo. A la gta4. Une somme grandissante de règles et de Sujets. Avec modification et abandon progressif des anciennes versions. Note. Pour inventer un modèle de fonctionnement pour un Sujet, on fabrique aléatoirement des choses remarquées de plusieurs types. On fabrique ce qu'on trouve dans le champs de l'attention. Ca peut être des scripts, des conditions, des choix multiples, ...etc. Après ils marchent par prévenance pour faire apparaitre les situations et les contextes qui mettent en scène les Sujets, par rapport à ce qu'il y a dans le champs de l'attention.

samedi 23 juillet 2011
Le Canal Principal utilise des Automatismes. C'est sa façon de fonctionner, il utilise des outils. Les Automatismes sont des outils qui peuvent être utilisés soit par d'autres Automatismes soit par le Canal Principal. Automatismes Automates Scripts et Séquences, sont faits pour faire apparaitre ou disparaitre des Evénements, à certains moments, et en fonction de certaines conditions. Voilà ce que font ces outils.

vendredi 22 juillet 2011
Il faut une "place". Un poste de travail.

vendredi 22 juillet 2011
Construire un Automatisme, c'est construire les conditions d'une prise de décision rapide, en vase clos. C'est faire en sorte qu'on puisse prendre la bonne décision avec peu d'informations. Sur un Automatisme en mode automatique, il y a un petit groupe indépendant de points de tension. Ce petit groupe est capable de prendre la bonne décision parce qu'il travaille dans des chemins qui ont été conçus pour ça. Quand on construit un Automatisme, on construit des Tendeurs dont le détecteur est de petite surface. Quand on veut chapeauter ou diriger cet Automatisme, on en fabrique une autre version, avec des Tendeurs ayant des détecteurs de plus grande surface. Dans ce cas ils viendront travailler à la place de.

mercredi 20 juillet 2011
Ce qui serait naturel, ce serait que des points de tension apparaissent quand on a du temps de calcul disponible.

mercredi 20 juillet 2011
On dit que le Canal Principal peut prendre la place d'un Automatisme. Mais finalement, c'est bien ce qui se passe avant que l'Automatisme existe : c'est le Canal Principal qui fait des choses, dans un contexte donné. Ce n'est qu'après qu'on fabrique l'Automatisme, pour faire facilement une tâche qui ne mérite plus de réflexion. On oublie les raisons pour lesquelles on fait les choses, on ne garde que les actions temporisées et les conditions de déclenchement. Il y a une chose qu'il ne faut pas oublier, c'est que certains Automatismes sont atomiques, indécomposables, des briques de base built-in, dont le fonctionnement est interne au système. Le Canal Principal utilise des Automatismes.

lundi 18 juillet 2011
Ca c'était la version romantique. Maintenant il faut faire la vraie version. D'abord il faut concevoir dans le bon sens, c'est à dire en partant de ce qu'on sait faire et en allant vers ce qu'on veut obtenir. Ensuite, je pense que les points de tension ne sont pas créés un par un indépendament. J'ai l'impression que si on fait un arrêt sur image, les points de tension actuels forment toujours un groupe cohérent qui a du sens, comme si le groupe était créé en une fois. Ca nous mènerait vers un autre type de mécanisme qui celui décrit dans le paragraphe précédent, quelque chose où un Tendeur pourrait créer plusieurs Tensions. J'ai aussi remarqué que le Canal Principal peut fonctionner en prenant la place d'un Automatisme. Par exemple quand on est essouflé, on peut respirer volontairement lentement, mais dès que notre attention est attirée ailleurs, l'Automatisme reprend la main et la respiration revient à son rythme naturel. Peut-être que le Canal Principal fonctionne uniquement en prenant la place d'Automatismes. Pour comprendre le fonctionnement du Canal Principal, on doit comprendre en quoi un Automatisme est un mini Canal Principal simplifié. Il y a peut-être deux parties, une partie commune aux deux, un genre de tableau de bord permettant de sentir et de faire, et une partie qui est différente dans chaque cas, contrôleur volontaire dans le cas du Canal Principal et contrôleur automatique dans le cas de l'Automatisme. Ca forme des postes de travail, qu'on pilote soi-même ou qu'on laisse en pilote automatique. Ca colle bien avec l'idée d'un Canal Principal gérant des activités en choisissant la granularité de son action. Maintenant au-delà de ça, il n'y a sans doute pas de pilote automatique. Peut-être des valeurs par défaut. Dans le cas de l'Automatisme, les décisions sont prises rapidement, sur la base d'informations rares, tandis que dans le cas de l'action volontaire les décisions sont prises en fonction de plus nombreux paramètres, mais j'ai l'impression que dans les deux cas le mécanisme est le même. Sur un Automatisme, finalement il y aurait un petit groupe indépendant de points de tension.

vendredi 15 juillet 2011
Un Tendeur est fait pour créer des Tensions en collaboration avec d'autres Tendeurs, par un calcul d'intensité. Le calcul se fait par rapport aux éléments sur lesquels pointent les Tensions déjà existantes. Tous les Tendeurs contiennent un Schéma déclencheur. Les éléments pointés vont alimenter tous les Tendeurs par prévenance. Chaque Tendeur aura donc un taux d'alimentation. Chaque Tendeur contient une cible, c'est à dire un endroit où créer une Tension. La cible est décrite en fonction du Schéma recherché par le Tendeur, et elle mène à un lieu de déchargement dont le score se trouve à son tour alimenté. Le calcul d'intensité se fait quand plusieurs Tendeurs ont des cibles qui mènent actuellement au même lieu de déchargement, le score de ce lieu augmente. Pour créer des Tensions, on choisira le lieu qui obtient le meilleur score. Après il y a un réglage à faire, il y aura peut-être une mise au carré sur le taux de remplissage de Schéma. Chaque Tendeur et a sa propre puissance multiplicative ainsi qu'une polarité positive ou négative, idem pour les Tensions. Pour le calcul, je pense que les effets inverses ne s'annulent pas mais s'ajoutent : on prend la valeur absolue.

vendredi 15 juillet 2011
Les Interrogations sont en quelque sorte des "Sujets vierges", des jokers destinés à être remplacés par de vrais Sujets. Par exemple, quand on se demande l'heure qu'il est, on sait que la réponse existe mais qu'on ne l'a pas, donc la réponse est décrite sous forme d'Interrogations. Une Interrogation dans un Contexte réel peut être liée à des Sujets dans des Contextes supposés, quand on suppose la réponse à une question qu'on se pose.

vendredi 15 juillet 2011
Une Tension n'a pas de type, c'est juste un pointeur sur certains éléments du Canal Subjectif, associé à une charge attractive ou répulsive plus ou moins forte. Ca peut pointer sur des Sujets dans un Contexte réel ou supposé, ou alors sur des Interrogations. Il faut que ça puisse pointer sur des Interrogations, pour qu'on puisse vouloir trouver la réponse, ou vouloir ne pas la trouver, ou y être indifférent.

vendredi 15 juillet 2011
Parenthèse : peut-être que les Ports devraient pouvoir pointer sur une liste de types d'Evénements.

vendredi 15 juillet 2011
Puisqu'on veut pouvoir décomposer une tension, on doit avoir sous la main le savoir des conséquences des Automatismes dont on dispose. Mais pas exactement, ce qu'on doit avoir sous la main c'est plutôt le fonctionnement de tous les Sujets qu'on connait, y compris les Sujets représentant des Automatismes. A un moment donné, on doit forcément pouvoir faire le bond depuis un Sujet représentant un Automatisme vers cet Automatisme. Justement c'est ça une tension, c'est le lien entre une situation voulue, c'est à dire un agencement de Sujets représentant les conséquences du fonctionnement d'un Automatisme, et cet Automatisme. Ca va pas, il faut formaliser tout ça.

vendredi 15 juillet 2011
A une tension correspond une activité. Quand c'est du déjà vu, c'est automatique, la tension mène directement à l'activité correspondante. Maintenant quand c'est nouveau, l'activité vers laquelle on est mené consiste à trouver comment satisfaire la tension. On se retrouve alors dans une activité plus ou moins automatique de recherche d'enchainement, dont le but est de décomposer la tension en plusieurs tensions, qu'on va elles-mêmes décomposer jusqu'à arriver à des tensions qu'on sait satisfaire. Une fois qu'on a construit une pyramide de tensions qui sont toutes accessibles, on peut construire un automatisme qu'on pourra brancher à la tension originelle.

vendredi 15 juillet 2011
Il y a peut-être deux objets distincts. Un objet qui reconnait une situation et qui en créé un autre, ou en déplace un autre. L'autre en question, c'est une tension. Une tension c'est à la fois un pôle d'attention et une situation qu'on veut ou qu'on ne veut pas. L'objet qui agit, c'est un tendeur, il reconnait une situation et place une tension à tel ou tel endroit.

vendredi 15 juillet 2011
Si c'est par intérêt qu'on apprend à penser aux choses et à déplacer notre attention, tendre à penser à une chose et tendre à faire en sorte que cette chose apparaisse sont deux choses différentes. C'est le cas. Parfois on pense à des choses parce qu'on ne veut pas qu'elles deviennent vraies, parfois on veut qu'elles le deviennent. Il n'y a donc pas que l'intérêt, il y a bien une récompense positive ou négative associée à une situation et à un déplacement. Le déplacement lui-même est porteur d'une polarité : on se met à penser à quelque chose soit en voulant cette chose soit en ne la voulant pas. Pourtant voilà, c'est bien une situation qu'on veut ou qu'on ne veut pas, ce n'est pas un déplacement.

vendredi 15 juillet 2011
Ca explique tout bien. Ce dont on a besoin maintenant, c'est de pouvoir créer de nouveaux désirs. Un trio situation/désir/récompense serait bon, sauf qu'il faut avoir un désir à l'origine. En fait on dispose plutôt de situations à l'origine. Une situation, puis une autre. On a un souvenir de ce qui s'est passé, et ce souvenir fonctionne directement : on a une situation1, on se souvient qu'après avoir été attentif à cette situation1 on a été attentif à une situation2, et ce souvenir fait qu'on se retrouve immédiatement attentif à la situation2. Il faut pouvoir délimiter les situations. Ou disons plutôt : c'est pas une deuxième situation qu'on a en main, c'est un déplacement. On dispose de déplacements d'attention. C'est situation/déplacement/récompense. Je sais pas si ici la récompense peut-être positive ou négative, on ne peut pas apprendre à ne pas penser à un éléphant. Ce serait de l'intérêt plutôt qu'une récompense, l'intérêt étant la valeur absolue de la récompense.

mercredi 13 juillet 2011
Pour le déplacement des mains, on peut peut-être résoudre le problème en disant que le désir n'est pas seulement un désir de faire apparaitre un agencement de Sujets, que c'est avant tout un désir de porter son attention sur un agencement de Sujets, ce qui inclut la création de cet agencement s'il n'existe pas.

mercredi 13 juillet 2011
Les mains sont posées sur des Sujets. Ca forme un halo contextuel, une attention. Les désirs naissent de ce qu'il y a dans le halo contextuel. C'est peut-être pas un trio situation/action/plaisir, mais plutôt situation/désir/plaisir. On apprend à avoir envie de telle chose dans telle situation. Par exemple, on apprend à avoir envie de dire bonjour quand on rencontre quelqu'un.

mercredi 13 juillet 2011
Il y a d'un côté les envies qu'on a, et de l'autre les actions de grande envergure qu'on peut lancer et le savoir des conséquences qu'elles ont, grâce auquel on peut fabriquer des chemins entre les désirs. Une activité, c'est un désir en train de s'accomplir, une activité est liée à une volonté de voir présent un certain agencement de Sujets, comme par exemple "je suis sur la route en train de conduire, tout se passe bien".

mercredi 13 juillet 2011
Résultat des courses, le Canal Principal ne fait que travailler sur le Canal Subjectif, grâce à des Sujets modifiables, comme une activité, un bras, tout ce qui est moi. D'autres Sujets ne sont pas modifiables directement. Les Sujets ont donc un fonctionnement stable et descriptible, et à côté de ça une partie "commandable", qui est relié à des statistiques quand ce n'est pas moi, et à un panneau de commande quand c'est moi. Encore que, on peut aussi faire des statistiques sur soi. Mais peut-être aussi que ça fonctionne par envie de faire apparaitre quelque chose. Par exemple l'envie de faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel, ou envie de faire apparaitre l'heure ou la date. Et là ça tombe bien, on est dans l'envie, dans le désir. Les désirs se décomposent en petits désirs composants, jusqu'à arriver à des désirs directement transposables en action, parce que ce sont des désirs de faire ceci ou cela à telle activité. Mais par exemple, l'envie de faire apparaitre l'intéraction "dire bonjour" entre moi et untel peut mener directement à une action automatisée de grande envergure, puisqu'on sait le faire. On ne navigue pas dans les activités, mais dans les désirs.

mercredi 13 juillet 2011
Ce que fait le Canal Principal, c'est gérer un parc d'activités en cours. Il navigue dans ce parc, s'intéresse à une activité, en manipule les Automates, passe à une autre activité. Parfois il a envie d'obtenir une certaine info, il veut faire apparaitre dans le Canal Subjectif une info particulière. Si les activités sont représentées par des Sujets, il est possible que toutes les choses senties par le Canal Principal proviennent du Canal Subjectif. Agir et sentir seraient alors deux choses différentes, puisque les actions porteraient directement sur les activités. A moins qu'elles ne portent effectivement sur les Sujets. C'est en contrôlant les Sujets qu'on contrôlerait les activités. On n'aurait qu'à mettre en relation les Sujets moi et untel par un lien "en train de dire bonjour", et hop ça se ferait tout seul. Il y aurait alors une vraie synchronisation entre les activités et leur représentation dans le Canal Subjectif.

lundi 11 juillet 2011
Par rapport aux déplacements de mains, certains sont faits en bottom-up, et d'autres sont faits sur place, c'est à dire qu'ils sont peut-être une action.

dimanche 10 juillet 2011
Agir, c'est sentir volontairement.

dimanche 10 juillet 2011
Parenthèse. Je peux très bien savoir quel jour on est, si on me pose un nouveau problème, comme "qu'est-ce qu'il y a ce soir à la télé ?", je demande "quel jour on est ?". Je dois retrouver la date du jour pour ce problème spécifique. Le jour qu'on est n'est pas une info accessible par toutes les activités en cours ou à venir, on doit reconnecter à chaque fois toutes les infos dont on a besoin.

dimanche 10 juillet 2011
Par un certain mécanisme, certains Evénements sortent du lot. Ce qu'on reconnait dans cette situation, c'est les liens qu'ont ces Evénements entre eux, par exemple une chose et le propriétaire de cette chose. Ces liens forment un réseau particulier, et on va essayer de trouver à quel type de réseau ressemble ce réseau particulier. A ce type de réseau correspond une action. On utilise toujours des calculs d'intensité pour faire sortir du lot des Evénements.

samedi 9 juillet 2011
C'est dans le Canal Principal qu'on pourrait avoir des calculs d'intensité. Chaque réponse possible a un score, les éléments en main font grimper certains score, la réponse qui a le score le plus haut est exécutée. Un truc dans le genre.

vendredi 8 juillet 2011
Les Automates, ça va bien pour les Canaux Parallèles. A chaque situation trouvée on applique un Evénement. Pour le Canal Principal, il faudrait autre chose, une façon de réagir qui rassemble tout en un, qui prend tout en compte et donne une unique réponse. En plus il faudrait que cette réponse soit aussi liée aux désirs. Et c'est sans doute cette chose unique qui a des mains, et qui réagit en fonction de ce qu'elle a dans les mains. Ces mains se déplacent. Mais elles peuvent revenir là où elles étaient. Les mains sont comme des variables, peu importe ce qu'il y a dedans, on le traite toujours de la même manière, en fonction des liens que ça a avec ce qu'il y a dans les autres mains. Ce qu'on gère, ce sont des activités. Les actions portent spécifiquement sur des activités, et les sensations concernent d'une façon plus générale des Evénements. Pour en revenir aux mains, elles sont des emplacements qui sont caractérisés par les liens qu'ont entre elles les choses qu'elles tiennent. Comme quand on dit "si on vole un objet, le propriétaire de cet objet sera mécontent". On peut avoir dans une main un objet et dans une autre le propriétaire de cet objet.

vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Principal choisit les désirs du système, et les Canaux Parallèles travaillent à l'élaboration des enchainements de buts, sous la direction du Canal Principal, et en collaboration avec le Canal Subjectif. Peut-être qu'on n'a qu'un seul désir actuel. Apparemment oui, après un petit coup d'oeil, l'homme ne pourrait avoir que deux buts en même temps, un pour chaque moitié de cerveau, et uniquement en traitant l'un pendant que l'autre est suspendu, en switchant. Donc il n'y a qu'un seul but actif à un moment donné. Peut-être qu'il faut faire la distinction entre le but qu'on essaye actuellement d'atteindre, et les diverses situations dans le calendrier par lesquelles il est agréable ou désagréable de passer. Peut-être aussi que ces deux buts sont à voir comme un but "tâche de fond" plutôt permanent, et un but "maintenant" plutôt changeant, pour coller un peu à Canal Principal / Canaux Parallèles.

vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Principal est là pour gérer les activités des Canaux Parallèles. On veut que le Canal Principal puisse "choisir la granularité de son action", qu'il puisse lancer des actions automatisées de grande envergure, comme monter dans le véhicule et commencer à rouler, mais aussi qu'il puisse modifier en cours de route les procédures actuellement exécutées, pour les adapter avec plus de précision à la situation actuelle. Si on regarde le Canal Principal, il reçoit les informations des différentes activités en cours, et réagit en fonction de ça. Mais il travaille dans une direction, puisque le système a des désirs positifs et négatifs.

vendredi 8 juillet 2011
Le Canal Primaire modifie la façon de réagir du Canal Principal. Il modifie sa façon de gérer les activités. C'est sans doute à rapprocher des pans de personnalité. Selon qu'on est avec son patron ou sa compagne, on ne va pas réagir pareil.

vendredi 8 juillet 2011
Quand je regarde CORE10, j'aime pas trop les nouvelles fonctions des Canaux Parallèles. A l'origine, ils étaient là pour faire le travail, conduire une voiture, parler, ...etc. Ils étaient qualifiés de parallèles parce qu'on pouvait faire plusieurs choses en même temps. C'est vrai que l'interprétation des Evénements perçus est une activité digne d'être faite par eux, au même titre que conduire une voiture. Ils sont là pour faire toute activité physique ou mentale automatisée.

vendredi 8 juillet 2011
Quant à l'Action de base qui consiste à faire pointer un Port successivement sur tous les Evénements sur lesquels un autre Port pointe, ça devient une Action qui consiste à pointer sur un Evénement pointé/numéroté par un Port. Ou mieux, on recherche l'Evénement dans la liste des Evénements pointés par un Port, et on pointe sur le suivant. Ca peut coûter cher mais bon.

vendredi 8 juillet 2011
On pourrait faire un mélange. Un Evénement est une coquille avec des Ports, qui contient une donnée. Cette donnée, c'est une variable comme celles qu'on trouve dans les langages impératifs. On se demande s'il faut autoriser les Ports à pointer sur des données, s'il faut autoriser les données-pointeurs à pointer sur des Evénements, et même s'il faut autoriser les données à être des Evénements. Pour ce dernier point, je pense qu'on peut dire non tout de suite. Je pense qu'il faut dire non aux trois points. Mais c'est quand même bien compliqué. Par contre c'est bien carré. C'est moins compliqué si on ne fait pas de structure et pas de pointeur, et là on revient où on en était.

jeudi 7 juillet 2011
On pourrait éliminer les Ports externes. Un Evénement serait un assemblage d'Evénements. On accède aux composants par leur numéros.

jeudi 7 juillet 2011
Tous les Evénements sont des structures. Chaque type d'Evénement est un assemblage de plusieurs types de données. On accède à ces données par leur numéro.

jeudi 7 juillet 2011
La forme faisceau est attirante, mais on se demande où on mettrait les données si tous les objets étaient des faisceaux. Et puis il faudrait qu'il soit possible de partir de plusieurs points de départ.

jeudi 7 juillet 2011
Ce qui me semble naturel, c'est qu'au départ les éléments d'une structure sont identifés par leur type. Et s'il y a plusieurs éléments de même type, là on les numérote, on parle du deuxième pointeur, du troisième booléen, ...etc. Mais en informatique, ça revient au même de numéroter tout de suite, c'est même mieux. Tant qu'on y est on pourrait aller carrément dans le bas-niveau, dans la gestion de mémoire à la Matrix, ce serait plus rapide, et plus joli. Et plus chiant.

jeudi 7 juillet 2011
Des Evénements structures, qui contiennent d'autres Evénements numérotés. Des Evénements pointeurs, qui peuvent pointer sur plusieurs Evénements de n'importe quel type. Des Evénements automates qui repèrent des situations. On est revenu au point de départ. Un Evénement, un type, des Ports numérotés. Pour l'Action de base qui consiste à faire pointer un Port successivement sur tous les Evénements sur lesquels pointe un autre Port, yaka donner le numéro du Port.

jeudi 7 juillet 2011
Mais pour revenir à quelque chose de plus proche de ce qu'on connait, on pourrait éliminer les Ports externes. Puisque les Ports étaient numérotés, on dirait qu'un Evénement peut pointer sur un ou plusieurs Evénements, et qu'il contient des Evénements qui sont numérotés. Le type d'un Evénement contiendrait le type d'Evénement sur lequel peut pointer cet Evénement, s'il peut pointer sur un seul ou sur plusieurs Evénements, et les Evénements qu'il contient, numérotés. La création d'un nouvel Evénement implique automatiquement la création des Evénements qu'il contient : un Evénement ne peut exister sans les Evénements qu'il contient. On appelle ça une famille d'Evénements, et tous les Evénements de cette famille sont reliés à l'Evénement père. On ne peut détruire que les Evénements pères. On est encore très proche des langages impératifs, avec les Evénements pères qui sont des structures numérotées.

jeudi 7 juillet 2011
Une des Actions de base pourrait être de faire pointer un Port successivement sur tous les Evénements sur lesquels pointe un autre Port. Ca nécessite une gestion des Ports qu'on a pas pour l'instant. Pour ça il faudrait que les Ports soient des Evénements. La forme des Evénements serait complètement différente. Un Evénement pourrait pointer sur un ou plusieurs Evénements, et contiendrait des Evénements. On en est pas loin, les Evénements contiennent déjà des Evénements. Sinon on pourrait se rapprocher sans complexe des langages impératifs. On fait des objets ayant des types : des structures, des pointeurs, des booléens, des fonctions, ...etc. On en est vraiment pas loin, et faut reconnaitre que j'aime pas trop la forme actuelle des Evénements, avec des Ports internes et des Ports externes, c'est pas propre. Sinon il existe aussi une forme assez pure qu'on pourrait appeler le faisceau : un objet point de départ, un objet vecteur, plusieurs objets de destination. Ca correspond par exemple à Evénement pointant, Port, Evénements pointés.

jeudi 7 juillet 2011
Chaque activité aurait sa sélection d'Evénements, son historique d'Actions, et ses doses de plaisir et de douleur. Ou alors un seul couple plaisir/douleur, dans la mesure où notre attention est fixée sur une chose à la fois.

dimanche 3 juillet 2011
On gardera quand même un historique des Actions, parce que dans le Canal Subjectif, rien ne différencie une Action d'une modification dûe à quelque chose d'extérieur. On veut prendre les Actions directement à la sortie de l'exécuteur.

dimanche 3 juillet 2011
Dans un premier temps, quand le programme vient juste de naitre, les Sujets correspondent directement aux Evénements dont ils sont la source. C'est le premier stade de l'existence d'un Sujet. Ensuite peu à peu, ils évoluent pour rendre compte de la façon de bouger des Evénements, jusqu'à représenter les objets réels du monde.

dimanche 3 juillet 2011
Il y a peut-être pas besoin de garder un historique des Actions et des Evénements, parce qu'on pourrait travailler avec les calendriers, qui gardent en mémoire le déroulement des événements et des opérations effectuées.

dimanche 3 juillet 2011
La fabrication d'Automatismes devrait pouvoir se faire facilement. Il faut que le système prépare automatiquement des groupes situation-action, au cas où on voudrait en faire des Automatismes. Par contre ça marche sans doute aussi avec autre chose que les Actions de base, des activités de plus grande ampleur. Sauf qu'on veut les décomposer pour pouvoir n'en prendre qu'une partie.

samedi 2 juillet 2011
Cette histoire de sélection fait penser que chaque activité possède sa propre attention, fixée sur certains Evénements et certaines Actions. Finalement une activité ressemble à un Evénement, avec ses Ports externes qui pointent sur les Evénements de la situation qui sont à traiter, et ses Ports internes qui pointent sur son état actuel.

samedi 2 juillet 2011
Puisqu'il y a du plaisir et de la douleur, curieusement il y aurait des Automatismes positifs et des Automatismes négatifs. Les Automatismes négatifs n'existent pas. On peut désapprendre un Automatisme existant, mais étant donné que la non-action est l'état initial, un Automatisme négatif ne s'apprend pas. Par contre en théorie ça devrait pouvoir modifier des Automatismes existant, en tendant à supprimer certaines Actions que cet Automatisme doit exécuter. Quand on veut créer un Automatisme négatif, en fait on recherche le Schéma de l'Automatisme négatif à créer dans les Schémas de tous les Automatismes existant, et si on le trouve, on tend à supprimer les actions de l'Automatisme négatif qui existent dans l'Automatisme positif trouvé.

samedi 2 juillet 2011
Quand on fait une sélection d'Actions effectuées et d'Evénements, on le fait dans une zone temporelle. Je suppose que les Actions doivent être situées après les Evénements, puisque le but de l'Automatisme sera d'agir par rapport à une situation repérée : d'abord on repère la situation, après on agit. La sélection se fera au sein d'une activité, ce sont des Evénements et des Actions qui sont en rapport. D'ailleurs, le plaisir et la douleur sont eux-aussi liés à une activité. On peut mener de front deux activités, dont une est source de plaisir et l'autre source de douleur, sans qu'il y ait interférence entre les deux. On apprendra ce qu'il est bien de faire dans un cas, et ce qu'il est mal de faire dans l'autre.

samedi 2 juillet 2011
Les Evénements doivent garder la trace de ce qu'ils ont été. Quand on les détruit, ils sont notés comme "morts", ce qui est un état définitif, mais leur historique continue d'exister. Au cours de leur existence, ils gardent un historique de ce qu'ils ont été. S'ils contiennent des informations, chaque version de l'info est conservé avec ses dates. Les endroits où ont pointé les Ports sont eux-aussi conservés avec leurs dates.

samedi 2 juillet 2011
Par contre, ce qui nous intéresse là, ce sont des actions qui ont été faites, donc il faudrait garder une trace de ce qui a été fait, un historique des Actions de base effectuées. Chaque entrée de cet historique contient la date de l'Action, le type d'Action, et les Evénéments sur lesquels l'Action a été appliquée. Donc pour créer un Automatisme, il faut disposer d'une sélection d'Actions effectuées et une sélection d'Evénements.

samedi 2 juillet 2011
On devrait peut-être faire un nouveau type qui serait l'action. L'Action, c'est une modification de la carte. Je dis ça parce que un Automatisme, qui relie donc un Schéma à une Action, serait fabriqué à partir d'une Situation dont on pense que certains termes doivent être généralisés, et d'une série d'Actions qu'on va regrouper en une seule. Au passage, peut-être que les termes qui doivent être généralisés sont ceux qui ne sont pas modifiés par l'Action. Mais c'est peut-être pas simplement plusieurs Actions regroupées en une seule, il y a peut-être aussi une sélection. Il faudrait donc des Actions atomiques, l'élément de base de l'action. Peut-être quatre Actions de base, créer un Evénement, détruire un Evénement, créer un lien, détruire un lien, plus toutes les Actions de base pré-conçues pour s'appliquer à certains types d'Evénements.

samedi 2 juillet 2011
Wikipedia. Il y a l'affectif, c'est à dire le fait de ressentir effectivement du plaisir ou du déplaisir quand on est réellement dans la situation. Il y a le motivationnel, c'est à dire le choix d'un désir d'une situation plus ou moins proche dans le Canal Subjectif. Il y a le cognitif, c'est à dire l'apprentissage qui permet l'association entre la situation et la réaction. On relierait directement la situation à une réaction. Ca veut dire que pour fabriquer un Automatisme, il faut déjà disposer d'une situation et d'une action, et si à ce moment on est plutôt dans le plaisir, alors on fabrique un Automatisme pour relier cette situation à cette action. C'est ainsi qu'on dresse un chien : la situation c'est la phrase "donne la papatte", l'action c'est donner la patte, et plaisir vient de la petite friandise qu'on offre au chien quand il fait ce qu'il faut. C'est aussi comme ça qu'on apprend à s'intéresser à son avenir : la situation c'est d'avoir dans ses futurs possibles des situations qu'on désire atteindre/éviter, l'action c'est de choisir de travailler à l'accomplissement de ces désirs, et le plaisir vient du fait qu'on a effectivement atteint/évité ces situations.

samedi 2 juillet 2011
En fait, choisir un désir est un acte comme un autre. Le Canal Principal met dans son calendrier "travailler à l'accomplissement de tel désir". Quand il commence cette activité, il se met à travailler sur les chemins qui peuvent lui permettre d'atteindre ou d'éviter la situation concernée par ce désir. Mais au final, il réagit toujours aux désirs uniques de ressentir du plaisir et d'éviter la douleur, et c'est pour ça qu'il décide de s'intéresser à tel ou tel désir d'une situation proche. Il sait qu'en travaillant à l'accomplissement de tel ou tel désir, ça lui permettra de cotoyer ses deux désirs principaux. Peut-être qu'il apprend à s'intéresser à certains désirs, parce qu'il a constaté que s'il ne le faisait pas, il ressentait de la douleur ou ne ressentait pas de plaisir. Il apprend qu'en s'intéressant aux avenirs possibles, on peut choisir son chemin. C'est cet apprentissage qui serait automatique, ce serait Pavlov. Pavlov, je crois que c'est ce qui relie une situation à une sensation de plaisir ou de douleur. Il faudrait donc qu'il relie l'action de s'intéresser à son avenir et de choisir son chemin à plus de plaisir et moins de douleur, et la non-action à des doses aléatoires de plaisir et de douleurs. Ca doit pouvoir se faire à la longue, si le champs des situations reliées au plaisir et à la douleur est très large, pour ne pas dire total, en tout cas suffisament large pour englober le fait de s'intéresser à son avenir. Encore faut-il qu'il s'intéresse à son avenir de temps en temps pour constater que ça lui fait du bien.

samedi 2 juillet 2011
Les désirs ont vocation à rester en place. L'ensemble des désirs est une liste de situations à atteindre ou à éviter, et cette liste a tendance à rester ce qu'elle est, elle n'évolue que lentement. Mais le programme peut, pour certaines raisons, décider de s'intéresser à un de ces désirs, sans doute à cause de la proximité de la situation à atteindre/éviter. Dès lors qu'il s'intéresse à un désir, le prog peut commencer à construire des chemins pour atteindre ou éviter la situation que ce désir concerne. Dans le Canal Subjectif, dans les différents futurs possibles qui se construisent, on trouve ces situations à atteindre/éviter, et on s'intéressera aux désirs de situations proches de la situation présente. Mais il faut que le choix d'un désir se fasse de façon consciente, et non automatique. On peut décider de se punir, et on peut décider de passer par des situations désagréables pour aboutir à des situations agréables. On peut ignorer un désir.

samedi 2 juillet 2011
Il y aura sans doute deux réseaux de désirs : les désirs d'atteindre certaines situations, et les désirs d'éviter certaines situations. Le plaisir et la douleur sont deux échelles différentes.

samedi 2 juillet 2011
Certains désirs sont ponctuels, d'autres sont permanents. C'est à dire que certains concernent une situation ponctuelle qu'on veut atteindre une fois, tandis que d'autres concernent une situation qu'on souhaite maintenir. Mais ce sont sans doute les deux facettes d'un même type de désir. Tous les désirs sont permanents. Les désirs qu'on appelle ponctuels sont en fait des désirs permanents d'avoir une situation donnée placée dans le passé.

samedi 2 juillet 2011
Le programme peut créer volontairement de nouveaux désirs. Le problème si on fait ça, c'est que le programme n'aura jamais envie de détruire un désir, puisque détruire un objectif empêche d'atteindre cet objectif. Désirer quelque chose c'est aussi désirer continuer à désirer cette chose. La seule chose qui peut fournir la motivation nécessaire à la destruction d'un désir, c'est un autre désir, le désir de détruire un désir, et ce désir de détruire un désir doit mener à une situation plus satisfaisante que le désir qu'on veut détruire. Ca a tendance à faire monter les enchères, mais c'est contrebalancé par le fait qu'un désir qui aboutit peut disparaitre.

vendredi 1 juillet 2011
Le désir devient une situation voulue associée aux chemins qui peuvent y mener. Peut-être que ces chemins sont des Séquences, ou des Scripts.

vendredi 1 juillet 2011
Le Canal Hédonique contiendrait des désirs. Un désir, c'est l'envie qu'une situation soit vraie, la volonté d'obtenir un certain agencement des Sujets. Les désirs se construisent grâce aux informations contenues dans le Canal Subjectif concernant les chemins menant d'une situation à l'autre, ou disons concernant le fonctionnement des Sujets. Quand on désire une situation, on se met à désirer les situations qui peuvent mener à cette situation. Jusqu'à désirer une situation directement accessible. C'est le principe de la recherche d'enchainements. Mais toute la chaine de désirs est en fait contenue dans un seul désir, celui d'obtenir la situation finale.

vendredi 1 juillet 2011
Dans situation1/situation2, c'est pas que situation2 est plus satisfaisante que situation1, c'est plutôt que situation2 est un pas sur un chemin qui mène à une situation plus satisfaisante que situation1. Le fait est qu'on est capable de passer par des situations désagréables pour aboutir à des situations agréables. Mais plusieurs choses entrent en jeu : le temps à attendre avant la satisfaction, la complexité du chemin, la probabilité de réussite, la puissance de la satisfaction, ...etc.

vendredi 1 juillet 2011
On va peut-être faire un Canal Hédonique, pour cette recherche de satisfaction.

vendredi 1 juillet 2011
Pour la fabrication d'Automatismes, c'est plus compliqué. Un Automatisme est un raccourci. Dans un premier temps, on fait la chose pas à pas, après on prend l'habitude et on le fait automatiquement. Mais là on parle d'une série d'actions à accomplir, donc on parle de Séquences. Dans l'Automatisme, il y a une notion de volonté. Si on fabrique un nouvel Automatisme, c'est parce qu'à l'avenir on veut réagir de telle façon à telle situation. On se transforme soi-même, dans l'objectif de devenir quelque chose qu'on décide d'être. Ca pose la question de ce que veut le programme. Parce qu'une chose en entraine une autre, un désir est créé à partir d'autres désirs et d'enchainements connus. Ainsi, à partir du désir initial de ressentir de la satisfaction, en passant par les situations qui permettent de ressentir cette satisfaction, on fabrique toute une pyramide de désirs, jusqu'aux désirs d'être tel qu'on peut atteindre ces situations. Je pense que les deux sources principales de satisfaction, c'est 1 une bonne synchronisation entre le Canal Subjectif et le reste du système, et 2 la source extérieure, quand on caresse le touchpad sur la tête du robot en disant "c'est bien, gooood boy". Atteindre les objectifs intermédiaires devrait aussi pouvoir donner de la satisfaction. Donc au final, c'est pas cause/conséquence qu'il faut distinguer, c'est plutôt situation1/situation2, où situation2 est plus satisfaisante que situation1.

vendredi 1 juillet 2011
Pour la fabrication de Scripts, on choisit des fragments de plusieurs calendriers qu'on décide d'associer au sein d'une même entité. Si c'est ça, il suffirait donc de sélectionner des éléments et de décider de les mémoriser. Le Canal Subjectif s'en servira par la suite pour compléter ses calendriers en construisant des avenirs possibles. Le Canaux Parallèles peuvent aussi se servir de ces informations pour essayer de comprendre le passé.

jeudi 30 juin 2011
Le programme a un peu deux façons d'agir. Au premier abord on pourrait vouloir appeler ça activité publique et activité privée. L'activité publique est temporisée et maitrisée, généralement elle concerne ce que le programme fait avec son corps, mais pas seulement, c'est aussi ce qu'il fait avec sa tête. C'est une activité dont le projet existe dans un calendrier, le prog sait qu'il va le faire avant de le faire. A côté de ça, il y a l'activité privée qui est une activité de raisonnement direct, non préméditée, uniquement réactive. Le prog réagit dans l'instant à la situation dans laquelle il est. L'activité privée a lieu dans tous les Canaux, et l'activité publique est le résultat d'une collaboration entre le Canal Subjectif et les Canaux Parallèles+Primaire. Le travail des Canaux Parallèles est de maintenir la synchronisation I/O entre les Canaux Sensoriels/Moteurs et le Canal Subjectif. Le travail du Canal Primaire est de maintenir la synchronisation I/O entre le Canal Principal et le Canal Subjectif. Le travail du Canal Principal est de piloter les Canaux Parallèles+Primaire. Le travail du Canal Subjectif est d'offrir au système des calendriers à jour et capables de se compléter seuls. CORE10

jeudi 30 juin 2011
Je penche plutôt pour la version Automatismes avec Localisateur intégré. Pour inventer de nouveaux Scripts ou de nouveaux Automatismes, il faut avoir une sélection sous la main. La Canal Principal gèrerait des bulles contenant des Evénements. Ce serait comme avoir plusieurs casseroles sur le feu. Une bulle est une sélection d'Evénements faite au sein d'une bulle. C'est comme des sujets de réflexion, c'est intimement lié au déroulement des divers processus lancés. On peut tout à fait imaginer rassembler Automatismes et Scripts en un seul type d'objet. Si on le faisait, pour créer un nouvel objet de ce type, il faudrait pouvoir voir dans une situation une cause et une conséquence, ou plutôt un déclencheur, une situation à repérer, et en face une série de choses à faire. D'ailleurs c'est valable aussi bien pour les actions qu'on veut inventer que pour l'interprétation du monde et la gestion des Sujets : il y a toujours ces deux choses, cause et conséquence. Si on se prend pour un Sujet et qu'on fabrique de la même façon le calendrier des choses à faire et l'avenir de tel ou tel Sujet, on voit que la seule raison d'être des automatismes et des Séquences est, en fin de compte, de fabriquer et de modifier des calendriers, à partir des calendriers. Fabriquer un Automatisme ou une Séquence revient donc, dans le cas d'un Automatisme, à distinguer dans des calendriers un ensemble de causes et un ensemble de conséquences, et dans le cas d'une Séquence, à choisir dans des calendriers un ensemble d'Evénements qu'on va associer dans un agencement temporel. Dans les deux cas, il y a une notion de généralisation qui intervient.

mercredi 29 juin 2011
A un moment donné les objets qui représentent les situations, et qui ne sont là que temporairement, doivent pouvoir se connecter les uns aux autres par leurs Ports. Mais ça peut le faire dans les deux versions. Les Séquences crééent les Evénements dans le temps. Les Automates crééent les Evénements dans la raison.

lundi 27 juin 2011
Les bulles contiennent des Evénements. On ne sait pas encore si les bulles sont simplement des Situations, ou si elles sont plus que cela. Les Automatismes doivent réagir à ce qu'il y a dans les bulles dans lesquelles ils sont branchés, mais leurs effets doivent pouvoir aller au-delà de ces bulles. Mon instinct me dit que ça devrait aller dans la bulle contenant la bulle où est branché l'Automatisme, mais c'est trop simpliste. On devrait peut-être avoir un réseau de bulles et des flux d'Evénements passant de bulles en bulles, par exemple par un système de sélection. Mais il n'y a peut-être pas de bulle, on est peut-être tout entier dans une situation.

lundi 27 juin 2011
Les Localisateurs seront intégrés aux Automatismes. Les Automatismes actifs produiront un Automate pour chaque Situation correspondant au Schéma recherché. La recherche se fera dans les bulles dans lesquelles l'Automatisme est actif. L'idée derrière ce mécanisme, c'est que l'Automatisme est fait pour fonctionner d'une certaine façon dans une certaine situation. Je suis arrêté au feu rouge, donc j'attends que le feu passe au vert, je ne surveille pas tous les feux mais celui qui me concerne. L'Automatisme sait de lui-même à quoi il doit s'appliquer, à condition qu'il fonctionne dans le cadre d'une situation bien délimitée. Ce qu'on dit de façon naturelle, c'est "j'attends que LE feu passe au vert", on sait de quel feu il s'agit, inutile de le préciser. L'Automatisme consiste à surveiller le passage des feux au vert, mais la bulle dans laquelle il fonctionne ne contient que le feu qui me concerne.

lundi 27 juin 2011
Ce sont les Séquences qui devraient lancer des Séquences dans des bulles. Les Automatismes fonctionneraient tout seuls, mais au sein d'une bulle. C'est notre solution.

lundi 27 juin 2011
Déjà il faudrait faire la distinction entre type de situation et Situation. On appellera "Schéma" un type de Situation, et "Situation" un ensemble d'Evénements. Donc une Situation est désormais un Evénement dont un des Ports Externes pointe sur un ensemble d'Evénements. Un Schéma est un Evénement qui contient en lui le descriptif d'un type de Situation, avec des types d'Evénements reliés par leurs Ports.

lundi 27 juin 2011
On appliquerait un Automatisme à une Situation. On pourrait inventer un Sélectionneur, qui prendrait en entrée une ou plusieurs Situation et un type de Situation à reconnaitre, et qui sortirait une Situation résultat. Mais il faudrait mettre en place la Situation à reconnaitre. Sinon, peut-être que les Automatismes pourraient placer les Evénements dans des bulles, et gérer leurs déplacements.

lundi 27 juin 2011
On n'a pas à "donner" à la Séquence un Automatisme, elle l'a déjà en elle. Mais on doit donner à la Séquence les endroits où brancher son Automate. Les Séquences doivent aussi parler de paramètres. On en revient toujours à la même chose : une Séquence doit non seulement décrire les apparitions/disparitions d'Evénements, mais en plus il faut parler de leurs liens. Pour éliminer ça, si jamais ça doit s'éliminer, on pourrait avoir une piste du côté de la mémoire de travail. Il faudrait des mains. Ou sinon, il faudrait que les paramètres puissent se brancher tout seuls. L'Evénement arrive dans une situation. Les éléments de cette situation ont des caractéristiques, ont des emplacements, jouent des rôles qui font que les paramètres savent d'eux-même où ils doivent se brancher. En fait ça ressemble à un genre de Localisateur. On a un type de situation, et on se branche sur certains emplacements de ce type de situation. C'est pour ça qu'on avait eu cette idée de l'Automatisme avec Localisateur intégré, qu'il suffisait de brancher pour que ça marche. Peut-être que la voie du milieu, c'est la voie où on utilise des ensembles. Ca manque d'ensembles, ça manque de Situations.

dimanche 26 juin 2011
Cette capacité de voir que "le schéma est toujours le même" est intéressante.

dimanche 26 juin 2011
Pour la version "Localisateur indépendant", on peut imaginer d'intégrer l'Automatisme de synchronisation au Localisateur. En effet, le schéma sera toujours le même : un type d'objet est lié à un Localisateur, un objet sera créé pour chaque résultat de recherche, et cet objet sera lié par ses Ports aux Evénements dans les résultats de recherche qui correspondent à certains emplacements de la situation recherchée. Un Localisateur est alors un Automate qu'on applique à un Automatisme ou à n'importe quel type d'objet. Le travail d'une Séquence (en dehors du lancement d'autres Séquences) serait alors de créer un Evénement, soit un Localisateur branché sur un Automatisme, soit un autre type d'Automate. Dans tous les cas l'Evénement créé par une Séquence est un Automate, que ce soit un Localisateur ou autre chose. On devrait donc donner à la Séquence un Automatisme et des endroits où brancher ses paramètres. On appellerait ça un lanceur d'Automate, et chaque Séquence pourrait en avoir plusieurs. Ca demande que les paramètres d'un Automatisme puissent avoir des formes aussi compliquées que celles des paramètres d'un Localisateur.

dimanche 26 juin 2011
Si on veut que les Automatismes soient de structure pyramidale, l'Automatisme contenant aura un Localisateur vaste, et les Localisateurs des Automatismes contenus travailleront sur les résultats de recherche du Localisateur du contenant. Les Automatismes contenus seront donnés dans l'ordre dans lequel ils seront appliqués. Au passage, c'est un argument supplémentaire pour la version "Localisateur incorporé dans l'Automatisme".

dimanche 26 juin 2011
Je ne sais pas si c'est une bonne idée de séparer le Localisateur de l'Automate. Si ça se trouve, il faut l'incorporer dans l'Automatisme. L'idée, c'est qu'une Séquence doit pouvoir facilement brancher un Automatisme. Si le Localisateur est dans l'Automatisme, il suffit de citer l'Automatisme dans un Script, et le tour est joué. Si on fait un Localisateur indépendant, ça devient compliqué. D'autre part, vu ce qu'on a à faire avec les Automatismes, c'est à dire créer des Evénements et les maintenir à jour par rapport à des situations repérées, ça colle peut-être mieux d'avoir les Localisateurs dans les Automatismes. Si on décrit bien la localisation, il n'y a pas de problème.

samedi 25 juin 2011
Sinon, on pourrait brancher un Localisateur sur un Automatisme, et l'Automatisme produirait un Automate pour chaque résultat de recherche. Ce serait peut-être plus simple. En fait ce serait l'Automatisme de synchronisation qui produirait pour chaque résultat de recherche un Automate issu de l'Automatisme synchronisé.

samedi 25 juin 2011
Il y a un Automatisme qui consiste à synchroniser les Evénements sur lesquels un Automate est appliqué avec les résultats d'un Localisateur. On donne à l'Automate de synchronisation les arguments suivants : un Automate, un Localisateur, certains éléments de la Situation que le Localisateur recherche, et pour chacun de ces éléments un paramètre de l'Automatisme dont cet Automate est issu. Tant que cette synchronisation sera active, l'Automate synchronisé s'appliquera à tous les Evénements situés à l'emplacement voulu de la Situation recherchée par ce Localisateur.

samedi 25 juin 2011
Le localisateur, ce serait un objet avec d'un côté un type de situation à trouver, et de l'autre les différentes occurences trouvées. On doit aussi pouvoir brancher les localisateur les uns derrière les autres, pour faire une recherche dans les résultats d'une recherche. Donc l'ensemble des Evénements du système est considéré comme l'unique résultat d'une recherche. Une recherche donne plusieurs résultats, et chaque résultat a la forme du type de situation demandée. On peut se demander si chaque élément d'un résultat est lié à l'élément de définition de forme correspondant. Il y a un Automatisme qui consiste à actualiser par prévenance le résultat d'une recherche. Un résultat de recherche est un ensemble.

samedi 25 juin 2011
Parfois on aurait envie d'appliquer un Automate non pas à toutes les situations dénichées par un localisateur donné, mais plutôt à certains Evénements donnés. Il faut peut-être séparer le localisateur de l'Automate. Le localisateur deviendrait un système à part entière, capable de donner une liste d'Evénements ou de situations par rapport à un type de situation donné. A partir de là, on applique un Automate à une liste d'Evénements. C'est de la manipulation d'ensembles.

samedi 25 juin 2011
Parfois, certains Evénements contenus ne peuvent être modifiés. Les Evénements devraient peut-être avoir deux compartiments lecture et écriture. Ou pas. En tout cas, imaginons que le tableau de bord d'un Evénement soit constitué de deux Evénements de même nature, il faut pouvoir savoir qui est qui. Donc les Evénements contenus ont des places numérotées, et sans doute typées, comme pour les Ports. On pourrait appeler ça des Ports internes, et des Ports externes.

samedi 25 juin 2011
Non seulement on peut mettre en place un Automate, avec sa condition, qu'on pourrait appeler localisateur, mais en plus on peut lui faire des réglages. Il peut avoir un petit tableau de bord avec quelques manettes. Quoique, son localisateur lui donne l'emplacement de ces manettes.

samedi 25 juin 2011
Un Automatisme s'applique à un ou plusieurs Evénements de type donné. La condition sert aussi à localiser ces Evénements. Dans la condition, il peut y avoir certains Evénements notés comme "à créer s'ils n'existent pas encore". Les Automatismes ne sont peut-être plus ponctuels, ce sont des "volontés de maintenir à jour", des calculs qui se font sans arrêt pour maintenir à jour certaines structures, tant que l'Automatisme est actif. En fait, l'Automatisme est un type de calcul, et le Réflexe est une application de ce type de calcul à certains Evénements. Donc la condition ne fait plus partie de la définition de l'Automatisme, elle fait partie d'un Réflexe qu'on met en place temporairement, dans le cadre d'une Séquence. Du coup le terme de "Réflexe" n'est plus tout à fait adapté. Pour l'instant faute de mieux on va prendre Automate. Désormais les Automatismes donnent des Automates.

samedi 25 juin 2011
Si on décide de permettre aux Evénements de contenir des Evénements, les Evénements contenus auraient une signification particulière. Les Evénements liés par Ports sont là pour construire des structures qui ont du sens quand on en a une vue d'ensemble. Les Evénements contenus dans un Evénement ont une autre signification : les contenus décrivent la même chose que le contenant, ils sont des éléments constituant, on peut s'en servir comme tableau de bord, soit pour lire soit pour écrire l'Evénement. C'est différent des liens par Port, qui expriment les liens entre l'Evénement et son environnement. Par contre, il n'y aurait aucune obligation sur le type d'Evénements à contenir. Un Evénement peut toujours contenir tout et n'importe quoi. Mais chaque type d'Evénement a un constructeur et un destructeur. Il y a deux Automatismes de base applicable à n'importe quel Evénement : lire et écrire. "Lire" va mettre à jour le descriptif Evénementiel contenu dans l'Evénement en se basant sur l'objet réel. "Ecrire" va mettre à jour l'objet l'objet réel en se basant sur le descriptif Evénementiel contenu dans l'Evénement. Ou sinon, on le fait automatiquement : quand on modifie le descriptif ça modifie l'objet, et inversement quand on modifie l'objet ça modifie le descriptif.

vendredi 24 juin 2011
Si les Evénements pouvaient contenir des Evénements, ce serait plus facile de leur appliquer des Automatismes pré-conçus, et ce serait plus facile de les actualiser, si on veut le faire. Par exemple, un Evénement Séquence aurait en lui la description, traduite en Evénements, de l'objet interne "séquence" que cet Evénement représente. D'autre part, je remarque que ça ressemble un peu à la forme des Sujets. Remarque, on peut considérer que les résumés sont "dans" l'Evénement. Au final, un Automatisme qu'on applique à un Evénement va modifier ses résumés. Il alors faut que toute la structure de l'objet soit accessible depuis l'Evénement représentant l'objet, ce qui instinctivement était souvent le cas.

vendredi 24 juin 2011
En fait si on regarde bien, on peut éviter tout ça en faisant des Automatismes pyramidaux. Pour fabriquer une Séquence à partir d'un Script, il y a une série de choses à faire. Les Automatismes doivent pouvoir prendre des arguments. On peut faire des Automatismes pré-conçus, mais on n'est pas obligé.

vendredi 24 juin 2011
On re-oublie les opérations et les actualisations qui vont avec. Ca colle pas, parce que certains Evénements, comme les Automatismes, sont inertes. Par contre, les Séquences pourraient faire de l'actualisation. Pendant qu'une Séquence est active, elle met en service certains Automatismes. Ces Automatismes, associés à une fréquence, font de l'actualisation.

vendredi 24 juin 2011
Un Automatisme n'est pas forcément pyramidale, après tout. Un Automatisme fait toujours la même chose, il provoque une modification de la carte, parfois la création/destruction d'Evénements, ou la modification de ce qu'ils contiennent. La condition serait un simple Evénement contenant un booléen.

vendredi 24 juin 2011
Maintenant un Evénement contiendrait une info d'un certain type, pointerait sur d'autres Evénements, et aurait une fréquence d'actualisation.

vendredi 24 juin 2011
Ok, on sera peut-être obligé de faire du rafraichissement. Mais on pourrait contrôler la fréquence de chaque rafraichissement. Appelons ça actualiser, faire des actualisations. En plus, on n'actualiserait que si on est dans la prévenance.

vendredi 24 juin 2011
On a des opérations, qui permettent de créer des informations à partir d'autres informations. Il faut penser à une fonction qui prendrait des choses en argument. On a deux Evénements A et B qui contiennent des nombres. On peut créer un Evénement C de type "division", dont les Ports pointent sur A et B, et qui contient le résultat de la division. Déjà, on voit qu'ici le type de l'Evénement est une chose différente de ce que contient l'Evénement. C'est un Evénement de type "division", mais il contient un nombre. Un Evénement de type "soustraction" peut lui aussi contenir un nombre. Si on fait comme ça, il y aura une notion de rafraichissement qui entrera en jeu, et ça c'est pas cool. On oublie ces opérations. Par contre on peut se servir de ces opérations si on fait de l'émulé, par exemple pour tester une condition en vue de lancer un Automatisme. Mais ça risque de coûter très cher. Non, la prévenance ça revient à faire du rafraichissement.

vendredi 24 juin 2011
La première chose à dire, c'est que les Automatismes deviennent des structures pyramidales. Les Automatismes sont constitués d'Automatismes, et il y a des Automatismes spéciaux, atomiques, faisant référence à traitement pré-conçu interne au noyau, ou faisant appel à un programme périphérique. Un Automatisme devient peut-être une boite noire, un espace de travail temporaire.

vendredi 24 juin 2011
Ce que je pense, là, c'est que les Evénements pourraient devenir des coquilles pouvant contenir n'importe quel type de données. On a déjà les Evénements de type Valeur, on a envie de faire ValeurFloue, on peut aussi avoir Séquence, pourquoi pas. L'idée ce serait d'avoir pour chacun un tableau de bord constitué d'autres Evénements, peut-être d'autres Evénements-coquilles, peut-être dans l'Evénement ou peut-être émulés. On pourrait appliquer à ces Evénements des traitements pré-conçus. Du coup on pourrait avoir des sons, des images, et des traitements faisant appel à des programmes externes, périphériques. Ce serait les Automatismes qui lanceraient ces traitements. Il y aurait aussi des conditionnels capables de dire si oui ou non l'information contenue dans la coquille correspond à tel ou tel critère, et sans doute des opérations, pour créer de nouvelles infos à partir d'infos existantes.

vendredi 24 juin 2011
Une Séquence lance d'autres Séquences, donc il faut que ça puisse se faire automatiquement.

vendredi 24 juin 2011
On a peut-être plus besoin des ElemSeq. Je les enlève des Séquences.

jeudi 23 juin 2011
On va avoir besoin d'un moyen de créer des Evénements de type Valeur.

jeudi 23 juin 2011
Un Automatisme devient plus simple. Un Automatisme rassemble six choses : une condition sous la forme d'un agencement non-temporel d'Evénements (1) et de liens entre ces Evénements (2), un groupe d'Evénements à créer (3), un groupe de liens à créer (4), des pointeurs vers les Evénements de la condition à détruire (5), et des pointeurs vers les liens de la condition à détruire (6).

jeudi 23 juin 2011
On a aussi les vitesses à gérer. On doit pouvoir adapter la vitesse d'une Séquence à quelque chose d'autres. il s'agit pas simplement de figer une Séquence, un Automatisme doit pouvoir synchroniser des Séquences, prendre deux dates dans la Séquence et les faire correspondre à quelque chose pour obtenir la vitesse, ou bien aller chercher la vitesse ailleurs et se baser sur une date pour synchroniser la Séquence. Les Automatismes doivent pouvoir faire ça, et ils doivent pouvoir le faire sur des Séquences qui ont été lancées par d'autres Automatismes ou d'autres Séquences. Là on parle à l'exécuteur. D'ailleurs c'est bien plus pratique de considérer qu'on parlait à l'exécuteur depuis le début.

jeudi 23 juin 2011
Un Automatisme rassemble deux choses : une condition sous la forme d'un agencement non-temporel d'Evénements, de liens entre Evénements, et de Séquences, et un ensemble d'Evénements à faire apparaitre/disparaitre et de Séquences à faire apparaitre/figer/disparaitre.

jeudi 23 juin 2011
Un Script rassemble deux choses : un agencement temporel d'autres Scripts, et une liste d'Automatismes à mettre en service.

jeudi 23 juin 2011
Ca y est. Tant que la condition reste positive, le Réflexe veut que les choses soient comme-ci comme-ça, et ces choses restent encadrées. Quand la condition devient négative, les choses restent comme elles sont, mais elles sont décadrées : ce Réflexe ne veut plus qu'elles soient comme-ci comme-ça, on peut les changer sans calcul d'excitation/inhibition (avec 1 inhibition suffisante). C'est un poil compliqué, mais on a le beurre et l'argent du beurre.

jeudi 23 juin 2011
On pense à une condition en deux phases : une phase existence, et une phase activité. Ou disons, deux conditions.

jeudi 23 juin 2011
Pour l'instant, on a envie de prendre la solution sans temps, où le Réflexe n'est actif que tant que la condition est positive. Mais on pourrait vouloir "figer" une Séquence, la mettre en pause en quelque sorte. Par ailleurs, on veut pouvoir avoir des Réflexes qui veulent qu'une Séquence disparaissent. Pour ces deux raisons, les conditions des Réflexes doivent nécessairement pouvoir prendre en compte la présence de Séquences, pour pouvoir les localiser.

jeudi 23 juin 2011
La solution, ça pourrait être de faire une condition en deux parties, ponctuelle et continue. Une partie qui doit être là à un moment donné pour déclencher la chose, mais qui ne doit pas nécessairement rester présente pour que le Réflexe reste actif, et une partie qui doit être présente de bout en bout pour que le Réflexe reste actif. Sinon, autre solution, c'est la condition qui prend en compte le temps. La condition devient un ensemble d'Evénements et de liens situés dans le temps. Ce qui est fait est fait, donc le Réflexe reste actif.

jeudi 23 juin 2011
On aimerait avoir d'un côté le temporel, et de l'autre le conditionnel. Si on enlève des Réflexes la notion de temps, ça donne quoi. On construit toutes les combinaisons possibles par prévenance, et dès qu'on a un Réflexe actif, ce Réflexe "veut" que certains Evénements / liens / Séquences existent ou n'existent pas. Si un seul veut que la chose n'existe pas, c'est suffisant pour qu'elle n'existe pas. L'autre version, c'est : dès que la condition est réalisée, on lance le Réflexe, c'est à dire qu'on fait apparaitre/disparaitre un Evénement/lien/Séquence, et après on oublie. Mais au tour suivant, si la condition est encore réalisée, on aura envie de relancer le même Réflexe, et ça ça va pas.

jeudi 23 juin 2011
Donc. Deux couples d'objet, Automatismes donnant des Réflexes, et Scripts donnant des Séquences. Les Automatismes sont ceux qu'on décrivait hier, une condition, un point temporel, des Evénements/liens/Séquences à faire apparaitre/disparaitre. On construit par prévenance tous les combinaisons de Réflexes possibles, au départ inactifs. Quand le Réflexe est actif, il fait apparaitre ou disparaitre des Evénements, des liens entre Evénements, ou des Séquences. Mais ces Automatismes doivent être mis en service, et ils le sont par des Séquences. Une Séquence fait deux choses : elle peut décrire le déroulement d'autres Séquences, et elle peut citer plusieurs Automatismes qui seront considérés comme "en service" pendant toute la durée de la Séquence. Faudrait voir si on peut pas y mixer le système d'encadrement.

jeudi 23 juin 2011
L'élément de base à garder, c'est l'ensemble : point temporel + Evénements/liens à faire apparaitre/disparaitre. C'est le chapeau conditionnel qui va pas, on a besoin d'une structure pyramidale. On lance quelque chose volontairement, et ce quelque chose maintient tant qu'il est lancé des choses susceptibles de se lancer d'elles-mêmes. Dans ce quelque chose qu'on lance, il y a deux facettes. Il y a le côté réactif, c'est à dire que tant que cette chose est lancée, il y a un certain nombre de réflexes qui sont en état de marche, prêts à réagir. Et il y a le côté séquentiel, c'est à dire que cette chose lancée va conduire une séquence de choses qui vont se dérouler les unes après les autres, ou parfois les unes pendant les autres.

jeudi 23 juin 2011
Selon le dixième paragraphe du 14 mai, où on parlait de la conduite d'un véhicule, on veut des Séquences qui "tournent", et on veut pouvoir "enrichir la conduite par une gestion consciente des automatismes qui la constituent". On veut pouvoir "piloter le pilote automatique". On a besoin d'une structure pyramidale, pour que le Canal Principal puisse "choisir la granularité de son action". On veut qu'il puisse lancer des actions automatisées de grande envergure, comme monter dans le véhicule et commencer à rouler, mais aussi qu'il puisse modifier en cours de route les procédures actuellement exécutées, pour les adapter avec plus de précision à la situation actuelle.

mercredi 22 juin 2011
Chaque entrée du calendrier des choses à faire serait constitué de : un point temporel, des choses à faire apparaitre, des choses à faire disparaitre. Remarque, si les choses à faire ne sont valables que tant que la condition est bonne, le calendrier sera fait de Réflexes.

mercredi 22 juin 2011
Si on simplifie l'Automatisme, on a une condition, un point temporel, des choses à faire apparaitre, des choses à faire disparaitre. Les choses à faire apparaitre seront liées à des choses contenues dans la condition. Les choses à faire disparaitre sont contenues dans la condition. Le point temporel peut être lié à "maintenant" et à n'importe quel autre point temporel. La condition doit peut-être pouvoir parler de ce qui est prévu de faire et de ce qui s'est passé.

mercredi 22 juin 2011
Pour l'instant, il n'y a pas de datation à proprement parler dans les Contextes, qui d'ailleurs s'appellent Situations en ce moment. Ca va redevenir Contexte. On pourrait faire un système interne de dates, une colonne vertébrale temporelle. Pour les points Avap, il faudrait trouver un moyen de parler du temps. Le point Avap pourrait devenir un objet plus important. Il représenterait une date qu'on ne connait pas nécessairement avec certitude, et dont on parlerait de plusieurs façons en même temps, pour la définir. La plus simple façon de définir un point temporel, c'est de le préciser, de donner la date exacte qu'il représente. De façon plus floue, on peut dire qu'il vient après telle date précise, ou avant telle date précise. On peut aussi donner une date exacte dont il a le plus de chances de se rapprocher. Tout ça, ce sont des façons de le dater par rapport à la date "maintenant". On peut aussi faire la même chose par rapport à d'autres points temporels, parallèlement. Si on oublie la date exacte, on a quatre choses : le point de référence (maintenant ou un autre point temporel), et éventuellement la position minimum, la position maximum, et la position idéale.

mercredi 22 juin 2011
Si on fait une condition sans question de temps, juste avec un agencement d'Evénements, j'imagine que les choses à faire ne restent valables que tant que la condition est vraie.

mercredi 22 juin 2011
On aurait donc une condition, sans question de temps, et des compartiments, avec pour chacun une date et des choses à faire, apparition/disparition d'Evénements ou de liens. Il y a un compartiment spécial sans date, pour les choses à faire immédiatement. Pour les autres compartiments, on doit pouvoir trouver la date dans la condition. Chaque compartiment daté a donc un pointeur vers un Evénement de type Valeur contenu dans la condition. Mais on voudrait aussi pouvoir faire des calculs sur les dates.

mercredi 22 juin 2011
En réfléchissant bien, on a peut-être plus besoin des Séquences, des films. Ce qu'on veut, c'est pouvoir faire apparaitre des Evénements à certains moments précis. Mais le choix des dates se fait toujours en fonction des Contextes, des Sujets, de l'évolution des situations. Ce qu'on veut c'est une condition pour déclencher la chose, et puis des Evénements qui apparaissent ou qui disparaissent soit immédiatement soit à un moment qu'on connait grâce à une date écrite quelque part, sous la forme d'un Evénement de type Valeur. On sent venir l'idée d'un calendrier des choses à faire. Bon le calendrier on verra plus tard.

mercredi 22 juin 2011
Le système d'encadrement peut s'adapter aux Séquences simples, dont une partie doit être présente pour déclencher le réflexe. Tous les éléments de la Séquence sont alors encadrés.

mercredi 22 juin 2011
Zéro. Deux couples d'objet. Des Automatismes donnant des Réflexes, et des Scripts donnant des Séquences. Les Automatismes fabriqueraient par prévenance des Réflexes, inactifs jusqu'à ce que les éléments nécessaires à leur activation soient présents. Les Automatismes décriraient la présence de Séquences. Les Séquences seraient des objets inertes manipulés par les Réflexes.

mercredi 22 juin 2011
Zéro. On pourrait faire des Automatismes dont la définition citerait des Evénements, avec les liens qu'ils ont entre eux, et des Séquences. Après pour faire bouger, on reprendrait le système des éléments qui doivent être présents pour déclencher un réflexe de terminaison de la Séquence. Ca voudrait dire qu'on pourrait activer par le haut des Séquences prévues pour s'activer toutes seules. On ne sait pas si on veut que ce soit possible.

mercredi 22 juin 2011
On reprend nos Automatismes conditionnels. Peut-être que les Evénements cités dans la condition ne devraient pas être considérés comme encadrés. Ca permettrait d'arrêter une Séquence pendant le déroulement du film dès que la condition n'est plus remplie. Du coup on peut faire des films cycliques, et pour sortir du cycle on casse la condition. Tant que la condition est positive, le cycle tourne et les Automatismes cités sont branchés.

mercredi 22 juin 2011
Parenthèse. Dans un Automatisme classique, un film, on peut déterminer automatiquement quels éléments doivent être présents pour que tel élément puisse être créé sans ambiguité. Ca permettrait de savoir, en fonction des éléments déjà présents, si une Séquence peut être complétée.

lundi 20 juin 2011
Ca voudrait dire que les Automatismes devraient être classés par priorité, pour savoir quelle Séquence va s'activer si on a le choix entre plusieurs. Mais d'ailleurs au sein du même Automatisme, on peut avoir plusieurs Séquences susceptibles de s'allumer en même temps, auquel cas il faudrait faire un choix. La solution, c'est de gérer le cas ou plusieurs Séquences peuvent s'activer en même temps. C'est un cas à part entière. C'est plusieurs fois la même chose.

lundi 20 juin 2011
Du coup on pourrait avoir une partie conditionnelle, avec une partie à avoir et une partie à ne pas avoir, décrivant une situation à un moment donné, sans question de temps, juste un agencement d'Evénements liés les uns aux autres, mais uniquement des Evénements non-encadrés, en construisant toutes les Séquences inactives possibles. Si la condition est remplie, la Séquence est activée, c'est le coup de départ. Alors un petit film se déroule. Tous les Evénements impliqués dans la condition ou dans le film sont alors considérés comme encadrés. Le film peut se résumer à une seule image, les changements sont alors fait immédiatement faits, et les Evénements sont libérés de leur cadre. Ca permet de faire des opérations les unes après les autres. Mais le film peut aussi s'étirer dans le temps. A ce moment-là, tous les Evénements impliqués restent encadrés jusqu'à la fin du film. Le film décrit dans le temps les apparitions et les disparitions d'Evénements dans cette situation. Peut-être que durant le film, on peut autoriser certains Automatismes à fonctionner dans le cadre de cette Séquence.

lundi 20 juin 2011
Quand on a une situation, juste comme ça, quelques Evénements disposés comme-ci comme-ça les uns par rapport aux autres, au départ ils ne sont pas dans un cadre, ils sont libres. A partir du moment où on les met dans une Séquence, ils ne sont plus libres, ils sont encadrés par cette Séquence. Mais les Evénements ne peuvent pas être encadrés par plusieurs Séquences, parce que des Séquences différentes peuvent donner des suites différentes. Que les Evénements soient liés entre eux d'une certaine façon, les uns composant les autres, je veux bien. Mais les Séquences, c'est autre chose. Un Evénement ne peut être encadré que par une seule Séquence. Les constructions de Séquences inactives par prévenance ne peuvent se faire que sur des Evénements qui ne sont pas actuellement encadrés par une Séquence active.

lundi 20 juin 2011
Autre système. Juste des réflexes. Automatismes donnant des Séquences. Une partie conditionnelle, avec une situation à avoir et une situation à ne pas avoir. On construit toutes les Séquences possibles, au départ inactives. Si la condition est remplie, la Séquence s'active.

dimanche 19 juin 2011
On peut peut-être oublier la prévenance contrôlée, en faisant une prévenance automatique sur les Scènes. Les Scènes constuisent toutes les Séquences possibles.

samedi 18 juin 2011
Il y a autre chose qu'on peut envisager. C'est que ces Séquences dont on s'occupe soient représentées par des Sujets. C'est peut-être ça. Tout le système de prévenance serait représenté. C'est à rapprocher du septième du 4 juin : on a des sensations, on décide de se les représenter, non pas pour en supposer la cause mais pour les manipuler. Il faudrait fabriquer des Agents représentant les Séquences, les élémseqs, les prévenances, ...etc. Mais bon, des Sujets pour représenter les Séquences, des Séquences pour faire bouger les Sujets, on va pas s'en sortir.

samedi 18 juin 2011
Si on veut faire de la prévenance contrôlée, ce qu'on peut faire c'est créer une sorte de file d'attente pour chaque Scène. Ces files d'attentes reçoivent des prévenances automatiques, pour que chaque Scène soit prévenu. A partir de là, un réflexe va orienter une prévenance automatique vers le bon endroit de la bonne Séquence, ou peut-être même créer une nouvelle Séquence.

samedi 18 juin 2011
Concernant l'excitation et l'inhibition, vu qu'on est dans le monde merveilleux de l'informatique et qu'on veut quelque chose de simple et de binaire, sans toucher à l'idée d'intensité, une façon de faire pourrait être : l'Evénement existe si au moins un Réflexe veut son existence et si aucun Réflexe ne veut son absence.

samedi 18 juin 2011
Le boulot principal des Réflexes, ça devrait être de remplir les Séquences, en choisissant à quel endroit de quelle Séquence va aboutir une prévenance, de travailler sur les trous à boucher dans les Séquences, de lire ces Séquences en bouchant les trous au bon moment, ou de les développer instantanément, ...etc. Le tout uniquement avec sensation/réaction, une situation qui entraine l'excitation ou l'inhibition de certains Evénements et de certains liens de parenté entre Evénements. En somme, ce seraient les Réflexes qui feraient la prévenance effective des Séquences, les attentes d'un trou à boucher, et les exécutions des Séquences, peut-être en utilisant d'autres Séquences.

samedi 18 juin 2011
Ou alors, on découpe ça en deux couples d'objets : les Automatismes à l'origine des Réflexes, et les Scènes à l'origine des Séquences. Les Automatismes se branchent ou se débranchent, quand ils sont branchés ils reçoivent les prévenances et fabriquent des Réflexes qui sont au départ inactif mais qui peuvent s'activer et créer ou détruire des Evénements. A côté de ça, les Séquences seraient des objets inertes, qui seraient manipulés par les Réflexes. Peut-être qu'un Réflexe pourrait "lire" ou "exécuter" une Séquence. Ca voudrait dire aussi qu'un Réflexe pourrait en quelque sorte maintenir en vie un Evénement, parce que tant que le Réflexe est actif, il veut que cet Evénement soit présent. Ou absent d'ailleurs : avec un Réflexe actif qui essaierait continuellement de détruire un Evénement, on retrouve l'idée d'inhibition, ce qui est plutôt encourageant. Et puis ça a le mérite de résoudre naturellement les conflits.

samedi 18 juin 2011
On est dans un schéma où on a une sensation et une réaction, et on devrait peut-être l'assumer. La sensation, c'est une situation qu'on repère. La réaction, c'est soit de brancher ou de débrancher des façons de réagir, soit de lancer une série d'actions. C'est ce qu'on veut pouvoir faire. Mais on voudrait aussi pouvoir prendre la Séquence par n'importe quel bout. On veut pouvoir en avoir une partie, déterminer ce qui manque, travailler sur la question. Pour cette raison, une Séquence ne devrait pas avoir une partie réflexe.

samedi 18 juin 2011
On reprend de zéro. Un Automatisme est une façon de réagir. Il peut être débranché ou branché sur certains Canaux Parallèles (y compris le primaire). S'il est branché, il reçoit les prévenances et fabrique toutes les combinaisons possibles de Séquences. Ces Séquences sont contenues dans des Canaux Parallèles, et sont au départ inactives. Si certaines d'entre elles ont leur partie réflexe complète, alors elles deviennent actives, et le reste de leur définition s'exécute.

samedi 18 juin 2011
On peut imaginer deux types de Séquences, une qui parle des Evénements, une qui parle des Séquences. Séquences Evénementielles, et Séquences Composées. Les Séquences Evénementielles décrivent les apparitions et les disparitions d'Evénements. Les Séquences composées décrivent le déroulement simultané de plusieurs Séquences, qu'elles soient composées ou événementielles.

lundi 13 juin 2011
Par prévenance, un Automatisme construit petit à petit des Séquences qui sont au départ inactives. Toutes les combinaisons possibles sont fabriquées. Si une de ces Séquences a sa partie réflexe complète, la Séquence est automatiquement activée. Sinon, c'est une autre Séquence qui décide d'activer certaines de ces Séquences. Une fois la Séquence active, le reste de sa définition s'exécute.

lundi 13 juin 2011
Le Canal Principal est le panneau de contrôle de l'exécuteur.

samedi 11 juin 2011
Il faut qu'il n'y ait aucun lien temporel entre l'Evénement représentant une Séquence et les Evénements que cette Séquence orchestre. La Séquence doit pouvoir exister longtemps avant et longtemps après le déroulement des événements qu'elle raconte. Une Séquence est représentée par un Evénement de type Séquence. Si on a besoin d'une ou deux dates par exemple, on peut les mettre dans l'Association Séquence. Reste plus qu'à choisir ce qu'on veut. On a besoin d'une date de référence et d'une notion de vitesse. On veut aussi qu'une Séquence active puisse activer une autre Séquence.

vendredi 10 juin 2011
Ajout des pages MODS pour les passages du système à une version supérieure, BODY pour le corps physique, PERI pour les programmes périphériques que le système utilise, et UNIX pour l'enracinement dans Linux.

mercredi 8 juin 2011
A faire. Dans les Séquences, il faut que les liens de parenté aient des dates d'apparition et de disparition comme les Evénements.

mercredi 8 juin 2011
Début de core. CORE7

mercredi 8 juin 2011
Dans un élément de définition d'Automatisme, quand la tolérance d'une date est égale à -1, ça veut dire que la date est inconnue.

mardi 7 juin 2011
On est obligé de nommer les élémdefs d'une Association. On peut peut-être se contenter de les connaitre par leur numéro.

mardi 7 juin 2011
Le truc, c'est que ça me plait pas trop d'avoir des Situations et des contextes. On voudrait un seul type de machin. Une autre façon de faire, c'est de mettre les bifurcations "et" et "ou" dans les points Avap. Un point Avap serait le point de départ d'un ou plusieurs Contextes. Des Situations différentes auraient forcément des points Avap de départ différents. Mais des Contextes différents auraient un même point Avap de départ, ce qui indiquerait qu'on doit faire un choix entre l'un ou l'autre. On peut synchroniser facilement des départ de Situations, puisque les points Avap sont datés les uns par rapport aux autres. On parlera de Contexte pour des Situations ayant le même point Avap de départ.

mardi 7 juin 2011
Pour les Contextes et les Situations, il n'y en a pas spécialement un qui contient l'autre. On peut tout à fait avoir une Situation dont on est sûr, et parallèlement une autre Situation qui peut se passer de différentes façons, et donc contenir différents Contextes. Les Situations associent en "et" et les Contextes associent en "ou", mais ils sont de même niveau, on peut les mélanger comme on veut. La réalité est représentée d'abord par plusieurs Situations qui sont toutes vraies en même temps, qui contiennent chacune des Contextes dont l'un seulement est vrai, qui contiennent chacun des Situations, qui contiennent chacune des Contextes, qui contiennent chacun des Situations, ...etc.

mardi 7 juin 2011
Par contre, du coup pour les vitesses des Séquences, on n'a plus aucune référence. On doit donc pouvoir donner une indication de vitesse pour chaque Séquence, en faisant référence à la vitesse d'une autre Séquence.

mardi 7 juin 2011
Pour faire un cycle, il suffit de faire une Séquence qui s'appelle elle-même. De toute façon, les Séquences cycliques, c'est uniquement pour les activités, les procédures exécutées par le programme, les choses que le programme fait. Parce que pour les Sujets, les cycles sont beaucoup plus simples à faire, on construit le destin avec des répétitions, voilà tout.

mardi 7 juin 2011
Il y a une erreur. Les dates zéro et un d'une Séquence ne sont pas représentés par les dates d'apparition et de disparition de l'Evénement qui représente cette Séquence. La Séquence est peut-être un cycle, qui tourne entre zéro et un. Le cycle est exécuté entre la date d'apparition et la date de disparition de l'Evénement représentant la Séquence. Dans une Séquence, pour chaque Evénement cité, on a une date d'apparition et une date de disparition. On peut avoir une de ces dates inconnue, par exemple on peut parler d'un Evénement qui était là depuis je sais pas combien de temps, ou au contraire qui apparait et reste jusqu'à on sait pas quand. C'est important pour pouvoir manipuler les Sujets.

lundi 6 juin 2011
Quel est le lien entre Séquence et Evénement. Prenons une Séquence. Elle a une date "zéro" et une date "un", qui forment son référentiel temporel. Elle existe depuis sa date de naissance jusqu'à sa date de mort. Une Séquence est un calendrier qui décrit les apparitions et les disparitions d'Evénements. Les dates "zéro" et "un" d'une Séquence servent de référence pour dater les apparitions et les disparitions, qui peuvent avoir lieu en dehors de ces dates. Chaque Séquence est représentée par un Evénement. Si un des Evénements cités dans un calendrier représente une Séquence, alors les dates d'apparition et de disparition de cet Evénement représentent les dates 0 et 1 de cette Séquence.

dimanche 5 juin 2011
Associations. Nouveau nom des Concepts. Les Associations donnent des Evénements.

samedi 4 juin 2011
A faire : finir la forme du destin, et créer la version développée des Séquences et des Automatismes. Trouver un autre nom pour les Concepts, et créer la version développée des Concepts.

samedi 4 juin 2011
Au point où on en est, on est tenté de ne pas faire de Mécanismes dans les Sujets. C'est les Séquences qui fabriqueraient les chemins du destin.

samedi 4 juin 2011
Les Canaux Parallèles et Primaire ne contiennent que des Evénements, et ces Evénements représentent les Automatismes et les Séquences existant. Ainsi, tous les Canaux contiennent exclusivement des Evénements.

samedi 4 juin 2011
On devrait pouvoir faire ça par le biais d'un Evénement spécial, comme celui qui permet d'activer les Séquences en reliant l'Evénement qui les représente à un Evénement spécial "actif". Là, ce serait un Evénement spécial "représenté".

samedi 4 juin 2011
De toute façon, tout commence par là. On a des sensations, et on décide d'en fabriquer une explication. Que les sensations viennent de l'extérieur ou de l'intérieur, à un moment donné on décide de se les représenter pour en supposer la cause. C'est le début du processus de fabrication d'une explication. Or fabriquer une explication, ça se fait avec des Séquences. Tout commence par le choix des Evénements qu'on veut comprendre. Parmi toutes les activités qu'on peut avoir, il y a celle-ci : choisir des sensations et essayer de construire diverses explications de leur existence. C'est une activité permanente, et on décide à chaque instant de ce sur quoi elle porte.

samedi 4 juin 2011
Ce qui est sûr, c'est que la sensation est automatique. Ce qu'on veut, c'est pouvoir choisir de fabriquer une représentation de ce qu'on ressent. C'est ce qu'on pourrait appeler passer au niveau au-dessus, zoomer. C'est une action, c'est sans doute fait par les Canaux Parallèles ou par le Canal Primaire. Par exemple il y aurait une forme particulière dans le Canal Principal qui indiquerait que l'on veut que telle sensation soit représentée.

samedi 4 juin 2011
Les objets qui peuplent le système sont donc en trois parties : l'objet lui-même, la sensation de cet objet, et la représentation de la sensation de cet objet. Mais si les représentations sont senties et si les sensations sont représentées, on a un comme un petit problème. Non, on n'est pas tout le temps en train de se représenter les choses, parfois on se contente de les sentir et d'y réagir. Fabriquer une représentation d'une sensation est donc bien un choix. En fait, on ne s'intéresse pas à toutes les sensations qui sont disponibles, on en sélectionne certaines auxquelles on va s'intéresser. L'idée ce serait de ne fabriquer que les représentations des sensations auxquelles on s'intéresse.

samedi 4 juin 2011
Cet Evénement collé au cul de chaque objet, et situé dans un Canal Sensoriel Interne, est créé et détruit automatiquement pour exister pendant l'existence de l'objet dont il est la sensation. En revanche, la représentation que le programme se fait d'une information sensorielle perçue devrait être suscitée volontairement, elle n'apparaitrait pas automatiquement. Le programme devrait décider de faire apparaitre ces poupées pour jouer avec. Mais on ne sait pas faire ça. Justement, ce ne sont pas des poupées, ce ne sont pas des Sujets, ce sont des Evénements. Donc pour l'instant on optera plutôt pour une création automatique des représentations des sensations, en même temps que la création automatique des sensations. Ces représentations créées automatiquement, c'est le fil de la réalité qu'on devra relier à des suppositions qui tiennent la route, et elles devront exister aussi dans les Situations passées, puisqu'elle sont indicutables.

samedi 4 juin 2011
Ce qu'on perçoit avec nos sens est la seule chose qu'on peut se représenter avec certitude. Tout le reste, c'est de la supposition. Tout le fonctionnement interne du programme reste inconnu du programme. Il peut faire des suppositions sur son propre fonctionnement, à partir de ce que lui disent ses Canaux Sensoriels Internes, mais c'est tout. Cela dit, les objets qui peuplent le système, Evénements, Séquences, Sujets, Contextes, ...etc, ont tous un Evénement collé au cul, un Evénement spécial qui les représente et qui est considéré comme étant situé dans un Canal Sensoriel Interne, parce qu'on veut que le programme sente ce qui se passe en lui. Le programme peut donc assister à son propre fonctionnement.

samedi 4 juin 2011
Le Sujet qui représente le programme est formé de nombreux Sujets qui représentent les différentes parties du programme. Ce sont eux qui sont les Sources des Evénements produits par le programme. Le Sujet qui représente le programme est inclus dans le Sujet qui représente le monde. Il a des Entrées et Sorties qui représentent les influences que le monde peut avoir sur lui et qu'il peut avoir sur le monde. Par exemple une influence entrante va passer par plusieurs Entrées pour aboutir à un Sujet représentant la partie "Canal Sensoriel" du programme, et une fois là cette influence est représentée par des Evénements contenus dans ce Sujet représentant le Canal Sensoriel. Ce sont des Evénements représentant des Evénements, ils sont issus d'un Concept spécial "Evénement" dont la définition est vide. C'est la représentation que le programme se fait des informations qu'il reçoit de ses sens. La représentation de l'info est différente de l'info elle-même, donc c'est bien un Evénement qui représente un Evénement. Par contre le lien entre l'Evénement représenté et l'Evénement qui le représente est invisible, c'est à dire géré de façon interne par le système.

samedi 4 juin 2011
Deux choses à faire : régler la question des Evénements produits par le système, et inventer la forme précise du destin. Attention, les Sujets doivent exister dans chaque Situation.

vendredi 3 juin 2011
Il y a deux grands Sujets : le Sujet qui représente le monde, et le Sujet qui représente le programme. La question est de savoir lequel contient l'autre :)

vendredi 3 juin 2011
Ce qui allait pas, c'est que les Entrées et Sorties d'un Sujet ne pouvaient pas être simplement débranchées, il fallait qu'elles soient liées aux Evénements dont le Sujet est la source ou qu'il perçoit. Donc on reprend. Le lien entre un Sujet et des Evénements dont il est supposé être la source est en fait un lien entre la sortie de ce Sujet branchée sur des Evénements représentant les Evénements dont ce Sujet est supposé être la Source. Les Evénéments dont le Sujet est censé être la source peuvent être n'importe où dans le système. Par contre les Evénements qui représentent ces Evénements sont placés dans le Canal Subjectif, dans le Sujet qui représente le programme.

vendredi 3 juin 2011
Le lien entre un Sujet et des Evénements dont il est supposé être la source est en fait un lien entre la sortie débranchée d'un Sujet et certains Evénements contenus dans le Sujet représentant le monde, le Sujet qui contient tout. Ca va pas. Tous les Evénements qui existent dans le système global sont considérés comme perceptibles par le système.

vendredi 3 juin 2011
On doit aussi pouvoir se représenter soi-même en train de se représenter des choses.

vendredi 3 juin 2011
On veut que les Sujets puissent avoir des représentations, donc il faut que les Sujets puissent avoir un genre de Canal Subjectif. Théoriquement, puisque les Sujets sont faits d'Evénements et puisque les Sujets peuvent contenir des Evénements, on doit pouvoir permettre aux Sujets de gérer des représentations. On doit pouvoir se représenter des choses en train de se représenter des choses. Il faut que les Sujets puissent aussi contenir des Agents et des Mondes. CORE6

vendredi 3 juin 2011
Ce qu'on peut faire, c'est éliminer la notion de source. On garde les entrées et les sorties distinctes. On peut soit les brancher sur les sorties ou les entrées d'autres Sujets contenus, soit les laisser libres auquel cas ils aboutissent dans le milieu du Sujet contenant, soit les brancher aux entrées et sorties du Sujet contenant. Quand on les laisse libres, on retrouve l'idée de choses dont on est source et de choses qu'on perçoit. En plus en faisant comme ça, on peut être source par plusieurs sorties, donc de plusieurs façons.

mercredi 1 juin 2011
Le monde dans lequel on vit est lui-même représenté par un Sujet. Il y a ce que les Sujets montrent, et il y a ce qu'ils perçoivent. Ce qu'un Sujet montre est disponible dans le Sujet qui le contient pour les autres Sujets contenus. Ca ne veut pas dire que ce sera nécessairement perçu par d'autres Sujets. Par exemple, peut y avoir un pan de mur qui gène la vue. Un Sujet peut donc empêcher la perception par un Sujet d'un Evénement émis par un autre Sujet. Inversement, un Sujet peut permettre la transmission au lieu de l'empêcher, comme un téléphone. Un Sujet peut modifier la transmission, comme des lunettes de soleil. En tout cas, une transmission peut traverser un ou plusieurs Sujets.

mercredi 1 juin 2011
A certains caractères reconnaissables du Sujet correspondent certaines façons de fonctionner. Ca fait référence au fait que les Sujets sont des assemblages de Sujets.

mercredi 1 juin 2011
On revient vers l'idée de Sujets qui reprendraient toute la structure en Canaux du programme, mais en version supposée. Ou pas forcément toute la structure, mais une bonne partie. En tout cas on doit avoir l'activité actuelle, des variables internes, des entrées pour percevoir des choses, des sorties pour être la source de choses, et un Canal Subjectif, pour pouvoir supposer que telle personne suppose que telle personne suppose que telle personne suppose ...etc. Encore que, un dé à six faces n'a pas de Canal Subjectif. On devrait peut-être faire une distinction entre les Sujets, disposant d'un Canal Subjectif et d'une activité actuelle, et les Objets, qui ne seraient que réactifs. Ca me plait pas. On aimerait plutôt : on a toujours un Canal Subjectif, mais on ne s'en sert pas forcément.

mercredi 1 juin 2011
Les Evénements dont les Sujets sont les sources sont gérés comme les Evénements contenus dans les Sujets. En fait, puisque le programme se considère lui-même comme un Sujet, et puisqu'il perçoit ces Evénements dont les Sujets sont les sources, on doit sûrement faire en sorte que les Evénéments soient considérés comme perceptibles ou perçus par n'importe quel Sujet. Les Evénéments qu'un Sujet contient, ce seraient des Evénéments qui seraient un peu comme des variables internes du Sujet, et qui ne seraient donc pas directement perceptibles par d'autres Sujets. Ce sont des suppositions sur ce qui se passe à l'intérieur d'un Sujet. Après on a d'un côté ce que le Sujet perçoit, et de l'autre ce dont le Sujet est source. Finalement, on devra être capable de reconstruire dans un Sujet tout le fonctionnement d'un Canal Subjectif, si on veut pouvoir supposer que telle personne suppose telle chose.

mardi 31 mai 2011
Une façon de réagir, normalement ça se place sur un point avap. Ca décrit aussi bien l'avant que l'après, c'est une transformation. On a donc plusieurs Mécanismes ayant chacun pour centre un point avap. De chaque côté, on a des expressions faites de ANDs et de ORs, les ANDs pour les choses se déroulant en même temps, les ORs pour les Contextes différents. L'élément de base de ces expressions c'est par exemple la présence d'un Evénement ou d'un lien entre Evénements, soit dans le Sujet dont c'est le Mécanisme, soit dans un des Sujets connectés aux ports de ce Sujet. Si on veut pouvoir gérer le temps, on doit parler des dates des points avap qui suivent et précèdent immédiatement le point avap central. On donne pour chaque date une fourchette, dont les extrémités peuvent être zéro, l'infini, inconnu, ou une valeur exprimée en secondes. Mais on doit aussi parler des Evénements perceptibles dont les Sujets sont les sources.

mardi 31 mai 2011
Ce sont des Sujets. Ils sont plusieurs. Ils contiennent des descriptions de leur façon de réagir, qu'on consulte pour construire leur destin commun.

lundi 30 mai 2011
J'aime pas l'idée d'avoir des Situations parallèles, je préfèrerais des Situations qui se suivent à la queue-leu-leu comme les images d'un film. On utilise des Situations parallèles parce qu'on veut plus de flexibilité au niveau de la datation. Mais je pense qu'on doit pouvoir se débrouiller en parlant uniquement des deux points avap qui encadrent à la fois la Situation central et le Contexte central, puisque tout est décrit de façon subjective.

lundi 30 mai 2011
Les mécanismes des Sujets parlent de la construction des Situations et des Contextes. Un mécanisme parle de deux Situations ou plus, des points avap qui les relient, et des Contextes. Si on s'intéresse aux contextes, un Contexte peut mener à plusieurs Contextes, et plusieurs Contextes peuvent mener à un même Contexte. On pourrait parler de plusieurs Contextes pouvant mener à plusieurs Contextes, mais je trouve pas ça très naturel ni très clair. Je préfère avoir un Contexte central, les Contextes auxquels il peut mener, et les Contextes qui peuvent mener à lui. Ca ce serait pour 1 Mécanisme, et un Sujet en aurait plusieurs. Après dans un Mécanisme, on est pas obligé de sortir du Contexte central. On retrouve le schéma du noeud papillon, mais cette fois il ne s'agit plus de Contextes mais de Situations, il ne s'agit plus de possibilités mais d'événements se déroulant en même temps : on a la Situation centrale, on a des Situations parallèles qui, si elles sont là toutes en même temps, peuvent mener à la Situation centrale, et on a les Situations parallèles vers lesquelles mène nécessairement la Situation centrale.

lundi 30 mai 2011
On veut pouvoir faire des suppositions "si tel Agent fonctionne de telle manière", donc un Contexte peut se scinder en plusieurs Contextes s'appuyant sur des Mondes différents : si ce Sujet est du genre à réagir comme-ci, il se passera ceci, mais s'il est du genre à réagir comme-ça, il se passera cela. D'autre part, on veut aussi pouvoir faire des suppositions "si tel Sujet est la source de tel Evénement", donc ça aussi ça doit concerner les Contextes.

lundi 30 mai 2011
On refait le truc des Contextes. Un Contexte est un ruban. Parfois le ruban se scinde en plusieurs possibilités, parfois plusieurs morceaux de rubans se rejoignent en une seule possibilité. Un Contexte est un ensemble de Situations pouvant s'enchainer temporellement les unes derrière les autres par des liens avant-après, ou pouvant aussi représenter une même zone temporelle. Les Situations sont placées entre des points avant-après. Un point avap peut être daté plus ou moins précisément par rapport à d'autres points avap, ou non-daté. On peut avoir dans un même Contexte avap1-[Sit1]-avap2-[Sit2]-avap3 et avap1-[Sit3]-avap3. Les rubans Contexte se scindent ou se rejoignent sur les points avap.

lundi 30 mai 2011
A côté des Contextes et des Situations et des Sujets, on a les Mondes et les Agents. Un Monde est un ensemble de définitions d'Agents. Les Mondes peuvent s'appuyer les uns sur les autres en pyramide. Un Monde 2 qui s'appuie sur un Monde 1 reprend toutes les définitions d'Agent du Monde 1, mais ajoute des définitions supplémentaires, écrase certaines définitions, et peut-être efface certaines définitions. Si un même Agent est défini dans les Mondes 1 et 2, c'est la définition du Monde 2 qui compte quand on utilise le Monde 2. Il y a un Monde Zéro qui correspond à la réalité. On fabrique un Contexte dans un Monde, et on ne peut y manipuler des Sujets que si les Agents correspondants existent dans ce Monde.

lundi 30 mai 2011
Ce qu'on fabrique ici, c'est la forme du destin. Plusieurs situations juxtaposées grâce à une Situation spéciale "AND" forment une situation. Mais dans un Contexte on n'aura jamais deux Sujets chat représentant le même chat dans la même tranche de temps. Les Contextes sont des versions de la réalité. Les images du film, on peut appeler ça des Situations. Une Situation peut mener à plusieurs Situations, à cause de l'aléatoire, et à cause du libre-arbitre de certains Sujets, ce qui revient au même vu de l'extérieur. Plusieurs Situations peuvent mener à une même Situation, quand il y a plusieurs façons d'arriver au même résultat. A un Contexte correspond une Situation toujours vraie qu'on appelle Racine. Faux.

lundi 30 mai 2011
Faudra qu'on pense à retrouver la résolution de problème par recherche d'enchainements, dans tout ce foutoir. Ca se fera avec les Sujets, utilisés dans des contextes. On part de la situation à atteindre, on se demande ce qui a pu la provoquer, on tombe sur un certain nombre de couples situation/transformation. A partir de chacune de ces situations on refait cette opération, et on recommence encore et encore jusqu'à trouver la situation actuelle, et alors on obtient une liste des transformations menant de la situation actuelle à la situation désirée. C'est sans doute pas automatique, c'est une activité consciente qu'on peut améliorer. N'empêche qu'il faut être capable de le faire. C'est peut-être la forme des contextes : des chemins faits de contextes menant les uns aux autres, chaque contexte étant la racine du contexte suivant. Plusieurs contextes peuvent mener à un contexte, et un contexte peut mener à plusieurs contextes. Nan, c'est peut-être pas des contextes. Ce sont des chemins que l'on trouve à l'intérieur d'un contexte. La racine du contexte, c'est quelque chose qu'on pré-suppose vrai. Non ça va pas.

dimanche 29 mai 2011
Pour l'instant on peut rester sur l'idée de réflexes. Eventuellement on pourrait faire évoluer ça par la suite, mais c'est suffisant pour une première version. C'est comme les séquences simples, on peut toujours faire mieux mais c'est déjà bien. Donc dans les Sujets, on aura juste des situations à repérer, correspondant à des actions à faire, comme si tout fonctionnait comme ça. En plus c'est pas impossible que ce soit la solution, juste des conditions et des transformations. On repère la présence simultanée de certains Sujets et de certains Evénements liés d'une certaine façon, et de là on créé d'autres Evénements liés, au sein du Sujet, ou au sein d'autres Sujets auxquels on accède par les ports. C'est juste "ceci entraine cela". On peut peut-être retrouver le temps et l'aléatoire avec des Evénements spéciaux utilisés d'une certaine façon dans une situation. On peut aussi créer/détruire des Sujets ou modifier la façon dont ils sont connectés.

samedi 28 mai 2011
Parmi les choses qu'on doit pouvoir décrire dans les mécanismes, on a la création ou la destruction de Sujets, l'aléatoire, le temps, les choses qui se font l'une après l'autre, les choses qui se font en même temps. Mais ce sont des briques de base qu'on doit inventer. Le programme devrait apprendre à construire des explications complexes à partir de ces briques de base. Et faut faire gaffe parce que c'est grâce à ça qu'il va comprendre son propre fonctionnement.

samedi 28 mai 2011
On pourrait quand même faire des fourchettes pour les dates de début et fin événement. Ou plutôt un centre et une tolérance. Si on se contentait de faire un panneau de contrôle des Séquences, fait d'Evénements, on pourrait facilement faire évoluer les Séquences, plus tard, parce que franchement les fourchettes ça me plait moyen. On peut aller très loin dans la forme d'une Séquence. Ce qu'on doit faire, c'est inventer un panneau de commande qui sera toujours valable, parce qu'il parlera de ce que fait une Séquence, et de ce qu'on peut faire avec une Séquence. A côté de ça, les Sujets sont décrits différemment. Les mécanismes, c'est de la théorie, c'est l'explication d'un fonctionnement. C'est autre chose.

jeudi 26 mai 2011
Donc on doit préciser l'idée de Séquence. A l'origine, une Séquence parle des apparitions et disparitions d'autres Séquences, et de leur éventuelle activité. Mais à l'apparition d'une Séquence correspond maintenant l'apparition de l'Evénement qui la représente. Je sais plus pourquoi j'étais parti dans l'idée de pouvoir faire apparaitre et disparaitre plusieurs fois un même Evénement dans une Séquence, mais j'en reviens. En fait deux Evénements correspondent à une Séquence. La Séquence a une date de début Evénement et une date de fin Evénement, ça c'est pour l'Evénement dont elle parle, il apparait et disparait à ces dates. Mais il y a un second Evénement, celui qu'elle a collé au cul et qui la représente, qui apparait quand elle apparait et qui disparait quand elle disparait. Les dates de début et fin Evénement de la résumante sont des bornes, elles représentent 0 et 1, et elles servent à situer les dates des Séquences résumées. Pour l'emplacement temporel d'une résumée, il y a trois valeurs, le début, la fin, la vitesse, et bien sûr il faut connaitre au moins deux de ces trois valeurs pour pouvoir placer correctement la résumée. Que ce soit pour la vitesse ou pour une date, on fait toujours référence à une autre date ou une autre vitesse. Il y a des dates spéciales 0 et 1, et une vitesse spéciale 1. Bien sûr la vitesse réelle des résumées est héritée de la résumante. Il est essentiel de pouvoir déduire la vitesse de la résumante de la vitesse d'une résumée.

mercredi 25 mai 2011
L'Evénement qui représente un objet est collé au cul de cet objet. Lui est réel, mais tous ses résumés sont émulés pour décrire l'objet.

mercredi 25 mai 2011
Ya pas à chier, c'est plus que simplement la présence simultanée d'Evénements. Il faut carrément recréer les Séquences, c'est à dire envisager toutes les possibilités, dans un calendrier, ...etc. Il faut les recréer et en extraire des Evénements qui seront envoyés (avec un agencement temporel) par un port. Après, le système aura deux opérations permettant de développer ou réduire, pour passer de Séquence à Description Evénementielle et vice-versa.

mercredi 25 mai 2011
Parenthèse. Si on a des Evénements ayant une valeur numérique, on doit pouvoir utiliser un Evénement spécial qui prend la valeur du nombre d'Evénements sur lequel il pointe, pour pouvoir compter.

mercredi 25 mai 2011
Ca colle pas le truc des mécanismes qui utiliseraient des Séquences, parce que les actions à effectuer sont du genre "envoyer un Evénement par telle sortie". Donc, boum. Par ailleurs, on va pas faire entrées et sorties, on va juste faire des ports par lesquels les Evénements pourront circuler dans les deux sens. Par rapport au repérage des situations, on va repérer la présence actuelle simultanée de plusieurs Evénements, liés les uns aux autres d'une certaine façon. Si la situation est repérée, on lance un calendrier par lequel on peut copier certains des Evénements repérés vers un port, et créer/effacer des Evénements ou des liens au sein du Sujet.

mercredi 25 mai 2011
Parenthèse. Tous les objets qui sont représentés par un Evénement ont cet Evénement collé au cul, à commencer par les Séquences. Ou alors, autre version : chaque objet possède un port "représente" et un port "est représenté par".

mercredi 25 mai 2011
On va essayer de dresser une carte des Sujets et des Agents, et voir de quoi ils sont faits. Sachant que ce qui existe pour les entrées existe aussi pour les sorties.

Un Evénement représentant un Sujet résume :
- 1 Evénement représentant son Agent
- n Evénements représentant ses entrées
- n Evénements représentant ses sorties
- n Evénements considérés comme actuellement "contenus" par le Sujet
- n Evénements dont le Sujet est la source

Un Evénement représentant une entrée résume :
- 1 Evénement représentant son modèle
- 1 Evénement représentant le Sujet auquel elle appartient
- n Evénements représentant les sorties sur lesquelles l'entrée est branchée

Un Evénement représentant un Agent résume :
- n Evénements représentant ses modèles d'entrées
- n Evénements représentant ses modèles de sorties
- n Evénements représentant des citations d'Agents
- n Evénements représentant des mécanismes

Un Evénement représentant une citation d'Agent résume :
- 1 Evénement représentant l'Agent cité
- 1 Evénement représentant l'Agent dans lequel cet Agent est cité
- n Evénements représentant ses citations d'entrées
- n Evénements représentant ses citations de sorties

Un Evénement représentant une citation d'entrée résume :
- 1 Evénement représentant son modèle
- 1 Evénement représentant la citation d'Agent auquel elle appartient
- n Evénements représentant les citations de sortie ou les modèles d'entrée sur lesquels la citation d'entrée est branchée

Un Evénement représentant un modèle d'entrée résume :
- 1 Evénement représentant l'Agent auquel il appartient

Un Evénement représentant un mécanisme résume :
- 1 Evénement représentant la Séquence à repérer
- 1 Evénement représentant la Séquence à fabriquer

Une question sur les mécanismes se pose. On peut soit utiliser, comme on l'a fait ici, des Séquences pour représenter les choses à repérer et à fabriquer, soit essayer de décrire ça à l'aide d'Evénements. Oven-ready, ou en kit.

mercredi 25 mai 2011
Sinon on peut faire l'implémentation avec des Sujets au lieu de la faire avec des Agents. C'est vrai après tout une implémentation ressemble à un bout de situation, à ceci près que certaines sorties sont branchées sur les sorties de l'Agent et certaines entrées sont branchées sur les entrées de l'Agent. Ou sinon on invente ou nouvel objet "citation d'Agent".

mardi 24 mai 2011
Le truc, c'est qu'on a besoin de plusieurs Evénements pour représenter un même Agent. Un Agent peut être cité en tête de définition ou dans une implémentation. Idem pour les entrées et les sorties, on doit les citer dans la définition de l'Agent, mais aussi dans toutes les citations de cet Agent dans d'autres définitions. En fait, un Evénement peut représenter un paquet de trucs. Dans un Agent, on aura des pointeurs vers tous les Evénements qui le représentent, et dans un Evénement, on aura un pointeur vers la chose qu'il représente, Agent ou Entrée d'Agent ou Sortie d'Agent ou Séquence ou autre, avec à côté le type de la chose représentée.

lundi 23 mai 2011
Parenthèse. L'exécuteur fera une opération. Il construit une liste des choses à changer dans la carte. Une fois l'opération terminée, il travaille sur cette liste pour faire les changements, mais en faisant attention aux éventuels conflits. Après seulement il passe à l'opération suivante. Il peut même se signaler à lui-même les conflits, par un Canal Sensoriel interne.

lundi 23 mai 2011
Est-ce qu'on pourrait pas plutôt manipuler les Agents un peu comme on manipule les chronos, c'est à dire de loin.

lundi 23 mai 2011
De quoi l'Agent est fait.
- 1 Evénement pour représenter l'Agent
- un certain nombre d'Evénements pour représenter les entrées de l'Agent
- un certain nombre d'Evénements pour représenter les sorties de l'Agent
- les Evénements "Agent" qui composent l'implémentation de cet Agent
- un certain nombre d'Evénements "lien" pour lier les sorties des uns aux entrées des autres
- ...
Bleurp.

lundi 23 mai 2011
J'ai bien l'impression que pour faire ça facilement, il faut deux choses. 1 Une possibilité de brancher plusieurs Evénements sur un même élémseq. Dans la définition d'un Evénement, on noterait pour chaque élémdef s'il en faut un seul ou un nombre indéterminé. 2 Une possibilité de mettre n'importe quel type d'Evénement au lieu d'un type donné. Du coup plus besoin de la possibilité de les faire pointer sur un autre Evénement. Bien sûr ça se retrouverait dans les Séquences.

lundi 23 mai 2011
La définition de l'Agent pourrait être faite par des Evénements, dans des contextes. Ainsi, on peut se demander ce qui se passerait si telle chose fonctionnait de telle ou telle manière.

lundi 23 mai 2011
Pour les Sujets, on peut s'inspirer du langage MI, Mécanismes & Influences.
Gardons le côté "boite noire". Il me semble que c'est quelque chose de commun à tous les mécanismes qu'on peut inventer, et à toutes les façons de créer.
On fait des propositions.
On peut proposer une interface de mécanisme, ou une implémentation de mécanisme.
Une interface décrit ce que fait un mécanisme. Une implémentation décrit comment il le fait.
Une interface peut correspondre à plusieurs implémentations possibles.
L'interface d'un mécanisme, c'est sa partie visible. L'interface du mécanisme contient la description de son rôle, de sa raison d'être, et de l'effet qu'il a sur son environnement. L'interface décrit ce que fait le mécanisme, mais pas comment il le fait. L'interface du mécanisme contient la description de ses entrées et de ses sorties. Les entrées du mécanisme vont décrire les types d'influences qu'il peut recevoir (mais pas leurs sources). Les sorties du mécanisme vont décrire les types d'influences qu'il peut émettre (mais pas leurs destinations).
L'implémentation d'un mécanisme, c'est son fonctionnement interne. Un mécanisme peut avoir plusieurs implémentations proposées. L'implémentation d'un mécanisme va contenir la liste des différentes interfaces de mécanismes qui la composent, et la façon dont elles collaborent pour obtenir l'effet voulu. On branche les sorties des unes aux entrées des autres. Et on doit aussi brancher certaines entrées de certains mécanismes sur certaines entrées du mécanisme qui les contient, et certaines sorties de certains mécanismes sur certaines sorties du mécanisme qui les contient.

Interface [nom]
Description : [description du rôle du mécanisme]
Entrées : [description des types d'influences qu'il peut recevoir]
Sorties : [description des types d'influences qu'il peut émettre]

Implémentation [nom] pour l'Interface [nom]
Composition :
[liste des Interfaces utilisées, et pour chacune :
où sont branchées ses Entrées
où sont branchées ses Sorties]
Explication : [description du fonctionnement du mécanisme]

lundi 23 mai 2011
Voilà sur quoi on va jouer. L'Evénement "activité" peut tout à fait pointer sur plusieurs Evénements représentant des Séquences de Canaux Parallèles, ça veut dire qu'on veut que l'exécuteur fasse tout ça en même temps. Mais si l'Evénement "activité" pointe sur plusieurs Evénements représentant des Séquences du Canal Primaire, une seule sera choisie : la plus attirante. On retrouve l'idée du 14 mai, l'idée d'un canal ne pouvant avoir qu'une seule activité. Ca colle.

lundi 23 mai 2011
Mais on peut enrichir le Canal Primaire de petites choses instinctives qui modifieront légèrement son fonctionnement par rapport aux autres Canaux Parallèles. Déjà on peut y mettre l'envie d'avoir des Sujets qui soient à jour, et qui puissent expliquer les choses qu'on perçoit, l'envie de comprendre. C'est le système de satisfaction qu'il faut mettre ici. Il est satisfaisant d'avoir des Sujets à jour. Il est satisfaisant d'être félicité. Certaines choses provoquent la satisfaction. De deux choses l'une, soit c'est la présence de Sujets qui provoque la satifaction, soit c'est la présence d'Evénements. Je pencherais plutôt pour la présence de Sujets dans le contexte réel. C'est l'idée que quelque chose soit vrai qui est bonne, pas les preuves qu'on en a. Encore que, c'est plutôt la perception de cette réalité, plutôt que la réalité elle-même. Maman me lit une histoire, c'est cool : c'est très primitif. Donc non, c'est les Evénements, et notamment ceux qui signalent la présence de Sujets dans le contexte réel.

lundi 23 mai 2011
Jouer avec les Sujets dans des contextes, concevoir des explications en créant ou modifiant des Agents, tout ça, c'est des activités, ce sera donc fait par les Canaux Parallèles. Le Canal Primaire reste dédié à la gestion du Canal Principal.

lundi 23 mai 2011
A propos de la surprise, je crois que je tiens quelque chose. Si on a tout un tas d'Evénements qui débarquent par les Canaux Sensoriels, au départ ils sont sans source. C'est au programme de leur attribuer des sources, et de maintenir les Sujets en cohérence avec ce qui est constaté par les sens. La surprise survient quand on ne peut pas facilement attribuer de source à des Evénements, ou quand le fonctionnement des sources ne permet pas d'expliquer ce qui a été constaté. Quand ça arrive, ça veut dire qu'on a besoin de mettre à jour le parc des Agents, ce qui demande un travail de conception d'une explication. Tout un art.

lundi 23 mai 2011
Et si on partait sur une triplette fuir-figer-combattre, trois valeurs numériques pour chaque élément de la carte. On aurait l'importance, la surprise, et quitter-attendre-fouiller. Je crois que chaque Evénement serait porteur d'une modification des trois valeurs actuellement recherchées "quitter" "attendre" et "fouiller". Après en fonction de ces trois valeurs recherchées, on choisit une ligne générale, c'est à dire que quand on a le choix, on choisit plutôt des chemins dont les valeurs se rapprochent des valeurs actuellement recherchées. Ou alors ça pourrait correspondre à "passer à autre chose", "réfléchir là-dessus", et "agir là-dessus", des indicateurs pour le Canal Principal. Maintenant on peut aussi faire deux valeurs rester/quitter et agir/réfléchir. Rester/quitter serait une jauge d'intérêt, partant peut-être sur la valeur d'importance, et qui se viderait, jusqu'à ce qu'autre chose de plus intéressant prenne le relais. Pour agir/réfléchir, on peut imaginer que l'exécuteur donnerait plutôt la main à tel ou tel type d'activité en termes de répartition de temps d'exécution, soit vers les Canaux Principal et Subjectif, soit vers les Canaux Sensoriels et Moteurs. Entre agir et réfléchir, si on veut faire du quantitatif sans se prendre le cul, on peut donner une certaine quantité à chacun, et le reste à celui qui est en tête. Possible que le Canal Principal soit toujours alimenté de la même manière. Dès lors, ça se jouerait uniquement entre Canal Subjectif et Canaux Sensoriels et Moteurs. Ou plutôt non, ce serait entre des contextes imaginaires et un contexte réel.

lundi 23 mai 2011
On a quand même perdu l'importance et la surprise d'une nouvelle activité. Ce que fait actuellement le Canal Primaire est peut-être fait par un Canal Parallèle alors que le Canal Primaire ferait quelque chose de plus instinctif. Peut-être aimer. Le Canal Primaire serait capable de créer/détruire des Evénements. Pour activer une Séquence, il ferait un peu comme les Canaux Parallèles, c'est à dire qu'il relierait un Evénement représentant une Séquence à un Evénement "activité", mais peut-être pas le même. Avec deux Evénement "activité volontaire" et "activité instinctive", le programme pourrait déterminer l'origine de ses activités et l'exécuteur pourrait gérer différemment ces deux types d'activité.

lundi 23 mai 2011
Un Sujet source d'un Evénement "être humain", contenant deux Sujets "prénom" et "nom de famille" sources de deux Evénements représentant un prénom et un nom de famille.

dimanche 22 mai 2011
Les Sujets sont notés comme étant la source d'Evénements qu'on trouve dans les Canaux Sensoriels Moteurs et Principal. Mais ils contiennent aussi des Evénements qui leur servent de variables, et ils utilisent les Evénements pour communiquer entre eux. Si leurs définitions sont faites d'Evénements, la seule façon de prévoir l'avenir sera de faire des simulations, en utilisant des contextes. Il me semble que c'est bien ce qu'on fait, nous autres. On y reviendra.

dimanche 22 mai 2011
Les contextes se situent peut-être dans le monde des sujets.

dimanche 22 mai 2011
Reprenons les choses à la base. Un Sujet, ça sert avant tout à établir la source d'un Evénement. Après ça sert aussi à sauvegarder le fonctionnement de cette source. Les Canaux Parallèles sont les mains qui tiennent les poupées, les Sujets sont les Poupées. Ce que font bien les Séquences, c'est créer et faire disparaitre des Evénements. Les définitions des Agents (appelons ça les mécanismes) pourraient être faits d'Evénements. Un mécanisme aurait deux compartiments contenant chacun un petit bout de situation : une à repérer et une à créer quand la première est repérée. Les Séquences pourraient citer des Sujets dans leur définition, pour attribuer un Evénement à un Sujet.

dimanche 22 mai 2011
Maintenant si je reprend l'exemple du chat qui va et vient, j'aime pas trop cette proposition d'organisation. On voit que le "monde des sujets" devrait être quelque chose à part, comme ça l'était au départ. Un Canal Subjectif, à côté des Canaux Parallèles, Primaire et Principal. Ce qui nous a lancé vers cette nouvelle organisation, c'est l'envie d'écrire la définition des Agents avec des Séquences. Mais vu que l'Evénementiel est inerte pour l'instant, ce n'est pas exagéré de créer un nouveau type de définition pour les Agents. Quoique, il faut bien pouvoir les modifier ces définitions. Mais c'est vrai que c'était intéressant de les voir communiquer par Evénements. C'est le souk.

dimanche 22 mai 2011
Les Sujets pourraient être l'unique passerelle entre les Séquences et les Evénements. A ce moment là, les modifications faites dans le Canal Principal et les Canaux Sensoriels et Moteurs seraient faites par des Sujets. L'avantage c'est que les Séquences seraient conçues spécifiquement pour fonctionner avec les Sujets. A la place d'un Canal Subjectif, chaque Canal Parallèle (y compris le Canal Primaire) aboutirait à un Parc Subjectif chargé de faire le lien entre ce Canal Parallèle et les Canaux Evénementiels (Principal Sensoriels ou Moteurs) sur lesquels il travaille. Ou sinon, mieux. Etant donné que les Sujets sont aussi des assemblages de Sujets, on peut faire un Canal Subjectif avec un Sujet Primaire et des Sujets Parallèles. Ce Canal Subjectif fait le lien entre les Canaux Séquentiels et Evénementiels.

vendredi 20 mai 2011
On cherchait un genre de réflexe pour le canal principal mais qui serait différent du réflexe classique. Finalement, c'est ce canal subjectif qui fait office de couche de réflexes. C'est même beaucoup mieux qu'une couche de réflexes. Bon, Sujet c'est une Instance de Agent. Le Sujet est un sac d'Evénements. Il est issu d'un Agent qui a une définition en deux parties if-then pouvant citer des Sujets (dont un Sujet spécial "moi"), des Evénements.

vendredi 20 mai 2011
Pour en revenir au chat, la question devient : est-ce que cet Evénement est lié à tel ou tel Sujet. Une nouvelle action d'un sujet sera caractérisée par les Evénements qu'elle produit, soit ce seront de nouveaux Evénements, soit ils seront agencés différemment, ...etc. En fait les Sujets, ce sont avant tout des sources d'Evénements. Ils lisent des Evénements et écrivent des Evénements. On leur attribue des Evénements. Mais ils devraient avoir des variables. En fait un Sujet est un petit sac plein d'Evénements. Il a une entrée et une sortie, pour recevoir des Evénements venant d'autres Sujets et transmettre des Evénements à d'autres Sujets. Il a aussi du code fait de réactions. Une réaction est en deux partie, si la première est vérifiée, la deuxième est lancée. Dans sa définition, il y a des Sujets et des Evénements, avec des "quel que soit". Les Sujets sont aussi des assemblages de Sujets.

vendredi 20 mai 2011
Je suis pas sûr que ce soit juste une description de structure. Un Sujet a peut-être plutôt une structure du même goût mais plus simple, action-réaction, activité actuelle, capteur, acteur, type, peut-être ressemblances. On parle d'activité, là. Les Sujets sont des pôles d'activité réactive, décrits à la première personne du singulier, pouvant se connecter à d'autres Sujets et à notre système perceptif. Puisque le programme se considère lui-même comme un Sujet, on doit pouvoir décrire raisonnablement bien son propre fonctionnement avec cette structure simple. On va construire le monde des Sujets. Peut-être un Canal Subjectif. Il faut que ce soit maitrisable par un Canal Parallèle.

vendredi 20 mai 2011
En fait, il faudrait carrément que tous les sujets aient cette même structure de Canal Primaire / Canal Principal / Canaux Parallèles. Mais en virtuel, en émulé. Faut se méfier, c'est pas exactement la même structure. La notre, c'est une vraie. Celle des Sujets, c'est peut-être juste une description de cette structure. Ainsi on peut faire des suppositions sur la structure d'un Sujet, et on peut s'observer soi-même et former son égo, je suis comme-ci, je suis comme ça.

vendredi 20 mai 2011
C'est quoi un Sujet. C'est une centrale d'exécution, mais qui ne sera jamais exécutée en direct comme le Canal Principal. Ce sera émulé, et les effets de l'exécution seront étalés à plat sur un calendrier inerte au lieu de devenir réels au moment où ils sont censés le devenir. Cela dit, trois raisons me font penser que les sujets doivent tous disposer de leur propre "canal principal". 1 La fonction qui permet de mettre à plat sur un calendrier les effets de l'exécution devrait être utilisable pour le programme lui-même, en l'appliquant au vrai Canal Principal, pour que le prog puisse prévoir ses propres réactions par exemple. 2 Si on veut pouvoir faire des rapprochements entre le comportement du programme et le comportement d'un humain, ou d'ailleurs entre les comportements de n'importe quel Sujets, il faut que tous fonctionnent de la même manière, c'est à dire avec un canal principal. 3 Les Sujets ont des activités.

vendredi 20 mai 2011
Un Sujet, c'est un truc qui peut lire et écrire son environnement. Le programme se considère lui-même comme un Sujet. Ca peut aussi bien être un humain, un chat, une moto qui passe, un feu rouge, un dé à six faces, ...etc. En fabriquant un espèce d'exécuteur virtuel pour un Sujet, on va pouvoir garder en mémoire sa façon de fonctionner. Pour les Sujets qui se ressemblent, on pourra supposer qu'ils fonctionnent parfois de la même façon.

vendredi 20 mai 2011
Mais ça va beaucoup plus loin. Imaginons qu'on s'attende à revoir le chat. On va avoir une Séquence en attente d'un Evénement. On pourrait utiliser un objet intermédiaire, genre coupelle pour recevoir un Evénement. Mais la coupelle représenterait ce qui se passe réellement dans le monde. Bouge pas, c'est ici qu'on est censé retrouver le truc avec Piaget du 18 août, sur la représentation des objets réels du monde. Si le chat est sorti de mon champs de vision, je tourne la tête pour le voir à nouveau, et il réapparait. Je crois que ça va se jouer avec les Sujets.

vendredi 20 mai 2011
Voilà ma réponse pour le chat. L'apparition temporaire d'une Instance de Concept à un moment donné est en soi un événement : c'est le fait qu'on a vu un chat. Donc on va avoir une Séquence qui va décrire cette unique apparition. C'est ce qui nous permet de garder une trace de cette apparition momentanée. Ensuite on va voir apparaitre un deuxième Evénement chat. La question est de savoir si on va l'enregistrer plus loin dans la même Séquence, auquel cas on considère que c'est le même événement qui se reproduit, ou si on l'enregistre dans une autre Séquence, auquel cas on considère que c'est un autre événement du même type que le premier. Les Séquences représentant des Evénements sont spéciales, on pourrait appeler ça des Séquences images. On devrait avoir une opération "mélanger" qui pourrait rassembler plusieurs Séquences images en une seule, et une opération "couper" qui pourrait diviser une Séquence image en plusieurs.

vendredi 20 mai 2011
Il y a une question concernant le lien entre une Séquence et plusieurs Evénements. Imaginons un Evénement chat qui n'arrête pas d'apparaitre et de disparaitre. Est-ce le même chat. En d'autres termes, est-ce que tous ces Evénements (qui ne sont jamais présents en même temps) seront représentés par une seule Séquence décrivant les différentes apparitions et disparitions du même chat, ou seront-ils représentés par plusieurs Séquences décrivant chacun une apparition et une disparition d'un chat différent. Quand on voit deux fois un chat, on peut se demander si c'était le même chat ou si c'était deux chats différents. Donc le système doit pouvoir accéder à ce lien entre Evénements et Séquences.

vendredi 20 mai 2011
Ce qui doit être fait avec précision temporelle, c'est la création et la destruction d'Instances de Concept, que ce soit dans le canal principal ou dans les canaux sensoriels ou moteurs. On construit le calendrier de l'exécuteur en fonction de la configuration actuelle du canal principal et avec deux exigences : 1 ces choses doivent être faites au bon moment, et 2 l'exécuteur doit toujours avoir quelque chose à faire. C'est là-dessus qu'on doit fonder l'architecture des infos qui seront dans le canal principal, c'est en fonction de ces exigences qu'on va concevoir ce "panneau de commande de l'exécuteur" qu'est le canal principal.

vendredi 20 mai 2011
Une Séquence fait principalement deux choses. 1 Elle peut faire apparaitre ou disparaitre des Instances de Concept, ce qui permet d'écrire/lire le canal principal, les canaux moteurs et sensoriels. 2 Une Séquence peut décrire des opérations faites sur d'autres Séquences, opérations qui seront exécutées si cette Séquence est activée par le canal principal. Ces opérations consistent toujours à modifier des Séquences, mais comme on veut pouvoir tout faire dessus, on retrouve le sixième sens à l'ancienne, avec des Séquences qui représentent des liens, ...etc. Un canal parallèle dit "dérivé" décrit un autre canal parallèle. Un canal parallèle dit "primitif" est décrit par un autre canal parallèle.

vendredi 20 mai 2011
Dans ces notes papier, le vocabulaire est totalement bordélo-merdique. A partir de maintenant, un concept produit des "événements", et un automatisme produit des "séquences". "Instance" reste un terme générique : un événement est une instance de concept, une séquence est une instance d'automatisme. Un de ces quatre faudra qu'on se débarrasse du mot "concept", notre vieil ami. Et vu qu'on utilise des mots très courants comme Sujet ou événement, maintenant on mettra des majuscules pour montrer qu'on parle de l'objet qui porte ce nom, et non de la notion générale.

jeudi 19 mai 2011
Retranscription, notes papier.
Un lecteur multi-média qui lit un programme, c'est à dire une séquence qui lit une séquence. Le canal principal qui lit un canal parallèle. Ou un canal parallèle qui en lit un autre.
Les définitions de concept sont des if-then avec les situations des canaux parallèles.
Certains canaux parallèles décrivent ce qui se passe sur le canal principal.
Les if-then des définitions de concept parlent de la création et de la destruction d'instances d'automatismes (d'événements), avec la spécification de leurs dates de début et de fin événement.
Certains canaux parallèles parlent de ce qui se passe dans le canal principal en termes d'activités actuellement menées. Le canal principal fait cela. En fait ya deux infos : c'est certaines activités sur certains sujets abordés.
Sans doute des instances pointantes et des élémdéfs "n'importe quel". Les sujets abordés, c'est n'importe quelle activité de canal principal, ou fil d'exécution.
Les deux s'alimentent l'un l'autre, ils se donnent de l'exécution.
Le canal primaire, c'est le canal parallèle qui décrit le canal principal et le dirige.
Dans le canal principal, les définitions de concept décrivent l'exécution d'une situation d'un canal parallèle. Le choix de la procédure exécutée ne dépend pas du parallèle sur lequel porte l'exécution, il dépend du canal primaire, qui choisit (et décrit) ce qui se passe dans le canal principal.
Quelque part dans le canal primaire, il y a le noeud central du programme : le canal primaire décide de comment il est même exécuté. Le canal principal exécute le canal primaire, selon ce qui est marqué dans le ce canal primaire en termes d'activités. Ca forme des chemins.
Le canal primaire contient des événements représentant des activités du canal principal. Le canal principal contient des instances représentant des événements et ce qu'on leur fait, on représente les opérations faites à ces séquences. Par exemple, une certaine instance pointante signifie "lecture", et pointe sur l'instance qu'elle lit. L'instance lue représente un fil d'exécution, avec les dates de début et de fin événement. Il y a donc déjà deux automatismes de contrôle : une instance "lecteur-exécuteur", et un concept "activité". Après, il faut une architecture d'exécution, avec un événement "exécuteur" pointant sur les instances "activité", et après d'autres instances de contrôle pour gérer l'ordonnancement des activités. Les pauses, les switch, la gestion des chronos, ...etc.
Les dates d'un événement d'automatismereprésente soit la date de création/destruction d'une activité, soit la date d'une opération comme "pause" avec comme élémdéf une instance "lecteur" en pause, "switch" avec comme élémdéfs une activité "avant" une activité "après" et un "lecteur-exécuteur". Une instance "en boucle" avec un élémdéf "activité".
Ca c'est pour le primaire. Maintenant pour le principal, chaque instance de concept représente un événement d'automatisme, elles apparaissent et disparaissent au rythme des dates de début et fin-événement des événements qu'elles représentent. Elles apparaissent et disparaissent au sein d'une activité représentée par une événement "activité" dans le canal primaire.
Les événements d'automatisme peuvent représenter une association d'autres événements d'automatisme et des événements "activité". Chaque canal parallèle gère un événement.
Un événement "activité" doit pouvoir pointer sur un événement "activité" ou sur un événement "instance" qui représente une instance de concept.
Il peut y avoir plusieurs instances actives dans une activité.
Tous les canaux parallèles sont représentés par une instance "lecteur-exécuteur". Ne sont exécutés par l'exécuteur que ceux dont l'instance qui les représente est pointée par l'instance "exécuteur". Le canal primaire est toujours en exécution.
instances : (exécuteur) -> (lecteur) -> (activité) -> (contrôle capteur/moteur ou événement)
événement : [boucle] [pause] [actif] -> [instance ou événement] [canal]
Après ya des instances virtuelles / de contrôle pour gérer les moteurs/capteurs.
Chaque instance a une valeur integer. Les événements qui représentent ces instances en décrivant leurs absences et leurs présences peuvent décrire l'évolution de cette valeur.
Certaines instances représentent des contextes, avec une racine.
La définition d'un concept est décrite par des événements.
Le canal principal ressemble aux canaux sensoriels et moteurs, sauf que lui il est émulé à partir des événements (dans le canal primaire) qui le représentent.
L'exécuteur y réagit. Il a son propre "langage machine", et on construit son calendrier en fonction du canal principal.
Le calendrier est construit de façon à ce que l'exécuteur ait toujours quelque chose à faire.
Le canal principal, c'est le panneau de commande de l'exécuteur. Le canal primaire agit sur ce panneau de commande. L'exécuteur exécute des automatismes dans les canaux parallèles.
Un événement a plusieurs dates de début et de fin. Ses élémséqs peuvent pointer sur des choses différentes à différents moments. C'est écrit dans sa déf.
En fait un événement, ça décrit une instance dans le temps.
Une définition de concept est en deux parties : réflexe et situation, c'est à dire if-then. Elle est décrite par un événement.
Il faut un double exécuteur, un "réflexe" et un "canal actif".
Un canal parallèle peut représenter le canal principal d'un autre être vivant.
Il y a donc une instance "moi" du concept "être vivant" ou "observateur" ou "sujet". Les instances de "sujet" pointent sur des instances "exécuteur".

lundi 16 mai 2011
A propos du sixième sens, version étoile. Ce sont les canaux parallèles qui perçoivent ce qui se passe sur tous les canaux sensoriels, et ce sont eux qui agissent sur tous les canaux moteurs. On sait qu'agir et sentir sont une même chose, dans un sens et dans l'autre. On a donc une étoile dont le centre est l'amas des canaux parallèles, dont les branches sont les canaux sensoriels/moteurs, avec au bout des branches les périphériques capteurs/acteurs. Le canal principal serait considéré comme un périphérique capteur/acteur. A propos du sixième sens, version pyramide. En haut le canal principal. Au milieu les canaux parallèles. En bas les canaux sensoriels et moteurs. Le canal principal ne peut modifier/sentir que les canaux parallèles. Les canaux parallèles peuvent accéder aux canaux sensoriels, y compris les canaux sensoriels internes qui captent ce qui se passe dans le canal principal. Les canaux parallèles peuvent accéder aux canaux moteurs.

lundi 16 mai 2011
Une situation est un ensemble de situations. On tend vers un canal principal n'ayant qu'une seule activité, qui se baladerait dans un arbre de situations.

lundi 16 mai 2011
Imaginons. Le canal principal a plusieurs activité dont l'une est en exécution et les autres sont suspendues.

lundi 16 mai 2011
Imaginons. Le canal principal n'a qu'une activité. Les instances lèvent la main. Dès qu'on se retrouve dans quelque chose de jamais vu, on créé une nouvelle activité, en empilant la première en pause. Mais on ne sait pas ce que ferait cette nouvelle activité. C'est pas ça.

lundi 16 mai 2011
Il y a une différence fondamentale entre les concepts et les automatismes. Les automatismes parlent d'événements, ils ont donc des dates de début et fin événement. Pour les concepts, c'est différent, on est en prise directe. L'instance est elle-même l'événement qu'elle signale. L'instance a une date, et c'est tout. Dans une définition de concept, l'agencement est ordonné, les instances viennent dans un ordre précis.

lundi 16 mai 2011
Un peu de vocabulaire. Dans chaque canal parallèle, on a une tâche qui utilisent des automatismes qui fonctionnent soit par appel soit par réflexe. Dans le canal principal, on a des activités qui utilisent des concepts. On pourrait avoir envie de remplacer le mot "automatisme" par le mot "séquence" ou par le mot "événement", parce que "automatisme" décrit bien l'action mais mal la perception. Quoique, percevoir est un acte, et l'interprétation se fait horizontalement.

lundi 16 mai 2011
Les réflexes à l'ancienne, je pense que ça va bien pour les automatismes. Mais pour les concepts, il faut autre chose. Il faut que des instances lèvent la main, pour voir si on connait la situation. En top-down, on imagine assez bien des définitions de concepts stipulant que telle instance doit lever la main à tel moment.

lundi 16 mai 2011
C'est comme si une activité était caractérisée par une séquence sans concept. Juste des éléments comme ça, auxquels on porte notre attention sans qu'ils soient liés a priori. En fait c'est une situation. Une nouvelle activité, on aimerait que ce soit une situation. Soit on la connait et c'est sans surprise, soit c'est du jamais vu. Donc on aimerait que plusieurs instances lèvent la main. Les réflexes peuvent faire ça, du moins un nouveau type de réflexe.

lundi 16 mai 2011
Revenons à nos moutons. On veut juste choisir l'activité actuelle du canal principal. On a déterminé que c'était l'importance de l'activité mixée avec la surprise provoquée. On a juste à trouver la calcul de la surprise. C'est peut-être juste le taux de remplissage. Il manque plein d'instances dans les séquences, il y a plein d'élémseqs reliés à rien : la surprise est haute. Difficile à dire.

lundi 16 mai 2011
Et si la base de la pyramide était le moule à séquence. Je ne sais pas ce que serait le sommet. Une émotion particulière.

lundi 16 mai 2011
Je vois une pyramide, dont la base est constituée des différentes activités du canal principal, et dont le sommet est une de ces activités. Elle est faite de concepts primaires, qui prendraient le nom de sentiments, par exemple. Ce serait un genre de prévenance.

lundi 16 mai 2011
Partons sur une idée sans raison d'être. Et si le canal primaire était un moule à séquences. C'est à dire qu'il y aurait une place pour le résumant et d'autres places pour les résumés. On pourrait affecter à ces emplacements n'importe quelle instance disponible. De là, soit on mémorise, soit on regarde si on maitrise. N'importe quoi. Ou sinon, non pas un moule à séquence, mais plutôt une séquence "manuelle", une séquence virtuelle, dont on pourrait changer les instances mais aussi les concepts et l'agencement.

lundi 16 mai 2011
Arrêtons les conneries. Le canal primaire voit plusieurs activités dans le canal principal, et son boulot c'est d'en choisir une.

lundi 16 mai 2011
La surprise, c'est surtout une non-maitrise. Quand une nouvelle activité arrive, elle est forcément non-maitrisée. Au fur et à mesure qu'on l'explore, la maitrise augmente, la surprise diminue. La maitrise, c'est la richesse des infos qu'on a sur le truc. On maitrise quand on sait ce qui va se passer. C'est le même système qui permet de choisir ce qu'on va mémoriser et qui permet de vérifier qu'on maitrise la situation. Dans les deux cas, on sélectionne un certain nombre d'éléments de la situation, soit pour les mémoriser, soit pour voir si on a déjà un concept qui les associe ce qui voudrait dire qu'on maitrise la situation. Le canal primaire, s'il existe, serait donc le canal de la mémorisation et de la surprise.

lundi 16 mai 2011
Il y aurait les concepts principaux, les concepts parallèles, et les concepts primaires. Il peuvent être très différents les uns des autres, jusqu'à mériter des noms différents. Les concepts parallèles font du temps-réel, mais pas les concepts primaires, et sans doute pas les concepts principaux. Les concepts principaux font de la réflexion, à la volée. Ils garderaient le nom de concept. Les concepts parallèles prendraient le nom d'automatismes.

lundi 16 mai 2011
J'aimerais reprendre le canal primaire, parce que c'est pas soit par importance soit par réflexion, faut sans doute que ce soit un peu des deux. Donc on reprend cette idée de canal primaire ne prenant qu'une activité, c'est à dire une séquence et toutes celles qu'elle appelle, mais pas de bottom-up en parallèle. Et essaye de mixer ça avec l'importance et la surprise. Peut-être est-ce aussi le travail du canal primaire d'évaluer les importances.

lundi 16 mai 2011
Pour faire le calcul, on prend pas seulement le concept de l'instance, mais aussi toute la séquence, on calcule en cascade.

lundi 16 mai 2011
Plutôt que de doter les concepts d'une valeur d'importance, ce qui ne me plait guère, on pourrait les chainer dans un classement global des concepts par importance. Comme ça on n'a pas de valeur numérique, et on est sûr qu'il n'y a pas deux concepts ayant la même importance. Le problème c'est qu'on ne pourrait plus comparer l'importance de deux concepts en un clin d'oeil. On va rester sur des valeurs numériques.

lundi 16 mai 2011
Oublions le canal primaire pour l'instant. La vérité c'est que quand une nouvelle activité se présente, on sait d'emblée si elle est importante. Chaque concept serait doté d'une valeur d'importance, mais on pourrait changer ces valeurs, et d'ailleurs c'est plutôt ici qu'on devrait parler de vigilance. Bref, quand la nouvelle activité arrive, soit sa valeur est plus grande que celle de l'activité actuelle, auquel cas elle prend la main, soit sa valeur est moins grande auquel cas elle vient prendre sa place dans le classement par valeur des activités en pause. En fait la valeur retenue pour le calcul est un mix de deux valeurs : l'importance actuelle du concept, et la surprise provoquée par cette nouvelle activité.

lundi 16 mai 2011
Tout compte fait, je pense qu'une activité de choix raisonné d'activité se fera dans le canal principal. Regardons le fait qu'il ne peut y avoir qu'une seule séquence dans le canal primaire. Du coup c'est plus vraiment une séquence, puisque dès qu'elle active une autre séquence, elle disparait.

lundi 16 mai 2011
Souvent, le canal primaire se contente de passer la main à la nouvelle activité du canal principal.

samedi 14 mai 2011
Ca y est. En fait la troisième activité, elle n'est pas comme la première ou la deuxième. La première activité et la deuxième qui est arrivé par-dessus, elles sont susceptibles d'être interrompues momentanément, c'est à dire qu'on peut toujours reprendre là où on en était. La troisième activité, celle qui consiste à choisir laquelle des deux première on va poursuivre en priorité, elle est différente. En effet, elle aussi peut être interrompue, mais on ne pourra jamais reprendre là où on en était, on devra repartir de zéro. A chaque fois qu'on fait entrer une activité supplémentaire dans le canal principal, on efface l'activité de choix d'activité s'il y en avait une, et on lance une nouvelle activité de choix d'activité, qui prend immédiatement la main. C'est un reset/restart. Donc on a effectivement besoin d'un canal primaire. Il fonctionne différemment du canal principal : dans le canal primaire, il ne peut y avoir qu'une seule séquence, donc dès qu'on en met une autre, elle écrase la première. D'autre part comme on le disait plus tôt, le canal primaire reçoit toutes les activités de choix d'activité, et uniquement les activités de choix d'activité.

samedi 14 mai 2011
Sinon, on pourrait avoir un canal primaire identique dans son fonctionnement au canal principal, à ceci près qu'il ne recevrait que les activités-réflexes dûs aux conflits d'activité du canal principal, les fameuses "troisièmes activités". Ou sinon, il faudrait faire en sorte que le canal primaire, fait de tripes attirance/répulsion, permette au canal principal de gérer seul ses troisièmes activités. Le canal primaire, c'est pas tellement "qu'est-ce qui m'attire le plus", c'est surtout "qu'est-ce que j'ai l'habitude de faire". Peut-être un petit réseau neuronal de merde, avec apprentissage. Nan.

samedi 14 mai 2011
On peut imaginer un canal primaire, qui gèrerait le canal principal, qui gèrerait les canaux parallèles. Le canal primaire n'aurait aucun problème d'activités concurrentes, parce que sa seule activité serait de gérer les différentes activités du canal principal. Le truc, c'est que dès qu'il y a du bottom-up, il y a forcément de la concurrence. Donc les réflexes primaires seraient écrits dans un autre langage, et fonctionneraient différemment. D'ailleurs peut-être que les réflexes principaux et parallèles seront eux aussi différents. On a besoin de quelque chose de beaucoup plus primaire justement. C'est peut-être le bon moment pour insérer une idée d'attirance/répulsion. Les tripes de la bête. Mais non parce que quand même c'est pas simplement "qu'est-ce qui m'attire le plus". Il faut pouvoir switcher d'une activité à l'autre pour des raisons raisonnables conscientes.

samedi 14 mai 2011
Voilà ce qui me vient à l'esprit. C'est plus qu'une mise en pause. Quand on a une première activité qui se déclare, puis une seconde par-dessus la première, en fait on se retrouve dans une troisième activité capable de gérer ces deux activités, en en choisissant une, en switchant, ...etc. Mais je remarque quand même que chez l'humain, quand la seconde activité apparait, pendant un court instant on est uniquement dans cette seconde activité, et après seulement on gère les deux. J'ai pensé à un réflexe qui réagirait justement quand il y a une activité supplémentaire. Le problème, c'est que le réflexe lui-même provoque une activité supplémentaire, donc c'est sans fin. Non, ce qu'il faudrait, c'est qu'on soit déjà dans la troisième activité, qu'on y soit toujours en fait.

samedi 14 mai 2011
On voit qu'il n'est pas nécessaire que le canal principal soit toujours occupé. Il peut tout à fait passer par des "périodes blanches", pendant lesquelles il ne fait rien. Il n'y a alors que les canaux parallèles qui fonctionnent. Puis on imagine qu'assez rapidement un réflexe de type principal va s'activer, le temps de gérer un peu ce qui se passe. Si un second réflexe s'active aussi, la première séquence activée se retrouverait empilée en pause, le temps de gérer la seconde séquence. On sent bien que le canal principal se gère lui-même, en plus de gérer les canaux parallèles. Il y a quelque chose à faire ici. Le programme doit pouvoir choisir s'il continue sur la seconde activité ou s'il revient à la première.

samedi 14 mai 2011
C'est ça, c'est bon : les concepts sont de type principal ou parallèle. Justement l'exemple de la conduite d'un véhicule est un très bon exemple. Conduire c'est quelque chose de maitrisé, donc on le fait forcément de façon automatique. Ce qu'on peut faire en revanche, c'est en quelque sorte piloter le pilote automatique. C'est à dire qu'on enrichit la conduite par une gestion consciente des automatismes qui la constituent. Ca veut dire que la séquence qui tourne sur le canal principal a toute autorité pour modifier le comportement des séquences qui tournent sur les canaux secondaires. Le canal principal, c'est le canal de l'improvisation perpétuelle, et c'est lui qui gère tous les autres canaux. Evidemment, tout automatisme étant fait d'autres automatismes plus petits, le canal principal a toute liberté de choisir la granularité de son action, en manipulant soit de grands automatismes, pour pouvoir faire autre chose en même temps, soit au contraire de petits automatismes, pour avoir un meilleur contrôle sur ce qui est en train de se faire. Cela dit, ici on n'est pas dans le massivement parallèle, un ordinateur n'a qu'un seul processeur : le gain de temps risque d'être faible.

samedi 14 mai 2011
Pour la vigilance, voilà un exemple de ce qu'on peut faire. Un concept aurait un type, qui serait "principal" ou "parallèle". Quelle que soit la façon dont une séquence est activée, elle est faite pour fonctionner sur le canal principal ou sur un canal parallèle. Les pauses n'affectent que le canal principal, les canaux parallèles continuent toujours de fonctionner. Mis à part les événements temporellement précis, le temps-machine restant est partagé à moitié pour le canal principal et à moitié pour l'ensemble des canaux parallèles, qui en reçoivent chacun une part égale. Si on fait ça, ça veut dire qu'on considère qu'une activité principale et une activité parallèle sont deux choses complètement différentes. Je ne suis pas sûr que ce soit le cas, on peut être attentif à la conduite d'un véhicule ou conduire sans y penser, et pourtant on a l'impression que c'est bien la même activité, a priori.

samedi 14 mai 2011
Il s'avère que les attentes n'existent pas ! En effet, une attente, c'est jamais qu'un fil parallèle qui s'exécute pendant que le fil appelant continue de s'exécuter, sauf que l'appelant n'a rien à faire pendant ce temps-là. Dans la séquence appelante, pour la date de début de la séquence appelée 2 qui suit la séquence appelée 1, on prend pour référence la date de fin de la séquence appelée 1, tout simplement. Après faut voir comment on s'en débrouille à l'exécution.

samedi 14 mai 2011
Bon, il n'y a pas de procédure, il n'y a que des séquences. Les pauses, ce serait lié aux réflexes eux-même, c'est à dire on repère une situation et crac on maintient la séquence en activité tant que la situation est vraie et tant qu'il n'y a pas d'ambiguité. Les attentes et les vigilances, ce serait une séquence active qui, par définition, active une autre séquence, c'est à dire que la définition du concept stipule que telle instance doit être active de tel moment à tel moment.

samedi 14 mai 2011
En pause ou en attente, finalement les deux reviennent un peu au même. Et c'est ce système de pause qui permet de faire une procédure appelant une procédure appelant une procédure appelant ...etc. Mais d'une manière générale, on voit quand même deux grandes façons d'entrer dans le présentoir. Soit on y est invité par quelqu'un qui y est déjà, en top-down, c'est le cas de l'attente. Soit on y entre par soi-même, en bottom-up, c'est le cas de la pause.

samedi 14 mai 2011
A quoi il ressemble, ce présentoir. Déjà, on a d'un côté les choses qui ont besoin de précision temporelle, et de l'autre les choses qui n'en n'ont pas besoin. Pour la précision temporelle, c'est simple. A chaque tour, avant toute chose, on regarde si c'est pas l'heure de faire un truc qui demande d'être fait maintenant. Si oui on fait, si non on passe. Ensuite pour le reste. Ca se présente comme plusieurs fils d'exécution. On est actuellement dans une procédure qui a été appelée par une autre procédure qui a été appelée par une autre procédure ...etc. A côté de ça, il y a d'autres fils d'exécution qui sont en attente, ou en pause. Soit ils sont en pause parce qu'on s'en fout pour l'instant, soit ils sont en attente parce qu'on peut pas continuer avant d'avoir fait autre chose. Tous ceux qui sont en pause sont empilés puis dépilés, c'est à dire qu'on est en train de faire quelque chose, autre chose attire notre attention, on règle cette autre chose, avant de revenir où on en était. Eventuellement, on peut rajouter une petite louche de multitâche, avec la vigilance qui s'apparenterait à des fils parallèles d'exécution, mais sans possibilité d'empiler en pause comme le fil principal.

samedi 14 mai 2011
La définition du réflexe décrit donc la place de la séquence dans le présentoir, elle décrit comment cette séquence peut être utilisée par d'autres séquences déjà en place dans le présentoir. Dans cette définition de réflexe, les différentes séquences ne sont pas citées par leur nom, mais par leur rôle dans le présentoir. Je suis pas très sûr de ce paragraphe.

samedi 14 mai 2011
En fait les définitions de réflexes décrivent des situations du présentoir d'ordonnancement. Selon son réflexe, une séquence n'est pas seulement active ou inactive : elle vient trouver sa place dans le présentoir d'ordonnancement.

samedi 14 mai 2011
On considère que c'est sur ce qu'il y a en tête de liste du présentoir que porte l'attention du système. Au fur et à mesure que le temps passe, de nouvelles séquences se retrouvent en tête de liste : l'attention se déplace. Mais on n'est pas toujours en train d'exécuter la première séquence de la liste, ce n'est pas une file d'attente. D'ailleurs c'est pas exactement une liste, c'est plutôt un petit réseau "mémoire courte" décrivant les relations entre les diverses séquences actives.

samedi 14 mai 2011
Pour régler à la fois le problème de l'exécuteur et celui des mouvements de l'attention, sans doute faut-il un ordonnancement, dans lequel apparaissent toutes les séquences actives. C'est l'idée du présentoir. Cet ordonnancement gère plusieurs choses. 1 La priorité des séquences les unes par rapport aux autres, dans la mesure où certaines sont considérées comme tâches principales et d'autres comme secondaires. 2 La notion d'importance de la ponctualité, puisque parfois il est important d'être ponctuel parce qu'on fait du temps-réel, et parfois ça n'importe pas parce qu'on réfléchit. 3 Peut-être jusqu'à l'ordre des événements, dont certains doivent nécessairement arriver avant d'autres, ce qu'on pourrait appeler feux rouges / feux verts. Il va de soi que les réflexes sont intimement liés au présentoir d'ordonnancement, puisque c'est grâce à eux que les séquences sont actives ou pas. Donc tout ça doit se retrouver dans les réflexes.

vendredi 13 mai 2011
On appellera ça des réflexes. Le concept contient la définition du réflexe, et l'instance a un réflexe. C'est un réseau de prévenance. Dans les réflexes, on peut tout à fait utiliser du AND OR XOR NOT.

vendredi 13 mai 2011
Ce serait bien qu'on ait des éléments yin et des éléments yang. Par exemple : lundi yang, mardi yang, mercredi yin, jeudi yang, vendredi yin, samedi yang, dimanche yin.

vendredi 13 mai 2011
Bon on reste sur l'idée d'une déf d'activation, mais il faut lui trouver un autre nom. Quant à l'ambiguité, je vois qu'une solution. Si on ne peut pas activer la séquence, on ne l'active pas. Pour que la séquence soit active, il faut que la déf d'activation soit vraie et qu'il n'y ait pas d'ambiguité.

vendredi 13 mai 2011
Le truc de l'ambiguité est un peu embêtant. Sinon, une façon simple de faire, c'est de noter certaines éléments de définition comme activants. Si tous ces éléments sont présents, la séquence est activée. Mais faut toujours pas d'ambiguité.

jeudi 12 mai 2011
Dans un réflexe, il ne faut pas qu'il y ait d'ambiguité, sinon comment pourrait-on activer la séquence. Là on ne peut faire aucun traitement conscient, il faut que ça coule de source.

jeudi 12 mai 2011
La définition d'activation est une situation qui doit être vraie pour que l'instance soit active. Tant qu'elle est vraie l'instance et ses descendantes sont actives. Dès qu'elle devient fausse, elles deviennent inactives.

jeudi 12 mai 2011
Si la séquence est active, le système provoque les événements. Mais un événement, c'est pas seulement le signalement d'un événement, c'est l'événement tout entier. Logiquement, une instance active devrait activer toutes les instances qu'elle créé au moment où elle les créé. Ou plutôt, toutes les instances créées par une instance active bénéficient de son activité, parce que si on désactive la mère, toutes les autres sont aussi inactives. C'est comme ça que sont activées les instances des procédures appelées. Là on n'a aucun contrôle, à moins que ne soit stipulé dans la déf d'activation qu'il faut qu'une instante pointante extérieure soit impliquée, par exemple. Mais on s'en fout, c'est des réflexes.

jeudi 12 mai 2011
Une la séquence d'une instance représente des événements. Si cette séquence est active, ça veut dire que le système provoque ces événements. Tant que la séquence est active la création et la destruction des événements se fait. Tant que la séquence est inactive, rien ne se fait.

jeudi 12 mai 2011
Une instance peut exister sans être active. Je pense qu'on ne devrait peut-être pas indiquer l'activation des instances dans les définitions. C'est un réseau parallèle. Imaginons un ensemble de procédures façon langage impératif. La déf d'activation indique que la résumante doit s'activer si l'instance de la procédure appelante est active. De là il faut pouvoir activer les instances des procédures appelées.

jeudi 12 mai 2011
La déf d'activation d'une instance peut décrire une situation dont cette instance fait partie. Elle peut aussi faire référence à une partie de la séquence de l'instance, pour que l'instance s'active quand une partie de sa séquence est remplie ou activée.

jeudi 12 mai 2011
Quand on active une séquence qui contient des instances de traduction, les objets que représentent ces instances sont créés ou détruits aux dates de début et fin événement de ces instances.

jeudi 12 mai 2011
D'une manière générale, on veut juste un système qui permette de choisir des séquences à activer. Le plus souvent on va gérer une séquence par les concepts de traduction qui la représente. Mais comme on peut toujours décomposer une décomposition, tout ce dont on a besoin c'est de réflexes, pour mettre un terme à la spirale. Une déf d'activation permet de faire ça simplement, et d'une façon qui est tout à fait naturelle pour un ordinateur.

jeudi 12 mai 2011
Quoique, il vaut mieux que ce soit fait de l'extérieur. Donc en fait, plus simplement, une définition pourrait indiquer des instances à créer et des instances à activer. Je sais pas s'il faut que ce soit fait de l'extérieur.

jeudi 12 mai 2011
Imaginons qu'on revienne aux définition non divisées. On veut pouvoir choisir des séquences à compléter, ou à activer. On pourrait le faire un peu comme cette zone de vigilance dont on parlait. Si on utilise l'idée à l'envers, on pourrait avoir un genre de définition d'activation. L'instance serait activée si cette définition d'activation est remplie. La déf d'activation est une définition qui contient une instance notée "moi".

mercredi 11 mai 2011
Quand une instance apparait par le haut, sans que sa première moitié soit remplie...

mercredi 11 mai 2011
Une instance peut être créée par le bas ou par le haut. Si elle apparait dans la seconde moitié d'une définition, elle sera créée par le haut quand cette définition sera remplie. Maintenant si on attend qu'elle apparaisse dans la première partie d'une définition, il faudra qu'elle apparaisse par le bas, par le remplissage de sa propre première partie.

dimanche 8 mai 2011
On peut aussi considérer la première moitié de la définition comme un contexte, comme avec la particule "la" du Toki Pona, comme le 15 mars. En effet, ça permet de localiser les choses.

dimanche 8 mai 2011
Il y a deux choses qui peuvent arriver à une instance. 1 Elle peut être crée de l'extérieur, par une séquence dont elle fait partie. Ou bien 2 la première moitié de sa définition peut être remplie. Maintenant, en face de ça, il y a deux choses qu'on peut vouloir faire avec une instance. 1 On peut vouloir la développer, c'est à dire faire apparaitre les instances qui compose une des deux moitié de sa définition. Ou bien 2 On peut vouloir l'exécuter, c'est à dire exécuter la seconde moitié de sa séquence.

vendredi 6 mai 2011
Les zones de vigilances sont sans doute à mixer avec les contextes.

vendredi 6 mai 2011
Non, c'est ça. Renvoyer à la fois vers une séquence et vers une zone de vigilance, c'est ce qu'il y a de plus naturel pour un ordinateur. Cette nouvelle zone de vigilance vient s'ajouter à la zone globale de vigilance, par exemple. Donc une instance correspond à : une séquence à obtenir, une séquence à donner, et une zone à surveiller.

vendredi 6 mai 2011
Ca pourrait ressembler à un truc du genre : à une définition remplie correspond une zone mise à disposition. Une instance correspondrait à deux moitiés de définitions, mais correspondrait aussi à une zone de vigilance. Il y a peut-être un rapport entre la première moitié de déf et la zone de mise à disposition. Sinon, c'est la seconde moitié qui renvoie à la fois vers un bout de séquence et vers une zone de vigilance. Mais je veux quelque chose de plus progressif.

vendredi 6 mai 2011
C'est progressif entre bottom-up et top-down. C'est une mise à disposition, une zone soumise à vigilance. C'est forcément lié à la gestion de la prévenance.

vendredi 6 mai 2011
Cette "mise à disposition", cet "entre-deux", il faudrait que ce soit progressif. Il faudrait que ça agisse aussi bien dans l'exécution en top-down que dans l'interprétation en bottom-up, en passant de l'un à l'autre de façon progressive.

vendredi 6 mai 2011
Faut reconnaitre qu'avec ça, c'est facile de faire du bottom-up, et c'est facile de faire du top-down. Difficile de faire un mélange des deux. Il manque peut-être une notion de "mise à disposition". Ce serait une zone soumise à vigilance.

mercredi 4 mai 2011
L'instance représente un lien de cause à effet entre les deux situations décrites par les deux moitiés de définition, ou plutôt un développement possible de la première vers la seconde situation : la seconde est là parce que la première était là et parce qu'on a prit le chemin de cette instance. Normalement il ne devrait jamais y avoir deux concepts ayant la même première moitié de définition. Parce qu'une machine ne connait pas le dilemme.

mercredi 4 mai 2011
Je pense qu'on peut tout faire en périodique. Le cycle a un début et un fin. Il contient des périodes. On l'applique sur une période. Après on devrait pouvoir mettre des dates spéciales, du genre "date inconnue", pour pouvoir avoir des séquences qui ne tournent pas nécessairement en boucle. Ou autre chose. Dans la pratique, on veut pouvoir faire les deux, du cyclique et du non cyclique.

mercredi 4 mai 2011
Imaginons qu'on veuille faire du cyclique. Il devient facile de tout synchroniser. Peut-être que l'instance résumée donne un cadre, ses dates indiquent le début et la fin du cycle. Les deux moitiés de définitions sont synchronisées facilement parce qu'elles sont décrites dans le même référentiel temporel.

mercredi 4 mai 2011
Aujourd'hui j'ai moins de problèmes avec les définitions en deux morceaux. La question de la progression ne se pose pas. D'une part on a des dates d'événement. D'autre part la transformation se fait quand elle est déclenchée. Ensuite une moitié de déf peut ne contenir qu'un seul élément. En fait c'est très souple comme façon de faire.

lundi 2 mai 2011
Une définition en deux morceaux, c'est classe. Mais j'ai encore plus classe, j'ai fonctionnel. Le problème avec une déf en deux parties, c'est qu'on ne sait pas à quelle progression de l'une faire correspondre l'autre. Faut-il attendre que l'une soit complète pour que l'autre commence à se compléter ? Ca n'a aucun sens. Non, j'ai mieux. Je propose d'avoir une partie toujours constituée d'un seul élément. Pour chaque séquence, il y aurait donc un résumant, un composé, et des composants. J'ai déjà vu ça, mais j'ai jamais réussi à l'accepter. Même pour moi c'était trop bizarre. Non seulement l'aigle a deux têtes, mais en plus il y en a une qui est plus petite que l'autre. Le plan est assez fou pour marcher.

lundi 2 mai 2011
S'il y a deux parties à la définition, alors la bonne façon de nommer les deux serait in-out et out-in, sous-entendu "en temps normal". Ou alors déf-réel et réel-déf.

lundi 2 mai 2011
C'est un mode d'exécution où on attend que chaque composant soit fait pour déclarer le composé fait. Il faut bien admettre qu'il y a une différence de nature entre composé et composants. Si on coupe la définition en deux, avec d'un côté la situation provoquant et de l'autre la situation provoquée, on se retrouve face à l'idée (plus pure) d'une séquence à compléter. Dans l'idée d'une séquence unie qu'il convient de compléter, on a toujours d'un côté ce qu'il y a à l'origine et de l'autre ce qu'il y a après transformation, mais dans cette idée la séparation est placée à part, dans une autre séquence. Cette séparation on doit la placer quelque part de toute façon. Rappelons que le concept résumant tout cela représente justement la transformation. Peut-être faut-il couper les séquences en deux. C'est ce qu'on faisait à l'époque des bulles, mais merde on va pas repartir dans les bulles, on va réinventer. Ok on peut jeter un oeil, mais on va tout réinventer. Ca me semble aujourd'hui plus naturel de mettre cette séparation sur le lieu même où on aura besoin d'elle, plutôt que dans une autre séquence qui serait là pour gérer la première, en "devinant" sans indice où se trouve la séparation.

lundi 2 mai 2011
Les interprétations et les actes sont enregistrés horizontalement. Le composé et les composants font partie de la même séquence. Imaginons qu'on soit dans l'exécution d'une procédure. Chaque élément de séquence renvoie à une autre séquence. Chaque élément composant de la séquence top est aussi l'élément composé d'une autre séquence, qu'il faudrait exécuter entièrement avant de poursuivre l'exécution de la séquence top, si on veut suivre le modèle "langage impératif". On voudra pas toujours suivre ce modèle, mais on veut pouvoir le faire, même si c'est indirectement. On voit clairement qu'il faut forcément quelque chose de nouveau pour faire ça. Et ça passe sans doute par l'accompagnement de l'exécution de la procédure par d'autres petites procédures parallèles. Encore que, il faut bien pouvoir exécuter un réflexe, ce qui nous pousse plutôt vers une solution liée au mode de fonctionnement, c'est à dire aux tripes du système.

lundi 2 mai 2011
La première chose, c'est qu'on doit choisir ce qu'on fait maintenant. Il y a un exécuteur, et il fait les choses les unes après les autres. Ensuite, il faut à un moment donné pouvoir exécuter une séquence telle qu'elle est décrite. On garde le 27 décembre.

dimanche 1 mai 2011
Si on ne connait pas l'avenir, on est dans le déterminisme. Mais si on connait l'avenir, on peut le changer. Je vois l'avenir, je sais ce qui va se passer, donc je peux changer l'avenir, et du coup je me retrouve face à un nouvel avenir. Je vois l'avenir, je sais, je change l'avenir, je vois le nouvel avenir, je sais, je change l'avenir, je vois le nouvel avenir, je sais, je change l'avenir, ...etc. C'est peut-être cette boucle infinie théorique qui fait de nous des "observateurs".

samedi 30 avril 2011
On restera sur du tout-ou-rien. Après tout c'est un ordinateur. Si on se retrouve avec plusieurs séquences ayant le même début et des fins différentes, ou quelque chose d'équivalent, ma foi on trouvera un moyen de choisir. Un ordinateur ne connait pas le dilemme. Un ordinateur connait des commandes précises et des réponses précises. Le "presque identique" n'existe pas, la plus infime différence entre deux choses semblables rend ces choses différentes.

samedi 30 avril 2011
Les OR on laisse tomber, parce qu'à l'exécution ça place un choix sans soluce dans le bas-niveau, ce qui est inacceptable, à moins de choisir au hasard mais ça on va éviter.

vendredi 29 avril 2011
Les tâches seraient sans doute senties par le sixième sens, et là il y a quelque chose de très intéressant. C'est là que ça se passe. Une séquence doit pouvoir décrire les tâches en cours, leurs priorités, et peut-être même leur exécution.

vendredi 29 avril 2011
Autre chose. Dans cette façon de voir, puisque faire du bottom-up prend du temps, la vigilance sur des sujets choisis est intéressante.

vendredi 29 avril 2011
Une séquence qui s'étend dans le temps, mais qui se voit instanciée en un instant dans un contexte, pour imaginer ce qui pourrait se passer par exemple, serait sans doute fabriquée par une tâche qui ne serait pas liée à cette séquence, mais à une autre dont le travail serait justement d'évaluer un développement hypothétique de la situation.

vendredi 29 avril 2011
Revenons à l'exécution. On doit toujours choisir des séquences à compléter, ou plutôt à alimenter. Si on repense à l'idée des tâches, précédant le deuxième du 15 avril, on pourrait imaginer que l'activité principale du programme serait de lancer et d'éteindre des tâches en gérant leurs priorités, soit des threads Linux soit des tâches fait-main. Utiliser des threads Linux pourrait impliquer une pure grosse perte de temps, du genre aller sur une tâche pour voir qu'il n'y a rien à faire pour l'instant. Up 6 avril.

vendredi 29 avril 2011
On laisse tomber les définitions inversées. Par contre, on pourrait peut-être garder une petit goutte de OR, la possibilité de mentionner que plusieurs choses peuvent faire l'affaire, et du XOR, la possibilité de mentionner une incompatibilité entre deux éléments de séquence. Pour le NOT je sais pas trop, vu que l'absence d'une instance ne signifie pas que la chose est fausse. Tout ça reste relativement complexe. On verra plus tard.

vendredi 29 avril 2011
On restera sur du tout-ou-rien. Après tout c'est un ordinateur. Si on se retrouve avec plusieurs séquences ayant le même début et des fins différentes, ou quelque chose d'équivalent, ma foi on trouvera un moyen de choisir. Un ordinateur ne connait pas le dilemme. Un ordinateur connait des commandes précises et des réponses précises. Le "presque identique" n'existe pas, la plus infime différence entre deux choses semblables rend ces choses différentes, un point c'est tout. Non mais.

mercredi 27 avril 2011
Le truc de la nouveauté qui attire l'attention se retrouve même dans les choses mémorisées. Dans une séquence, on mémorise plus difficilement ce qui est ordinaire, ce qui n'étonne pas. C'est logique.

mardi 26 avril 2011
J'aimerais me recentrer sur l'éventail des options, et sur la notion de choix. J'aimerais, autant que faire se peut, éviter de travailler vers des solutions où le proc fait des calculs qui ne sont utiles que dans 80% ou 60% des cas. C'est mal dit, on parle de l'utilité d'un calcul, ce qui est à associer avec la notion de bouche-trou. J'aimerais coller à des mécanismes où "on fait les choses ou on ne les fait pas", comme dans le premier du 20 avril.

mardi 26 avril 2011
Du point de vue de l'exécutant, l'incompatibilité serait peut-être plus facile à gérer si elle était placée dans l'élément qui précède chronologiquement les deux options. Mais quel sens cela a-t-il dans des séquences qui peuvent avoir n'importe quelle forme, et être utilisées dans n'importe quel sens. Au contraire, il faudra certainement une méthode de calcul. Normalement, les deux seuls endroits où l'incompatibilité devrait être mémorisée, c'est dans les deux associés incompatibles.

mardi 26 avril 2011
On parlait de tout mémoriser. Non, certaines choses peuvent rester en suspens, les instances peuvent continuer à exister un bon moment sans qu'on aie besoin de traduire ça en le gravant dans le marbre des définitions de concept.

mardi 26 avril 2011
Dans cette façon de voir il y a forcément des incompatibilités entre certains associés. Parfois c'est soit l'un soit l'autre, matériellement. Très malheureusement, l'incompatibilité peut être partielle. On peut dire : "il est rare que les deux soient vrais en même temps". De même, dans une séquence certains éléments peuvent être partiellement nécessaires. Je vois dans tout ça une valeur de nécessité affectée à chaque lien figurant dans un associé A vers un associé B.

mardi 26 avril 2011
Dans chaque associé, on a une liste de renvois vers d'autres associés, classée soit par associé, soit par associant, soit les deux. On garde de nombreuses choses dans cette liste, à commencer par l'agencement temporel. Il peut être conservé de plusieurs façons, pour faire écho à absolu/élastique/ordonné/libre, mais en plus il est conservé de façon subjective, c'est à dire en même temps dans A vers B mais aussi dans B vers A. Rappelons que cette nouvelle organisation a pour but de nous permettre de gérer plus facilement l'éventail des options qui s'offre à soi.

mardi 26 avril 2011
Je suppose qu'on doit nécessairement pouvoir aller de l'associant aux associés. C'est pas sûr, peut-être qu'on n'accède à une séquence que quand on en a un morceau sous la main. N'oublions pas que l'interprétation se fait horizontalement depuis un petit moment déjà. Mais si on doit pouvoir le faire, ce qui est probable, alors il faudra avoir un petit carnet d'adresses dans l'associant, contenant au moins la liste des associés. Mais c'est rien.

vendredi 22 avril 2011
Imaginons que la définition du concept ne soit pas centralisée, mais répartie entre tous les éléments de la définition. Un élément d'une définition serait lié à tous les autres. Chaque concept cité serait lié à tous les autres concepts cités, par un lien faisant référence au concept associant.

vendredi 22 avril 2011
Ce qu'on mémorise, c'est une liste d'événements qu'on associe les uns aux autres. Au sein d'une même association.

vendredi 22 avril 2011
Une définition de concept ne peut pas être découpée en petits morceaux. Une séquence de huit éléments, c'est différent de sept séquences de deux éléments. Ca n'a pas le même sens.

vendredi 22 avril 2011
Parenthèse. Il n'y a pas de dictionnaire. La définition d'un mot est faite des utilisations qu'on peut en faire. Comme le mot room.

mercredi 20 avril 2011
Si on reprend l'idée d'une pyramide faite de ANDs, on peut voir que : peu importe le moment du nouvel événement, il a été appris après. Une façon d'insérer un nouvel élément dans une suite de AND serait de considérer qu'il vient après ceux qui ont déjà été mémorisés. Blablablabla+bla. On le mettrait après parce qu'il a été mémorisé après. Et j'imagine que ça aurait une utilité de les classer comme ça.

mercredi 20 avril 2011
L'image de l'arbre est intéressante. Ca part du principe qu'il y a une racine, un morceau de la définition qui est stable, mais peut-être qu'il n'y en a pas ! Là on s'oriente vers le découpage extrème, avec des concepts AND et des concepts OR de très petite taille. Deux points pour le découpage total. Voir le 29 mai 2009. Si les concepts n'avaient que deux ou trois éléments de définitions, on serait tout le temps en train de modifier la hiérarchie, du coup ce serait peut-être plus simple. On ne peut pas faire un choix si on n'a que deux éléments. Il faut un début et au moins deux fins alternatives. Cela dit, on travaille avec des choses qui représentent des choses. On pourrait avoir des AND qui représentent une chose ET l'autre, et des OR qui représentent une chose OU l'autre. Bah oui, dis comme ça... donc ce seraient des définitions à deux éléments. Ou plusieurs. Damned. C'est à dire que le problème avec des defs à deux éléments, c'est que quand on essaye d'ajouter un AND au milieu de pleins de AND, on sait pas où le rajouter dans la pyramide. Donc plutôt des défs à plusieurs éléments, mais de type donné, AND ou OR. En plus ça coùte moins cher quand on l'instancie.

mercredi 20 avril 2011
Tu me diras, c'est que des arbres. Une déf devient un arbre. Pas de quoi se réjouir. Sur des cas ambigus, il faut pouvoir choisir un arbre. Peut-être que le choix se fait souvent par le contexte.

mercredi 20 avril 2011
Je me vois mal gérer la complexité de définitions faites de AND de OR et de parenthèses. Là, j'opte plutôt pour le découpage. Mais on se retrouve avec une même complexité. Des chemins parallèles, il y en a à tous les niveaux, on se retrouverait avec des OR à ne plus savoir qu'en faire. Le poing touche le mur.

mercredi 20 avril 2011
Ca me fait penser que ne pas mémoriser est quelque chose d'extrèmement radical. L'événement disparait purement et simplement du continuum, de la réalité. Il faudrait toujours mémoriser. Si j'arrive à quelque chose du genre Sheldon Cooper, je peux m'estimer heureux.

mercredi 20 avril 2011
Une "situation extraordinaire" susceptible d'attirer l'attention correspond sans doute au genre de situations dans lesquelles il convient de créer une nouvelle option "OR" si on mémorise quelque chose.

mercredi 20 avril 2011
C'est la même raison qui fait qu'on a besoin de l'agencement temporel flou et qui fait qu'on a besoin de quelque solution comme les concepts OR. Et c'est la raison d'être de Solipsoth. Faire quelque chose qui corresponde de façon pure à ce qu'est une machine d'aujourd'hui, au lieu d'attendre le scan parfait du cerveau humain et la simulation qui va avec. Ce serait cruel de fabriquer un esprit humain virtuel. Et même s'il ne souffre pas, ce serait mal.

mercredi 20 avril 2011
Maintenant si on imagine des OR affublés de valeurs de probabilité, on peut aussi imaginer des AND dotés d'une valeur. Cette valeur pourrait représenter l'importance qu'a cet élément pour que la séquence soit complète. Je parle de la précision de la définition, du fait que quand on voit quelqu'un de loin on voit mal son visage, plus il s'approche, plus on a de détail, au bout d'un moment on le reconnait avec certitude.

mercredi 20 avril 2011
Avoir plusieurs définitions avec le même début et des fins différentes, ça ne devrait pas arriver. Si on découpe les définitions, on devrait pouvoir isoler le lieu du choix. Le lieu du choix serait une définition à n+1 éléments, un élément "début de séquence", et n éléments pour les diverses options possibles. La signification de l'instance d'un tel concept serait que les diverses options sont toutes vraies en même temps, comme le fameux chat qui est à la fois mort et vivant. C'est curieux, parce que c'est déjà la signification d'un concept classique. La différence, c'est que là c'est pas censé arriver. Finalement, on est en train de parler de concepts OR, si les concepts classiques sont des concepts AND. Du coup, on peut aussi bien faire des définitions avec des AND, des OR, et des parenthèses. J'aime pas la tournure que ça prend, mais on peut pas laisser se développer d'énormes quantités de définitions à peu près similaires, presque redondantes.

mercredi 20 avril 2011
On est en train de se faire bouffer par l'analogique. Il faut rester sur des choses qu'on fait ou qu'on ne fait pas, et être capable de faire tout ce qu'on veut pouvoir faire. Pouvoir suivre une procédure, mais aussi pouvoir l'adapter en temps réel à la situation, par exemple en se synchronisant ou en changeant légèrement de procédure en cours de route. Pouvoir pauser, faire autre chose, et reprendre. Pouvoir être entrainé temporairement par le bottom-up vers quelque chose d'inattendu ou d'extraordinaire. Pouvoir appeler les pans dont on a besoin. Pouvoir créer des choses imaginaires n'importe où dans le temps. Pouvoir passer de l'acte imaginaire à l'acte réel. Pouvoir choisir.

vendredi 15 avril 2011
On dit que tout consiste à choisir la séquence à compléter. En fait il s'agit plutôt de soumettre une instance et sa séquence à une volonté d'exister. On alimente l'instance en énergie d'exécution, et cette énergie c'est du temps-machine.

vendredi 15 avril 2011
Je suppose qu'une tâche serait en charge d'une séquence à exécuter, elle serait affectée à une instance. Mais on laisse ça de côté pour l'instant, ça ressemble plus à la fin qu'au moyen.

jeudi 14 avril 2011
Le mot "tâche" employé le 6 avril me fait penser que concrètement on pourrait avoir plusieurs tâches, tout simplement. Un objet "tâche". Ce serait bien si on pouvait utiliser des outils Linux existants. Avec une tâche pour le bottom-up, la carte étant faite de fichiers accessibles à tous, et en se servant de la mémoire vive pour manipuler rapidement les pans utilisés par les opérations en cours. Sans doute une tâche particulière pour le bottom-up, et à côté plein de petites tâches fondées sur le même modèle pour l'activité courante. Peut-être une tâche pour la mémorisation. Peut-être une tâche pour chaque canal sensoriel externe. Ca ferait quatre types de tâche : bottom-up, activité courante, mémoire et senseurs externes. La priorité de chaque tâche devrait être choisie dynamiquement par le programme lui-même, a priori rien ne s'y oppose. Il faut déterminer ce que fait une tâche "activité", et choisir entre threads et processus.

vendredi 8 avril 2011
Attention à ne pas confondre l'importance actuelle d'une chose et le temps qu'elle prend au processeur.

vendredi 8 avril 2011
A un moment donné, une séquence est choisie, ses éléments prennent de la valeur au bon moment. Le bottom-up fait qu'elle est choisie : elle est actuellement mise en valeur.

vendredi 8 avril 2011
Quand on n'a appris qu'une seule version d'un comportement, on peut l'exécuter comme si on mettait un magnétoscope en lecture. Mais quand on a appris plusieurs comportements ayant le même début et des fins différentes, on se retrouve à faire un choix. D'autre part, quand le bottom-up intervient à propos d'une nouveauté ou de quelque chose d'inattendu, une surprise, alors on se retrouve dans un autre comportement, mais le comportement dans lequel on était reste en pause, et on peut tout à fait reprendre là où on en était. Tout ça pour dire qu'une séquence qui semble être exécutée en top-down devrait sans doute être exécutée en bottom-up, par valorisation successive des différents éléments de la séquence, idéalement en tout cas. J'ai peur que ça coûte cher en temps-machine.

mercredi 6 avril 2011
J'aime bien le sixième du 15 mars. Je suis d'accord pour être en monotâche, un seul comportement à la fois, à condition de pouvoir le mettre en pause le temps de switcher sur un autre comportement avant de reprendre là où on en était. Un comportement peut faire ça, en lancer un, le mettre en pause pour switcher sur un autre, reprendre, jongler. Mais le bottom-up doit pouvoir intervenir.

mercredi 30 mars 2011
Pas assez concret pour avancer. Il faut travailler sur le lien du sixième sens entre des structures réelles et leurs représentations fonctionnelles. Il faut que ce soit fait. Point d'entrée au dernier du 11 décembre. On veut avoir bien en main la liste des concepts de traduction qu'on va utiliser, et surtout on veut savoir comment ça va se passer au niveau de l'exécution. Qui est créé avant quoi, avant ou après la fin du tour, ce genre de trucs.

mercredi 30 mars 2011
"Faire son chemin" pourrait vouloir dire "bouger un potar" pour choisir à quelle altitude-niveau on agit.

lundi 28 mars 2011
Bien sûr la nature de l'action est un réseau, où il y a souvent des choix multiples. Peut-être que le choix de l'action est fait avant de décider si on va agir ou pas. En quelque sorte, choisir fait partie de "l'accélérateur", et une fois qu'on a choisi une action, quand on en n'a plus qu'une en tête, on peut la faire ou l'imaginer. A peu près.

dimanche 27 mars 2011
Nous on peut faire les actions à mi-intensité, comme si on faisait patiner l'embrayage, comme un chien qui bouge en rêvant. Il y a la nature de l'action (l'accélérateur), et le fait d'y penser seulement ou de le faire (l'embrayage).

mardi 22 mars 2011
Les projections sont des petits réseaux qui se chevauchent les uns les autres

samedi 19 mars 2011
En Toki Pona, on fabrique avec la particule "la" certaines expressions comme "hier", ou "bientôt". Ce sont des constructions. Pour les fabriquer on utilise des structures qui existent déjà.

mardi 15 mars 2011
Plutôt que de faire de grosses structures de contexte, on peut préférer quelque chose de plus simple, un lien direct entre une racine et une situation, vus comme de petits groupes d'instances. On s'inspire directement de la particule "la" du Toki Pona.

mardi 15 mars 2011
Les macros-comportements, c'est des séquences top-down qui soit tournent en boucle, soit se terminent par une boucle. Ils sont lancés par un système d'excitation bottom-up. Ils restent "en ligne" jusqu'à ce qu'un autre macro-comportement soit lancé par le bottom-up. Si c'est ça, chaque macro-comportement contient la gestion de tout le background bas-niveau dont il a besoin pour fonctionner, jusqu'au bottom-up qui inventera les macro-comportements qui le suivront.

mardi 15 mars 2011
On est faits pour reconnaitre les choses vivantes, conscientes. On reconnait les personnes. Ya une case pour ça, génétiquement. Cette idée me gène.

mardi 15 mars 2011
Un nom est à l'origine un résumé de l'histoire de la personne, en deux ou trois phrases.

mardi 15 mars 2011
Le nom serait alors mal choisi. Excitation/inhibition, ce serait plutôt contexte réel, contexte imaginaire. Mais c'est plus complexe que ça.

mardi 15 mars 2011
Il est curieux que notre propension à agir soit séparée du reste, et puisse être influencée par des choses aussi simples que l'alcool. Imaginer et faire sont vraiment jumeaux, c'est du très bas-niveau. C'est pas curieux que ce soit apparu tôt dans l'évolution, on voit bien l'intérêt d'imaginer ce qui va se passer avant de se lancer dans l'action. Mais le fonctionnement est curieux. Imaginer et agir, les deux comportements sont presque identiques. Seule différence : le contexte. C'est du très bas-niveau et c'est là-dessus que jouent les émotions, ce qu'on appelle inhibition/excitation décide de ce qui sera fait réellement et de ce qui sera imaginé. La procédure sera quand même lancée, la question est de savoir où.

mardi 15 mars 2011
On n'a pas inventé les langages impératifs au hasard. Cette façon de descendre dans le corps d'une procédure appelée puis de remonter pour suivre le cours de la procédure appelante, c'est le reflet de quelque chose que notre esprit fait souvent et facilement.

lundi 14 mars 2011
C'est un mélange. Il y a peut-être un choix par somme des excitations, mais les séquences peuvent représenter de vastes comportements complexes sur plusieurs secondes. Je pense à Françoise en train de s'endormir, elle attrappe ma main et me frotte le bout du doigt comme pour le nettoyer, sans raison, et deux secondes après elle ne se souvient pas de l'avoir fait. Je lui dis "bah alors ?" et on rigole comme des bossus. C'est un comportement complexe, déclenché sans doute par un petit morceau de rêve. Voilà le genre de comportement qu'on peut vouloir déclencher, et qu'on enchaine les uns derrière les autres.

dimanche 13 mars 2011
On aurait envie d'un multi-exécuteur, passant de séquences à séquences. C'est pour ça que l'idée est si séduisante. L'idée d'un choix, par somme des excitations, des séquences qui doivent se compléter. Mais on ne doit pas oublier qu'on travaille avec une machine de Turing, qui fait les choses une par une, non pas avec un cerveau biologique massivement parallèle. On doit accepter de faire quelque chose de différent. Quelque chose d'efficace. On doit inventer. Sans tomber dans le piège du tout-contrôle. Mais toujours dans la pureté d'une idée.

vendredi 11 mars 2011
Si l'exécuteur est toujours dans une séquence, soit cette séquence permet de redescendre dans tout le système, soit il faut pouvoir passer d'une séquence à une autre.

vendredi 11 mars 2011
Ca ressemble à du top-down sur une petite zone se déplaçant, avec du bottom-up sur une zone large plus ou moins choisie par le top-down. Mais c'est sans doute pas ça.

vendredi 11 mars 2011
On a envie d'une zone d'activité qui se déplace. Peut-être que l'exécuteur est toujours dans une séquence.

vendredi 11 mars 2011
Les deux derniers paragraphes sont plutôt faux.

mercredi 9 mars 2011
Le coup du positif/négatif dans le contexte zéro, c'est à voir, parce qu'on peut être triste pour une histoire qu'on sait fausse, une histoire racontée par exemple. Ca a à voir avec les pans. Ca a à voir avec un centre de réalité.

mercredi 9 mars 2011
Par positif et négatif, on entend : choses que l'on veut obtenir ou éviter (de sentir comme vraies dans le contexte zéro). Par excitation et inhibition, on entend : choses dont on veut tenir compte ou qu'on veut ignorer.

mercredi 9 mars 2011
Maintenant on doit s'occuper de l'agencement émotionnel, du temps, et de l'exécuteur.

mercredi 9 mars 2011
Les définitions multi-séquentielles, c'est de la grosse connerie. Qu'est-ce qui fait la séparation entre deux séquences, rien. Donc faut rester sur les causes communes d'existence à l'ancienne.

mardi 8 mars 2011
Le truc des équations, c'est coquin. Il y a deux choses. D'abord on peut avoir plusieurs définitions utilisant les mêmes instances, ce qu'on peut faire soit avec les causes communes d'existence à l'ancienne, en développant les définitions des concepts qu'on cite dans une définition, soit en autorisant des concepts à définitions multi-séquentielles, ce qui me semble plus simple à faire, mais peut-être un poil moins riche, parce qu'on n'a pas accès à chaque séquence individuellement, mais uniquement à la multi-séquence toute entière, en bloc. Ensuite, il y a la notion d'inconnue, avec les instances pointantes, et là on a des définitions qui permettent de gérer des instances sans s'occuper de leur type ou de leur position dans la situation actuelle, en les identifiant par le fait qu'elles sont pointées par des instances identifiées.

mardi 8 mars 2011
On laisse tomber les structures, les grilles, les filets, les agencement décrits par des définitions. Si on a des yeux mobiles, c'est justement parce qu'on ne peut pas reconnaitre un visage n'importe où dans une bitmap. On peut faire des yeux mobiles software, dans le pré-traitement de l'image. Maintenant la question des structures, c'est est-ce qu'on aura besoin d'en inventer de nouvelles, puisque de toute façon il y aura toujours une couche morte, faisant partie du système. Comme cet esprit n'a pas vocation à passer de corps en corps, je dirais plutôt non, pas besoin d'en inventer de nouvelles en cours de route.

lundi 28 février 2011
Système d'équations. Un concept a plusieurs définitions, utilisant parfois les mêmes instances. 6 février.

lundi 28 février 2011
Valeur émotionnelle. Du positif, du négatif, de l'excitation, de l'inhibition, et point-barre. Agencement émotionnel.

mercredi 23 février 2011
Les instances sont d'un certain type, une instance est l'instance d'un concept. Maintenant, un concept pourrait être d'un certain type, c'est à dire que sa définition serait écrite dans un format particulier, déterminé par son type, lui-même décrit soit par un autre concept, soit par un objet d'un nouveau genre.

mardi 22 février 2011
On peut penser à une structure parallèle à ce qu'on a fait jusqu'à présent. Chaque noeud est fait de renvois vers d'autres noeuds. Le noeud est décrit par un concept.

dimanche 20 février 2011
Si on veut faire un filet, il faut déjà pouvoir faire un noeud. De chaque cellule, on doit pouvoir aller vers les cellules voisines, par un chemin qui est toujours le même. Les groupes de concepts décrivent les différents chemins. C'est bien ce qui se passe dans l'agencement temporel, on utilise toujours les mêmes types de chemin. Tout l'intérêt de cette façon de faire réside dans la possibilité de créer de nouveaux types de chemins. On doit donc réfléchir à leur mémorisation.

dimanche 20 février 2011
Reconnaitre un visage n'importe où dans une bitmap se ferait par des instances pointantes.

dimanche 20 février 2011
Il y a un air de famille avec une idée qui rôde dans le coin de temps en temps, à propos des moyens d'agencement qui seraient eux-mêmes faits de groupes de concepts, comme dans les deux derniers paragraphes du 26 janvier. Si ces groupes de concepts pouvaient parler de ce que fait l'exécuteur, quand on fait de l'agencement temporel, ce serait parfait.

samedi 19 février 2011
On a toujours cette envie de pouvoir reconnaitre un visage n'importe où dans une bitmap. On veut pouvoir placer les concepts dans des structures qui les situent les uns par rapport aux autres, structure géographique, structure de tonalités musicales, ...etc, pour pouvoir écrire des définitions sans nommer spécifiquement les concepts qu'on utilise mais plutôt en citant des concepts anonymes et situés les uns par rapport aux autres dans le cadre d'une structure. Mais en fait, les concepts eux-mêmes sont des petites structures.

vendredi 18 février 2011
On aimerait retrouver l'idée du 25 mars 2010, les concepts seraient localisables les uns par rapport aux autres grâce à la trace d'une utilisation qu'on en a fait dans un autre branchement. Celle du 6 mai 2010, pour mémoriser on ne se contente pas de choisir un groupe d'événements à résumer.

vendredi 18 février 2011
On vire les groupes bulles, on fera ça avec les pointantes. Les contextes feront partie intégrante du système, ainsi que les pans de personnalité, qu'on va essayer d'utiliser pour le chargement en mémoire vive des choses actuellement utiles. D'ailleurs, il faut arrêter d'appeler ça des "pans de personnalité", faut juste appeler ça des "pans", parce que ça va sans doute servir pour le 28 mars 2010.

vendredi 18 février 2011
A propos de la notion de cycle. On pourrait vouloir décrire l'apparition aléatoire d'événements pendant une période. Je pense à des éclairs électriques. Dire "il y a de l'orage", c'est dire "de temps en temps la foudre tombe". La fréquence est irrégulière, mais on peut quand même apprécier l'intensité de l'orage. Avec un cycle et une date indéterminée, on peut sans doute utiliser la valeur vitesse pour rendre cette intensité. Si on prend un orage léger et qu'on le passe en accéléré, on obtient un orage plus intense. Ca fait penser qu'il faut pouvoir choisir si on veut transmettre ou non la valeur vitesse du résumant aux résumés.

vendredi 18 février 2011
Les dates début et fin-événement sont relatives, elles citent d'autres dates de toute façon. Elles sont bien décrites le 4 décembre 2009. Entre parenthèses, le 18 août 2010, les liens pointant-pointé ont aussi des dates.

jeudi 17 février 2011
Je veux bien qu'on fasse rôle-acteur avec des instances pointantes, mais reste l'idée du 1er février selon laquelle "les instances rôles ne sont pas des instances comme les autres. Elles empruntent leurs dates de début et fin-événement aux instances acteurs auxquelles elles sont appliquées". On peut faire des dates "NC", mais pour faire ce choix il faut sentir pourquoi ou comment.

jeudi 10 février 2011
Contre "faire réduire la sauce" : contexte zéro dont la racine contient toutes les choses dont on suppose vraiment qu'elles sont vraies.

jeudi 10 février 2011
On le fait volontairement, mais quelque chose peut nous donner l'idée de le faire.

mercredi 9 février 2011
Un oeil reste un oeil. Il est reconnaissable même s'il est seul. Et c'est bien lui qui fait partie de la composition d'un visage. La définition de "visage" cite donc bien "oeil", et "oeil" décrit bien ce qu'est un oeil. Mais dans une projection de visage on peut manifestement brancher les élémseqs "oeil" sur des instances "phare" et l'élémseq "bouche" sur une instance "calandre".

mercredi 9 février 2011
Autre sujet. Deux phares et une calandre peuvent facilement être interprétés comme deux yeux et une bouche. La vérité, c'est que tout peut être interprété comme étant n'importe quoi.

mardi 8 février 2011
D'un prévenant, on partirait vers le haut pour voir à partir d'où on peut redescendre vers les prévenus. On peut voir qu'il y a un lien avec les pans de personnalité qui ne sont pas prévenus. Il faut qu'il y ait un buteur, un signe pour stopper la "montée", pour reconnaitre les endroits où se passent les choix sur ce sujet de la prévenance.

mardi 8 février 2011
On peut reconstruire la structure du principe de contexte : une instance "contexte" ayant deux résumés, l'un pointant sur les composants de la racine, un autre pointant sur les différents éléments de l'évolution de la situation. Ce qui reste, c'est la capacité d'ignorer certaines choses. On parle de prévenances qui ne se font pas à cause de la structure de la situation. C'est vrai que la prévenance, c'est du bas-niveau, mais en même temps il y a bien un exécuteur qui fait tout ça, et on peut imaginer un exécuteur pour chaque contexte, idée renforcée par le fait que souvent les scènes imaginaires arrivent d'un coup, elles sont disponibles en un instant, c'est pas le même genre d'exécuteur qui fait ça. Tiens c'est marrant ça, comme si l'exécuteur faisait les prévenances. Des prévenances qui se font ou ne se font pas par rapport à des liens. Ca pourrait vouloir dire : un chemin de la prévenance, à suivre pour vérifier que la prévenance est légale.

mardi 8 février 2011
Maintenant avant de figer cette partie du mécanisme, j'ai une envie de faire réduire la sauce. Les objets "contexte" peuvent peut-être disparaitre, si on utilise des instances pointantes. Idem pour les groupes bulles, et même peut-être pour les pans de personnalité, selon comment se passe la mémorisation (encore que, on a vu le 23 décembre qu'il y aurait forcément une version "en dur"). En effet, le système ne me semble pas assez homogène en ce moment.

mardi 8 février 2011
Ya pas besoin d'appeler ça des rôles-acteurs, le simple fait que les instances puissent pointer sur des instances permet de mettre en place une poignée de marqueurs, à l'envie. Dans une définition, on ne dit pas sur quel type d'instance on pointe, ça reste libre, ça peut pointer sur n'importe quoi. Le sens primitif de tout ça, c'est qu'il faut le prendre comme c'est. Un morceau de description, décrivant des rôles en intéraction, qui pointent sur des acteurs. Il faudra tester l'introduction d'une théorie (la construction d'une structure de rôles) et sa mise en pratique.

dimanche 6 février 2011
Une fois pour toutes. Une définition peut contenir plusieurs séquences ayant des instances communes. Ces instances communes sont les variables, sont les inconnues, ...etc. Les définitions peuvent fonctionner comme des équations.

jeudi 3 février 2011
Rôle-acteur est à rapprocher des équations du 29 juillet 2010, et des inconnues. C'est la même volonté, une réponse au même besoin. Ca n'a rien à voir avec le sixième sens.

mercredi 2 février 2011
Attention, rôle-acteur vient à l'origine du 20 janvier.

mardi 1 février 2011
Que ce soit avec rôle-acteur ou les instances de plusieurs concepts, dans tous les cas, on se retrouve avec des concepts sans définition, pour des instances sans composants. Le concept existerait alors pour ce qu'on peut en faire, et notamment pour son utilisation dans des définitions. C'est peut-être ça la théorie : l'absence de composants.

mardi 1 février 2011
Ca se tient, mais c'est énorme. Par exemple, une instance ne participerait plus à une séquence uniquement par elle-même, mais en tant qu'instance de tel ou tel concept. Un élémseq ne ferait donc plus référence à une instance, mais plutôt à un lien instance-concept. C'était déjà un peu le cas, mais là c'est plus franc.

mardi 1 février 2011
A la place, une instance pourrait être l'instance de plusieurs concepts.

mardi 1 février 2011
Rôle-acteur est intéressant, mais il faut bien avouer que les instances rôles ne sont pas des instances comme les autres. Elles empruntent leurs dates de début et fin-événement aux instances acteurs auxquelles elles sont appliquées. En fait, elles fonctionnent plutôt comme des ombres, des textures, ou des vêtements.

mardi 1 février 2011
Pour l'instant, on oublie ce truc des définitions avec rôles.

mercredi 26 janvier 2011
Une définition serait une séquence.

mercredi 26 janvier 2011
Même les séquences de base, agençant différents éléments, pourraient fonctionner selon ce système rôle-acteur. Ca fait longtemps que j'en avais envie.

mercredi 26 janvier 2011
Par contre, fabriquer ces structures de rôles va nécessiter une façon de faire particulière. C'est de la mémorisation de rôles.

mercredi 26 janvier 2011
Pour en revenir à la gestion de ressources avec rôle-acteur, on aurait une structure de rôles contenant des ressources et des "choses qu'on peut faire".

mercredi 26 janvier 2011
Par contre, on peut vouloir avoir plusieurs façon "d'appliquer" un événement à un autre. Sans définir précisément les différents types d'application, on peut vouloir avoir plusieurs "emplacements", comme les arguments d'une fonction. C'est là que rôle-acteur peut reprendre du poil de la bête. Dans rôle-acteur, on a une structure parallèle à ce qu'on gère, qui décrit le rôle des différents intervenants. Chaque intervenant est lié à son rôle par rôle-acteur. On peut tout faire.

mercredi 26 janvier 2011
Rôle-acteur, les généralisations, les choses qui font des choses... On sent bien que c'est pas la bonne direction. Cette envie de spécialisation nous fait retourner vers cycorp, l'inflation du bas-niveau, le contrôle de tout. En revoyant le truc du 18 août sur Piaget, je sais qu'on doit revenir vers quelque chose de plus simple : appliquer un événement à un autre. Ca n'a pas de "sens" à proprement parler, ça ne veut rien dire, mais justement c'est comme ça. C'est du bas-niveau, ça n'a pas de sens. Ou plutôt, ça a un sens primitif, qu'il faut réussir à retrouver et à sentir.

mercredi 26 janvier 2011
C'est de la gestion de ressources. On n'a que deux mains, faut faire avec. On n'a qu'un processeur. Ca demande d'avoir une représentation de ces ressources. Ces ressources sont des éléments du monde, une main c'est comme un esclave ou un four micro-onde, on peut le mettre au travail. La main gauche tient le clou, pendant ce temps on fait autre chose. Ca veut dire qu'on a la représentation de quelque chose en train de faire des choses.

mercredi 26 janvier 2011
Il y a tout un mécanisme de fabrication du karma. On pioche dans "ce qu'on peut faire" et on fabrique le calendrier des actions effectivement exécutées.

jeudi 20 janvier 2011
Va falloir mijoter un truc avec les chronos.

jeudi 20 janvier 2011
On peut peut-être spécialiser cette fonction de pointage des instances. Au lieu d'avoir un seul type de pointage, on en aurait plusieurs, selon les fonctions. Rôle-acteur, bulle-contenu, peut-être généralisations pour les concepts. CORE3

jeudi 20 janvier 2011
Faudrait avoir une poignée de marqueurs pointant sur certains éléments de la situation. Ce sont des marqueurs de syntaxe, genre sujet verbe complément. Ca se fait avec des instances pointant sur des instances. Chaque poignée de marqueurs est une façon de voir que l'on colle à une situation, un aspect de la situation. Ca peut être un lien "rôle-acteur". Tel mot joue le rôle du sujet, tel mot joue le rôle du verbe, ...etc. Telle personne joue le rôle du conférencier, telle personne joue le rôle d'un auditeur, ...etc.

jeudi 20 janvier 2011
La même architecture de lecture doit pouvoir être appliquée à divers endroits de la carte. Un endroit de la carte doit pouvoir être lu par plusieurs architectures de lecture. C'est le cas, puisque les instances de traduction sont utilisées dans plusieurs définitions de concepts, qui sont autant de façons de voir les choses.

vendredi 31 décembre 2010
Faudra quand même penser à faire des probabilités pour les hypothèses. Puisque ce sont des valeurs numériques, elles seront certainement gérées comme le temps, par des manipulations indirectes. Par contre, on a déjà une valeur date ou durée, une valeur vitesse, il faudra sans doute une valeur probabilité.

mercredi 29 décembre 2010
CORE2, reprise du 24 décembre. On n'a pas besoin d'avoir une valeur numérique dans une instance représentant un lien d'agencement, puisqu'on va manipuler les dates durées et vitesses indirectement. Les valeurs sont contenues dans le lien d'agencement lui-même.

mercredi 29 décembre 2010
J'ai besoin d'un nouveau support. Je vais ouvrir la section "core", mais il me faudra une page pour chaque nouvelle version, comme des feuilles de brouillon où on peut schématiser un morceau de système. Il faudra garder toutes ces pages. Un peu dans ce genre là : CORE1, avec C pour Core.

mercredi 29 décembre 2010
Quand on fait de l'interprétation, je vois bien comment ça peut se passer si on sait ce qu'on cherche. On a l'instance de ce qu'on cherche, et on essaye de localiser ses élémseqs, et éventuellement on peut construire les cibles de ses élémseqs pour essayer de chercher leurs élémseqs, en pyramide. Par contre quand on ne sait pas ce qu'on cherche, on doit avoir un mécanisme capable de faire surgir spontanément un résumant, un mécanisme tout à fait similaire à l'ancien système d'interprétation à base de prévenance. Sauf que ce mécanisme dont on a besoin doit pouvoir faire surgir quelque chose bien avant que la séquence de cette chose soit complète. Et il faut que ça marche de façon automatique, mais je pense qu'on peut aussi faire la demande, on peut vouloir que ça marche. Alors voilà comment je vois les choses. Chaque concept est prévenu quand les matières premières dont il a besoin apparaissent, et au besoin, on peut lancer une annonce demandant aux concepts les plus prévenus de pondre une instance, éventuellement en sélectionnant des prévenants. Quand il n'y a pas d'ambiguité, les élémseqs de cette instance sont pré-localisés. S'il y a ambiguité, on les laisse libres et on décrit l'ambiguité au niveau supérieur, pour traitement conscient.

mercredi 29 décembre 2010
Donc on garde les valeurs de durée et de vitesse de lecture en interne, dans les instances et les concepts, et on les manipule avec des commandes indirectes.

lundi 27 décembre 2010
On veut du chiffre, mais sans chiffre. C'est à dire qu'on veut pouvoir manipuler des valeurs numériques de durée, mais sans y toucher directement. En fait ce sont des chronomètres, qu'on peut lancer, pauser, réinitialiser, dont on peut prendre les valeurs pour les affecter à d'autres chronos, dont on peut mémoriser les valeurs dans des définitions de concept (et qu'on peut peut-être aussi utiliser avec des multiplicateurs cumulables x2 et x3 pour avoir une gestion du rythme, mais j'en doute). A aucun moment on ne manipule directement un chrono en lui donnant consciemment une valeur donnée, comme une seconde et demi par exemple. On peut mesurer et synchroniser, c'est tout.

vendredi 24 décembre 2010
Maintenant se pose la question des liens d'agencements.

vendredi 24 décembre 2010
Un concept "concept", un concept "instance". Une instance pour chaque concept, une instance pour chaque instance. Une instance pour chaque élémseq, une instance pour chaque élémdef. Un concept élémseq, un concept élémdef. Un concept "lien de correspondance ee" ayant pour définition un élémseq et un élémdef. Une instance "lien de correspondance ee" pour chaque couple élémseq-élémdef. Une instance "lien de correspondance ci" pour chaque couple concept-instance, et un concept "lien de correspondance ci". Concepts et instances "lien d'appartenance ie" et 'lien d'appartenance ce", pour relier les concepts à leurs élémdefs et les instances à leurs élémseqs. Concept "lien de localisation" et instances pour relier un élémseq à l'instance sur laquelle il pointe. Concept "lien de pointage" et instances pour relier une instance à l'instance sur laquelle elle pointe.

jeudi 23 décembre 2010
On peut se demander s'il y a vraiment besoin d'une version "en dur", quand tout est déjà décrit à l'aide d'instances et de concepts de traduction. La réponse : oui et non. C'est pas un besoin, au premier niveau. On pourrait imaginer de s'en passer. Mais au second niveau, il y aura de toute façon des situations à traduire, il y aura forcément des projections qu'on voudra manipuler et qu'il faudra donc traduire. Alors oui, il y aura une version "en dur".

mardi 21 décembre 2010
Tout tourne autour du 1er décembre. C'est comme ça qu'on fabrique des outils de description. Avec ces outils on doit fabriquer une structure, et c'est seulement après qu'on fabrique la version "en dur".

lundi 13 décembre 2010
La musique transporte des émotions, principalement parce qu'elle ne transporte rien d'autre.

samedi 11 décembre 2010
Une autre façon de faire, peut-être plus simple, serait de créer réellement des instances ayant un statut spécial, disons "instances de traduction", dont la seule fonction serait de décrire des descriptions. Ces concepts et ces instances de traduction seraient exemptés de certains devoirs, mais existeraient pour faciliter certaines choses. Ils seraient automatiquement créés dès que ce qu'ils décrivent existe. Nageons sans crainte dans l'océan du devenir.

samedi 11 décembre 2010
L'astuce de la prévenance, c'est qu'on doit avoir une liste des concepts à prévenir. Ca veut dire qu'on aura un certain nombre de listes "en dur", sur lesquels les concepts pourront venir s'inscrire s'ils parlent de ce à quoi on pense, et qu'on pourra utiliser quand on manipulera des descriptions, créations d'instances, localisations, ...etc, pour prévenir ces concepts qui doivent l'être.

samedi 11 décembre 2010
A priori, aucun des éléments de cette première couche ne peut être prévenu de quoi que ce soit, puisque c'est du pur sensoriel. Par contre, les concepts virtuels émulés dans le cadre de cette première couche doivent faire le travail de n'importe quel concept classique, ils doivent prévenir. Evidemment, c'est quand on traitera la description décrite qu'on fera ces prévenances. On est dans la version "zoom", sans lien de regard.

samedi 11 décembre 2010
Il faut distinguer deux choses dans le sixième sens. Il y a la première couche, la couche "collée", qui décrit directement une description. Et puis il y a tout le reste, tout ce qu'on peut penser à propos du fait de penser. La première couche peut et doit sans doute être émulée. Une instance représentant un élémseq est considérée comme existant depuis que l'élémseq existe. Cette première couche est juste une traduction virtuellement immédiate de la description qu'elle décrit.

mercredi 8 décembre 2010
On va peut-être avoir besoin de ce qu'on pourrait appeler un lien de regard, entre une description et la description qu'elle décrit. Ca concerne une instance et ses élémseqs. Peut-être qu'on doit pouvoir relier un élémseq à l'instance qui le représente, et même sûrement, puisqu'on doit pouvoir savoir précisément de quel élémseq on parle. Il y a deux façons de voir la chose, et les deux sont complémentaires. Il y a la version "zoom", fractale, dans laquelle chaque morceau de situation peut être regardé à la loupe, ce qui fait apparaitre une situation décrivant la description de situation, et si on zoome encore, on fera apparaitre une description de la description de la decription, c'est infini. Dans cette version, on a l'impression que la description de la description est contenue dans l'instance décrite. Et puis il y a l'autre version, la version "capteur sensoriel". Là on considère que les descriptions sont au même niveau que les descriptions de description. On utilise les liens de regard entre les descriptions de description et les descriptions qu'elles décrivent.

mercredi 1 décembre 2010
On oublie le truc du 20 novembre, c'est inutile. Puisque les instances pointent sur quelque chose, on peut imaginer une projection faisant office de lien. Un concept "pointant", un concept "pointé", et on pourra utiliser ces concepts dans la définition de concepts comme "lien de correspondance", "lien d'agencement", "lien de pointage", "lien de localisation"... "lien de contexte", ou que sais-je encore.

dimanche 28 novembre 2010
Un contexte, c'est un endroit dans lequel certaines choses sont vraies.

dimanche 28 novembre 2010
On veut gérer la disjection elle-même, on veut contrôler la création de deux hypothèses. On veut gérer les contextes. A un moment donné, une même définition doit pouvoir parler des différences entres deux hypothèses.

dimanche 28 novembre 2010
Si on veut pouvoir décrire une description, c'est avant tout parce qu'on veut pouvoir choisir quelle instance on va brancher sur quel élémseq, on veut gérer la localisation consciemment. Par exemple, on doit pouvoir avoir une définition qui décrit une association faite entre un élémseq et une instance, puis une modification de cette association, vers une autre instance, pour une raison. Pour une raison R, un élémseq E qui pointait sur une instance I1 se mettrait à pointer sur une instance I2. C'est aussi à cet endroit qu'on gère les différentes hypothèses, une où E pointe sur I1, une où E pointe sur I2. Une définition doit aussi pouvoir naturellement décrire une disjection en plusieurs hypothèses.

lundi 22 novembre 2010
Sinon on peut imaginer une instance avec un élémseq pour le lien et deux élémseq pour chaque extrémité du lien.

samedi 20 novembre 2010
Maintenant les instances auraient deux ports orientés, comme si chaque instance était un lien. Sans oublier la valeur numérique. Ca rajoute une cinquième famille de liens, et peut-être même une sixième.

samedi 20 novembre 2010
Ca mijote depuis plusieurs jours, je suis bien obligé de le sortir comme ça vient. Je vois deux ports orientés et une valeur numérique pour chaque chose. Partons là-dessus pour voir s'il y a une boucle infinie. Après on verra ce qu'on fait.

mercredi 17 novembre 2010
La différence entre un lecteur temps-réel et un remplissage instantané, c'est que le lecteur temps-réel fonctionne dans le niveau actuel, alors que le remplissage instantané se fait un niveau plus bas, au niveau primitif, au niveau qu'on est en train de manipuler.

vendredi 12 novembre 2010
On va jouer avec plusieurs objets, liés entre eux de diverses façons. Il y a les instances. Il y a les élémseqs. Il y a les concepts. Il y a les élémdefs. Une projection est un objet composé d'une instance et de ses élémseqs, c'est une projection d'un concept et de sa définition. Mais on va pas manipuler directement des objets composés, parce qu'on veut accéder précisément à chaque élémseq. Instances, concepts, élémseqs, élémdefs, chaque objet sera indépendant, et ils seront liés entre eux par différents types de liens. Je vois quatre familles de liens : les liens de correspondance entre concept et instance ou entre élémdef et élémseq, les liens d'agencement de définition, il y a aussi les liens de pointage, puisqu'une instance pointe sur quelque chose, et les liens de localisation entre un élémseq et l'instance qu'il localise.

vendredi 12 novembre 2010
On doit pouvoir décrire une description en train de se transformer.

vendredi 12 novembre 2010
Les instances pointeraient sur ce qu'elles décrivent.

dimanche 7 novembre 2010
Le décor est planté. La bataille commence.

dimanche 7 novembre 2010
Il y a sûrement un concept qui veut dire "tout est interprété, tout semble juste, tout va bien, ça colle".

dimanche 7 novembre 2010
On peut avoir envie de répondre à la question par un grand nombre de concepts émulés divers et variés. Mais ça me semble pas très élégant. Il faut quelque chose de structuré. Et quand c'est structuré, ça prend moins de place.

dimanche 7 novembre 2010
Mentionner la présence des élémseqs. Il y aurait un concept pour chaque élémseq, ou peut-être une instance pour chaque élémseq. Une instance pour chaque, ça fait penser qu'il sont tous de même nature. Un concept pour chaque, ça fait penser que chacun a un rôle particulier dans la séquence. La réponse c'est un peu des deux.

dimanche 7 novembre 2010
(...sachant que les descriptions de plusieurs séquences doivent peut-être pouvoir travailler ensemble). Je pense qu'on doit commencer par mentionner la présence des choses. Après on fabriquera des liens entre ces choses. Mentionner la présence des choses, et avant tout mentionner la présence des élémseqs. Ce qui fout la chtouille, c'est qu'on va devoir décrire des agencements. Peut-être qu'on devra lacher les chevaux et enrichir les définitions de nouveaux outils, permettant aux descriptions de décrire des descriptions. Mais pas forcément, après tout une séquence peut se décrire avec des phrases, des concepts simples. A condition de pouvoir utiliser des mots comme "dont", "qui", ou "que". Ajoutons qu'on sera peut-être obligé de garder la notion de valeur numérique. Bien sûr le tout se fait dans l'évolution du temps.

dimanche 7 novembre 2010
On doit maintenant inventer les différents concepts émulés dont on va se servir pour décrire l'état d'une séquence...

dimanche 7 novembre 2010
On passe en mode pointage au lieu des bulles. On décrit des choses concernant une séquence. J'imagine que toutes les instances participant à cette description devraient pointer sur la résumante de cette séquence. Maintenant à côté de ça on peut décrire une autre séquence, et on peut vouloir travailler sur les deux séquences en même temps. Donc on doit pouvoir avoir des définitions qui parlent d'instances pointant sur des instances. On le savait déjà, mais voilà. Les définitions indiquent aussi sur quoi pointent les instances, en perception et en action.

dimanche 7 novembre 2010
On pourrait se dire qu'avec cet emboitement, une situation décrivant une situation décrivant une situation, c'est sans fin. En fait puisque tout fonctionne aussi bien en action qu'en perception, on peut se placer à n'importe quel niveau et remplir la séquence qu'on veut. A un moment donné, on agit forcément par réflexe, à un niveau ou à un autre. On a tendance à appeler ça "réflexe" quand on remplit une séquence dans le bas-niveau, et "action réfléchie" quand on remplit dans le haut-niveau, mais au final, techniquement c'est toujours du réflexe. Il faut bien qu'une séquence puisse se remplir spontanément. Je pense à un réseau parallèle transmettant l'excitation. Une séquence incomplète suffisamment excitée va se remplir. Peut-être qu'elle aura besoin d'être plus excitée si elle est plus difficile à remplir. L'excitation viendrait de la situation bien sûr, de la présence de certaines instances, ou de la nouveauté, de l'extraordinaire. C'est le retour de l'attention. Emotions, plaisir. On garde aussi les forêts de concept des personnalités multiples intégrées, 20 août.

dimanche 7 novembre 2010
On doit pouvoir pointer la résumante d'une telle séquence et décrire la situation dans laquelle se trouve cette séquence. On a donc une situation qui parle d'une instance. On utilise l'émulation, des concepts qui n'existent pas, des instances qui n'existent pas. On a des concepts qui s'appuient sur des concepts qui n'existent pas. Ca veut dire qu'on va avoir des prévenances qui seront faites lors d'une modification de la carte, par exemple quand on localise un élémseq. Donc on doit avoir quelque part une liste des concepts qui dans leur définition s'appuient sur des concepts émulés. Ou plutôt, une liste pour chaque type d'événement, pour chaque concept émulé.

samedi 6 novembre 2010
Les instances n'ont plus de liens de parenté à l'ancienne, on ne peut plus parler de familles pyramidales. Les instances sont créées dans le cadre d'une séquence (au moins une), par remplissage. Un élémseq ne peut être lié qu'à une instance, mais une instance peut être liée à plusieurs élémseqs, puisqu'elle peut faire partie de plusieurs séquences.

lundi 1 novembre 2010
Les opdefs fonctionnent en in/out. C'est nécessaire, ya pas à tortiller, et ça concerne tous les opdefs. Chaque opdef doit avoir une signification qui lui permet d'être utilisé pour modifier la carte ou pour sentir une modification ou un état de la carte. Si ça peut sentir, c'est que ça doit être prévenu. Ce qu'il faut prévenir, a priori, c'est le concept contenant l'opdef. Et ce qui doit pouvoir prévenir, c'est tout mécanisme de modification de la carte. Rappelons qu'à l'origine, les opdefs ne servent qu'à faire des calculs sur les bulles, et à rendre compte de ces calculs. Mais je pense qu'ils vont pas tarder à disparaitre, car ce qu'on peut faire avec des opdefs, normalement on doit pouvoir le faire avec des situations émulées.

lundi 1 novembre 2010
Localiser est une action. Ca se fait dans le réflexe ou dans le travail conscient, mais dans les deux cas c'est le même processus. Quand il n'y a qu'une seule instance du type de l'élémseq qu'on cherche à relier (à localiser), on va souvent choisir cette instance, ce qui fait que ça deviendra inévitablement un réflexe. Mais on peut se tromper en faisant ce lien, peut-être que c'est à une autre instance qu'on devrait lier cet élémseq, une autre que la seule qui est là maintenant. Donc on doit pouvoir revenir en arrière. On doit pouvoir décomposer toute cette procédure de localisation, se poser des questions, faire tout ça consciemment. Il y a donc forcément un opdef qui sert à lier un élémseq à une instance. Encore que, on a les situations émulées du 22 août, et si elles peuvent marcher pour sentir, elles peuvent marcher pour modifier.

lundi 1 novembre 2010
Terminer une séquence incomplète, c'est avant tout créer cette séquence, et donc créer l'instance qui représente cette séquence. La séquence est partiellement complète, c'est à dire que certains élémseqs de cette séquence sont déjà reliés à des instances. Mais d'autres élémseqs ne sont reliés à rien. A ce moment-là, soit ils se retrouvent liés d'emblée à une instance qui se trouve là, parce que c'est la seule instance de même type qu'on a sous la main. Soit on travaille consciemment à la localisation, en se demandant à quelle instance on va relier l'élémseq libre. Soit on va fabriquer une instance hypothétique, en partant du principe qu'il y a forcément une instance au bout de cet élémseq mais en admettant qu'on ne connait pas encore cette instance.

lundi 1 novembre 2010
On garde plusieurs choses. A chaque fois on se retrouve en train de terminer une séquence incomplète, qu'on soit dans l'action, dans l'interprétation, ou quoi que ce soit. On garde aussi la capacité de localiser quelque chose, c'est à dire de trouver une correspondance entre un élémseq et une instance. Et bien sûr on garde les opdefs qui décrivent des modifs dans la carte, en in/out.

dimanche 31 octobre 2010
Octobre fut un mois d'explorations. Tout cela est bien trop complexe, revenons aux bases.

dimanche 31 octobre 2010
Finalement, les différents éléments de la séquence sont agencés en fonction du "lecteur" de la séquence. Là c'est coquin. J'évoque la possibilité d'inventer pendant l'exécution de nouveaux types de lecteurs, et les marqueurs qui vont avec. Ici, un lecteur est un outil de manipulation de zones, et un marqueur est un élément qui vient se placer sur un élémdef pour baliser la définition afin qu'elle puisse être manipulée par le lecteur. Un lecteur est un opdef fait d'opdefs. Une séquence est faite pour être lue par certains types de lecteurs. Du coup on peut parler de types de concept, ou disons de formats. Qui dit lecteur dit enregistreur, la mémorisation est aussi concernée. Un format est composé d'un lecteur, d'un enregistreur, et de marqueurs. On pourrait s'inspirer de la façon de gérer les types de variable qu'on trouve dans les langages impératifs classiques, avec des types de base et des façons d'associer ces types de base pour en créer de nouveaux. Il faudrait trouver les éléments de base de ces formats.

dimanche 31 octobre 2010
Bon c'est un peu gland le truc d'hier. Une instance n'est pas forcément en fonctionnement. L'événement qu'elle décrit se déroule si elle est soumise à une impulsion de fonctionnement, si elle est contenue dans une bulle soumise à une volonté de fonctionnement. Le fonctionnement se fait dans un tempo positif ou négatif, éventuellement infini. En parlant de tempo, les séquences sont souvent uniquement temporellement ordonnées.

samedi 30 octobre 2010
Faut prendre de la hauteur.

samedi 30 octobre 2010
En revanche l'idée des trois dimensions reste là. On a bien une résumante pour le sixième sens, et des résumées qui sont interprétantes ou interprétées, composantes ou composées, détail de procédure ou nom de procédure, pour ainsi dire. Ca fait trois. Je vois principalement deux types d'objets, qui sont tous les deux composés de deux parties. On a la définition à l'ancienne, avec le résumant d'un côté et les résumés de l'autre, utilisée pour décrire un lien d'interprétation ou d'action. Et puis on a le sixième sens, avec le primitif d'un côté et le dérivé de l'autre. Ca peut pas être le même type d'objet. On a les opdefs. Bon dans le cas d'une interprétation ou d'une action, le moteur et les données peuvent être dans la même définition. C'est à dire que la définition va contenir les différents éléments interprétés, l'élément interprétant, et les opdefs qui permettent de fabriquer l'interprétant quand les interprétés sont là. Dans ce cas pour que ça marche il faut soumettre le résumant a une simple impulsion d'existence, ou de fonctionnement, comme on veut. Si l'interprétation se propage, c'est que cette impulsion se propage. C'est la propagation de cette impulsion qui pose question, puisque dans le cas d'un réflexe, la propagation serait inscrite dans la définition elle-même (ce qui est nouveau), alors que dans le cas d'un choix, l'impulsion viendrait d'ailleurs. Ca sent bon. J'aime bien parce que dans cette façon de voir les choses, cette impulsion est de type unique, et c'est la seule chose "extérieure" qui existe. En plus l'inhibition vient prendre sa place assez facilement. Enfin, ça colle bien avec mon ressenti, mon expérience de la conscience. Mais il faudrait une impulsion reverse, pour pouvoir faire sortir le nom d'une procédure, ou les composants d'un interprétant. Pour l'instant je pense qu'une instance ne peut pas exister sans fonctionner. L'instance existerait dans le cadre d'un événement prograde ou rétrograde. Pourtant on aimerait que l'instance puisse rester inerte, pour qu'on puisse rechercher ses élémseqs par exemple, et d'une manière générale, la manipuler.

samedi 30 octobre 2010
Le terme d'instance fait penser à un objet atomique. Le terme de projection évoque plutôt un objet composé, comme un tout petit réseau composé d'élémseqs. Mais on parle bien sûr de la même chose. Simplement, quand on parle de projections et qu'on pense aux définitions, on se retrouve avec des définitions composées de compositions. Ca manque un peu d'intérêt. Une grosse dépense d'énergie sur un changement de vocabulaire, pour un résultat qui me semble aujourd'hui cher payé. Mais on se la garde sous le coude, comme une paire de lunettes qu'on mettra de temps en temps, un filtre ou un prisme pour voir les choses différemment.

samedi 23 octobre 2010
Projections à la place de instances. Par exemple, la projection d'une séquence. Il manque les bulles.

jeudi 21 octobre 2010
Pour la musique qui veut pas s'en aller, on peut obtenir la paix par un contrôle plus puissant de l'attention, en dirigeant notre attention sur nos sens. Le silence ne se reçoit pas, il se créé, il a son propre résumant, l'absence existe. La musique persistante, le lecteur "temps réel" détraqué, en fait c'est un port d'attente enclenché, on s'attend à entendre cette musique, on est prêt à l'entendre, à la repérer, c'est un module de localisation actif. L'énergie émane du port lui-même, il est difficile de changer le lieu de la source, même si on peut la placer temporairement sur un lieu proche. Mais laisser la source à se place nous permet de réfléchir plus facilement, dans ce monde/contexte qui est le nôtre. Ecouter le silence demande un effort conscient de concentration de l'attention, de placement de l'attention. On peut changer le lieu de la source si on trouve un nouveau lieu qui nous plait. Il y aurait un lieu-source variable, un méta- port d'attente.

jeudi 21 octobre 2010
Les synonymes exacts, ça n'existe pas.

mardi 19 octobre 2010
Si je veux trois types pour les trois dimensions, la première dimension pourrait être un descendant adapté du MIDI. Juste une séquence, sans résumant, sans rien. Le MIDI pur, ça correspond au temporellement absolu. N'oublions pas qu'on a aussi les notions d'élasticité, et d'ordre. Le tempo n'est pas nécessairement précisé dans la définition. Parfois on n'indique que l'ordre entre deux événements. Il peut y avoir des boucles, et plusieurs pistes.

mardi 19 octobre 2010
Le mode de datation devrait permettre une modification facile des définitions, même si pour l'instant on n'a pas encore abordé ce sujet des modifications. J'ai pensé à des datations uniquement sur pulsations, mais c'est très moyen de ce point de vue. Cela dit, on peut quand même s'intéresser au MIDI, histoire de faire un peu de tourisme. L'idée du rythme est sexy.

dimanche 17 octobre 2010
On va tout passer en périodique.

samedi 16 octobre 2010
Les infos de première dimension donnent un calendrier des événements. Les infos de deuxième dimension donnent des correspondances de sens et de temps. Les infos de troisième dimension sont des infos de manipulation ou de changement.

samedi 16 octobre 2010
On peut peut-être faire trois types de concept, pour les trois dimensions. Ou peut-être que ces trois types sont faits d'une même matière.

samedi 16 octobre 2010
Cette façon de voir les choses met en évidence l'idée d'une troisième dimension contenant plusieurs "étages" constitués des deux autres dimensions. C'est une drôle d'idée.

samedi 16 octobre 2010
Première dimension, l'association. Deuxième dimension, la signification. Troisième dimension, l'exécution. La première dimension, on la connait, c'est celle qu'on manipule sans arrêt depuis le début, c'est les séquences. La deuxième dimension, c'est la dimension des synonymes, c'est plusieurs façons de penser une même chose, c'est ce qu'on appelait résumant-résumé au début. La troisième dimension, c'est celle du sixième sens, et de la gestion de ce que l'on fait.

samedi 16 octobre 2010
Je viens de penser à un sablier : une bulle, soumise à une volonté de sabliérisation, qui contient des instances qui vont migrer dans une autre bulle connue quand leur heure est venue. Attention, avec cette idée d'une volonté de sabliérisation, on n'est pas dans le temporellement ponctuel, mais dans le périodique.

mardi 12 octobre 2010
La musique est la matière même des émotions. L'écart entre deux notes, par rapport à tout ce qui s'est passé avant, ou pendant, et en fonction de l'instrument qui joue.

mardi 12 octobre 2010
Parfois on envisage les séquences comme des cycles. Mais c'est pas forcément un bête cycle tout rond. Dans une chanson, t'as une intro, des couplets, un refrain, des breaks. Pour les cycliques, on pourrait peut-être se contenter de mettre un faux élémseq indiquant un retour en début de séquence. A ce moment-là, la chanson pourrait être notée avec des pistes parallèles, contenant des séquences répétées un certain nombre de fois, suivies d'autres séquences, ...etc.

lundi 11 octobre 2010
Quand on passe une musique dans sa tête, on doit faire attention à jouer chaque note bien en rythme. Si on fait pas gaffe, on saute des passages, ou plutôt on joue des passages en très accéléré, à la vitesse de la pensée, c'est à dire à la vitesse des sauts d'un point de mémoire à un autre, tel truc me fait penser à tel truc, qui me fait penser à tel truc, qui me fait penser à tel truc, ...etc.. On peut aussi jouer plusieurs voix en même temps, mais ça c'est une autre histoire. Donc tout ça pour dire que jouer selon la partition est un exercice particulier. On peut pas dire que ça demande un effort conscient, puisque parfois on a une musique qui nous tourne dans la tête, sans qu'on le veuille, et on peut même avoir du mal à s'en débarrasser. Bon ben cette musique, elle se joue à la bonne vitesse. D'ailleurs c'est ce dérèglement qui nous gène, le fait qu'une séquence soit jouée à la bonne vitesse indépendemment de notre volonté. Personnellement quand je veux m'en débarrasser, je me met à jouer volontairement une autre musique bien connue et indestructible, du genre James Brown. Tout se passe comme si on avait un lecteur "bonne vitesse" détraqué, qu'on ne pourrait pas arrêter, et qu'on devait nourir d'une musique ou d'une autre. Un lecteur temps-réel.

dimanche 10 octobre 2010
Il me vient à l'esprit que chaque séquence est comme un mini-présentoir. Du coup exécuter une séquence revient à mixer un présentoir avec un autre.

samedi 9 octobre 2010
On n'a jamais besoin de manipuler les chiffres pour utiliser l'élastique. Il suffit de raccorder certains éléments de la séquence qu'on veut temporiser à des éléments déjà temporisés. Ou alors utiliser le rapport tel quel.

samedi 9 octobre 2010
Par rapport à l'exécution dans le temps, qu'on décide de faire des tours, comme 25 tours par seconde, ou qu'on décide de laisser les opérations se faire en vrac, dans les deux cas on a des palliers temporels. Seulement dans le cas du vrac, on ne met qu'une opération par pallier, alors que dans le cas des tours on en met plusieurs. En utilisant des tours et en distinguant les opérations nécessaires des opérations superflues qu'on fait pour boucher les trous, on arrive à faire coller les palliers temporels au temps réel. Mais ce n'est pas une bonne façon de faire, parce qu'on ne sait pas ce qu'est une opération superflue. De façon floue, ce serait plutôt des interprétations non demandées, qui enrichiraient un peu la description de la situation. J'ai envie de faire du vrac, mais le problème du vrac c'est que les différentes opérations faisables ne prennent pas le même temps réel. On peut calculer de façon dynamique ce qu'on va faire au moment où on va le faire. Les choses à faire sont datées par des contraintes. Certaines doivent obligatoirement se faire après ou avant certaines autres, dans un certain ordre. Certaines doivent se faire à un instant précis. Certaines doivent se faire quelque part sur une plage horaire. Certaines n'ont pas de contrainte particulière. Ca ressemble aux définitions temporellement absolues, élastiques, ordonnées, et libres, qu'on utilisait jadis. On revient vers l'idée du présentoir du 25 septembre. La chose curieuse, c'est que ce même présentoir serait peut-être utilisé pour sentir ce qui se passe. Deux opérations qui n'avaient pas de contraintes d'ordre entre elles vont forcément s'exécuter l'une après l'autre, et donc dans la sensation de ce qui a été fait, il y aura un ordre entre elles. En fait en sensation, des infos peuvent être prises dans les 4 dimensions temporelles, si ça nous intéresse. Après l'exécution, dans la lignée du présentoir, on pourrait avoir une seconde structure qui garderait quelques instants en mémoire ce qui s'est passé, pour qu'on puisse travailler dessus et prendre justement ces infos disponibles dans les 4 dimensions temporelles, vraiment dans la lignée du présentoir. Disons plutôt les 3, car "libre" ne compte pas. Attention, "plage horaire" et "élastique" sont différents ! "Plage horaire" est la version étendue du "temporellement absolu". L'élastique, c'est une question de rythme qui reste le même quelque soit le tempo auquel il est exécuté. Mais même l'absolu est élastique, à ceci près qu'on se souvient du tempo d'origine. L'exécuteur qui vient se servir dans le présentoir peut avoir des paramètres de fonctionnement, sur lesquels on peut agir, et qu'on peut sentir. D'ailleurs on peut aussi sentir ce qu'il y a sur le présentoir, ça fait partie intégrante de la situation actuelle, et on peut prendre des décisions en fonction de ça.

samedi 9 octobre 2010
Fractales.

mercredi 6 octobre 2010
Capacité de localiser une chose à laquelle on s'attend. On reçoit du courrier, on attend un chèque, et de toutes les enveloppes on en choisit une, dont on suppose qu'elle contient le chèque. On attend un coup de fil de quelqu'un, le téléphone sonne, on suppose que c'est la personne en question. Ici pour nous, on relie un événement à une cause dans le cadre d'une hypothèse.

lundi 4 octobre 2010
Qui dit recherche d'enchainement dit but. Qui dit but dit désir. Qui dit désir dit plaisir. On peut penser à coller une valeur de plaisir à chaque instance. Dans ce cas, quand on fait des opérations, on peut modifier ces valeurs, et aussi trier les instances en fonction de ces valeurs. Maintenant pour les recherches d'enchainement, il y a une opération qui permet de retrouver les situations qui pourraient mener à une situation donnée.

samedi 2 octobre 2010
Si les procédures sont issues d'une recherche d'enchainement, certaines se font dans la nouveauté, quand d'autres se font par habitude. Puisque les opdefs servent en action mais aussi en perception, une recherche d'enchainement appliquée à une perception correspond à la recherche d'un "comment". A ajouter au "pourquoi" qu'on avait trouvé le 20 août. Les deux se ressemblent : "comment" donne une réponse composée, "pourquoi" donne une réponse atomique supérieure.

samedi 2 octobre 2010
Si on définit des zones de travail indépendantes, avec les bulles, après on tombe dans la juridiction des enchainements façon goal-based agent, "résolution de problème par recherche d'enchainement". Si à partir d'un moment deux zones doivent commencer à travailler ensemble, ou sur la même chose, on les réunit au sein d'une même zone. Je veux pas de mutex ou de trucs de ce genre. La solution, c'est de ne jamais considérer que deux entités différentes travaillent ensemble. Si deux zones travaillent ensemble, alors ce ne sont pas deux zones, mais une seule. Ensuite pour des zones indépendantes, on utilise facilement le temporel élastique pour obtenir des vitesses d'exécution différentes, mais je doute que cela arrive souvent. Et je perçois déjà les contours de la structure pyramidale des zones de travail, utilisant la mémoire instantanée pour "se mettre sur l'oreille" quelque résultat dont on aura besoin dans pas longtemps, ailleurs dans la pyramide. Et on la fumera plus tard. On aura peut-être besoin d'un truc qui remonte l'info que deux choses se préparent à bosser sur la même chose.

mercredi 29 septembre 2010
On va pas faire en fonction de ce qui était vrai juste avant le début du tour, parce que c'est casse-couille, ça a toujours été casse-couille, et ce sera toujours casse-couille. Mais chaque tour est à prendre individuellement. On construit un tour, et quand les opdefs viennent s'y insérer, ils s'y insèrent en fonction de ceux qui y sont déjà. Samedi 9 octobre 2010. Contrairement à ce qu'on disait le 29 septembre, c'est pas forcément casse-couille de faire en fonction de ce qui était vrai avant le début du tour, parce que dans notre cas, tous les liens sont datés. Il suffirait de ne pas tenir compte de ceux qui sont datés de maintenant. Mais pour les déplacements d'instances, la question se pose. Si deux déplacements se font en même temps, s'ils concernent les mêmes instances ou les mêmes lieux, on ne sait pas gérer la chose. A moins de le prendre en compte dans la définition même des opérations. On peut aussi penser à des palliers de taille variable, si on fait de l'exécution parallèle.

lundi 27 septembre 2010
Mais ça ne pourrait fonctionner que si tous les opdefs sont toujours appliqués dans le même ordre. Chaque opdef de la carte devrait avoir un numéro. Et encore, les différents opseqs tirés d'un opdef devraient toujours agir dans le même ordre, ce qui pourrait être le cas après tout, si on traite les instances dans l'ordre de leur création. Mais ça me plait pas trop, ça fait beaucoup de peut-être. Sinon, on peut tout faire en fonction de ce qui était vrai juste avant le début de ce tour.

dimanche 26 septembre 2010
Les opdefs ne sont pas forcément temporellement ponctuels. Ils peuvent s'étendre sur une période, ou peut-être fonctionner tout le temps de l'existence de l'instance qui les porte. Ca pourrait régler la question de l'ordre dans lequel on fait les choses, puisqu'on aurait plutôt des flux continus faisant support pour des événements en cascade.

samedi 25 septembre 2010
On m'a mis le nez dans le truc d'Eisenhower, avec l'importance et l'urgence. Ce qui est important et urgent doit être fait par soi immédiatement. Ce qui est important et non urgent est à plannifier et à faire soi-même plus tard. Ce qui est urgent et non important est à déléguer. Ce qui est non important et non urgent est à oublier, ou à utiliser pour boucher les trous. Dans la foulée, j'ai aussi jeté un oeil sur le GTD de Allen. J'en retiens que la priorité n'est pas forcément un attribut de la tâche, elle peut être calculée dynamiquement, au moment où on fait le choix de ce qu'on va faire maintenant. Dans notre cas, les tâches prennent si peu de temps que je ne sais pas s'il serait rentable de calculer leurs priorités à la volée. Mais on peut penser à une structure dans laquelle viendraient se présenter les tâches, un présentoir auquel l'exécuteur viendrait se servir, comme on va se servir dans un resto en self-service. Mais ne pas oublier que c'est I/O.

samedi 18 septembre 2010
Il serait intéressant que notre système puisse gérer l'ordonnancement des processus de Linux à la place de Linux. On respecterait les ordonnancements FIFO et RR selon posix.1b, et on ferait nous-même l'ordonnancement OTHER, peut-être en restant compatible avec l'idée de "gentillesse" des processus Linux, notamment pour tenir compte des demandes des processus, mais en gardant quand même le contrôle volontaire de ce qu'on fait à ce propos. Pour ce qu'on a à faire, on se placerait en-dessous de FIFO et RR, et au-dessus de OTHER.

vendredi 17 septembre 2010
On avait du temporel élastique dans la perception. Puisque le même élément peut agir et sentir, on peut agir en choisissant le tempo. Appliqué aux opdefs, ça donne un mécanisme qui permet d'avoir des zones de l'esprit qui fonctionnent plus vite que d'autres. Mais nous on est dans l'exécution là. Ce qu'on veut contrôler, c'est plutôt l'ordre dans lequel se font les choses, dans le sens où l'exécuteur va faire les choses une par une. C'est comme un ordonnanceur qui donne la main à des processus. Les opdefs viennent s'insérer dans la todo-list de l'exécuteur. Dans l'agir mais aussi dans le sentir !

jeudi 16 septembre 2010
A propos de l'exécution, on a des contraintes. Les relevés d'info capteurs doivent être pris à intervalles réguliers, à moins qu'on fasse les datations en temps réels. Mais je suis pas fan des datations temps réel, je préfèrerais que le système soit en prise directe. Les ordres moteurs doivent être donnés à intervalles réguliers. D'autres processus dans l'OS doivent pouvoir s'exécuter. Enfin, il y a dans l'esprit une part incompressible de choses à faire immédiatement.

mardi 14 septembre 2010
Les instances peuvent représenter des fichiers et les opdefs peuvent représenter des exécutables. Ce serait l'idée de bidouiller avec le kernel linux, probablement en faisant un module. Pour l'instant c'est au-delà de mes compétences.

vendredi 10 septembre 2010
Faudrait penser à une représentation graphique de la carte.

jeudi 2 septembre 2010
Ce qui est chiant, c'est qu'on en revient toujours à un opdef d'action et un opdef d'interprétation. Il faut pouvoir décomposer. Par exemple l'interprétation qu'on pourrait qualifier d'automatique serait en fait composée de réflexes simples, mais aurait basiquement la même structure que l'interprétation dirigée, où l'on se demande à quoi correspond quoi, où on fait des hypothèses, ...etc. Même après une interprétation automatique, on est capable de dire "j'ai supposé que...", c'est à dire qu'on est capable de considérer comme une supposition un lien qu'on a fait entre un élémseq et une instance qui trainait par là, et on peut même expliquer pourquoi on a fait cette supposition. L'interprétation apparait alors comme un processus parallèle qui consiste à trouver, dans un groupe d'instances, une correspondance pour chaque élémseq de la résumante. Jusque-là ça va, mais on a besoin de tripoter le noyau à partir du moment où on veut que les résumées puissent susciter elles-même leur résumante. Et n'oublions pas que cela se fait horizontalement. Cela nous pousse vers l'idée d'une procédure qui consisterait à compléter les séquences presque complètes d'instances inexistantes.

mercredi 1 septembre 2010
Chaque instance peut être en forme de cycle. Un opdef va commander ou sentir une modification. Il peut fonctionner en mode action ou perception. Mais agir et percevoir correspondent à la même chose : terminer une séquence.

mardi 31 août 2010
Il faut inventer les opdefs en fonction de l'exécuteur. Il faut inventer l'exécuteur en fonction des opdefs. L'exécuteur et les opdefs sont un seul et même mécanisme.

lundi 30 août 2010
Pour mettre en place la structure exécutante, on ne doit pas partir de la carte mais plutôt de l'exécuteur.

vendredi 27 août 2010
On a besoin de pouvoir tracer de grands ensembles dans la carte, comme des quartiers. Un quartier est actif quand on est dans une situation où le contenu de ce quartier est utile. C'est souvent automatique, et on peut même avoir du mal à sortir d'un quartier activé par la situation actuelle. Pour nous, ça a un intérêt simple, qui est que, l'ordinateur ayant une puissance de calcul limitée, si on peut débrancher les quartiers inutiles, c'est toujours ça de pris. Mais à la base, je crois que la raison d'être de ces quartiers est surtout de pouvoir choisir une stratégie et une seule, parmi plusieurs stratégies qui ne pourraient pas être utilisées en même temps, même si elles ont le même but. Par exemple, si le but est de se faire bien voir par la personne en face, on peut adopter une stratégie plutôt adaptée aux potes ou plutôt adaptée aux employeurs. Il faut faire un choix, si on mélange les deux stratégies, ce sera un échec face à l'employeur et face aux potes. On a donc deux quartiers différents, chacun avec ses réflexes, ses façons de voir les choses, ses interprétations, ses opinions, et même ses souvenirs. Si on voit quelqu'un bien s'en sortir dans une situation donnée, on peut imiter la personne et accumuler le savoir ainsi obtenu dans un quartier associé à cette situation. Au final, quand on mémorise un concept, on le fait dans un quartier, c'est à dire par rapport à une situation. Quand cette situation sera présente, le concept sera activé, il deviendra utilisable. Quand on mémorise un concept, on choisit la situation dans laquelle ce concept est pertinent. On peut aussi imaginer l'inverse, c'est à dire une situation qui inhibe un quartier. On aurait une première couche positive qui essaye d'activer certains quartiers, et une seconde couche négative qui interdit l'activation de certains quartiers.

vendredi 27 août 2010
Une personnalité peut avoir l'impression de "laisser faire". Elle peut se détendre et laisser se révéler son monde intérieur. Et quand ce monde intérieur se révèle, il parle avec une voix différente. Les personnalités ont des opinions différentes, des apparences physiques différentes. Etre en-dedans, c'est peut-être un peu comme dormir. Apparemment, les personnalités sont parfois là pour plaire efficacement. Pour Joan, ça commence par plusieurs façons simultanées de réagir à une situation importante, la main écrasée par un talon aiguille. Conflit intérieur, une partie de moi a envie de faire ci, une partie de moi a envie de faire ça. Dans tous les cas, une personnalité est là pour réussir à faire quelque chose. Une personnalité peut être une copie de quelqu'un. Mais ça peut aussi être une façon de réagir pour plaire à quelqu'un. Un mélange des deux. Il est utile ou efficace de se priver d'une partie de soi.

jeudi 26 août 2010
C'est une religion.

jeudi 26 août 2010
On est obligé d'avoir des dates de début-événement et de fin-événement. Ou alors simplement un centre temporel de l'instance. Chaque élémseq serait daté par rapport à ce centre, en nombre de pulsations. Ou alors chaque élémdef est daté par rapport aux autres. Une autre idée, ce serait d'être toujours dans le temps réel. La contrainte, c'est qu'on doit pouvoir agir à un moment précis, très facilement. On doit pouvoir se synchroniser. Quand on met en place une instance et ses élémseqs, on peut accorder ses dates sur d'autres dates, en allant les chercher très loin. Encore faut-il que la main soit donnée au bon endroit au bon moment. Ce qui doit arriver au bon moment, c'est une modification de la carte. On doit admettre que la date où apparait une instance doit exister, ne serait-ce que pour sentir l'existence de cette instance. Cela dit, la date d'apparition de l'instance n'a rien à voir avec les dates de ses élémseqs. La gestion du temps est directement liée à la volonté. Ce qu'on dirige, c'est l'exécution. La gestion temporelle doit être adaptée à ce qu'est un ordinateur, et à ce qu'est ce système. On ne veut pas de perte. Ca nous oriente vers une solution où l'information de base est l'ordre dans lequel les choses se font, et où on utilise des activités annexes pour boucher les trous. Il y aurait deux grades de priorité temporelle : les événements qui doivent arriver à un moment précis, et ceux qui peuvent être utilisés comme bouche-trou. Mais sinon, l'ordre dans lequel les choses se font pourrait être inscrit et utilisé dans les définitions. Le problème, c'est qu'on ne peut pas prévoir le temps que prendra un calcul. Une solution, c'est de fixer le temps du calcul, et une fois le temps écoulé, le résultat est définitif et point-barre. On laisse un certain temps au calcul, s'il a le temps de s'exécuter tant mieux, sinon tant pis. On prend le résultat au moment où on avait prévu de le prendre. Si le résultat était déjà prêt, tant mieux. Sinon on peut aussi attendre que le résultat soit complet et définitif. La gestion du temps, c'est la gestion de là où on va. Les définitions doivent mentionner ce qui doit être fait avant quoi. Du coup elles doivent aussi mentionner ce que "être fait" signifie au niveau temporel. Et cela doit être fait dans une grille où plusieurs activités existent parallèlement. Mais il n'y a qu'une ligne d'exécution. Les définitions sont mémorisées par leur ordre. Il y a des processus en activité, et des processus en sommeil, c'est à dire en attente d'un événement extérieur. Il y a des zones où la prévenance doit avoir des conséquences immédiates.

dimanche 22 août 2010
Bouge pas. On est dans une définition, et on veux accéder aux élémseqs d'une instance. On va cibler une instance, et se poser des questions sur cette instance. Ces questions, ce sont des descriptions appliquées à cette instance. Seulement ces descriptions, elles ne peuvent pas exister sur toutes les instances, parce que ce serait infini. Donc en fait on va émuler ces descriptions. On va inventer des concepts de contrôle pour pouvoir se poser des questions sur les instances et leurs élémseqs, et pour pouvoir modifier ces instances et leurs élémseqs. Quand ces concepts de contrôle sont utilisés dans une définition, le système ne vérifie pas l'existence d'une instance correspondante, mais considère qu'il y a une instance si la situation (de l'instance ciblée) présente certaines caractéristiques. On utilisera aussi les concepts de contrôle pour mémoriser les choses, et faire d'autres choses. C'est le sixième sens. On va pouvoir diriger l'interprétation !

dimanche 22 août 2010
Plus besoin de variables/paramètres puisque tout se fait horizontalement. Par contre on va avoir besoin de sentir et de manipuler les élémseqs des instances. Donc on va avoir besoin d'un truc genre comdef pour pouvoir accéder aux élémseqs d'une instance dans une définition. Sauf que le nom doit être différent, parce qu'il ne s'agit plus de communication.

samedi 21 août 2010
Si une interprétation se fait horizontalement, alors les variables doivent être gérées horizontalement.

samedi 21 août 2010
Les élémdefs inconnus font office de variable. Dans une instance, on peut brancher les élémseqs sur des instances. Un élémseq classique, on ne peut le brancher que sur les instances produites par un concept donné. Un élémseq variable, on peut le brancher sur n'importe quelle instance. Ou alors on part sur l'idée de brancher un élémseq variable sur un autre élémseq, c'est à dire qu'on va faire des liens orientés entre deux élémdefs, soit entre un élémdef de la résumante et un élémdef d'une résumée (in-in ou out-out) soit entre deux élémdefs de résumées (in-out ou out-in). Non ça va pas, à propos des élémdefs de la résumante. Ou sinon on fait des comdefs, destinés à se brancher non pas sur une instance, non pas sur un déplacement ou un changement, mais sur un élémseq.

vendredi 20 août 2010
L'instance qui est produite peut être liée aux modifications qu'elle représente. D'ailleurs la question de ce lien se pose quand on se demande "pourquoi...?". Pour ça, il faudrait que l'instance garde un souvenir de pourquoi elle est arrivée là. En fait ce qu'il lui faut, c'est un historique de ce que lui est arrivé et de par qui c'est arrivé. Quant à l'instance représentant l'événement, elle a des renvois, classés par opdef, vers toutes les instances sur lesquelles elle a eu une influence.

vendredi 20 août 2010
Parenthèse. Une personnalité multiple intégrée, c'est un système dans lequel toutes les personnalités se souviennent de tout ce que les autres font, et arrivent à prendre la parole en même temps pour parler d'une même voix. On suppose qu'à ce niveau personne n'est parfaitement intégré. Il faut pouvoir se mettre en mode soirée ou en mode entretien d'embauche. Les mecs qui sortent de l'épreuve philo du bac, ils arrivent même pas à se souvenir du sujet. Une nouvelle personnalité, ça commence par un événement, soit un événement ponctuel, soit un événement qui dure dans le temps. On se met à bouger en fonction d'un type de situation. On mémorise en fonction d'un type de situation. Ensuite comme tout le reste, ça peut être déclenché par réflexe et/ou volontairement. Une personnalité c'est une forêt, une façon d'interpréter les choses, une façon d'agir. C'est une forêt de concepts.

jeudi 19 août 2010
Attention, un élémdef ne parle plus de l'existence d'une instance, enfin des dates de début et de fin de l'événement qu'elle représente. Un élémdef parle de la séquence d'une instance.

jeudi 19 août 2010
Il y a des opérations qui permettent de manipuler et de sentir les élémseqs et les opseqs. Par exemple, on peut synthétiser une instance au bout d'un élémseq. On peut brancher un élémseq sur une instance, pour voir ce qui se passe.

jeudi 19 août 2010
On peut penser à un agencement spatio-temporel des élémdefs et des opdefs.

jeudi 19 août 2010
Avant, les séquences initiées étaient contenues dans les concepts. Maintenant, une instance n'a plus seulement une date de début-événement et de fin-événement, elle trimbale toute sa séquence avec elle, dans son état actuel, et avec le calendrier. Faire apparaitre une instance est un choix, généralement sa séquence apparait partiellement vide, ou complètement vide si c'est une instance imaginaire. Si la séquence est complète, ca veut dire que tout est déjà arrivé. On peut faire des opérations pour valider des élémdefs ou des opdefs placés sur une certaine zone temporelle.

jeudi 19 août 2010
On part sur un réflexe. Il a des élémdefs classiques, des élémdefs inconnus, des opdefs, et des élémdefs de communication qui fonctionnent comme des variables et qu'on utilise comme des entrées/sorties pour connecter les élémdefs les uns aux autres. Le début de la séquence sert à faire surgir la fin, parce que le concept est activé en cours de route depuis l'extérieur. La définition n'est pas en deux parties. On se contente de terminer une séquence incomplète de temps en temps, comme le 18 juin. Les opérations portent sur les contenus des bulles, on fait les déplacements de bulle à bulle, on soumet un parc à une impulsion de production, ...etc. Ces opérations sont mentionnées dans la définition, comme des opdefs. Les opdefs sont temporellement agencés avec les élémdefs. Le même opdef doit pouvoir être utilisé pour agir ou pour sentir. Par exemple, un opdef qui en action fait copie+ajout, et qui en perception est validé si toutes les bulles contenues dans telle bulle se retrouvent copiées et ajoutées à telle autre bulle. Mauvais exemple, mais bon. L'instance de ce concept représente cet événement. Une interprétation se fait de gauche à droite.

mercredi 18 août 2010
Une sphère peut être utilisée (entre autres) dans les deux sens, en produisant les résumées à partir de la résumante, ou en produisant une résumante à partir des résumées. Mais les sphères de base ne peuvent fonctionner que dans un sens. Ca fait pas propre.

mercredi 18 août 2010
Imaginons un concept de base qui produit une instance et qui fait des modifications dans le parc d'instances qui a validé sa définition.

mercredi 18 août 2010
Ou alors sinon, on peut s'orienter vers des bulles se contenant les unes les autres, fonctionnant comme des dossiers. Imaginons un réflexe. Il a sa définition, mais il a aussi un type. Selon son type, il a des connexions "opérandes" branchées sur certains élémdefs. Le résultat est contenu dans la bulle qu'il produit.

mercredi 18 août 2010
A une époque, au 5 avril en fait, on voulait fabriquer des bulles à chaque tour. Imaginons un réflexe. Il a sa définition, mais il a aussi un type. Selon son type, il a des connexions "opérandes" branchées sur certains élémdefs. Le résultat est pointé par l'instance qu'il produit.

mercredi 18 août 2010
Imaginons qu'on est dans l'action. Tant que l'instance résumante existe, l'action se poursuit, selon le calendrier établit dans la définition. L'action, C'EST la création d'instances. Les opérations de base peuvent être ponctuelles et orchestrées temporellement.

mercredi 18 août 2010
Ou sinon on pourrait mixer les réflexes avec : [ La définition contient toujours une liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres. Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient aussi des liens pointant-pointé allant soit d'un résumé à un autre, soit du résumant à un résumé, soit d'un résumé au résumant. ] Ce serait une autre façon d'envisager l'action. La définition contiendrait aussi des liens résumant-résumé entre des élémdefs.

mercredi 18 août 2010
Je repense aux définitions à précision variable.

mercredi 18 août 2010
Non je pense qu'il faut coller à MI. On revient à : Désormais, les instances peuvent s'appliquer à d'autres instances, grâce à des liens pointant - pointé. Conséquence, les définitions de concept ont changé. La définition contient toujours une liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres. Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient aussi des ports pointants et des ports pointés, correspondant aux départs et aux arrivées des liens pointant-pointé des instances. Dans la définition du concept résumant, chaque port de pointage de chaque résumé va être relié soit à un port de pointage d'un autre résumé (pôle opposé), soit à un port de pointage du concept résumant (même pôle).

mercredi 18 août 2010
On peut imaginer un concept de base faisant une opération d'interprétation qui agit sur toutes les instances pointées, et qui fait fabriquer à ce groupe des générations de résumantes. Tant qu'on est dans l'interval début-événement fin-événement de l'instance de cette opération, à chaque tour une génération est créée. Les nouvelles sont immédiatement pointées par l'instance de cette opération. De même, une opération d'exécution créant des générations de résumées. Non j'aime pas trop, ça se contrôle mal. Pourtant les instances ne peuvent pas être ponctuelles.

mercredi 18 août 2010
Opérations de base. De toute façon, nous ce qu'on veut, c'est créer des instances, effacer des instances, créer des liens, effacer des liens, gérer des dates.

mercredi 18 août 2010
Les liens pointant-pointé doivent aussi être agencés temporellement. Ils ont des dates de début-événement et de fin-événement. C'était pas le cas avec les bulles.

mercredi 18 août 2010
Avant l'opération, l'instance pointe sur les opérandes, après l'opération, elle pointe sur les résultats.

mercredi 18 août 2010
Le problème c'est qu'il faut faire les actions à la main. Imaginons une pyramide. A sa base, il y a des concepts atomiques, des concepts de base faisant des opérations de base. Ce qui lance l'action, c'est le réflexe.

mercredi 18 août 2010
Les bulles sont redevenues des instances. Les sphères sont redevenues des concepts. Désormais, les instances peuvent s'appliquer à d'autres instances, grâce à des liens pointant - pointé. Conséquence, les définitions de concept ont changé. La définition contient toujours une liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres. Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient aussi des liens pointant-pointé allant soit d'un résumé à un autre, soit du résumant à un résumé, soit d'un résumé au résumant.

mercredi 18 août 2010
Les bulles sont redevenues des instances. Les sphères sont redevenues des concepts. Désormais, les instances peuvent s'appliquer à d'autres instances, grâce à des liens pointant - pointé. Conséquence, les définitions de concept ont changé. La définition contient toujours une liste d'elemdefs agencés temporellement les uns par rapport aux autres. Mais déjà, il n'y a plus seulement des élémdefs faisant référence à des concepts cités, il y a aussi des élémdefs "inconnus", qui ne font pas référence à un concept en particulier. Ensuite, la définition contient aussi des ports pointants et des ports pointés, correspondant aux départs et aux arrivées des liens pointant-pointé des instances. Dans la définition du concept résumant, chaque port de pointage de chaque résumé va être relié soit à un port de pointage d'un autre résumé (pôle opposé), soit à un port de pointage du concept résumant (même pôle).

mercredi 18 août 2010
Soit on fait des bulles qui se contiennent les unes les autres, auquel cas ça fait penser à une architecture en dossiers. Soit on fait des instances qui s'appliquent les unes aux autres, avec des liens libres pointant-pointé.

mercredi 18 août 2010
Pour activer une sphère, il faut qu'une de ses bulles se retrouve dans un champs d'activation.

mercredi 18 août 2010
A propos de Jean Piaget (wikipedia) :

Au début l'intelligence est essentiellement pratique. Elle se construit en fonction des sens et de la motricité de l'enfant. Elle lui permet d'organiser le réel selon un ensemble de structures spatio-temporelles et causales.

A ce stade, l'enfant ne possédant ni langage ni fonction symbolique, ces constructions s'effectuent en s'appuyant exclusivement sur des perceptions et des mouvements, autrement dit, par une coordination sensori-motrice des actions sans intervention de la représentation ou de la pensée.

L'un des apprentissages essentiels au cours de cette période concerne la compréhension de la permanence de l'objet. Ce que Piaget entend par permanence c’est le fait qu’une personne accorde une existence aux choses « extérieures au moi, persévérant dans l’être lorsqu’elles n’affectent pas directement la perception » (cf Piaget, 1937). Comment le bébé se représente-t-il les objets qu’il ne voit plus ? Pour Jean Piaget l’enfant se rend compte de la permanence des objets par stades successifs :

* 1er stade (de 0 à 1 mois) : L'enfant développe l'exercise des réflexes. L’enfant n’a aucune réaction suite à la disparition d’un objet.
* 2e stade (de 1 à 4 mois) : Les premières adaptations acquises et les réactions circulaires primaires, l'enfant est centré sur son corps. L’enfant a une réaction émotionnelle (pleurs, cris, etc.) à la disparition de l’objet mais n’entreprend aucune recherche.
* 3e stade (de 4 à 8 mois) : Les réactions circulaires secondaires et les procédés destinés à faire durer les spectacles intéressants. Il acquiert la permanence pratique, il revient au jouet qu’il a laissé. Par contre si on pose un linge dessus il ne le cherche pas sauf si c’est lui qui l’a mis dessous (ou s’il voit une partie de l’objet, qui fait sens pour lui, dépasser)
* 4e stade (de 8 à 12 mois) : Coordination intentionnelle des réactions circulaires secondaires et leur application aux situations nouvelles. L’enfant recherche systématiquement l’objet. Cependant sa représentation de l’objet n’est pas encore parfaite, il commet l’erreur dite du « stade IV » (ou erreur A non B) : lors du déplacement visible de l'objet il le recherche là où il l’a précédemment trouvé et non pas nécessairement là où il a disparu.
* 5e stade (de 12 à 18 mois) : Réactions circulaires tertiaires et la découverte des moyens nouveaux par expérimentation active. L’enfant résout le problème du stade précédent tant que les déplacements de l’objet sont visibles. S’ils sont invisibles (par exemple on met l’objet dans une main et on le met, sans que l’enfant ne le voie, sous un coussin), l’enfant recherche l’objet dans la main et ne cherche pas ailleurs.
* 6e stade (de 18 mois à 24 mois) : L'invention des moyens nouveaux par combinaison mentale des schèmes. L’enfant est capable de retrouver l’objet même si les déplacements sont invisibles.

L'enfant perçoit alors la conservation de l'objet, cette conservation étant "solidaire de toute l'organisation spatio-temporelle de l'univers pratique, ainsi, naturellement, que sa structuration causale".

La fin de cette première période est marquée par l'accès à la fonction symbolique. Lorsqu'il acquiert la fonction symbolique, le bébé est capable de se représenter des objets et situations non directement perceptibles à l'aide de signes (mots) ou de symboles (dessins). La fonction symbolique est tenue pour acquise lorsqu'on observe chez le bébé cinq types de conduites : l'imitation différée, le jeu symbolique, le dessin, l'image mentale et le langage.

mercredi 18 août 2010
(forum)

Ce que nous appelons "objet" je crois que c'est souvent un "objet perceptif". C'est à dire que notre "objet" ne représente pas une réalité du monde ou un objet concret, comme une moto, mais plutôt une partie de tout ce que l'on perçoit. Un objet, chez nous, c'est souvent l'image d'une moto, ou le son d'une moto, ou le mélange des deux. Enfin je peux pas parler pour tout le monde, mais personnellement quand je parlais d'un concept de voiture qui produisait une instance de voiture, l'instance ne représentait pas la voiture elle-même mais plutôt la vision que j'en ai.

Et ça correspond effectivement aux deux premiers stades décrits ici. La représentation de l'image/son et la représentation de la moto elle-même ne font qu'un. Si la moto s'éloigne et sort de notre champs sensoriel, elle n'existe plus, tout simplement. On ne la voit plus, on ne l'entend plus, donc effectivement elle n'existe plus.

Ensuite que se passe-t-il. Par l'expérience, on se rend compte que en gros si on revient au même endroit, on retrouve le même objet perceptif. Ca veut dire que cet objet perceptif (qui est déjà un assemblage d'images de sons ...etc) se retrouve enrichi d'une méthode, d'une procédure simple, qui nous permet de le retrouver. S'il sort de mon champs de vision par la droite, je vais tourner la tête à droite pour qu'il réapparaisse. Déjà là on n'est plus dans l'inné. C'est les stades 3 et 4, et on comprend bien "l'erreur A non B" : la procédure étant très simple, le sujet se dit "le premier coup je l'ai trouvé en regardant à tel endroit, normalement ça devrait remarcher, ou alors c'est vraiment un monde de merde".

Le stade 5, je le comprend comme le début de l'utilisation des inconnues. Avant, on enregistrait l'expérience avec des constantes, en disant "la dernière fois, j'ai réussi à trouver l'objet en regardant à TEL endroit, donc si je reregarde à TEL endroit je devrais le retrouver". Mais maintenant c'est plus subtil, on mémorise l'expérience en disant "la dernière fois, j'ai réussi à trouver l'objet en regardant à l'endroit OU il était quand il a disparu, donc si je regarde à l'endroit OU il était quand il a disparu, je devrais le retrouver". Là on utilise une inconnue (on associe deux affirmations : je l'ai retrouvé en regardant à l'endroit X, quand il a disparu il était à l'endroit X, on sait pas où est X mais on sait que ces deux affirmations sont vraies en même temps), du coup pour chercher l'objet, faut déjà savoir où il était quand il a disparu. Ca explique bien pourquoi il cherche l'objet dans la main.

Le stade 6, c'est l'utilisation de l'imagination. La moto est hors-de-vue, peut-être même qu'on en a juste entendu parler, mais on est capable de synthétiser volontairement un objet perceptif "moto vue et entendue" et de le manipuler selon nos besoins, en le faisant évoluer comme-ci ou comme-ça, en imaginant que le type accélère très fort, ou qu'il se gare. Là on utilise tout notre savoir sur cet objet perceptif, comment il évolue, comment il interagit avec d'autres objets perceptifs, ...etc. On peut donc refabriquer le monde, enfin un ptit bout, en utilisant les différents objets perceptifs qu'on connait et dont on peut avoir besoin. Comme si on jouait à la poupée ou aux GI Joe. Les GI Joe, ce sont des objets perceptifs, et on se raconte une histoire, on les fait évoluer les uns par rapport aux autres.

Donc on arrive au bout du chemin, mais vous voyez qu'à aucun moment on n'a utilisé un objet qui représenterait la moto elle-même, on utilise toujours des objets perceptifs. Mais au fur et à mesure de notre évolution, ces objets perceptifs deviennent si riches, si tentaculaires, qu'ils donnent l'impression, au moment où on les utilise, qu'on manipule des objets représentant le monde.

Je crois qu'on n'aura jamais un objet représentant un morceau de monde. On n'aura que d'énormes objets perceptifs, représentant d'abord une image et un son (et caetera), enrichis ensuite de méthodes permettant de les retrouver ou de les modifier, définis en utilisant des inconnues, dans leurs rapports avec d'autres objets perceptifs, et susceptibles d'être utilisés dans des expériences d'imagination.

Ensuite, si on veut prolonger l'idée et aller jusqu'au langage, on peut le faire toujours dans le même esprit, sans jamais utiliser d'objet symbolique représentant un morceau du monde, mais en utilisant uniquement les objets perceptifs et leurs tentacules.

Les tentacules de ces objets perceptifs sont des renvois par action, en quelque sorte. L'exemple typique, c'est "qu'est-ce qui se passe si j'arrose TELLE chose". On peut appliquer ça à l'objet perceptif "moto vue et entendue", à l'objet perceptif "papa vu et entendu", à l'objet perceptif "vision de radiateur", ...etc. Et voir ce qui se passe. C'est une même action qu'on applique à différents objets perceptifs, ce qui va nous renvoyer vers d'autres objets perceptifs, du genre vision de moto mouillée, vision de papa bougon, ou vision de radiateur en feu.

Si on prend un objet perceptif en particulier, il y a tout un tas d'actions qu'on peut lui appliquer, et d'ailleurs c'est pas forcément des actions physiques, c'est aussi très souvent des actions mentales destinées à faire surgir certaines caractéristiques de l'objet, comme par exemple se demander "quel age il a", ou bien "où était-il l'instant d'avant". En appliquant ces actions à certains objets perceptifs, on va modifier la population actuelle d'objets perceptifs.

Bien. Mais il y a une action qui est particulièrement intéressante, c'est l'action "dire". C'est comme l'arrosage, c'est l'action "qu'est-ce qui se passe si je dis TELLE chose". On peut appliquer ça à l'objet "moto vue et entendue", à l'objet perceptif "papa vu et entendu", à l'objet perceptif "radiateur vu et entendu", ...etc. Cette action, l'enfant apprend à la reconnaitre quand les parents commencent à lui apprendre des mots. C'est toujours un peu le même rituel, on montre l'objet à l'enfant (on attire son attention sur l'objet) on regarde l'enfant dans les yeux et on lui dit le mot correspondant. Et c'est ce petit rituel qui est important.

Assez rapidement, l'enfant va pouvoir appliquer cette action à tous les objets perceptifs qu'il manipule, en se demandant "qu'est-ce qui se passerait si maman faisait ce petit rituel en attirant mon attention sur TELLE chose". Quand il applique cette action à l'objet perceptif "moto vue et entendue", il fait surgir (par synthèse volontaire) l'objet perceptif "son du mot 'moto' prononcé par maman" (si sa mère lui a appris ce mot bien sûr). Quand il applique cette action à l'objet perceptif "papa vu et entendu", il fait surgir l'objet perceptif "son du mot 'papa' prononcé par maman".

Ensuite il est capable de rebrousser le chemin : à partir de l'objet perceptif "son du mot 'radiateur' prononcé par maman", il est capable de synthétiser un objet perceptif "vision de radiateur". Et pourtant il n'a pas vu de radiateur. C'est ce qui donne cette impression de manipuler des objets symboliques, alors que non, on est toujours dans le perceptif, on ne manipule et on ne synthétise que des objets représentant des perceptions, un bruit, une image, ...etc.

Le plus intéressant, c'est que l'enfant est capable de demander l'information, s'il ne l'a pas. Ou disons plutôt capable de faire ce qu'il faut pour obtenir l'information. Imaginons que sur l'objet perceptif "vision de la lune", il a la tentacule "dire" qui ne va nulle part. Par exemple sa mère ne lui a pas encore appris le mot lune. Donc il fait l'expérience pour voir ce qui va se passer. Il montre la lune (ou plus précisément il fait comprendre à sa mère que son attention est fixée sur la lune) puis il regarde sa mère en attendant la suite. La mère généralement comprend bien ce qui se passe, et typiquement elle va reprendre le rituel du début : elle montre la lune, et elle dit "lune" en regardant son enfant bien dans les yeux. Du coup le gosse est capable de brancher la tentacule au bon endroit, sur l'objet perceptif "son du mot 'lune' prononcé par maman".

Bon, c'est juste le début du langage, mais c'est déjà un bon début.

(Petite parenthèse : ici j'ai utilisé le mot "action" mais c'est pas le mot exact, en fait c'est plutôt un événement appliqué à quelque chose. Le petit rituel est un événement appliqué à la chose qu'on veut nommer. Mais les objets perceptifs, comme la vision d'un radiateur, sont aussi des événements. Donc finalement, ce que j'appelais "action" ou "méthode" mériterait de s'appeler "objet perceptif appliqué à ...") (c'est toute la nouveauté du truc : maintenant les instances sont devenues des bulles, on peut donc avoir des bulles qui contiennent des bulles, c'est à dire des instances qui s'appliquent à d'autres instances !!!)

mercredi 18 août 2010
(forum)

Je pense qu'au départ, il faut un embryon d'égo. Enfin c'est pas encore l'égo, mais c'est la structure sur laquelle l'égo va se développer. Comme le grain de sable autour duquel l'huitre fabrique sa perle. Ô huitre...

Ce serait un savoir de base qui concerne le fonctionnement interne de l'esprit du prog. Des trucs simples, du genre "si je mémorise quelque chose, après parfois je m'en souviens", ou encore "pour mémoriser, il faut faire ceci-cela", ou encore "je peux affiner la précision d'une description de situation si je m'y intéresse". Enfin les trois trucs que je viens de citer sont faux, c'est juste pour donner une idée. C'est trop primaire pour être dicible.

En gros ce serait un ensemble de réflexes mentaux de base (un réflexe, c'est l'association d'une situation à reconnaitre et d'une action à engager automatiquement), et de savoirs de type "ceci entraine généralement cela" concernant le fonctionnement interne, c'est à dire des réflexes et des savoirs basés sur les infos perçues grâce au sixième sens (aïe), comme si l'esprit nouveau-né avait déjà une petite expérience de son propre fonctionnement (savoirs) et une chtite personnalité (réflexes).

lundi 16 août 2010
Une interprétation, ça devrait se propager automatiquement jusqu'à rencontrer un dillemme, comme les formes qui se déplacent dans le jeu de la vie jusqu'à rencontrer des cases blanches. A chaque fois on fait un calcul qui consiste en une interprétation et un réarmement du calcul sur une nouvelle position, avec une condition permettant de sortir de la boucle pour aller vers une gestion consciente de l'interprétation.

lundi 16 août 2010
Peut-être qu'une bulle ne doit jamais être considérée comme l'instance d'une sphère. La vérité, c'est que les sphères brassent des bulles avec lesquelles elles n'ont aucun lien.

dimanche 15 août 2010
Sur un cycle, il faudrait faire d'abord les exécutions programmées, et ensuite les réflexes jusqu'à ce que mort s'en suive. Faudrait pour ça que les réflexes aient une valeur d'importance.

dimanche 15 août 2010
Si on revient vers MI, l'activation d'une sphère peut se contenter de "brancher" certains réflexes. Des réflexes au sein d'une sphère.

samedi 14 août 2010
Concernant l'organisation temporelle d'une définition, on pense que les contraintes de temps doivent s'appliquer soit sur les bulles connues contenantes, soit sur les bulles inconnues contenues, mais pas sur les deux.

samedi 14 août 2010
Une définition est une liste d'élémdefs. Chaque élémdef représente une bulle de la situation à reconnaitre. On connait les sphères dont ces bulles sont issues. Les élémdefs sont peut-être organisés temporellement les uns par rapport aux autres. La nouveauté, c'est que la définition contient une liste de relations entre les élémdefs, concernant ce que les bulles doivent contenir pour qu'une séquence soit valide. Telle bulle est-elle vide. Telle bulle contient-elle une bulle et une seule. Telle bulle contient-elle une ou plusieurs bulles. Une des bulles contenues dans telle bulle est-elle aussi contenue dans telle bulle. Toutes les bulles contenues dans telle bulle sont-elles aussi contenues dans telle bulle. Telle bulle et telle bulle contiennent-elles exactement les mêmes bulles.

vendredi 13 août 2010
Pour l'action hiérarchique façon MI, va falloir transmettre un ordre de mission, quelque chose comme ça. Un ordre de mission. Je t'en foutrai moi des ordres de mission.

vendredi 13 août 2010
On a donc plusieurs types de sphère, caractérisés par leur effet sur leur environnement. Du coup on a sûrement une sphère capable de créer des sphères. Une pour tout type, ou une pour chaque type. Pour fabriquer une nouvelle sphère, il y a tout un réseau spécifique, et puis il y a la question du nombre de paramètres, donc on va opter pour une sphère pour chaque type de sphère. Ces sphères de fabrication de sphère sont uniques, il n'y en a qu'une de chaque, et on peut pas en créer de nouvelles.

vendredi 13 août 2010
On va opter pour la version "opérations de base de haut-niveau". Il est temps d'oublier un peu la pureté et de bifurquer vers le concret. L'autre version, où l'on décompose à max, serait plus complexe, lente, et le seul gain serait une chance théorique de voir le bignou modifier un jour son propre fonctionnement en direct. Mais on ne veut pas fabriquer un dieu, ce serait comme poser une bille sur une boule de bowling, il tomberait forcément d'un côté ou de l'autre. Il faut serrer le corset pour qu'il puisse s'intéresser au monde. On a l'égo à fabriquer. Tout n'est pas conscience.

jeudi 12 août 2010
Si on pouvait écrire ces définitions actives/sensitives en utilisant des bulles, ce serait excellent.

jeudi 12 août 2010
On peut avoir une opération d'éjection par exemple, tout ce qu'il y a dans une bulle 1 ne sera plus inclus dans la bulle 2. La définition active contient des connexions qu'il faut brancher sur certains élémdefs de la définition sensitive. Au final on a un certain nombre d'opérations de base, et voilà tout. Mais il faut que ces opérations permettent de faire directement toutes les choses utiles, genre opération de base certes mais de haut-niveau. D'ailleurs on devrait les inventer au fur et à mesure, en fonction de nos besoins, en commençant par l'interprétation et l'action en hiérarchie. Ou sinon l'autre chemin, c'est de décomposer à max, en donnant la possibilité de faire tout ce qu'il est possible de faire avec des bulles, mais à ce moment-là faut des actions composées.

jeudi 12 août 2010
Une sphère interprétative, c'est une sphère qui a une situation a reconnaitre dans sa partie sensitive, et dans sa partie active : créer une bulle instance de la sphère "ici". Ca pose la question des liens de parenté. Quand on s'intéresse à une bulle, la sphère qui l'a créé n'est pas forcément la sphère dont elle est une instance. Quand on en créé une, on doit tout spécifier, la sphère dont c'est une instance, les dates de début-événement et fin événement, ...etc.

jeudi 12 août 2010
Il faut peut-être penser aux inhibitions, et à leur équivalent sensitif, l'absence. Dans la définition sensitive, on peut utiliser des négations. Il faut que telle chose soit vraie et que telle chose soit fausse pour que ça marche.

jeudi 12 août 2010
Ce qu'on vient de décrire, c'est des réflexes. Un lien réactif faisant référence à une équation et une action, liant les opérandes et les résultats de l'action à certain éléments de définition de l'équation. C'est la réponse au 19 juillet quand on disait que ça manquait de bottom-up. Là au moins ya pas de main(). On peut se demander si on peut faire toute action par réflexe, en décomposant chaque procédure en plusieurs réflexes. Ca aurait l'avantage de nous laisser avec un seul type d'objet. Ca dépend de ce que fait l'action. Si elle peut faire une simple interprétation, c'est bon. En fait elle ne ferait que des opérations de base, puisque tout serait décomposé. Ca semble pas mal. L'interprétation n'est qu'une opération parmi d'autres. Tout ce qui concerne la création et le déplacement de bulles dépend de ces opérations de base. Par contre il faut que toute la hiérarchie de l'action se retrouve dans un maillage de bulles.

lundi 9 août 2010
Autre forme. Chaque sphère a un hémisphère équation et un hémisphère action. L'hémisphère équation sert à repérer une situation, et à fournir à l'hémisphère action ses opérandes et ses résultats. C'est ce qu'on a de mieux pour l'instant. Pour le système de repérage, faudrait utiliser des prévenances, à l'ancienne, mais version méga-chiadée. Les instances, donc les bulles, n'existent que dans les bulles qui les contiennent, dans le sens où on ne peut faire des repérages qu'au sein d'une bulle.

lundi 9 août 2010
Autre forme. Une sphère action a deux hémisphères, contenant deux définitions différentes pour les mêmes opérandes/résultats, qui forment deux versions du mécanisme. La sphère a une zone condition pour diriger vers un hémisphère ou l'autre. Donc il y a un hémisphère then, un hémisphère else, et une équation pour faire le choix.

lundi 9 août 2010
On a deux types de sphère : d'action, et de description. Peut-être que les sphères sont citées dans un agencement spatio-temporel. Une sphère d'action a une définition faite de citations de sphères d'action, mais chaque citation est associé à une équation. Une sphère de description a une définition faite de citations de sphères de description, mais chaque citation est associé à une action.

lundi 9 août 2010
La sphère peut avoir une racine, c'est à dire un domaine de validité. Il faut que telle ou telle chose soit vraie pour que la sphère soit active. C'est un modèle à deux hémisphères, avec une condition dans l'hémisphère sensitif. Non. En fait c'est pas une question de concept, c'est une question d'instance. On parle de contexte actuel. Les instances seraient liées à un bouquet de validation, un contexte. Mais normalement un contexte devrait être fait d'instances.

lundi 9 août 2010
Pour l'instant, telquel, comme ça à vue de nez, on a trois types : action, équation, sélection. Je sens qu'il faut que les trois ne fassent qu'un, je sens qu'il faut se servir de sélection pour distribuer vers action et équation. On doit aussi un peu repenser aux contextes pour les intégrer à tout ça. Ils sont déjà dedans, on veut juste être sûrs de savoir comment, notamment à propos des racines. Il y aurait peut-être une racine pour chaque sphère. Il faut se servir de sélection si on veut instinctif bottom-up. Pourtant normalement ça devrait être équation.

lundi 9 août 2010
Pour imiter, on commence par vivre l'action d'un autre comme la sienne, pendant qu'on la voit.

samedi 7 août 2010
Pas d'hémisphère. Je ne crois pas que les calculs de base, atomiques, soient réversibles. On en a pour agir et on en a pour sentir.

samedi 7 août 2010
Quand on a plusieurs bulles sous la main, parce qu'elles sont produites par la même sphère ou parce qu'elles sont contenues dans une bulle par exemple, il faut qu'on puisse dire des trucs du genre : parmi ces bulles celle qui contient telle bulle. On peut faire de la sélection grâce à des descriptions : la bulle qu'on cherche contient telle et telle bulles, elle est contenue dans telle et telle bulles, elle est produite par telle sphère, ...etc.

vendredi 6 août 2010
Le 7 juin on pensait que la même pyramide devait pouvoir être utilisée pour sentir et pour agir. On va partir dans cette direction. Ca correspond au MI, et c'est utilisable. Il n'y a donc plus d'hémisphère pour l'instant. On a juste une sphère contenant un agencement d'autres sphères dont les sorties des unes sont reliées aux entrées des autres, affublée d'entrées reliées à certaines entrées de sphères citées et de sorties reliées à certaines sorties de sphères citées. C'est ce qu'on a de plus naturel en stock. Et c'est déjà bien assez compliqué comme ça. Enfin par contre à côté des sphères il faut qu'on ait des réflexes, reliant le sommet de l'une, en équation, au sommet de l'autre, en action. Une sphère, des bulles. Doit y avoir moyen d'utiliser une même sphère au sein d'un truc mi-action mi-perception pigougné aux ptits oignons. Par contre on peut se demander si au sein d'une même définition on peut ou non utiliser les pyramides dans un sens et dans l'autre, pour mettre, comme on le pensait le 29 juillet, des équations dans les calculs et des calculs dans les équations. Je pense qu'il faut pouvoir le faire. De toute façon, on les prend toujours par le résumant. La question est de savoir s'ils suivent un if ou s'ils suivent ou do, et quelle différence cela fait. On voit que les mêmes éléments vont être utilisés dans plusieurs citations : des if vont reprendre des éléments qui ont déjà été utilisés dans des do. Du coup on se retrouve avec une zone do et une zone if. C'est peut-être le retour de nos hémisphères. Chaque do aurait son if. Et avec un peu de chance, chaque if aurait son do. Une sphère serait un couple if-do. Du coup peut-être bien qu'ya besoin d'entrées sorties pour chaque hémisphère, parce que quand on utilise cette sphère dans une définition, on peut vouloir relier les éléments du if à d'autres choses que les opérandes et résultats du do, mais ça reste à voir.

vendredi 6 août 2010
Les liens faits au sein d'un même hémisphère se font toujours d'un pôle de sortie à un pôle d'entrée, ça c'est évident. Il semble aussi que les liens faits d'un hémisphère à l'autre se fassent de pôle à pôle équivalent, d'entrée à entrée, de sortie à sortie. On peut se demander si tous les liens faits d'un hémisphère à l'autre méritent d'être des entrées sorties de la sphère citante. A priori on dirait oui, même si certains contenus devront du coup rester parfois indéfinis. Là où ça colle pas, c'est quand on a qu'un seul élément d'un côté ou de l'autre. Soit la définition se contient elle-même, soit elle contient quelque chose qu'on doit définir, par une définition qui contiendra quelque chose qu'on doit définir, par une définition qui contiendra quelque chose qu'on doit définir, ...etc. L'idée de réflexe par elle-même nous pousserait vers l'idée d'un lien d'un hémisphère mono-truc vers un autre hémisphère mono-truc, c'est à dire d'une interprétation terminée vers une action à terminer, les I/O de l'un branchées aux I/O de l'autre. Du coup ça nous pousse vers deux types de sphère, une pour l'action et une pour la perception, avec au centre un petit boui-boui pour lier parfois l'un à l'autre. Ca me plait pas du tout. Ca fait trois types d'objets là où on aimerait n'en avoir qu'un. Ce qui joue pour ce nouvel arrangement, c'est qu'on n'a jamais pu trouver un cas où il serait utile d'avoir plusieurs sphères dans les deux moitiés d'une même sphère. D'autre part, réduire le réflexe à l'état de boui-boui présente l'avantage de pouvoir utiliser dans cet objet des valeurs numériques, pour faire des choix de priorité difficiles, en fonction de je ne sais quelles sommes d'importances. Mais quand même ya pas à chier, ça me plait pas du tout. Faut bien admettre que n'importe quelle sphère ayant plusieurs sphères dans ses deux hémisphères peut être résumée par un boui-boui, à moins que des pôles de sphères contenues dans le nord ne s'adressent directement à des pôles de sphères contenues dans le sud, de façon parallèle. Mais si c'est parallèle, on peut avoir envie de décortiquer, donc voilà. Reste un truc de base : ya pas deux types de neuronnes dans le cerveau, et je doute qu'il y ait deux types d'organisation, sinon par sélection naturelle il y aurait deux types de neuronnes. Ya pas deux types d'organisation. Encore que, le coup de la sélection naturelle, c'est fumeux. Mais quand même.

vendredi 6 août 2010
Maintenant on veut établir la forme exacte d'une sphère, et plus précisément on veut savoir comment faire les liens entre les sphères citées dans un hémisphère, dans l'autre, de l'un à l'autre, et comment on connecte les entrées sorties.

vendredi 6 août 2010
Quand on veut sentir l'action, on va aussi s'intéresser aux paramètres de l'action et à ses résultats. Donc il n'y aura pas des entrées et des sorties pour chaque hémisphère, mais pour chaque sphère. Dans une tentative de percevoir ce qui se passe, de percevoir ce qu'on fait, on va mettre côte à côte plusieurs calculs d'action, et voir si on peut y reconnaitre quelque chose, ou si on veut mémoriser cet assemblage. Pour le faire, il faut qu'il y ait des opérandes/résultats en commun. Une instance d'action peut donc être utilisée comme une instance de perception.

vendredi 6 août 2010
Une équation c'est pas une interprétation. Une interprétation c'est un acte, une équation c'est un état, une description, c'est inerte. On fabriquera des équations par des actions, réflexes la plupart du temps, volontaires parfois. Généralement on part de ce qu'on a dans le nord pour fabriquer ce qu'il y aura dans le sud : dans l'action on fabrique les composants d'une procédure, et dans l'interprétation on fabrique un résumant.

lundi 2 août 2010
La feuille pliée. La zone nord et la zone sud sont dans le bas-niveau. Le nord dans l'interprétation de bas-niveau, le sud dans l'action de bas-niveau.

dimanche 1 août 2010
Une sphère. Des bulles. Cette nouvelle structure c'est quoi. Une sphère. Une sphère est une définition. Examinons la sphère A. Elle a deux hémisphères, nord et sud, ainsi nommés à cause du top-down et du bottom-up. Chaque hémisphère a des entrées et des sorties. Dans l'action, on entre par le nord et on travaille dans le sud avant de ressortir par le nord. Dans l'interprétation on entre par le sud et on travaille dans le nord avant de ressortir par le sud. L'idée de faire les deux dans une même bulle, c'est de sentir l'action. La sphère A est une définition, et cette définition consiste à citer d'autres sphères B dans un agencement temporel, et à instaurer des liens entre les entrées et les sorties de ces sphères B. Les sphères B sont citées dans l'un des deux hémisphères de A. On fabrique des bulles correspondant aux sphères citées dans l'un des deux hémisphères en travaillant par rapport aux sphères citées dans l'autre.

samedi 31 juillet 2010
La structure est sur trois couches qu'on va appeler A B et C. On dira qu'un concept appartenant à la couche A est un concept A, qu'un concept appartenant à la couche B est un concept B, et qu'un concept appartenant à la couche C est un concept C. La couche supérieure A contient un unique concept A. La définition de ce concept A décrit les deux parties de la couche médiane B, parties dont les proportions vont varier selon que la structure est une équation un calcul ou un réflexe. Ces deux parties de définition sont deux listes de concepts B temporellement agencées. Chacun de ces concept B a lui-même une définition en deux parties, représentant opérandes et résultats, qui sont des listes de concepts C appartenant à la couche inférieure C. Alors attention les chaussures. La définition du concept A va non seulement citer les concepts B, mais aussi citer des liens entre les concepts C. Les fameux liens de parenté. Chaque concept C est lié à un ou plusieurs concepts C. Mais ces liens ne se font pas n'importe comment. D'abord, on ne fait jamais de lien entre deux concepts C cités dans la définition d'un même concept B, il faut que les deux concepts C qu'on lie soient cités dans les définitions de deux concepts B différents. Ensuite, il y a deux cas de figure : les liens internes et les liens param/return. Chaque concept C est cité dans la définition d'un concept B qui est cité dans la première ou la seconde partie de la définition du concept A. On appelle "lien interne" un lien entre deux concepts C cités dans les définitions de concepts B cités dans la même partie de la définition du concept A. Dans ce cas, il faut qu'un des deux concepts C soit cité dans la première partie de la définition du concept B dans lequel il est cité, et que l'autre concept C soit cité dans la seconde partie de la définition du concept B dans lequel il est cité. Et on appelle "lien param/return" un lien entre deux concepts C cités dans les définitions de concepts B cités l'un dans la première partie et l'autre dans la seconde partie de la définition du concept A. Dans ce cas, si l'un des concepts C est cité dans la première partie de la définition du concept B qui le cite, alors l'autre concept C doit être cité dans la première partie de la définition du concept B qui le cite, et si l'un des concepts C est cité dans la seconde partie de la définition du concept B qui le cite, alors l'autre concept C doit être cité dans la seconde partie de la définition du concept B qui le cite. Si tu vomis, vomis là-dedans.

vendredi 30 juillet 2010
On a peut-être un petit problème de vocabulaire, faudra voir. Pour l'instant en tout cas, les mots calcul action équation et interprétation font tous référence à la même structure, celle qui est décrite le 16 juillet. Une interprétation, c'est comme une équation dans laquelle on ne s'occupe que de l'existence des bulles opérandes, sans s'occuper de ce qu'elles peuvent contenir, puisque une instance représente toujours une bulle. On se rend compte que les liens de parenté vont sans doute permettre de représenter des liens entre les instances interprétées, des liens entre les événements, tout comme les causes communes d'existence en leur temps.

jeudi 29 juillet 2010
Je regarde un film. Selon ma façon de regarder le film, je peux décider de voir du sang ou du jus de tomate, je peux voir un acteur ou un personnage.

jeudi 29 juillet 2010
On pense immédiatement à la possibilité de mettre des équations dans les calculs et même des calculs dans les équations. Des équations dans les calculs, ce serait du if-then-else archaïque, vu que c'est séquentiel ça devrait aller. Du calcul dans les équations, ce serait par exemple tourner les yeux pour regarder quelque chose, le simple fait de prendre l'info provoque le mouvement des yeux. Quand on aura fait tout ça, on verra les réflexes.

jeudi 29 juillet 2010
On va utiliser "équation" à la place de "truc". J'arrive pas encore à comprendre que c'est des équations, mais j'ai besoin d'un mot. Après tout, X=2 c'est une équation. C'est une façon de décrire des relations entre des choses inconnues. Oui c'est des équations. Une bulle c'est comme une inconnue, le contenu de la bulle c'est sa valeur actuelle. On regarde si l'équation est vraie avec ses valeurs actuelles, et ça nous permet de savoir si oui ou non la situation testée présente telle ou telle caractéristique. On la tient notre entrée relative pour sortie variable. Par contre faudra qu'on puisse utiliser des constantes dans ces équations. D'ailleurs on aura aussi besoin de pouvoir utiliser des constantes dans les calculs.

jeudi 29 juillet 2010
On a une assymétrie là, parce que quand on est dans l'action on brasse des bulles sans se soucier de ce qu'il y a dedans, alors que dans l'interprétation on brasse des instances. Si on reprend le 16 juillet on qu'on essaye de le faire à l'envers, qu'est-ce qu'on obtient. C'est plus des actions sur les bulles, c'est des interprétations sur les bulles. C'est plus un calcul, c'est un truc. Les différents concepts qu'on place à gauche représentent la composition du truc. Le concept qu'on place à droite représente le truc. Voilà pour les résumés. Quant au résumant, il représente le lien qu'il y a entre le truc et sa composition, ou le fait de schtroumpfer ce truc. Déjà on sait que ce truc c'est pas une recherche d'enchainement, puisqu'une recherche d'enchainement c'est un calcul. En fait ce truc c'est un genre d'interprétation en mode relatif, par rapport aux relations que les choses ont entre elles. C'est un putain d'ovni. Quand on est dans l'action, dans le calcul, d'accord le calcul s'applique sur une bulle sans se soucier de ce qu'il y a dedans, mais au final les calculs de base, indivisibles, s'appliquent effectivement aux instances contenues dans les bulles. On les déplace, on les créé, ...etc. Bon ben là c'est pareil : les briques de base prennent l'info dans les instances contenues dans les bulles. C'est les instances qui donnent l'info. Telle bulle est-elle vide, une des instances contenues dans telle bulle est-elle aussi contenue dans telle autre, ce genre de trucs.

jeudi 29 juillet 2010
Faut déjà voir si on peut définir un réflexe à l'aide d'une définition classique, en utilisant les liens de parenté. On est de retour au 17 juillet, faut d'abord travailler sur les liens de parenté. Pour le réflexe, on voudrait une définition avec dans une partie le type de situation à repérer et dans l'autre le calcul à lancer. Les liens de parenté servent à choisir les opérandes en fonction de la situation qui a effectivement été repérée. Comme pour l'interprétation, on ne veut pas repérer une situation mais un type de situation, on veut de l'entrée relative pour sortie variable. J'allais dire "sinon choisir les opérandes n'a aucun sens" mais en fait non, ça a un peu de sens quand même puisqu'on choisit les instances sur lesquelles ça porte, même si pour un emplacement donné on n'a pour l'instant le choix qu'entre des instances d'un même concept. Mais c'est vrai qu'on aimerait bien faire de l'entrée relative.

jeudi 29 juillet 2010
Peut-être faut-il faire des réflexes permettant de passer des interprétations du 15 juillet, où l'on commence à séparer les definitions en deux, aux calculs du 16 juillet, où l'on commence à encapsuler les calculs de gauche à droite. En fait, les calculs encapsulés prennent des opérandes, mais du coup le calcul qui est en haut d'une pyramide prend lui aussi des opérandes. La définition d'un réflexe contiendrait une situation à reconnaitre, le calcul à effectuer et les opérandes à fournir à ce calcul. Mais pour que ça marche il faudrait bien sûr que le réflexe fonctionne en dehors de tout calcul, selon un système qui ressemble plus aux interprétations à l'ancienne, avec prévenance. On retrouve alors la vigilance par la création de réflexes temporaires. Attention, ça n'a rien à voir avec les calculs conditionnels qu'on peut imaginer. On parle d'une vraie source de bottom-up, d'un système réflexe indépendant, automatique et alimenté par les prévenances de chaque création d'instance. Notre grande chance à ce stade, c'est de ne pas encore avoir défini le comment de l'exécution de tous ces calculs d'action et d'interprétation. Ce qu'on sait en tout cas, c'est qu'on a une sorte de liste de réflexes, qu'on aurait envie d'utiliser de façon automatique.

jeudi 29 juillet 2010
C'est pas tant que je demande à être attiré à quelque chose, c'est plutôt que je ne me concentre pas volontairement sur quelque chose. L'effet "flaneur", ce serait ce qui se passe quand on ne se dirige pas ou quand on essaye de disparaitre, ce serait un milieu, un bruit de fond duquel des activités peuvent surgir. Il faut qu'il y aie une activité, s'il n'y en a pas le bruit de fond en fabrique une : il est presque impossible de ne penser à rien.

mardi 27 juillet 2010
Personnalité multiple.

lundi 26 juillet 2010
Si on doit être attiré par quelque chose, ce sera certainement par une des séquences les plus complètes.

jeudi 22 juillet 2010
On peut s'en remettre au hasard. Si on marche dans la rue, si on est assis quelque part, on peut choisir d'être attentif aux choses qui attirent notre attention. On peut faire une demande : qu'est-ce qui m'attire le plus maintenant, et hop on se retrouve sur quelque chose. C'est tout sauf du hasard bien sûr, mais le truc c'est qu'on peut en faire la demande. C'est comme une catégorie de choses qu'on pourrait choisir. Je demande à être attiré par quelque chose, j'ouvre mon esprit, je suis réceptif. Je demande du bottom-up.

mercredi 21 juillet 2010
La raison d'être de la vigilance, c'est le gain de temps, et la possibilité de réagir à des choses auxquelles on ne réagirait peut-être pas en temps normal.

mercredi 21 juillet 2010
Un cadeau ça doit être caché, comme la cuillère offerte dans un bout de chiffon. C'est peut-être ça la nature du bottom-up. Il s'est développé comme n'importe quel autre élément, mais on l'a pas vu. Et comme on se rend compte de sa présence de façon soudaine, on a l'impression qu'il sort de nulle part, qu'il apparait de lui-même. C'est l'idée de processus parallèles inconscients, qui ne feraient pas partie de l'Histoire, et qui soudain rejoindraient le mainstream. Si c'est ça, je ne vois aujourd'hui aucun intérêt à reproduire volontairement ce mécanisme. Il faut que ce soit autre chose, parce qu'on veut un être libre. A moins qu'on n'y trouve un gain de temps-machine. On veut retrouver les choses qui s'imposent à soi, on veut un monde qui s'invite.

mercredi 21 juillet 2010
La nature profonde du bottom-up, c'est de se réaliser alors qu'on lui a rien demandé, et d'ainsi changer le cours normal des choses.

mercredi 21 juillet 2010
Du bottom-up dans ce système fait de calculs, ça passerait par des calculs spontanés. A un moment donné, on a une partie gauche complète et crac le calcul va se déclencher de lui-même. C'est presque toujours comme ça en interprétation. D'ailleurs en action aussi, j'entre dans une pièce, j'allume la lumière sans y penser. Dans les deux cas, c'est la même chose, il n'y a que le haut du panier qui se fait pas à pas. Le bas, c'est à dire le départ de l'interprétation ou les détails de l'action, semble se faire automatiquement. Comme on l'a dit, ça manque de bottom-up parce qu'on ne veut pas être toujours dans la même procédure. Merde c'est tout en bordel. On doit pouvoir imaginer des calculs permanents.

mardi 20 juillet 2010
Si des débuts d'événements réels viennent sans cesse prendre la place d'événements hypothétiques auxquels on s'attendait, c'est parce que des calculs font ce travail. Un calcul d'interprétation va prendre une situation non encore interprétée et un nuage d'hypothèses, et va proposer un interprétation à partir de ces deux éléments. C'est plus une vérification ou une confirmation qu'une interprétation, finalement. Mais du coup ya pas de bottom-up là-dedans.

mardi 20 juillet 2010
Prévoir, ça devrait être une activité bouche-trou. Sur un cycle, on commence par faire les choses nécessaires, et puis une fois qu'on a fini, on attend la fin du cycle en fabriquant le tissus d'hypothéses de ce qui pourrait bientôt se passer.

lundi 19 juillet 2010
Dans cette nouvelle façon de voir les choses, que veut dire prévoir ? Si on fabrique l'hypothèse que quelque chose va arriver, c'est qu'on a déjà un début réel, qui nous permet de fonder cette hypothèse.

lundi 19 juillet 2010
Parenthèse. On peut choisir les éléments qu'on mémorise ensemble. On peut les choisir pour n'importe quelle raison.

lundi 19 juillet 2010
On doit partir du principe que la plupart des choses qui nous arrivent sont plus ou moins prévues, ce qui veut dire que des débuts d'événements réels viennent sans cesse prendre la place d'événements hypothétiques auxquels on s'attendait. La différence entre l'inattendu et le cas habituel, c'est que l'habituel trouve sa place assez facilement, par ressemblance avec une hypothèse, alors que l'inattendu ne ressemble à rien de ce qu'on avait imaginé, ou alors ressemble à quelque chose qui était très peu probable ou très flou. On va peut-être avoir besoin d'un outil permettant de mesurer la ressemblance. J'imagine qu'on devra automatiser cette faculté de remplacer une hypothèse par un début d'événement réel. Encore que, on spéculer sur la question, on peut se demander si tel début d'événement correspond plutôt à telle ou telle hypothèse. Toujours le même truc, on a une première réaction qui donne un résultat instinctif, et après on peut choisir de réfléchir à la question. Ca veut dire qu'on doit pouvoir revenir en arrière, en disant : je croyais que tel début d'événement correspondait à telle hypothèse, mais non ça correspond à telle autre. C'est vraiment pas rien.

lundi 19 juillet 2010
Ca manque de bottom-up parce qu'on ne veut pas être toujours dans la même procédure. Au sein d'une même procédure, on sait bien comment on va passer automatiquement d'une activité à une autre. Mais si on veut éliminer l'idée d'une procédure main() qui ferait tourner la boutique, on a forcément besoin de bottom-up, les activités doivent se lancer d'elles-même. On a deux choses. La vigilance, c'est un bottom-up contrôlé, qui permet d'être alerté quand quelque chose arrive. On savait que ce quelque chose pouvait arriver, on voulait pas le rater mais on avait d'autres chats à fouetter. Et puis il y a l'inattendu, ça c'est un mécanisme complètement différent. Quelque chose devient important parce que c'était pas prévu. Puisqu'on s'y attendait pas, ça veut dire que notre conception du monde n'est pas tout à fait bonne, et c'est pour ça que c'est important, parce qu'on a des choses à apprendre de cet événement. Il me semble qu'on doit d'abord s'intéresser à l'inattendu, parce que ça pourrait nous servir pour la vigilance. Mais il est fort possible que ces deux phénomènes soient issus d'un même mécanisme, parce qu'il parait qu'on a du mal à voir quelque chose qui n'a rien à faire là, comme nous le montre l'expérience du film avec le gorille au milieu d'un match de basket.

dimanche 18 juillet 2010
Si on veut créer un nouveau concept, on aura sûrement besoin de le décrire à l'aide d'instances. Or une des choses qu'on va vouloir décrire, c'est sa définition, qui cite d'autres concepts. Donc il faudra que chaque concept soit représenté par une instance. Rhalala.

dimanche 18 juillet 2010
Une instance représente toujours une bulle. Par défaut, et la plupart du temps, ces bulles sont vides. On peut presque dire que chaque instance est une bulle.

dimanche 18 juillet 2010
Une autre voie, à propos de cette impression d'être bloqué sur trois couches, c'est de dire que certes il y a trois couches, mais que les calculs qu'on peut faire grâce à ces trois couches peuvent s'appliquer à n'importe quelle instance, quelle que soit la couche à laquelle elle appartient. Les bulles qu'on manipule peuvent envelopper n'importe quelle instance. Les trois couches peuvent donc travailler sur n'importe laquelle des trois couches.

dimanche 18 juillet 2010
On peut avoir l'impression d'être bloqué sur trois couches, soit deux couples résumant-résumé. Mais imaginons qu'on prenne la couche du haut, contenant des concepts représentant le fait de reconnaitre un visage, ou le lien entre une procédure et ses composants, ou le fait d'exécuter une procédure. Si on prend ces concepts et qu'on les cite dans une définition de concept d'une couche supérieure, on voit que le sens de ce concept supérieur est différent, sa signification est différente. De toute façon, les sens des concepts des trois couches sont déjà différents, la façon de les manipuler est différente. Par exemple la couche inférieure de concepts va produire des instances destinées à représenter des bulles. En fait ce qui vient de se passer, c'est que le concept a perdu son sens. Ce n'est plus qu'un objet qui a une certaine forme, et avec lequel on peut faire certaines choses. Selon la couche sur laquelle on travaille, on va faire des opérations différentes. C'est une voie dangereuse.

dimanche 18 juillet 2010
Ca manque de bottom-up. On doit pouvoir faire de la vigilance, et il faut que la nouveauté et l'inattendu attirent l'attention du système. Le bottom-up c'est un truc de bas-niveau.

samedi 17 juillet 2010
D'abord on doit travailler sur les liens de parenté, pour savoir précisément comment on les note dans une définition. Il faut qu'on puisse relier n'importe quel ElemDef à n'importe quel autre. Ensuite, on commencera à créer les premiers types de calcul de base, en insistant sur le côté temporel de la chose. Après j'imagine qu'on ira vers la mémorisation.

samedi 17 juillet 2010
Mais la ressemblance s'arrête là. Ici, les liens de parenté servent à manipuler des bulles. Les résultats d'un calcul vont devenir les opérandes d'un autre calcul. Dans un calcul de base, il y a création d'instances. Typiquement, c'est le cas dans une interprétation ou une exécution. L'idée de base des bulles, selon le 5 avril, c'était de fabriquer des instances à chaque tour. Mais on sait qu'on a aussi envie de manipuler les ensembles, unions, intersections, ...etc. Pour l'instant, on va partir là-dessus. Pour chaque calcul on va créer de nouvelles bulles-résultats. On remplira ces bulles soit avec des instances déjà existantes, soit avec de nouvelles instances créées pour l'occasion. J'aime pas trop, je préfèrerais que ça se passe toujours de la même façon, ce qui voudrait dire qu'on fabriquerait des instances-répliques, pour représenter des choses qui sont déjà représentées par des instances existant dans d'autres bulles. On avait déjà évoqué l'idée d'un même événement représenté par plusieurs instances dans des bulles différentes. Mais bon, parfois on voudra juste faire une sélection, ou peut-être supprimer certaines instances. Il faut pouvoir tout faire.

vendredi 16 juillet 2010
Si on veut encapsuler les calculs les uns dans les autres, on ne le fait plus en passant des résumantes aux résumées. On le fait de gauche à droite dans une même définition, en mettant dans la première partie la procédure et dans la deuxième ses composantes. Le concept qu'on place à gauche représente le calcul. Les différents concepts qu'on place à droite représentent la composition de ce calcul. Voilà pour les résumés. Quant au résumant, il représente le lien qu'il y a entre le calcul et sa composition, ou le fait d'exécuter ce calcul. Maintenant intéressons-nous au concept qu'on a placé dans la partie gauche de la définition, celui qui représente le calcul. Il a lui-même une définition. Les deux parties de cette définition vont être les opérandes et les résultats du calcul. De même, les concepts composant le calcul, qu'on a placé à droite, ont eux-même des définitions. Comme on le disait le 11 juillet, on devra brancher les sorties des uns aux entrées des autres, sans doute en utilisant les liens de parenté dont on parlait hier. C'est très exactement le schéma de Mécanismes & Influences.

jeudi 15 juillet 2010
On a toujours besoin d'une notion d'adressage.

jeudi 15 juillet 2010
Pour mettre le couvert ou se faire un sandwich, on peut partir de la première partie pour fabriquer la seconde ou partir de la seconde pour fabriquer la première, selon qu'on voit quelqu'un le faire ou qu'on le fait soi-même. Du coup j'ai du mal à nommer ces deux parties, et pourtant il va bien falloir ! Non seulement faut nommer les parties, mais en plus faut nommer les instances. Si ça se trouve, les parties sont interchangeables.

jeudi 15 juillet 2010
Les causes communes d'existence changent de nom, et méritent de s'appeler liens de parenté : il ne s'agit plus seulement de savoir à quelle résumante correspond quelle résumée, il faut aussi tenir compte de quelle instance était dans la première partie quand telle autre était dans la seconde, enfin quelque chose comme ça.

jeudi 15 juillet 2010
Une idée pourrait être de séparer les définitions en deux parties, pour coller à cette envie d'avoir d'un côté les opérandes et de l'autre les résultats. Prenons par exemple la reconnaissance d'un visage. On aurait dans la première partie deux yeux un nez une bouche, et dans la deuxième partie un visage. Dans ce cas la résumante représenterait le fait de reconnaitre un visage. La résumante aurait un pied dans le sixième sens. Ca devient assez sympa. On pourrait imaginer des résultats à plusieurs instances, et des causes communes jouant sur les deux parties. Interpréter et exécuter seraient de même nature, ce serait juste compléter une séquence. Dans l'interprétation, la première partie est grosse, et la deuxième partie est petite. Dans l'exécution, la première partie est petite, et la deuxième partie est grosse.

jeudi 15 juillet 2010
Ne pas oublier la résolution de problème par recherche d'enchainements : ça doit être facile et naturel.

mardi 13 juillet 2010
Sécurité routière. 1 Percevoir, interpréter les sensations. 2 Analyser : qu'est-ce que je peux faire. 3 Décider, choix d'une option. 4 Agir, mise en oeuvre.

lundi 12 juillet 2010
Parenthèse. On a quand même d'un côté les concepts, et de l'autre côté les instances et les bulles. Deux choses. Quand tout sera fini, on pourrait avoir envie de tout mettre à plat, comme un brainfuck ou un matrix screensaver. D'autre part, on aimerait avoir la main sur les concepts, leurs définitions, les séquences engagées. Conclusion, on constate qu'il serait bien pratique de pouvoir décrire un concept par un groupe d'instances, contenues dans une bulle par exemple.

dimanche 11 juillet 2010
Ou alors, on pourrait le faire à l'envers. On fait tout en top-down, un calcul qui provoque une interprétation ou une exécution ou autre chose. Mais si ça venait du bas ? Tout en bottom-up, une situation évolue, et ça provoque l'évolution de sa dérivée. Ca ressemble + à du sixième sens. On a perdu l'action en route, mais ça sent bon quand même. Ce qu'on faisait principalement, c'était créer des bulles, donc on doit se demander comment créer des bulles en bottom-up. Encore que, percevoir est un acte. Doit certainement y avoir un peu des deux, un peu de top-down, un peu de bottom-up, mais on pourrait être victimes d'une illusion à ce sujet, ça pourrait venir du bas.

dimanche 11 juillet 2010
Depuis plusieurs jours, je sens sans vouloir me l'avouer que le langage Mécanismes & Influences devrait être source d'inspiration pour ce que je cherche à faire maintenant. J'ai fait une fausse route. Un mécanisme contient d'autres mécanismes qui s'influencent les uns les autres. On branche les sorties des uns aux entrées des autres. Et parfois on branche des entrées de mécanismes contenus sur des entrées du mécanisme contenant, ou des sorties de mécanismes contenus sur des sorties du mécanisme contenant. Remplacez les influences par des bulles, vous obtenez à peu près ce qu'on cherche à faire. Mais ce qui est génant, c'est que pour mettre en place de tels automatismes, on devrait d'abord pouvoir faire les calculs "à la main", avant de les mémoriser pour qu'ils deviennent automatiques. C'est une reformulation de calculs indépendants, souvent utilisés ensemble et qu'on a décidé de résumer en un seul calcul.

mercredi 7 juillet 2010
Ca voudrait dire qu'une pyramide, et donc une définition, pourrait décrire comment les résultats d'un calcul deviennent les opérandes d'autres calculs. C'est un peu du genre causes communes. Comment les résultats d'une résumée peuvent devenir les opérandes d'une autre résumée. D'autre part, l'opération globale doit prendre des opérandes et renvoyer des résultats. Ca compterait dans la perception. Finalement chaque définition aurait des entrées et des sorties.

jeudi 1 juillet 2010
On a d'un côté cette façon de faire une opération de base, avec des séquences contenant à la fois les opérandes et les résultats, et de l'autre on a l'idée de pyramides d'action, décomposant chaque acte en plusieurs actes.

vendredi 25 juin 2010
A un moment donné, les bulles-résultats d'un calcul doivent devenir les bulles-opérandes d'un autre calcul.

jeudi 24 juin 2010
Interpréter, exécuter, compléter, joindre. On aurait dans une même séquence des instances représentant des bulles-opérandes et des instances représentant des bulles-résultats. L'instance résumante représenterait peut-être une bulle contenant tout ce que contiennent ces bulles.

jeudi 24 juin 2010
La plupart du temps, on serait dans l'exécution d'une procédure. On aurait d'un côté la perception, et de l'autre les différentes pyramides d'action qui dirigent cette perception. Si les infos doivent remonter vers la dérivée, elles doivent remonter toute la pyramide, jusqu'à l'endroit où se fait le choix d'une séquence à compléter volontairement. En fait, c'est même plus exactement des pyramides, c'est pas des pyramides à plat. La perception est encapsulée dans l'action.

vendredi 18 juin 2010
Quand je vois "une séquence résumée par une entité, une entité résumant une séquence" et "un moyen de passer de la perception à l'action", je me dis qu'on se contente peut-être de terminer une séquence incomplète de temps en temps. Ici on retrouve l'idée du 6 avril : le même langage est utilisé pour provoquer les calculs et pour en rendre compte, le résultat du calcul est inscrit dans la lignée de ce qui l'a provoqué, ainsi le résultat contribue à provoquer le calcul suivant. Ca explique aussi pourquoi cette idée de terminer volontairement une séquence incomplète revient si souvent ces derniers temps.

vendredi 18 juin 2010
On ne retrouvera pas les réflexes en utilisant des définitions conditionnelles, parce que le réflexe est justement un moyen de passer de la perception à l'action, alors que les définitions conditionnelles sont prévues pour fonctionner quand on est déjà dans l'action. Mais ça donne l'idée de définitions contenant des inhibitions, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. Revenons au 5 juin, une séquence résumée par une entité, une entité résumant une séquence.

mardi 15 juin 2010
Si on veut retrouver les réflexes, on peut imaginer des définitions conditionnelles. En exécution, ça ressemblerait à des if-then. En interprétation, ...

samedi 12 juin 2010
On a nos deux calculs de base, interprétation et exécution. On pourrait avoir par exemple un troisième calcul de base qui, à partir d'un début de séquence A B C, serait capable de sortir une fin de séquence D E F G. Bon c'est une connerie, mais l'idée, c'est que c'est comme les AND OR NOT, on a un petit groupe de calculs de base, et en les assemblant on peut créer de nouveaux types de calcul. Si des instances représentent la façon dont des bulles ont été obtenues, les concepts produisant ces instances peuvent avoir dans leur définition la description d'un assemblage de calcul. Les différents concepts cités dans la définition représentent les différents calculs effectués l'un après l'autre sur une même bulle.

mercredi 9 juin 2010
Je dis à quelqu'un que j'espère qu'il n'y aura pas de canicule, je dis : j'espère que ça fera pas comme je sais plus quelle année. Au moment où je dis ça, j'ai une réponse en tête, 2003, mais cette réponse apparait seule, sans être liée à quoi que ce soit. 2003 se met à exister, tout simplement, et c'est à moi de la capturer, si je le souhaite. Le seul indice que j'ai, c'est le type. Je sais qu'il me manque quelque chose de type année, et j'ai cette instance de type année qui apparait. Mais je ne sais pas si la réponse que je cherche est cette instance qui vient d'apparaitre, tout ce que je sais, c'est que les deux sont de même type. Par expérience, je sais que c'est sûrement la réponse que je cherche. Ca va parce qu'il n'y a qu'une case à remplir, mais quand il y en a plusieurs ? Ainsi nous faisons des erreurs. Si la sélection naturelle n'a pas fait disparaitre cela, c'est peut-être parce qu'il est mathématiquement impossible de faire autrement. C'est peut-être aussi une question d'économie.

mercredi 9 juin 2010
Voir les causes communes d'existence sous l'angle de l'action, ça veut dire voir que parfois un même acte entre dans la composition de plusieurs actes composant l'acte qu'on est en train de faire ou d'envisager. Maintenant, quand on dit qu'il faut trouver un équivalent qui marche dans l'autre sens, on entend par là qu'il faut trouver un moyen de lier plusieurs instances dans l'action. Mais ça peut pas être basé sur les ancêtres, puisque la pyramide est ouvrante. Il y a deux choses qu'on pourrait vouloir associer à un acte. Le sujet qui agit, et l'objet auquel s'applique l'acte. Et il faut penser dans les deux sens.

lundi 7 juin 2010
Il faut bannir immédiatement les termes "d'ancêtre" et de "causes communes d'existence" si on veut mettre en place une façon de penser "dans les deux sens". Et il faut trouver un mécanisme équivalent aux causes communes d'existence, mais qui marche dans l'autre sens. Qui sont les ancêtres quand on est dans l'action ? On doit regarder les définitions avec causes communes d'existence sous l'angle de l'action.

lundi 7 juin 2010
La même pyramide de concepts devrait pouvoir être utilisée pour reconnaitre l'action que quelqu'un est en train de faire et pour faire soi-même cette action.

samedi 5 juin 2010
On a envie de virer le côté verbe, et de ne garder que les concepts à l'ancienne et les bulles. On peut tout à fait faire des calculs sur les bulles en n'utilisant que les concepts. Chaque calcul ne donnera qu'un résultat, c'est même plus naturel. On peut aussi faire de l'entrée en mode relatif pour sortie variable. La sortie sera toujours une instance du même concept, mais ce sera une sortie variable parce que l'instance aura des ancêtres différents en fonction de l'entrée. Enfin, il n'y a pas un mais deux types de calcul de base, des résumées aux résumantes, ou des résumantes aux résumées : la perception est une activité fermante, et l'action est une activité ouvrante.

dimanche 23 mai 2010
Je rêve. Je me réveille par morceaux. D'abord le centre de décision se réveille, si bien que je peux choisir de retenir mon geste le temps de réveiller le lieu où je me trouve, mon lit.

vendredi 21 mai 2010
Bad boy Bubby. Il ne sait rien, mais il est capable d'imiter. Il peut refaire ce qu'il a déjà vu faire. Il peut redire une phrase sur le même ton, avec les mêmes gestes. Il ne comprend pas le sens de la phrase, mais il a vu ce qui s'est passé quand la personne l'a dit. S'il veut obtenir le même effet, il va sortir la même phrase.

mercredi 19 mai 2010
Le ciblage d'instance doit sûrement se faire souvent par appartenance à plusieurs bulles qu'on connait. C'est cette instance parce qu'elle appartient à la fois à telle et telle et telle bulle.

mardi 18 mai 2010
L'instance représente une bulle, mais pas ce qu'elle contient. Une bulle contient une situation. Une situation peut être résumée par une instance de façon classique. Maintenant, si on imagine une bulle ne contenant qu'une seule instance, on se rend compte que la bulle est comme une membrane qui enveloppe l'instance, le tout formant un objet pouvant être manipulé de plusieurs façons.

samedi 15 mai 2010
La carte des lieux d'un rêve. Les lieux sont des contextes.

lundi 11 mai 2010
Cette chaine d'instances, représentant une chaine interprétative de bulles, serait peut-être créée par une tête en déplacement dans la troisième couche.

dimanche 10 mai 2010
On a une bulle, à laquelle on applique une interprétation. On obtient une autre bulle, à laquelle on applique une interprétation, et ainsi de suite. Ces interprétations successives forment une chaine de bulles. A cette chaine de bulles correspond une chaine d'instances dont chacune créé la suivante par réflexe. Parfois on obtient plusieurs bulles, plusieurs interprétations possibles, plusieurs instances.

dimanche 10 mai 2010
Avant, avec les branchements, les résumées représentaient les bulles opérandes d'un calcul, et les résumantes représentaient les bulles résultats du calcul. Mais maintenant on a en plus la production d'une instance locale.

vendredi 7 mai 2010
Le propos du 2 mai est une erreur. Si, les instances peuvent apparaitre d'un coup. Mais elles indiqueront peut-être des dates d'événements à venir.

jeudi 6 mai 2010
On ne veut plus généraliser un concept. On veut carrément généraliser une définition d'entrée. De plusieurs définitions d'entrées utilisant des constantes, on veut tirer une généralisation. On voit qu'on peut le faire si lors des mémorisations on savait qu'on était en train de mémoriser la même chose. Ca marche pour frêre jacques par exemple, quand on le joue en partant de chaque note, si on sait qu'à chaque fois c'est frêre jacques qu'on joue. Imaginons un clavier dont les touches ne porteraient aucune inscription. On veut savoir à quelle lettre correspond chaque touche. J'appuie sur une touche je trouve A. J'appuie sur celle qui est à droite de A, je trouve Z. J'utilise cette même procédure encore et encore, et j'apprend qu'à droite de Z se trouve E, qu'à droite de E se trouve R, ...etc. Je peux fabriquer une structure parce qu'à chaque fois j'utilise la même procédure. La solution se trouverait dans le background de la mémorisation. Pour mémoriser, on ne se contente pas de choisir un groupe d'événements à résumer.

mercredi 5 mai 2010
Pour l'entrée en mode relatif, on aurait envie d'utiliser l'idée du 25 mars et d'aller vers la fabrication d'une structure comme "pixel central, pixel du haut, pixel du bas, pixel de gauche, pixel de droite", une structure qu'on pourra utiliser dans les définitions pour éviter d'avoir à utiliser des constantes.

mercredi 5 mai 2010
Sorties variables pour entrées en mode "relatif".

mardi 4 mai 2010
Ca peut paraitre curieux d'ordonner à un faisceau qui a des entrées de produire une instance, mais en fait ça pourrait nous servir à créer des instances imaginaires. Et une fois qu'on a une instance imaginaire créée de cette manière, on pourrait même vouloir essayer de lui retrouver ses causes d'existences réelles.

mardi 4 mai 2010
Un faisceau ressemble beaucoup à un branchement. Première différence, la production locale d'une instance. Seconde différence, le faisceau s'adresse à d'autres faisceaux.

mardi 4 mai 2010
Sus aux branchements, remettons le concept au centre. L'idée c'est de mixer le concept à l'ancienne et le verbe, pour créer un nouveau type d'objet qui sera à la fois un concept et un verbe. D'ailleurs il faudra lui trouver un nom, pour l'instant ce sera "faisceau". Il a une définition d'entrée, et une définition de sortie. En entrée, le faisceau fonctionne comme un concept : d'autres faisceaux le préviennent, il fabrique des séquences, et quand une séquence est validée, il produit une instance. En sortie, le faisceau fonctionne comme un verbe : quand il produit une instance, il ordonne à d'autres faisceaux d'en produire une. Un faisceau sans entrée est un faisceau d'action. Un faisceau sans sortie est un faisceau de perception. Un faisceau ayant entrées et sorties est un réflexe.

dimanche 2 mai 2010
Des bulles, d'accord. Mais on ne doit pas oublier le temps, l'agencement temporel d'une séquence. Imaginons une couche primitive contenant une séquence d'action en train de se dérouler. Les instances vont pas apparaitre comme ça d'un coup. Le calcul va créer une bulle qui recevra les instances qui seront créées à la date prévue dans la séquence, ou les diriger vers une bulle.

vendredi 30 avril 2010
Juste une image. Le fichier qui décrit cette image est agencé de sorte que le début du fichier ne décrit l'image que de façon très floue. Et plus on avance dans le fichier, plus la description devient précise, et donc plus l'image devient nette. Ce genre de formats est utilisé sur le net, et quand on a un débit très bas, on a le temps de voir l'image devenir de plus en plus nette, à mesure que le fichier est téléchargé. Il me semble que l'image devient plus nette par blocs, ce sont des carrés juxtaposés qui l'un après l'autre deviennent plus nets. Donc il suffirait de sauter certaines parties du fichier pour laisser certains blocs dans le flou. Après on applique ça à une vidéo. Et puis faut réfléchir à la taille des blocs.

mardi 27 avril 2010
On peut imaginer une bulle contenant des instances appartenant à une couche primitive et des instances appartenant à une couche dérivée. Peut-être serait-il utile de pouvoir indiquer dans les définitions ce type de lien entre deux instances : l'une appartenant à une bulle représentée par l'autre.

lundi 19 avril 2010
Je suis gêné par les branchements. On devrait revenir à un schéma où le concept est au centre, selon la façon de voir du 1er février. On contrôle déjà les entrées, il nous faudrait contrôler aussi les sorties, les prévenances.

lundi 19 avril 2010
On peut vouloir mémoriser les instances contenues dans une bulle et créer un concept pour les représenter. C'est pratique. Mais on doit pouvoir mémoriser les calculs.

lundi 19 avril 2010
Le genre de calcul qu'on peut vouloir faire, c'est par exemple de partir d'une séquence incomplète pour créer une bulle contenant la fin de la séquence. Mais on ne peut faire ça que si on connait la destination, le résumant. Ce serait un calcul qui prendrait une bulle départ et une bulle arrivée, et qui donnerait en résultat une ou plusieurs bulles indiquant des "chemins" pour aller de l'une à l'autre.

jeudi 15 avril 2010
Si on a plusieurs interprétations possibles d'une même situation, par exemple en switchant des résumées qui peuvent aller dans plusieurs emplacements d'une définition, alors on peut avoir plusieurs bulles-résultat contenant des instances qui représentent les mêmes événements, ou plutôt plusieurs versions de la réalité perçue.

dimanche 11 avril 2010
Les concepts du sixième sens ne représentent pas les différents types de calcul, mais les différentes réponses des différents types de calculs. En effet si un calcul donne plusieurs bulles-résultats, on aura au moins un concept pour chacune d'entre elles, puisque chaque instance représentant une bulle-résultat sera issue d'un concept différent. Un calcul est donc représenté par un branchement, et non par un concept. Cela dit, on a toujours deux schémas.

samedi 10 avril 2010
En fait on a deux schémas. Dans le premier, le concept représentant le calcul ne tient pas compte des calculs précédents. Il ne fait que représenter un type de calcul. Dans ce cas, on doit choisir manuellement d'appliquer un calcul à une situation. Dans le second schéma, le concept représentant le calcul tient compte des calculs précédents, c'est à dire que la définition est très en profondeur, avec de nombreuses causes communes d'existence. Dans ce cas si on interprête une situation, le choix du calcul se fait tout seul. Mais ça veut dire qu'on a toute une foultitude de concepts pour représenter un même type de calcul. Peut-être des généralisations.

samedi 10 avril 2010
On pourrait ne garder que les bulles. On oublierait le choix des branchements à appliquer, ils seraient tous toujours applicables. On ferait des calculs sur les bulles. Unions, intersections, interprétations/exécutions... mais tout ça c'est que des choix de direction. Si chaque bulle est représentée par une instance, est-ce que ce sont toujours des instances d'un concept "bulle" ? Ce sont peut-être plutôt des instances de divers concepts qui représentent la manière dont ces bulles ont été créées. Un concept pour chaque type de calcul. Les résumées sont donc les opérandes du calcul, et les résumantes sont les résultats. Imaginons une situation en attente d'interprétation. On n'a que les futures résumées. On interprête cette situation, et ce faisant, on provoque le calcul correspondant, et les bulles-résultats sont liées aux instances résumantes qui les représentent. Très bien, mais on a besoin des conditions, il faut un moyen de faire remonter l'information de la primitive vers la dérivée.

mardi 6 avril 2010
C'est à dire que la création d'instances par un branchement doit dans sa primitive provoquer un calcul correspondant. Et le format est certainement le même quand il s'agit d'agir et de percevoir. Le même langage est utilisé pour provoquer les calculs et pour en rendre compte. Le résultat du calcul est inscrit dans la lignée de ce qui l'a provoqué. Ainsi, le résultat contribuera à provoquer le calcul suivant.

mardi 6 avril 2010
Quand on fait un calcul, on doit choisir les bulles impliquées, les branchements impliqués, le mode de chaque port de chaque branchement, mais aussi à quelles instances on va connecter les ports, parce qu'on veut garder la possibilité de faire des métaphores, l'oreille relative et la capacité de voir un visage n'importe où dans une bitmap. Encore que. Est-ce que c'est pas plutôt dans la façon de reconnaitre, parce que le visage, il doit sauter aux yeux. On doit pouvoir choper toute une zone et laisser le visage émerger de lui-même. Mais en même temps, on veut pouvoir connecter un branchement aux instances qu'on choisit, pour voir si une métaphore convient par exemple. Le truc c'est qu'on doit garder une certaine inertie dans le système, le côté on/off : on branche quelque chose et on laisse faire. Il y a quelque chose d'automatique dans la perception. Le réflexe de percevoir.

mardi 6 avril 2010
Ce que contiendra la page MIND finalement, ce sera tout ce qui concerne la gestion du système par lui-même. Ce qu'on sait, ce qu'on ne sait pas, pourquoi on explore telle piste, ...etc. Ce sera des plans de l'esprit, sur les parties concernant la gestion de ses réflexions.

lundi 5 avril 2010
Manifestement dans la façon de conduire les calculs, il y a des conditions, comme quand on teste si une bulle est vide. Or ces conditions, on peut les faire avec des branchements. C'est justement leur raison d'être. C'est à dire que la création d'instances par un branchement doit dans sa primitive provoquer un calcul correspondant. C'est comme ça qu'on gère ce qu'on fait de notre tête. Mais par-dessus tout ça, on garde à l'esprit que pour l'instant la dérivée de quelque chose reste la primitive d'autre chose. Contre ça, on a quand même une façon "normale" de réagir.

lundi 5 avril 2010
Par rapport au sixième sens. Une bulle peut peut-être contenir la description d'un calcul. Les bulles, les branchements, les ports, et les divers opérateurs sont représentés par des instances. Ou alors ce serait peut-être un branchement qui représenterait un calcul. On doit retrouver le schéma "situation / réaction à cette situation". La réaction, c'est toujours de faire un calcul. Il faut voir comment on choisit ces calculs. Ce qui se passe dans la primitive est fonction de la logique de ce qui se passe dans la dérivée. Et vice-versa. Il y a une notion de variable : ce calcul on pourrait le faire ailleurs. La situation qui provoque la réaction, c'est une description des calculs qui ont été faits et des résultats obtenus. Globalement le genre de résultats qu'on obtient, c'est par exemple la propagation dirigée pour la perception.

lundi 5 avril 2010
Par rapport aux branchements. Ils sont peut-être orientés, ils ont peut-être un haut et un bas, un groupe "résumantes" et un groupe "résumées". La notion de propagation dirigée pour la perception semble indiquer que les branchements ont effectivement des pôles, comme les aimants. Ca n'empêche pas que lors d'un calcul, on choisit pour chaque port s'il est utilisé en entrée, en sortie, ou inerte.

lundi 5 avril 2010
En fait on prend les branchements, et on dit qu'il n'ont plus ni entrées ni sorties, ils n'ont que des ports, et c'est dynamiquement qu'on va choisir quel port va être utilisé en entrée et quel port en sortie. A chaque tour, on fabrique des ensembles d'instances, qu'on appelle des bulles. Et on produit ces bulles en faisant des calculs sur les bulles déjà existantes. On peut faire des calculs du genre union ou intersection, et après on peut partir des instances contenues dans ces bulles et passer par un branchement en choisissant quel port en entrée et quel port en sortie, pour créer une autre bulle. La façon de choisir quel port est en entrée et quel port est en sortie est inscrite dans la gestion de ces bulles par le sixième sens, tout comme le choix des bulles et des branchements. Lors de l'utilisation d'un branchement dans un calcul, chaque port peut être entrée, sortie, ou inerte. Bien sûr les instances produites dans la bulle résultat contiennent des dates de début-événement et fin-événement calculées en fonction de ce qu'il y avait dans les bulles d'origine. Parfois on peut se rendre compte que deux instances dans des bulles différentes représentent en fait le même événement, ou alors on peut se demander si c'est le cas. On peut se demander si une bulle est vide. On peut se demander si l'intersection de telle bulle et de telle bulle est vide. On peut se demander si la date de début-événement ou de fin-événement de telle instance est antérieure ou postérieure à telle autre date. Dans un même calcul, on peut passer par plusieurs branchements en même temps.

lundi 5 avril 2010
Ce qu'il faut, c'est un lisp aménagé dans le temps. Faudrait voir lisp, parce que c'est des listes, de choses qui sont reliées les unes aux autres d'une façon ou d'une autre. Une séquence c'est comme une liste, avec le calendrier en plus.

vendredi 2 avril 2010
Pour les branchements. Qu'on puisse faire ou reconnaitre une même mélodie en partant de n'importe quelle note, d'accord. Une note c'est une note. Ce qui est plus curieux, c'est la faculté qu'on a d'appliquer un chemin à quelque chose qui n'a rien à voir, comme quand on fait des métaphores. On pourrait penser à un carnet d'adresses numérotées, mais en même temps il y a la notion de sens qui entre en jeu. Les différents emplacements du schéma ont des caractéristiques, des relations, qu'on va appliquer à quelque chose de différent. On doit pouvoir chercher des points communs ou des ressemblances entre les caractéristiques ou relations des différents emplacements du branchement et celles de la chose à laquelle on l'applique. Et il faut que ça marche aussi pour les notes et les pixels.

lundi 29 mars 2010
Les mondes seraient peut-être montés les uns sur les autres, comme l'arbre des contextes, avec à la base les choses les plus communes, qu'on retrouve dans tous les films, et vers le haut les choses plus spécifiques. Ca veut dire que le contexte zéro était une illusion, ou plutôt qu'il était lui-même constitué de strates ou en tout cas d'ensembles distincts. Les contextes deviennent des ensembles de concepts et de contextes, ils s'englobent les uns les autres. On mémorise dans le cadre d'un contexte, dans le sens où le concept créé n'existe que dans le contexte dans lequel il a été créé. Mais ça c'est inerte, et on voudrait plutôt du dynamique. On peut imaginer des contextes indépendants, et un concept appartient à plusieurs contextes, avec héritage lors de la mémorisation.

dimanche 28 mars 2010
Il y a pas que le salon qui disparait. Quand on regarde un film américain, c'est la france toute entière qui disparait. Et si on regarde Star Wars, c'est carrément la planète. Sacré tour de magie. Il s'agit de la faculté d'ignorer les choses, pas parce qu'on n'y prête pas attention, mais parce qu'on décide qu'elles n'existent pas. Ce serait comme débrancher des pans entiers du système. Ca nous pousse vers l'idée d'une organisation du système en mondes. Par exemple, le monde de la politique française réelle est toujours débranché dans un film, même un film français. Le monde de la france est débranché dans un film américain.

samedi 27 mars 2010
A propos des contextes. Sur le contexte zéro, on peut construire un contexte A : "s'il y avait le feu ici". Sur ce contexte A on peut construire un contexte B : "si j'avais une jambe dans le platre". Dans A, il est vrai que je me barre en courant. Mais c'est faux dans B, puisque j'ai une jambe dans le plâtre. Résultat : goodbye l'arbre des contextes. On n'a plus qu'une couche. Le contexte zéro, et puis des contextes qu'on créé comme ça. Du coup on va avoir besoin d'un système de copie/augmentation des contextes. On doit pouvoir copier le contexte A en y ajoutant la jambe dans le plâtre pour créer le contexte B. Bon, on peut éventuellement garder la notion d'arbre, parce que quand le sixième sens devra décrire les contextes, ce serait bien de garder une trace de... quel contexte a été créé à partir de quel autre. Mais ce qui est vrai dans un contexte n'est plus vrai dans les contextes qu'il porte. Jusqu'à nouvel ordre. En même temps, quand on regarde un film, on créé une zone dans laquelle le salon n'existe pas. Comme si la racine d'un contexte était capable de spécifier que certaines choses sont vraies mais aussi que certaines autres ne le sont pas.

jeudi 25 mars 2010
Ca marche aussi pour l'oreille relative. On voit bien qu'une séquence ne s'applique pas sur des constantes, elle n'informe que sur les relations entre les notes, et sur le temps. Une façon de décrire les relations entre les concepts, ce serait justement d'utiliser les branchements qui peuvent les relier. Par exemple, après avoir joué "au clair de la lune" douze fois, en partant de chaque note de l'octave, toutes les notes ont ce point commun d'avoir été utilisées par le branchement représentant cette mélodie. Dans une définition de branchement, les concepts seraient localisables les uns par rapport aux autres grâce à la trace d'une utilisation qu'on en a fait dans un autre branchement. Dans le même exemple dans la définition de "frêre jacques", on dirait "ce qu'il y a entre la 1ère et la 2ème note de frêre jacques, c'est ce qu'il y avait entre la 3ème et la 4ème note d'au clair de la lune".

mercredi 24 mars 2010
Plutôt que de vouloir des branchements à entrées variables, est-ce que ça aurait pas plutôt à voir avec la faculté de voir un visage n'importe où dans une bitmap ? Si on a un réseau de concepts pour faire entrer une image point par point, reconnaitre une situation devrait pouvoir se faire dans plusieurs zones de ce réseau. Ce qui compterait, ce ne serait pas les concepts cités dans la définition du concept résumant ou à l'entrée du branchement, mais les relations entre les concepts résumés, en disant "tel pixel, puis le pixel qui est juste au-dessus, ...etc".

lundi 22 mars 2010
Avec les causes communes d'existence en entrée et les branchements, on est obligé de se poser la question des causes communes en sortie.

lundi 22 mars 2010
Dans un branchement typique de perception, l'unique concept de sortie est une constante. Nous on veut aussi des variables. Les lieux des sorties variables vont dépendre d'un calcul sur ce qu'on a en entrée. Les entrées sont peut-être elles aussi variables, c'est à dire qu'on pourrait placer une entrée sur un concept ou un autre, mais en faisant ça on touche à la notion de capteur interne directionnel. Et si on fait des entrées variables, il faudra un mécanisme de ciblage relatif adaptable à plusieurs concepts d'entrée. On a aussi pensé à un branchement avec une zone d'entrée, une zone de sortie, et une zone de paramètres.

lundi 22 mars 2010
Après une longue réflexion sur la perception en 2D enrichie d'une profondeur, on va retourner à nos moutons. On y reviendra. L'idée de mettre des coordonnées dans les instances est une mauvaise idée. Et cette idée de plaque n'est pas mauvaise, mais elle s'est transformée en grillage sur lequel on pourrait placer les instances, l'équivalent d'une surface bitmap sur laquelle on place les éléments par un pointeur, en indiquant d'une façon ou d'une autre la résolution de la surface pour chaque objet. Cette surface serait sphérique et aurait certaines propriétés. Et puis ce grillage s'est transformé en réseau de concepts. Certainement le fils naturel des capteurs visuels. L'image en 2D enrichie n'est pas une image 2D monolithique. Chaque élément de l'image peut bouger de façon indépendante, et quand je lance l'objet observé dans une rotation, je sais que les éléments d'image qui bougent plus vite sont plus proches de moi que les éléments d'image qui bougent moins vite.

dimanche 7 mars 2010
On doit inventer un nouveau type d'objet. Une plaque est une entité qu'on peut utiliser aussi bien pour recevoir les infos visuelles, visualiser une feuille A4, garder en tête la carte du lieu où on se trouve.

lundi 1 mars 2010
Il faut qu'on s'intéresse aux formats de compression vidéo.

samedi 27 février 2010
Une définition de concept, ça a toujours été un agencement spatial des choses résumées, comme deux yeux un nez une bouche. Si les instances ont des centres, les coordonnées du centre de la résumante sont les moyennes des coordonnées des résumées. Mais si les résumées ne sont pas toutes là en même temps, si elles apparaissent et disparaissent dans le temps, que fait le centre de la résumante ? Logiquement, il devrait bouger en fonction des résumées actuellement présentes. C'est bien beau tout ça, mais on peut pas se taper tout l'arbre, des capteurs jusqu'à l'interprétation, en calculant toutes les coordonnées à chaque voyage. Si c'est notre piste, on devra calculer uniquement les coordonnées dont on a besoin, à la demande.

dimanche 14 février 2010
Quand on regarde un film, l'image est en 2D. En ce moment. Et pourtant on arrive à recréer mentalement un univers en 3D. On fait ça en utilisant notre capacité à supposer remplies des définitions incomplètes.

lundi 8 février 2010
On imagine les événements comme des volumes juxtaposés. Parfois les volumes des événements résumés sont contenus dans le volume de l'événement résumant. Mais on ne peut pas envisager un mouvement comme un changement de forme ou d'emplacement d'un événement, donc il faut trouver autre chose.

vendredi 5 février 2010
Si on peut organiser temporellement nos actions, on peut aussi les organiser spatialement.

jeudi 4 février 2010
On a parlé de la localisation spatio-temporelle des événements, en 4D. Et c'est vrai qu'on a une localisation temporelle, mais pas de localisation spatiale. Temporellement, on peut avoir "depuis toujours, pour toujours", donc spatialement on peut aussi avoir "partout". Ca doit être faisable. Mais on doit pouvoir associer les événements sensoriels situés au même endroit. Les sens fournissent une information géographique de l'événement. La localisation devient une question distincte. La définition d'un concept décrit les relations spatiales et temporelles entre les différents événements résumés. Une instance contient une localisation spatio-temporelle de l'événement qu'elle représente.

lundi 1 février 2010
On a trois types d'utilisation d'un branchement. Plusieurs entrées vers une sortie, pour la perception. Un nombre égal d'entrées et de sorties, branchées en parallèle, avec sortie variable. Une entrée vers plusieurs sorties, pour l'action. Une autre façon de voir la chose, c'est de placer le concept au centre. On a alors la définition de concept formant une entrée agencée pour la production d'une instance locale, et ce qu'on pourrait appeler un effecteur, formant une sortie agencée demandant à d'autres concepts de produire des instances selon un agenda. On peut réfléchir à connecter les sorties des uns aux entrées des autres. Et on voudrait pouvoir appliquer une instance à une autre. Et on n'oublie pas qu'une instance n'est que le support d'un événement.

samedi 30 janvier 2010
Mise en ligne !

mercredi 27 janvier 2010
C'est pas un simple on/off. S'il y a une instance qui active le branchement, il y a un concept qui produit l'instance. Mais s'il y a un concept, alors il peut produire plusieurs instances. Or un branchement ne va pas produire une sortie immuable, puisque l'interprétation peut varier : quelle prévenante dans quelle séquence ? Donc là on va plutôt vers l'idée d'un panneau de contrôle du branchement, à la fois pour contrôler l'interprétation et en rendre compte. Mais on perd pas de vue que dans l'interprétation, on choisit une cible et on essaye de l'atteindre. Donc les panneaux de contrôle des branchements seraient reliés entre eux.

dimanche 24 janvier 2010
On a envie de préférer l'option entrées multiples / sorties multiples, parce que ça permet de faire des choses comme par exemple une sortie non complète en fonction de l'entrée, ou une sortie temporellement agencée en fonction de l'agencement temporel de l'entrée, élastique ou autre, ou encore sur l'identité même des instances produites par le branchement, par ciblage relatif.

samedi 23 janvier 2010
Il faut pouvoir allumer ou éteindre un branchement. On peut imaginer une instance dont la présence active le branchement. Après, peut-être que le fonctionnement d'un branchement est plus compliqué qu'un simple on/off. D'ailleurs, à la base, le lieu de sortie d'un branchement est censé être temporaire et modifiable, ce qui a peut-être un rapport avec le fait que les actes prenaient des instances comme argument en utilisant le ciblage relatif.

vendredi 22 janvier 2010
Par contre attention : les actes prenaient des instances comme argument, on appliquait un acte à une instance en utilisant les ciblages relatifs, est-ce qu'on peut appliquer une instance à une autre instance ? Pour l'instant, non. Il manque encore l'attention. Il manque le sixième sens. Il manque cette notion de retour sur soi. Après, on voit comme un acte peut provoquer le déplacement d'une attention sur une zone, et comme la présence d'une attention sur une zone peut être décrite par une instance. Il faut faire du in/out sur l'attention, l'attention correspondant à une instance. Mais tout ça est encore très flou.

vendredi 22 janvier 2010
Deux façons de faire : soit on fait un seul type de branchement, avec plusieurs entrées et plusieurs sorties, soit on fait deux types de branchement, un avec plusieurs entrées pour une sortie, et un autre avec une entrée pour plusieurs sorties. Dans le premier cas, la mémorisation devient à la fois la mémorisation de ce qui se passe et la fabrication de comment on réagit. Dans le second cas, on a la mémorisation de ce qui se passe pour le premier type de branchement, et la fabrication de comment on réagit pour le deuxième type de branchement. On ne devra choisir la première option que si elle permet de faire des choses qu'on ne peut pas faire avec la seconde option.

vendredi 22 janvier 2010
Les branchements héritent donc de toute la "façon de bouger" des actes et des verbes, et notamment de la faculté de retarder la création d'une instance, ou disons plutôt de tout ce qui concerne l'agenda des choses qui vont arriver parce qu'une action été déclenchée. Dans la même lignée, on peut considérer que le fonctionnement classique des instances est lui-même un résultat de branchement, mais un branchement dans lequel plusieurs entrées mènent vers une seule sortie, contrairement à ce qui se passe pour les actes, où une seule entrée mène vers plusieurs sorties. Au final, peut-être qu'on se retrouvera avec des concepts et des instances inertes, la seule source de mouvement étant les branchements, pouvant prendre plusieurs entrées temporellement agencées, et/ou mener vers plusieurs sorties elles aussi temporellement agencées.

vendredi 22 janvier 2010
Si on mixe la fusion du 21 janvier et les branchements du 13 janvier, on obtient l'idée que la fusion, c'est les branchements. Un réflexe, c'est un point de contact, une situation reconnue provoquant une action. Une action provoque l'allumage de différents actes, et par là même l'apparition des instances qui leur sont associées. Donc au final, c'est l'apparition d'une instance au point de contact qui allume une instance associée à un acte, une instance qui allume une instance, c'est à dire un branchement. C'est très pur. Mais il faut pouvoir construire les chemins de l'action, peut-être par l'anticipation, en visualisant une action qu'on va mémoriser pour en construire le chemin.

jeudi 21 janvier 2010
Il faut qu'il y ait une zone qui dise "je suis en train de faire ci, je suis en train de faire ça". Ca ressemble aux actes et aux verbes. Etant donné qu'il y aura surement un réseau parallèle d'instances et de concepts, avec une instance qui s'allume pour chaque acte entamé, on peut penser à une fusion des deux. D'autant plus que le point de départ des actions sont les réflexes, qui sont eux-mêmes des points de contact.

mercredi 20 janvier 2010
Ce dont on a surtout besoin, c'est d'un mécanisme de ciblage relatif, mais fonctionnant sur le sens des choses. Par exemple, pour atteindre "le fils du frêre du mari de quelqu'un". Ca passe par les liens à causes communes d'existence.

mercredi 13 janvier 2010
On doit forcément passer par les réflexes. Couplés avec les capteurs internes directionnels, on devrait pouvoir faire le boulot. Mais on doit aussi utiliser la notion de plaisir. A propos des capteurs internes directionnels, ça a à voir avec les règles de trois, et les symboles, parce que la même zone peut être décrite par plusieurs zones, elle peut être vue et traitée de plusieurs façons. Donc à un moment donné, c'est une zone qu'on branche sur une autre. Il faudrait peut être travailler sur cette notion de branchement. Je crois que c'était ça, l'idée du miroir. Un branchement. Donc ça pourrait être quoi. On pourrait prendre une liste d'instances ou de concepts, et on les branche sur une autre liste d'instances ou de concepts, en prise directe, parallèle. Si on branche de concept à concept, la création d'une instance par un concept provoque la création d'une instance symbolique par le concept auquel il est branché. Mais ça nous éloigne de l'idée qu'on a habituellement du sixième sens, telle qu'on la décrit le 4 décembre. D'ailleurs le même jour, on parlait de l'idée d'un sixième sens "intégré", qui fournirait ses informations non pas dans une seconde couche, séparée de la couche décrite, mais dans la même couche, au moyen de grappes autour des concepts.

vendredi 8 janvier 2010
Imaginons une couche A décrite par une couche B. L'attention dans la couche B se déplace par bottom-up. Mais quand on demande plus d'info sur B, on provoque le déplacement d'une attention sur A, un déplacement qui, vu de l'extérieur, ressemble à du top-down.

jeudi 7 janvier 2010
Il faut que l'attention qui se trouve dans un endroit puisse se déplacer en fonction de la description qui est faite de cet endroit par le sixième sens.

mercredi 6 janvier 2010
L'activation d'un lieu provoquerait automatiquement le désir d'un autre lieu. L'apparition de telle instance provoquerait un désir de voir apparaitre telle autre instance dans le même contexte. Il est peut-être temps de faire entrer en scène la notion de plaisir. L'apparition d'une instance provoquerait une décharge positive ou négative.

vendredi 1 janvier 2010
Deux tendances font le mouvement de l'attention. Le bottom-up, le stimulus qui attire l'attention. Le top-down, qui correspond à une action motivée par un but. Mais dans le bottom-up, l'attention ne peut-être attirée que par des choses couvertes par une vigilance plus ou moins grande. Donc on peut supposer que le top-down consiste à modifier les niveaux de vigilance. Il y a plusieurs pôles, ou taches, sept. Quand l'attention est attirée, un nouveau pôle est créé, prioritaire. Le bottom-up active le contrôle, puis le contrôle active le top-down.

mardi 29 décembre 2009
On doit pas appeler ça des actes et des verbes, parce que ça nous fout dedans. Il faut appeler ça l'attention-ceci, l'attention-cela.

lundi 21 décembre 2009
On veut des objets pour représenter directement le monde, par exemple, un objet représentant la voiture de Robert, un autre objet représentant le mariage, ou la liberté. Mais on ne veut pas de système de représentation à base de liens classiques. En fait, c'est la fonction qui nous indique la forme. La forme, c'est comme des répertoires à l'envers. Un répertoire contient plusieurs répertoires. Ben là, c'est l'inverse, plusieurs objets mènent vers un objet. Ou plusieurs. C'est des atomes et des faisceaux. Un atome peut tout représenter.

mercredi 16 décembre 2009
Pour l'instant, les événements représentés par les instances ne représentent pas des réalités du monde, ce ne sont que des choses senties. Ce sont des événements sensoriels.

mardi 15 décembre 2009
L'approche SMA est intéressante. On voit bien une population d'agents manipuler les concepts et les instances. Et ces agents pourraient être composés de concepts et d'instances.

mardi 15 décembre 2009
Quand un concept est prévenu de l'apparition d'une instance, son séquenceur ne doit pas immédiatement utiliser cette information. On se contente de mettre en place un lien entre l'instance prévenante et le concept prévenu, pour garder l'info au chaud. C'est la décision d'interpréter qui provoquera l'utilisation de cette info.

lundi 14 décembre 2009
Il faut utiliser les généralisations, dans le sixième sens. Mais il faut avoir une vision d'ensemble, une vision globale, vue du ciel.

dimanche 13 décembre 2009
Il y a une différence entre décrire une description et décrire ce qui se passe. Par exemple, au lieu de décrire une séquence engagée, on peut dire simplement "il y a une séquence engagée, il en manque un bout", et coupler ça avec une action permettant de cibler le bout qui manque. On peut décrire de cette façon un ensemble définition / séquences engagées.

vendredi 11 décembre 2009
Dans la définition d'un concept, on cite d'autres concepts, on va donc sûrement utiliser les instances qui les représentent.

jeudi 10 décembre 2009
Il est évident que chaque concept est représenté par une instance, une instance permanente produite par le concept "concept". De la même manière, la définition d'un concept est décrite par des instances qui existent de façon permanente.

vendredi 4 décembre 2009
Le sixième sens n'est pas là pour redire ce qui a déjà été dit. Tout ce qui découle de l'interprétation des infos fournies par les capteurs externes est déjà senti, le sixième sens ne doit pas essayer de répéter cela. Ce qui est du domaine du sixième sens, c'est tout le reste. La création, l'existence, et l'oubli d'un concept. La définition d'un concept. La modification de la définition d'un concept. La composition d'une séquence. Les différentes séquences engagées par un concept. Tout ça, ce sont des infos qui ne doivent sortir qui si on veut les faire sortir. Il faut certainement intégrer le sixième sens, considérer que toutes ces choses sont des événements, qui vont être représentés par des instances. Chaque concept va être garni d'une grappe de capteurs internes.

vendredi 4 décembre 2009
Dans une instance, les dates de départ-événement et de fin-événement peuvent être notées de façon très précise ou très floue. Ces dates peuvent même être notées comme inconnues. Elles peuvent aussi être notées comme infinies, ce qui veut dire "depuis toujours" ou "pour toujours". Elles sont notées relativement à d'autres événements. Une date peut être définie par sa relation avec plusieurs autres dates, en disant par exemple "après ceci, avant cela, ...etc.". Une relation peut être juste l'ordre dans lequel les choses arrivent, ou indiquer de façon plus ou moins précise le temps entre les deux dates. On ne peut pas utiliser la date "maintenant", parce qu'elle bouge tout le temps, donc on peut avoir des situations comme "jusqu'à demain, depuis je ne sais quand", du coup on est obligés d'indiquer une information complémentaire : l'événement est-il actuellement en cours, oui, non, nsp.

jeudi 3 décembre 2009
Ce qui est curieux, c'est ce qui se passe quand on applique la visualisation au sixième sens. C'est peut-être la visualisation la clef de tout. Il faudrait que les visualisations se déclenchent de façon automatique, et après on aurait qu'à cliquer dessus pour les rendre réelles par rétro-action. Le clic devrait lui aussi être automatique. C'est la même chose qui dirige l'interprétation et la visualisation. En utilisant les définitions de concept à précision variable. Il faut voir comment le sixième sens peut décrire les contextes et l'interprétation.

mardi 1 décembre 2009
Il faut peut-être d'une certaine façon mixer les deux, mixer les capteurs sensoriels internes directionnels et le système des actes.

samedi 28 novembre 2009
Une action ne peut se dérouler que dans le cadre d'une interprétation. Prenons un verre d'eau. On peut passer du verre d'eau au verre, on peut passer du verre d'eau à l'eau, mais on peut pas passer du verre à l'eau si on n'est pas sûr qu'ils sont résumés par le verre d'eau. Donc les actes issus de la décomposition d'un acte A ne peuvent s'appliquer qu'à l'instance à laquelle s'applique A ou à des instances résumées par l'instance à laquelle s'applique A. En d'autres termes, un point de contact est toujours au sommet de la pyramide dans laquelle va sa dérouler l'action qu'il initie. Par contre, ce qui peut être intéressant, c'est d'attacher le point de contact à un concept généralisant.

vendredi 27 novembre 2009
On pourrait imaginer autre chose, comme système de mouvement. En partant du principe que quand on croit que c'est vrai, ça devient vrai. On pourrait faire un système de rétro-action, qui ferait que si on imagine une situation interne, cette situation devient vraie. Ce que j'appelle une situation interne, c'est une description de ce qui se passe à l'intérieur. Bon. On fabrique un contexte, contenant la description d'une situation interne qui pourrait être vraie, et en se concentrant dessus, crak, ça devient vrai.

jeudi 26 novembre 2009
Par symétrie, comme on dirige l'interprétation, on peut aussi diriger la décomposition. Appelons ça l'exécution.

mardi 24 novembre 2009
Dans ce schéma, un Acte n'est pas à proprement parler un acte. C'est juste une façon de mettre en place une "activité" qui va se déplacer vers tel ou tel endroit de la carte, selon une certaine logique, une logique qui ne dépend pas du lieu de cette activité, mais de la cause de cette activité. Autre chose. L'idée des "points de contact", c'est l'idée d'une situation qui déclencherait automatiquement la production d'un ou plusieurs actes. C'est ni plus ni moins qu'un if-then, un réflexe. Jusque-là, je ne suis pas trop gêné par l'absence de taux, qui permettraient de quantifier l'intérêt d'un acte par rapport à un autre, pour faire un choix entre deux actes mutuellement exclusifs. Mais par contre je garde à l'esprit qu'il n'y a qu'un seul plan de travail. Nous les humains, on peut pas faire 36 choses à la fois, et sans vouloir reproduire les défauts des humains, je considère que sur ce point, il y a une bonne raison pour que les choses soient ce qu'elles sont. Un seul plan de travail. Autre chose. Un acte peut peut-être s'appliquer à plusieurs instances, comme une fonction qui aurait plusieurs arguments. Autre chose. Il faut pouvoir définir un chemin relatif. En partant d'une instance A, on peut aller dans plusieurs directions. On peut aller vers une résumée. On peut aller vers une résumante. On pourrait avoir l'idée de choisir par exemple la plus ancienne des résumées. Mais si on est sur voiture au lieu d'être sur lapin, ça n'a plus aucun sens. On doit pouvoir passer d'une instance à une autre, mais c'est pas une question de temps, c'est une question de sens, de signification. Et peut-être qu'on doit pouvoir passer d'une instance à une instance qui est à l'autre bout de la carte.

dimanche 22 novembre 2009
On peut envisager la création de nouveaux verbes par un processus d'imitation.

lundi 16 novembre 2009
Les actes vont être appliqués à des instances. Dans la définition d'un verbe A, il y a des chemins relatifs, du genre "le fils du frêre du mari de machin" pour retrouver, à partir de l'instance à laquelle on applique l'acte A, les différentes instances auxquelles vont s'appliquer les actes issus de la décomposition de l'acte A. Remarque, les chemins peuvent aussi utiliser des actes.

mercredi 11 novembre 2009
Instances et actes "collés". Des points de contact de production. Instances utilisées comme variables des actes.

mardi 10 novembre 2009
Percevoir est un acte. J'ai une moitié qui n'est que sensation. Il me faut une autre moitié qui ne soit qu'action, verbe. A la place des concepts, des verbes. A la place des instances, des actes. A la place de l'interprétation, la décomposition. A la place de la mémorisation, ...

lundi 9 novembre 2009
Symbole. Miroir, un peu comme un contexte. Miroir contenant des instances non pas imaginaires, mais symboliques.

dimanche 8 novembre 2009
Récapitulons ce qu'on sait. Il y a un seul plan de travail. Le sixième sens est un sens comme les autres, décrivant ce qui se passe dedans. Chaque objet doit contenir des infos sur les mouvements de l'attention. Il y a un centre et plusieurs emplacements, chacun ayant son rôle. "Quand le centre de l'attention est sur moi, sachant que tel emplacement est sur telle chose, ..." Selon la description de ce qui se passe, tu vas porter ton attention sur tel ou tel objet de la description. Les emplacements, ce sont les capteurs directionnels.

samedi 7 novembre 2009
C'est pas une description de description. C'est une description de ce qui se passe. Autre chose, l'attention ne peut pointer que sur des infos fournies par des capteurs sensoriels, parce qu'on ne peut porter notre attention que sur des choses qu'on sent. Autre chose. Si la description de ce qui se passe dedans, fournie par le sixième sens, provoque par elle-même les mouvements de l'attention, alors il en va de même pour les descriptions de ce qui se passe dehors, fournies par les autres sens.

mardi 3 novembre 2009
Pour le plan de travail, il y a un centre, un sujet. Il y a plusieurs emplacements. Chaque emplacement a son rôle. Ce miroir a peut-être aussi un verbe et un complément d'objet.

samedi 31 octobre 2009
On veut pouvoir gérer la précision d'une description. Entre parenthèses, c'est aussi en rapport avec la généralisation, et ça peut aussi être bon pour la traduction numérique. Normalement, porter son attention sur une partie de la description de la situation va enrichir cette partie de la description, et la rendre plus précise. C'est l'histoire de l'homme qui avance vers la caméra, on distingue de plus en plus de détails, mais on sait depuis longtemps que c'est un homme. Ca ne peut se passer que dans la définition d'un concept. Il y a la base de la définition, qui doit forcément être remplie pour qu'une instance soit créée, et il y a les détails. Les détails sont des éléments de définition additionnels. Chaque détail a un grade.

vendredi 30 octobre 2009
J'ai eu l'idée d'un miroir, un peu comme un contexte. La base de ce plan de travail, c'est le mouvement, le vecteur. Le fait de regarder un endroit de la carte, puis un autre. Le mouvement, c'est la raison d'être de ce plan de travail.

mercredi 28 octobre 2009
Je commence à croire qu'il n'y a pas d'attention. A la place, c'est cette histoire de plan de travail. Seulement à un moment donné, il faut que le même groupe de travail puisse travailler sur différentes parties de la situation. Quand on disait que la description d'une description devait être liée à la description qu'elle décrit, oui c'est vrai, mais ce lien est temporaire. La description A peut décrire la description B, puis l'instant d'après décrire la description C. Peut-être que certains capteurs sensoriels internes sont dirigeables, directionnels, comme un oeil qui peut tourner. Et du coup certains actionneurs internes aussi.

mardi 27 octobre 2009
Sur les causes communes d'existence. On n'est pas obligé de s'en tenir au premier degrès. Dans la définition de concept, on doit citer les résumées, mais on peut aussi s'amuser à citer les résumées de chaque résumée, et ainsi de suite, en reconstruisant tout un arbre. Si dans le lot, certaines instances sont utilisées à plusieurs endroits, c'est stipulé.

dimanche 25 octobre 2009
Ca me fait penser qu'on aura sûrement besoin de gérer des infos bruts et complexes, comme des images, des vidéos ou des sons par exemple. Ce sera extérieur au noyau bien sûr. Il y aura une sorte de bureau pour manipuler ces données, les traiter, et en retirer des sensations.

vendredi 16 octobre 2009
On a vraiment besoin des réflexes, parce qu'interpréter un tableau de bord d'interprétation, c'est un escargot. Maintenant, il ressemblerait à quoi, ce tableau de bord. C'est un tableau de bord représentant une ou plusieurs définitions de concepts. Intéressons-nous à une définition. Un concept pour représenter la définition. Un concept pour représenter la présence d'une instance. Trois concepts pour chaque type de relation temporelle entre deux instances, homme+laisse, laisse+chien, sachant qu'on parle de la même laisse. Trois concepts pour relier la présence d'une instance à la définition dans laquelle elle apparait. Un concept pour le lien entre une instance et une définition. C'est une putain.

jeudi 15 octobre 2009
Il faut faire un tableau de bord permettant au prog de manipuler lui-même sa grille interprétative. Avec le temps, ces manipulations se feront certainement par réflexes. Ca pose la question des réflexes, d'ailleurs. Ce qui se fera le plus souvent, c'est de se demander si un cas particulier correspond plutôt à tel ou tel cas plus général, et si on doit modifier une définition pour l'étendre, et comment. Des considérations théoriques peuvent entrer en jeu, ce qui montre bien que ce sont des choix conscients qui se font là. On est de retour au 16 août.

mardi 13 octobre 2009
Les définitions par propositions, c'est bien. Une proposition peut mentionner la présence d'une instance, une cause commune d'existence de plusieurs instances, ou la relation temporelle entre deux instances. Ca doit aussi gérer l'éventuel côté élastique de la chose, qui peut s'appliquer à certaines relations temporelles sans s'appliquer à d'autres. Manipuler une définition est un acte. Par exemple on peut dire "ah bon, il faut juste que D soit après A ? je croyais qu'il fallait que A B C et D soient consécutifs". Une relation temporelle indique soit un ordre, soit une distance relative, soit une distance absolue.

vendredi 9 octobre 2009
Une définition de concept peut se faire par un ensemble de propositions. Autre chose : une définition pourrait être constituée de strates de précision. Plus l'homme marche vers la caméra, plus on distingue les détails de son visage. Mais ces détails existent même si on ne les perçoit pas. Un homme est un homme, quelque soit la précision de sa description.

jeudi 8 octobre 2009
Une façon de faire, c'est de partir d'un cas particulier de situation, mémorisé par une définition à champ minimal, comme celles qu'on appelait "temporellement absolues". On peut modifier cette définition en la mixant avec de nouveaux cas particuliers, ce qui élargira son champ pour couvrir ces cas. On peut la manipuler en la divisant en deux définitions aux champs complémentaires. C'est la gestion d'une ou plusieurs descriptions par rapport à un parc de descriptions comprenant des cas particuliers mémorisés. Donc on reprend du début. Ce qu'on mémorise ce sont des cas particuliers. Après, tout se joue dans la manipulation des définitions de concept, qu'on peut mixer, diviser, cumuler, et manipuler de diverses façons pour modifier la grille interprétative. Le côté séduisant, c'est qu'on n'a qu'un seul type de conceptualisation, mais paramétrable. Ne pas oublier qu'on peut fabriquer des situations imaginaires dans le but de modifier la grille. Par contre il y aura une grande quantité de cas particuliers, donc il faudra bien gérer l'oubli des concepts.

mercredi 7 octobre 2009
S'il doit y avoir plusieurs types de conceptualisation, ce qu'on ne peut pas exclure, un des types serait la présence simultanée de toutes les instances résumées, un autre serait la présence d'une ou plusieurs des instances résumées, un autre serait la présence d'une seule des instances résumées, un autre serait l'absence d'une instance.

jeudi 1 octobre 2009
On aimerait mélanger l'idée des séquences à trois résumées avec l'idée de reconnaissance de cycles.

dimanche 27 septembre 2009
On peut distinguer deux dates de naissance pour chaque instance. D'abord la date de mise en service de l'instance, qui indique le moment de la création de l'instance. Et ensuite la date de départ de l'événement représenté par cette instance. Elles peuvent être différentes à cause du temps d'interprétation, en quelque sorte à cause du temps que le programme met à comprendre ce qui vient de lui arriver. Elles peuvent aussi être différentes quand l'instance représente un événement imaginaire ayant lieu dans le passé ou l'avenir. Si on distingue date de mise en service de l'instance et date de départ de l'événement représenté, on voit que la date de mise en service est d'une précision absolue et exprimée par rapport au moment où le programme a démarré, alors que la date de départ-événement peut être plus floue, et exprimée par rapport à une autre date. Le seul endroit de l'esprit où dates de mise en service et dates de départ-événement se confondent toujours, c'est à la lisière, à l'entrée : les concepts sensoriels externes ou internes ne peuvent produire que des instances dont date de mise en service et date de départ-événement sont égales, parce que le seul événement que représente une instance sensorielle, c'est sa propre existence.

dimanche 20 septembre 2009
On pourrait aussi dater les instances par rapport à la date de création du contexte dans lequel elles existent. Ou alors relier chaque instance à un moment, et dater les moments les uns par rapport aux autres.

lundi 14 septembre 2009
L'interprétation se fait d'un coup, sur le passé récent.

samedi 12 septembre 2009
Quand on veut vérifier qu'une définition est remplie, puisque les dates sont relatives, on part des instances à vérifier et on remonte par leurs instances-origines jusqu'à trouver une même origine, permettant de dater les instances à vérifier les unes par rapport aux autres. Les instances à vérifier doivent être toutes présentes si on veut trouver une même origine pour les dater. Cela rend impossible l'interprétation à la volée. On est obligé de revenir vers l'idée d'une interprétation guidée par l'attention.

mercredi 9 septembre 2009
A mesure que le temps passe, la précision ne peut que diminuer, puisque la précision des dates d'une nouvelle instance est forcément inférieure ou égale à celle de l'instance origine à partir de laquelle elle est datée. La solution, c'est d'utiliser régulièrement comme origine l'événement zéro, le moment ou le programme a démarré. Peut-être les concepts sensoriels devraient-ils l'utiliser.

mardi 8 septembre 2009
On aimerait que la date zéro représente maintenant et que les dates positives représentent le passé. Mais c'est impossible parce qu'il faudrait changer les dates de chaque instance à chaque tour, ce qui serait trop long. Avec un compteur à quatre octets qu'on incrémente dix fois par seconde, on peut compter jusqu'à treize ans, donc c'est suffisant. Il y a deux cas de figure. Quand on travaille sur une situation en rapport avec la réalité, anticipation ou supposition sur ce qui vient de se passer, les dates des instances imaginaires sont exprimées dans le même repère temporel que les instances réelles. Par contre pour une histoire racontée sans donner d'indication sur le moment auquel se déroule l'histoire, on ne peut pas utiliser le repère du temps réel. Cela met en évidence le fait que chaque date doit être relative à une autre. Je raconte une histoire se déroulant au moyen-age. Je ne sais pas exactement quand ça s'est passé, mais je sais que la princesse a été sauvée exactement trois jours après son enlèvement. Dans les définitions de concept, le temps est relatif, mais il doit aussi l'être dans les descriptions de situation. On peut dater un événement en donnant une origine et un déplacement, comme un vecteur. Pour dater un événement, on cite un autre événement et on donne une indication plus ou moins précise sur le temps écoulé entre les deux événements. Cela signifie que lors de l'apparition d'une instance, on doit choisir une instance origine pour dater la nouvelle instance. Logiquement, on devrait choisir l'origine la plus précise. Dans quel contexte doit-on choisir l'instance origine ?

lundi 7 septembre 2009
Nouveau look pour le site. Il s'agit de la relation entre deux types d'info : d'une part les rubans temporels, qui décrivent des situations, et d'autre part les définitions de concept, qui reconnaissent des fragments de situation. Chacun de ces deux types d'info doit répondre à des besoins spécifiques. Les définitions de concept doivent pouvoir reconnaitre des situations avec plusieurs niveaux de précision. Les rubans temporels doivent pouvoir décrire aussi bien des situations en train de se dérouler que des situations figées, avec plusieurs niveaux de précision. Un ruban correspond à un contexte.

vendredi 4 septembre 2009
Je suis peut-être trop proche de l'homme, trop dans la copie et pas assez dans la création. Dans une situation comprenant des événements A B et C, on peut savoir que B et C sont après A sans savoir si B est avant C ou non. Donc deux solutions, soit chaque événement est lié à d'autres par un lien temporellement ordonnant, soit chaque événement est lié à une unité temporelle qu'on pourrait appeler un moment.

samedi 29 août 2009
Avant de faire les I/O internes, on doit terminer la gestion temporelle des contextes, avec cette idée de ruban temporel. Chaque instance aurait un bloc de datation, contenant soit des dates précises, soit des suiv-prec, soit rien. Mais il faudrait peut-être oublier les dates précises. Ca colle bien avec l'idée des concepts à trois résumées. J'en ai marre des cyniques et des égoïstes, je veux une femme qui y croit.

dimanche 16 août 2009
Un seul plan de travail. Prenons la description de la création d'un contexte. Il y a un seul concept représentant la création d'un contexte, concept produisant une instance pour chaque contexte créé.

samedi 15 août 2009
Il n'y a qu'un seul plan de travail.

lundi 13 juillet 2009
Pour éviter d'avoir à inventer de nouveaux types de séquences, on pourrait peut-être créer une instance pour chaque événement qu'on veut inclure dans les descriptions. Mais on ne sait pas si ce sera suffisant pour décrire convenablement les choses. Et même plutôt, on sait que ce ne sera pas suffisant. Une dérivée ça se construit. Ne serait-ce que pour décrire l'utilisation d'un contexte, ça fait du monde...

dimanche 12 juillet 2009
Je pense que pour faire l'attention, il faut déjà faire le système d'entrée/sortie interne, permettant de décrire des descriptions. On ne s'occupe pas de la nature des instances et des concepts impliqués, mais on s'occupe de leurs implications simultanées dans différentes descriptions. On s'occupe des contextes. On s'occupe du temps. On s'occupe de la création de nouveaux concepts. C'est comme une fonction dérivée. La description d'une description doit être liée à la description qu'elle décrit. Toute description est composée d'instances, donc en toute logique, les séquences sources devraient pouvoir inclure des événements tels que la création d'un nouveau contexte ou d'un nouveau concept, l'utilisation d'une même instance dans plusieurs descriptions, ...etc.

samedi 11 juillet 2009
Il faut toujours faire apparaitre le réseau des choses que l'on peut faire maintenant, par rapport à la situation dans laquelle on se trouve.

lundi 15 juin 2009
Les manipulations qu'on fait par le biais de l'attention sont des actes. Ces actes sont des actes comme les autres, donc ils sont provoqués comme n'importe quel acte, par le biais d'une attention placée au bon endroit, sur la possibilité d'un acte.

dimanche 14 juin 2009
A partir d'un ensemble d'instances, on doit pouvoir localiser les concepts dont ces instances peuvent être des résumées. D'autre part, on doit pouvoir créer des instances imaginaires. Ces deux points semblent indiquer que l'attention devrait pouvoir pointer sur des concepts. Peut-être faut-il revenir vers l'idée que les concepts sont eux-mêmes des instances, comme on le voyait au 20 juillet. Si on a chien comme généralisation de pitbull et caniche, les concepts de pitbull et de caniche seraient des instances du concept de race, résumant la présence simultanée de différentes instances représentant des critères. C'est à mixer avec le 9 décembre. A partir de homme+caniche et de homme+pitbull, on peut créer homme+chien.

jeudi 11 juin 2009
Au lieu d'imaginer une Attention interprêtative qui autoriserait les Instances à prévenir leurs résumants, on peut imaginer une Attention inhibitrice qui bloquerait la prévenance, qui serait automatique. Ensuite peut-être faut-il oublier les types d'Attention, et ainsi séparer les traitements des ensembles traités, parce qu'on aurait envie d'utiliser le résultat d'un traitement comme sujet d'un autre traitement, et d'utiliser les intersections et les réunions d'ensembles. Ensuite, on peut créer les différents types d'Attention ou de traitement en se basant sur les différentes choses qu'on veut pouvoir faire. On veut pouvoir maîtriser l'interprêtation. On veut pouvoir créer des contextes en choisissant des instances imaginaires formant des racines. On veut pouvoir mémoriser des situations. Entre autres.

mercredi 10 juin 2009
On pourrait faire en sorte qu'une Instance ne prévienne ses Concepts résumants que si elle est couverte par l'Attention. Si c'est une Attention interprêtative, elle va se déplacer vers les résumantes de cette Instance, ou en tout cas créer une Attention sur ces résumantes. On va vers un modèle à plusieurs types d'Attention.

lundi 1 juin 2009
Ce sont des règles de trois. XAB signifie que si on passe A au filtre de X, on obtient B.

samedi 30 mai 2009
Dans une séquence, les trois résumées n'auraient pas le même rôle : il y aurait celle d'ambiance et les deux soeurs : celle de départ et celle d'arrivée. Typiquement, pour des événements A, B, C, et D se déroulant pendant que X, on mémoriserait XAB, XBC, et XCD. Et le tempo pourrait venir de X. C'est un schéma à quatre instances : la résumante, la résumée d'ambiance, et les deux résumées soeurs. Et l'Attention coulerait dans ces canaux. L'Attention c'est un ensemble de Familles. Au moment de la mémorisation, une famille pointe sur trois instances.

vendredi 29 mai 2009
Depuis longtemps, j'ai une idée qui me revient en tête régulièrement, et qui consisterait à faire uniquement des séquences de deux ou trois résumées. Plutôt trois, mais je ne sais pas pourquoi. L'intérêt serait déjà de pouvoir extraire d'une séquence fixe une résumée volante.

samedi 16 mai 2009
Je n'aime pas la gestion du temps dans les conceptualisations. D'abord, le fait d'avoir plusieurs types de conceptualisations ne m'a jamais plu, parce que c'est pas pur. En plus ça fait de la redondance. Ensuite, et c'est plus grave, les conceptualisations absolue et élastique fonctionneront sûrement difficilement, parce que pour être reconnue, une situation doit présenter les résumées exactement au bon moment, ce qui peut être valable pour des infos internes, mais on sait que ça arrivera rarement pour des infos du monde extérieur. Ca fait encore plus de redondance. C'est pas bon. Tout est parti de l'idée du 12 août, qui n'était pas mauvaise, selon laquelle une anticipation pouvait être vue comme la supposition qu'une définition partiellement remplie allait l'être complètement. Ca semblait smart, mais ça nous a emmené vers une solution qui ne l'est pas. Bref, le principal problème, c'est la précision, le flou. Et le fait qu'on voudrait un seul type de conceptualisation.

mercredi 15 avril 2009
Juste pour le fun, je réfléchis à une version simplissime. On vire les dates, on vire les différents types de conceptualisation, on vire tout. On garde les concepts et les instances en mode flash.

jeudi 9 avril 2009
Dans un rêve, j'ai pensé à un arbre pour chaque chose à représenter, parce que chaque chose est représentable de plusieurs façon en même temps. Me demande pas ce que ça veut dire.

dimanche 5 avril 2009
Il faut que l'interprétation et la visualisation se rejoignent pour former un pont, parce qu'interpréter est un acte.

jeudi 26 mars 2009
C'est quoi un cycle. On commence par mettre à jour les entrées externes et internes. On construit les interprétations. On rafraichit l'attention du système. On termine par la mise à jour des sorties internes et externes.

mardi 24 mars 2009
Je regardais quelqu'un jouer à un jeu vidéo, et sa jambe bougeait, à cause de l'excitation. De l'ordre de dix battements seconde. Ca m'a fait penser aux cycles du cerveau. J'avais l'impression que sa situation actuelle était rafraichie à chaque battement de jambe. C'est de la musique.

samedi 21 mars 2009
La situation actuelle est aussi un ruban temporel.

samedi 14 mars 2009
Madame Jackman. Un peu comme pour les concepts, on a plusieurs façon de contextualiser. Trois types de contextualisation. Une contextualisation absolue, dans laquelle les instances ont des dates précises de naissance et de mort. Une contextualisation ordonnée, dans laquelle on ne connait que l'ordre des événements. Une contextualisation libre, dans laquelle les dates n'importent pas. C'est pas la bonne idée mais ça nous place dans la bonne direction. Chaque instance a un bloc de datation. Le bloc contient soit des dates précises, soit une place par suiv-prec, soit rien.

jeudi 12 mars 2009
Il faut que je redécouvre le code, en l'expliquant dans un texte pour la page "PROG". Point par point, toutes les entités, tous les mécanismes.

lundi 12 janvier 2009
Checkpoint. Le principe selon lequel il faut utiliser plusieurs types de conceptualisation temporelle est un bon principe. Par contre il faudra peut-être réfléchir à ajouter d'autres types que les quatre de base qu'on a pour l'instant, comme par exemple un abso un peu plus flou. Sinon, on est bon sur plein de choses. Concepts, instances, c'est bon. Les liens ça semble bon, et les généralisations aussi, avec un petit bémol, liens et généralisations ne font pas bon ménage, puisque la recherche d'ancêtres communs est parasitée quand on utilise des concepts généralisants. Sur les contextes on est plutôt bien partis, il reste du travail de conception sur cette idée d'un ruban temporel. Mais maintenant qu'on a le temps, on va pouvoir se permettre de finir le travail de conception avant d'implémenter. Je veux avoir une bonne vision de ce que sera l'attention du système avant d'aller plus loin. Refaire l'implémentation from scratch donnera un résultat plus clean.

vendredi 9 janvier 2009
Comme on l'a dit, c'est un ruban temporel. Ce ruban pourrait être constitué de moments. Chaque événement - naissance, mort, ou flash - serait rattaché à un moment. Les moments peuvent être datés ou non. Il faut construire un ruban.

mardi 6 janvier 2009
Pour les contextes, on va faire séparément un mécanisme de création de nouveau contexte, sans racine préalable, en spécifiant simplement un contexte soutenant, et séparément un mécanisme d'ajout d'instances imaginaires pour créer ou étoffer la racine d'un contexte. Maintenant à propos de la création d'instances imaginaires, il faut gérer le temps. On ne peut pas choisir directement des dates d'apparition et de disparition. Dans le cas d'une séquence absolue, on peut choisir une date en fonction du début de la séquence. Dans le cas d'une séquence élastique, il faut que le rapport soit déjà connu. Dans le cas d'une séquence ordonnée, on ne peut pas choisir de date, ni pour les séquences libres. Un contexte ne contient pas la description d'une situation à un instant t, mais plutôt un ruban temporel décrivant le déroulement des événements. Mais peut-être n'a-t-on pas besoin de choisir une date. On pourrait imaginer un autre type d'instances, qui au lieu de dates précises contiendraient des dates floues, ou des indications plus vagues.

dimanche 4 janvier 2009
Qui dit contexte dit contexte temporel. Le temps imaginaire est toujours figé.

vendredi 2 janvier 2009
Donc à partir d'un ensemble d'instances, on doit pouvoir localiser les concepts dont ces instances peuvent être des résumées. Si à partir de cet ensemble d'instances on ne localise qu'un seul concept, même si la définition de ce concept n'est pas complète, alors on peut supposer que les autres résumées de ce concept sont cachées.

jeudi 1 janvier 2009
Pour pouvoir accéder à un souvenir, on va forcément avoir besoin d'un mécanisme permettant de visualiser l'ensemble des résumées d'un concept dont seulement quelques unes existent déjà.

vendredi 26 décembre 2008
On aurait envie de pouvoir créer automatiquement toutes les résumantes d'une instance donnée, mais je pense que c'est plutôt une activité consciente, ce qui voudrait dire que les définitions de concepts devraient être accessibles à la conscience pour traitement. Ca reste embêtant, parce que quand on se souvient, quand on visualise une scène vécue, on a accès aux différents éléments constituant le souvenir, et pas simplement à la résumante. Or on n'a pas envie de faire ça consciemment, ça semble plutôt automatique.

jeudi 25 décembre 2008
On va utiliser un système de contextes. A la base de l'arbre, il y a le contexte zéro, c'est à dire le niveau de la réalité, regroupant les choses vraiment vraies. Ensuite sur chaque contexte, on peut construire un nouveau contexte en choisissant sa racine. La racine d'un contexte est un ensemble d'instances imaginaires, formant un pré-supposé. Pour la reconnaissance, pour remplir des définitions, on peut utiliser des instances appartenant au même contexte X ou appartenant à des contextes soutenant le contexte X, y compris toutes les instances imaginaires formant les racines de ces contextes. On peut rajouter des instances imaginaires à un contexte déjà existant, c'est ce qu'on fait à chaque phrase quand on raconte une histoire.

lundi 22 décembre 2008
Quand on se souvient d'une scène, on se souvient de sa réalité, on sait si elle était réelle ou imaginaire. On aurait envie de mettre un membre "réalité" dans les ElemDefs, pour inclure dans la définition d'un concept la réalité des différentes instances impliquées. Mais ça ne servirait à rien, ni dans la reconnaissance, ni dans la visualisation. Je pense à un arbre des réalités. Par exemple, on peut se souvenir d'avoir construit une anticipation. Imaginons deux hypothèses, on ne peut pas reconnaitre une situation impliquant des instances de ces deux hypothèses. Par contre on peut reconnaitre la même situation dans les deux hypothèses. Une hypothèse, c'est quoi : des suppositions basées sur un ensemble de pré-supposés. S'il y avait le feu, alors je sortirais en courant. Un souvenir c'est quoi : une hypothèse dont le pré-supposé est une date. Si on était à telle date, telle et telle choses seraient vraies. Quand je dis une date, c'est une date ou autre chose, n'importe quelle racine qui permet de situer le souvenir. Ce qui caractérise une hypothèse, c'est sa racine. Quand on remplit une séquence, on le fait dans le cadre d'une réalité, et toutes les instances impliquées dans cette séquence font partie de cette même réalité, réalité dont la résumante héritera. Peut-être que la résumante a un indicateur de réalité de plus que les résumées.

mardi 9 décembre 2008
On s'intéresse aux entrées-sorties du cerveau. On a un groupe de concepts d'entrée et un groupe de concepts de sortie. Depuis l'extérieur, on peut stimuler les concepts d'entrée pour qu'ils produisent une instance. Depuis l'extérieur, on peut aussi créer de nouveaux concepts d'entrée ou de sortie, ou effacer des concepts d'entrée ou de sortie. On passe aux généralisations. Si j'ai homme et chat, je vais aussi activer le concept résumant homme et animal. Donc quand une instance est créée, elle doit prévenir non seulement les APrevenir de son concept, mais aussi ceux des généralisations de son concept. Maintenant, comment créer une généralisation. Quand je mémorise un nouveau concept, je dois trouver tous les concepts qui ont des généralisations d'ElemDef correspondant à des généralisations d'ElemDef du nouveau concept, et je mémoriserai le plus bas niveau de généralisation. Comment faire ça. On va allumer les généralisations d'ElemDef du nouveau concept comme un sapin de noël. Et à chaque fois qu'on allumera une de ces loupiotes, on préviendra les concepts dont un des ElemDef est une spécialisation de cette loupiote. Ensuite on pourra récupérer les concepts entièrement prévenus.

mardi 2 décembre 2008
L'attention est un ensemble de couples base-vecteur. La base pointe sur l'instance à laquelle on est attentif. Le concept de cet instance contient le micro-comportement. Le vecteur pointe sur une autre instance, qu'on peut considérer un peu comme une variable. Pour la vigilance, c'est un booléen dans un concept qui indique que chaque instance créée par ce concept sera naturellement placée sous le feu de l'attention du système. Les humains ne peuvent être attentifs qu'à une seule chose à la fois, à peu près.

vendredi 28 novembre 2008
Au sujet de l'attention du système. Puisqu'il faut mémoriser un chemin, aaargh. J'ai zappé.

mercredi 26 novembre 2008
L'implémentation a commencé. Au sujet des liens par causes communes d'existence, on utilise des CommunDef, par lesquels on va lier les deux éléments de définition ayant une cause commune d'existence et les deux représentations de cette cause commune dans les définitions des concepts pointés par ces deux éléments de définition ayant une cause commune d'existence. Elem1 et Elem2 poitent sur deux éléments de la définition du concept qu'on est en train de définir. ElemCommun1 pointe sur un des éléments de la définition du concept pointé par Elem1. ElemCommun2 pointe sur un des éléments de la définition du concept pointé par Elem2. Les éléments sur lesquels pointent ElemCommun1 et ElemCommun2 pointent le même concept, le fameux concept en commun.

mardi 25 novembre 2008
On aurait du mal à utiliser le vérifieur sur les concepts élastiques et d'ordre. Donc voilà ce qu'on va faire. On aura quatre types de conceptualisation. Une conceptualisation temporellement absolue, avec un vérifieur qui maintient en vie la résumante tout au long de la séquence. Une conceptualisation temporellement élastique, qui produira une résumante ponctuelle à la fin de la séquence. Une conceptualisation temporellement ordonnée, qui produira une résumante ponctuelle à la fin de la séquence. Une conceptualisation temporellement libre, qui maintient en vie la résumante tant que toutes les résumées sont en vie simultanément. La différence entre une instance imaginaire et une instance visualisée, c'est qu'une instance imaginaire ne résume rien, elle existe par elle-même, tandis qu'une instance visualisée résume des instances réelles, visualisées, ou imaginaires.

lundi 24 novembre 2008
Parenthèse : un souvenir est un concept qu'on peut activer par visualisation, fin de parenthèse. Une instance ponctuelle n'est jamais qu'une instance de période dont les dates d'apparition et de disparition sont égales. Il n'y a donc que des instances de période. On parlera d'instance vivante entre l'apparition et la disparition, et d'instance morte entre la disparition et l'effacement. Les instances mortes restent disponibles pour les reconnaissances. Une instance n'est pas effacée tant qu'on y est attentif. On peut avoir une instance maintenue en vie par la présence simultanée de plusieurs instances vivantes. Mais on peut garder les séquences temporelles absolues, élastiques et d'ordre, en créant à partir de l'apparition de la deuxième instance résumée une résumante signifiant que la séquence est en cours. Ca c'est la version "pendant", et on peut avoir à côté la version "à la fin", qui indique que la séquence a eu lieu jusqu'au bout. On va mettre en place un vérifieur. On donnera aux instances des rendez-vous avec ce vérifieur, qui sera chargé de vérifier que la définition a été remplie jusqu'à présent. Avant d'être vivantes, les instances ont une première phase de gestation, pendant laquelle elles ne sont pas disponibles pour la reconnaissance.

dimanche 23 novembre 2008
Si on repart sur l'idée de concepts ponctuels et de concepts de période, on pourrait avoir une instance de période entretenue par l'apparition régulièrement périodique d'une instance ponctuelle. On pourrait avoir une instance de période entretenue par la présence simultanée de plusieurs instances de période. On pourrait avoir une instance ponctuelle créée par l'apparition ou la disparition d'une instance de période. Une instance ponctuelle aurait une période de latence, pendant laquelle elle resterait disponible pour les reconnaissances, et qui signifierait "telle chose a eu lieu".

samedi 22 novembre 2008
On veut voir l'attention comme une fonction, un prisme, ou un vecteur. Qu'est-ce qui est fixe : les instances auxquelles le système est attentif. Qu'est-ce qui est variable : la situation. Quel est le résultat : une destination pour l'attention. Que peut faire l'attention : créer des suppositions, déclencher des actions, bloquer la reconnaissance là où elle n'est pas nécessaire, trouver le chemin entre un groupe qu'on veut résumer et une cible qu'on veut résumante.

vendredi 21 novembre 2008
Quelle que soit cette aptitude, elle concerne un réagencement a posteriori des interprétations, donc une interprétation naturelle est de toute façon à prévoir. A propos des instances visualisées, elles seront traitées comme les instances réelles, à la différence que leur caractère "visualisé" se transmettra à leur résumantes. Si on utilise une visualisée dans une définition, alors la résumante sera aussi visualisée.

lundi 17 novembre 2008
Pour résoudre ce problème de l'interprétation, peut-être manque-t-il une aptitude, la capacité de trouver et de voir un visage dans la pleine lune. On a tout un groupe d'instances qu'on se propose de résumer, et on a une cible, c'est à dire une instance qu'on voudrait résumante, et cette aptitude consisterait à pouvoir établir le chemin entre le groupe à résumer et l'instance qu'on veut résumante.

jeudi 13 novembre 2008
Quand on voit quelqu'un de loin, on ne perçoit pas grand-chose : une tête, un tronc, deux bras deux jambes, quelques couleurs... et cette définition minimale de ce qu'est un être humain restera la base de la définition, une base qui peut s'étoffer d'informations sur les yeux, la couleur des yeux, ...etc. A part ça, le truc du 11 novembre est faux, parce que si on a A B C A B C, on voit bien qu'il y a deux fois A B C, et non huit combinaisons de A B C. Si ce truc était vrai, ça permettrait de faire des boucles infinies, avec A B C créant un D, et D E F créant un A. Le problème c'est qu'il va falloir choisir ce qu'on veut résumer. Si on a A B C C, quel C choisit-on. Normalement on doit pouvoir choisir volontairement. Déjà, choisir, ça veut dire qu'on a conscience de ce choix, on connait les différentes options. On peut faire ce choix pour des raisons conscientes diverses. Le sujet construit lui-même volontairement sa représentation du monde. Ca voudrait dire que dans le cas de A B C C on pourrait créer deux suppositions, donc deux visualisations des deux options, et qu'après on pourrait choisir volontairement d'en considérer une comme vraie. Ou peut-être choisir un des deux C arbitrairement, mais ensuite garder la possibilité de modifier ce choix. C'est toute la question de l'interprétation.

mercredi 12 novembre 2008
Si tous les concepts sont liés dans une liste chainée, on peut modifier leur position à chaque utilisation, ce qui permet de choisir les moins utilisées pour l'oubli, quand on a besoin de mémoire.

mardi 11 novembre 2008
On est obligé de laisser la possibilité d'utiliser la même instance plusieurs fois dans la définition du même concept, parce que sinon on est obligé de choisir ce qu'on va résumer, et ça on ne sait pas le faire.

lundi 10 novembre 2008
Une instance est forcément utilisée dans plusieurs définitions, au moins quatre, puisqu'il y a quatre niveaux de précision temporelle, mais peut-être plus de quatre avec les généralisations. Par contre, une instance ne doit pas pouvoir être utilisée deux fois dans la définition du même concept.

jeudi 6 novembre 2008
Un concept dont la définition est complète n'est pas obligé de produire une instance résumante, car produire une résumante, c'est décider de voir les choses d'une certaine façon. Une instance peut être utilisée pour remplir une définition ou une autre.

jeudi 6 novembre 2008
Une généralisation se fait à partir d'autres généralisations. Donc en entrée, les concepts doivent être organisés en pyramide généralisationnelle. On peut avoir un concept "information", qui se spécialise en deux concepts "venant de l'intérieur" et "venant de l'extérieur", qui eux-même se spécialisent encore, jusqu'à arriver aux concepts d'entrée eux-mêmes.

vendredi 31 octobre 2008
On devrait avoir plusieurs types de concepts. Pour une seule et même situation à mémoriser, on devrait créer un petit réseau de concepts résumants. D'abord un concept à definition temporelle absolue, avec un calendrier décrit en nombre de battements. Ensuite un concept à définition temporelle élastique, avec un calendrier décrit sur une échelle de 0 à 1. Ensuite un concept décrivant l'ordre des moments d'apparition et de disparition. Enfin un concept sans notion de temps, juste avec les instances impliquées.

jeudi 30 octobre 2008
En apparence, certaines choses sont cycliques, d'autres ne le sont pas. Mais en vérité, toutes sont cycliques. Seulement, certaines ont des périodes variables et plus ou moins imprévisibles.

mercredi 29 octobre 2008
Les définitions de concept doivent décrire des cycles. Ca nous pousse à envisager la mémorisation non pas comme une action ponctuelle, mais plutôt comme quelque chose de continu, à la manière d'un magnétoscope. Maintenant, on peut imaginer une mémoire instantanée continuellement en apprentissage, et une mémoire à long terme, dans laquelle on peut charger des éléments de mémoire instantanée pour les sauvegarder.

lundi 27 octobre 2008
Quand on souhaite mémoriser une situation, si cette situation ne correspond à aucune définition de concept alors on créé un nouveau concept, mais si cette situation correspond à une définition, alors on modifie cette définition. Une définition contient un indice de précision et un écart maximum. On additionne les écarts entre les dates de la définition et les dates constatées, et si le total est inférieur à l'indice de précision, la définition peut correspondre. Si aucun écart n'est supérieur à l'écart maximum, la définition peut correspondre.

samedi 11 octobre 2008
Quand on s'arrête au feu rouge, on sait que ça va passer au vert, mais on ne sait pas quand. Ca peut aussi bien être dans deux secondes que dans deux minutes. Donc ce qu'il faut mémoriser, c'est peut-être plus un changement de situation qu'un réel calendrier des événements. Un changement de situation, c'est plus facile à faire avec des éléments ponctuels. On peut prendre les dates d'apparition et de disparition. L'idée c'est de ne noter que l'ordre dans lequel les choses arrivent.

vendredi 10 octobre 2008
Déjà, une chose ne reste pas vraie simplement parce qu'on y reste attentif, donc on ne doit pas tenir compte de la résonnance soutenue par l'attention, ni du retard du coupeur de tête. D'autre part, les premières instances résumées peuvent avoir déjà disparues quand apparaissent les dernières, donc au lieu de dire que l'instance résumante existe tant que toutes les instances résumées existent, on devrait plutôt dire que l'instance résumante existe tant qu'une des instances résumées existe encore. Par contre on est obligé de spécifier aussi les dates de disparitions. Récapitulons. L'instance résumante commence à exister quand on a la confirmation que la définition est remplie, c'est à dire quand l'instance résumée la plus tardive commence à exister. A partir de là, l'instance résumante cesse d'exister dès qu'on sort de la définition du concept, c'est à dire dès qu'une instance résumée censée continuer d'exister disparait, ou alors quand toutes les instances résumées sont censées avoir disparu.

mercredi 8 octobre 2008
On a beau retourner la chose dans tous les sens, on va toujours vers le même mécanisme. On ne s'intéresse qu'aux dates d'apparition, et l'instance résumante existe tant que toutes les instances résumées existent, ou plutôt tant que les instances résumées sont disponibles pour les reconnaissances, c'est à dire en tenant compte du retard du coupeur de tête, et de la résonnance soutenue par l'attention.

dimanche 28 septembre 2008
Quand on est attentif à une instance, celle-ci reste disponible pour les reconnaissances.

jeudi 25 septembre 2008
Un truc très con vient de m'arriver. Super simple, pourtant. On parle sans cesse des dates d'apparition et de disparition. Mais si on s'occupe de ces instances, c'est parce qu'elles sont présentes, donc on ne sait rien de leur dates de disparition. Sauf bien sûr pour celles qui ont disparu dans la seconde écoulée. Pour des séquences très rapides, ça peut effectivement avoir du sens de s'intéresser aux dates de disparition. Maintenant, autre chose à prendre en compte, c'est qu'on est pas seulement en train de choisir la date d'apparition de l'instance résumante, mais aussi et surtout sa période d'existence. Et l'absence d'une instance peut aussi avoir son importance. Une chose qu'on peut remarquer aussi, c'est qu'une séquence répétée produit une instance permanente, comme les rythmes musicaux. Tout cela nous pousse vers un modèle à deux têtes, avec des concepts ponctuels et des concepts de périodes.

dimanche 21 septembre 2008
La question qu'on se pose est de savoir comment doit être gérée la précision temporelle dans les définitions de concepts. Certains concepts ont des définitions très précises des moments d'apparition et de disparition des instances impliquées, d'autres ont des définitions dans lesquelles la synchronisation n'importe pas. Ce qui est sûr, c'est qu'on est conscient du niveau de précision temporelle d'une définition de concept.

mercredi 17 septembre 2008
On peut envisager de ne pas gérer le temps, d'oublier les dates d'apparition et de disparition des instances, en pensant que ce sera géré au niveau supérieur. Mais si on veut gérer des temps au battement près, il faudrait alors mémoriser des concepts similaires à chaque battement, or c'est difficilement acceptable. Le système du coupeur de tête permet de tenir compte d'instances qui ont disparu dans la dernière seconde écoulée, créant ainsi un effet "liant".

vendredi 12 septembre 2008
Pour la mémoire instantanée. Considérant qu'une instance donnée ne peut apparaitre qu'une fois et disparaitre qu'une fois, on pourrait simplement avoir une date d'apparition et une date de disparition. Au lieu d'effacer une instance, on renseigne sa date de disparition et on la branche sur un coupeur de tête qui l'effacera dans dix battements. Pendant ce temps elle peut encore servir dans les reconnaissances. Le coupeur de tête a dix portes, et à chaque battement, il efface toutes les instances branchées sur une de ces portes. Maintenant pour la reconnaissance, une solution pourrait être d'avoir différents types de concepts. Par exemple, un type qui noterait exactement les dates d'apparition et de disparition des instances concernées, un autre type qui ne noterait que les dates d'apparition ou que les dates de disparition, ou encore un type qui ne noterait que l'ordre d'apparition des instances, ou l'ordre de disparition, ou un type qui noterait les chevauchements de présences d'instances, ...etc.

jeudi 11 septembre 2008
On transformera les floats en entiers codés une dizaine de bits, chaque bit étant représenté par trois concepts, deux pour vrai et faux, spécialisations d'un troisième concept vraioufaux. Définitions de concept sur une seconde. Maintenant petite parenthèse pour les souvenirs. On accède à un souvenir par une partie de ce souvenir. Un souvenir, c'est comme une hypothèse, c'est une scène visualisée. Chaque morceau de situation est rattachée à une racine, qui indique si cette situation est réelle ou imaginée, et dans quel cadre. On peut imaginer un mécanisme de statut des instances, certaines représentant une réalité, un souvenir, une hypothèse, ...etc., et ce statut se répercuterait en cascade lors des reconnaissances de situations. Si on évalue deux hypothèses, on est capable de dire à quelle hypothèse appartient un élément de situation, et on voit que ces deux hypothèses sont reliées à une condition, ou un énoncé. Cet énoncé est la partie réelle d'un concept, et les instances "visualisées" sont reliées à ce concept. C'est là leur racine. Les instances visualisées sont non seulement reliées au concept qui vaut leur présence, mais elles sont aussi reliées à la partie "réelle" du concept, ou disons plutôt la partie énoncée du concept, puisque cette partie énoncée peut être réelle ou visualisée dans le cadre d'une autre hypothèse. Donc au final, c'est pas au concept qu'elles sont reliées, mais à son instance. Bon on remet tout dans l'ordre. On a deux ou trois instances qui font partie de la définition d'un concept coincoin. On décide de visualiser l'ensemble de la situation décrite par ce concept coincoin. On créé une instance "imaginaire" de coincoin, et des instances visualisées correspondant à la définition de coincoin. Et on relie le tout, on relie l'instance imaginaire coincoin à l'énoncé, c'est à dire les deux ou trois instances qu'on avait au départ, et on relie l'instance imaginaire coincoin à toutes les instances visualisées correspondant à sa définition. Putain de merde.

lundi 1 septembre 2008
Le masque de bits, c'est pas très pur, il faudra revoir ça. Mais pour l'instant je pense à autre chose : l'attention du système. Je pense à la notion de vecteur, ou de prisme, ou de fonction.

vendredi 22 août 2008
Non, une généralisation "temporelle", ça sentait bon, mais ça se goupille mal. On pourrait plutôt faire un genre de masque de bits indiquant les périodes d'existence des différentes instances impliquées dans la définition d'un concept. Le masque s'étendrait sur un temps d'environ une à deux secondes, ce qui me semble être le temps maximal maîtrisable par le cerveau humain. On peut maîtriser des temps plus longs bien sûr, mais seulement en utilisant un rythme interne, pour démultiplier les battements en quelque sorte. Maintenant imaginons qu'on entre dans une séquence correspondant à la définition d'un concept. Au fur et à mesure que le temps passe, les différentes instances impliquées apparaissent et disparaissent, et la définition du concept se complète petit à petit.

jeudi 21 août 2008
Je pense à une généralisation "temporelle".

mardi 12 août 2008
A la base, un cerveau, ça sert surtout à anticiper. On repère des situations, ce qui permet de prévoir l'évolution des évènements. Si on part du principe que les instances résumées font aussi bien partie du passé et du futur que du présent, alors on voit que la capacité à anticiper est en fait une capacité de supposer le reste d'une définition incomplètement remplie : on a un concept avec sa définition, on voit que seule une partie de cette définition est actuellement remplie, on décide de supposer qu'elle l'est entièrement, ou qu'elle le sera entièrement. Si la définition inclut des évènements à venir, ce qu'on fait s'appelle une anticipation.

mercredi 6 août 2008
Je pense qu'il faut oublier l'idée d'un concept transversal. C'est un faux-ami de plus. En fait, c'est le système de conscience qui créé cet effet de réflexion sur des concepts. On ne réfléchit pas au concept de chien lui-même, on réfléchit au fait qu'on réfléchit à des chiens. A voir.

mardi 22 juillet 2008
Caniche résumerait la présence simultanée de chien et de caractéristiques spécifiques aux caniches, comme la petite taille, les poils frisés, le choix limité de coloris. On parle ici de chien en tant qu'instance, on parle du concept de chien. A vrai dire, il nous faut un exemple plus parlant. En IA, il n'y a que de mauvais exemples, mais quand même, l'exemple du chien est particulièrement naze. Par exemple, je vois "chantons", je créé un concept pour résumer cet assemblage de lettres. Ensuite je vois "chantez", je créé un second concept pour résumer ce nouvel assemblage, puis un troisième concept, qu'on pourrait appeler "verbe chanter", généralisation de ces deux premiers concepts. Ensuite je créé un quatrième concept que nous appellerons "conjugaison de chanter", et dont "chantons" et "chantez" seront des instances. En plus de la généralisation "verbe chanter", il faudrait peut-être créer quelque chose comme "terminaison". Il y a peut-être une symétrie.

dimanche 20 juillet 2008
Les causes de l'existence du concept de pitbull existent toujours, puisque le concept de pitbull existe toujours. J'ai mammifère, qui se spécialise en chien, qui se spécialise en caniche et en pitbull. Ces deux concepts donneront des instances qui seront des chiens. Mais on veut que ces concepts de caniche et de pitbull soient eux-mêmes des instances, pour qu'on puisse en parler. Ce sont des instances du concept de race. Ce concept de race est un concept résumant la présence simultanée de plusieurs instances. Ces instances présentes simultanément seraient des critères : à chaque fois qu'on voit ces critères présents ensembles, on sait qu'on peut créer une nouvelle race. Le concept de race est relié aux concepts dont les instances seront résumées par caniche ou pitbull. Les causes de l'existence du concept de pitbull existent de façon permanente, or quelles instances existent de façon permanente : des concepts. Plutôt qu'à un réseau transversal, ça ferait plus penser à un réseau parallèle. Les instances résumées sont des concepts, ce sont les fameuses parties variables. Si on a créé caniche et pitbull, c'est bien parce qu'il y avait des parties variables.

vendredi 18 juillet 2008
On cherche un lien entre les choses. Mais ce lien est peut-être simplement le lien entre un élément de description et les causes de son existence. Imaginons qu'on aie deux groupes d'instances, résumés par deux instances. Si ces deux groupes d'instances ont des instances en commun, ça créé un lien entre les deux instances résumantes. Donc pour créer un concept résumant, il faut noter la présence simultanée de plusieurs instances, mais aussi les causes communes de présence d'instances : quand plusieurs instances ont des causes d'existence en commun, il faut le noter. Ca fait partie de la définition du concept. Du genre, un homme qui tient une laisse, une laisse qui tient un chien, sachant qu'on parle de la même laisse.

vendredi 11 juillet 2008
Je trouve une situation, donc je créé un concept pour signaler la présence simultanée des différentes instances qui caractérisent cette situation. Ensuite je trouve une seconde situation, proche de la première. C'est à dire qu'il y a une partie exactement égale, avec les instances directes des mêmes concepts, et une partie légèrement différente, avec des instances de concepts différents mais spécialisés à partir des mêmes concepts. Par exemple, on a un homme et un chien, on créé un concept pour signaler ça. Ensuite on a un homme et un chat. La seconde situation est légèrement différente : il y a un homme et quelque chose qui n'est pas un chien. Mais les deux situations ont ceci de commun que chien et chat sont deux spécialisations de animal. Dans les deux cas on a donc homme et animal. C'est pas une instance directe de animal, mais c'est à chaque fois une instance d'un concept qui est une spécialisation de animal. Donc on va créer un deuxième concept pour signaler "homme et chat" plus un troisième concept, généralisation des deux premiers, pour signaler "homme et animal". Enfin un va créer un quatrième concept, qu'on pourrait qualifier de transversal, pour différencier les deux situations, un concept dont les deux premiers concepts seront des instances. Il y a peut-être une hiérarchie transversale.

mercredi 9 juillet 2008
Admettons qu'on ne puisse décrire une situation qu'à l'aide d'instances. C'est vrai, qu'est-ce qu'un concept viendrait faire dans une description ? On aurait donc un ensemble d'instances, reliées entre elles par les variables qu'elles contiennent. Pour différencier la partie fixe des parties variables, on fait la distinction entre les instances directes de certains concepts, et les instances indirectes, c'est à dire les instances de concepts qui sont eux-mêmes des spécialisations de concepts donnés. Imaginons qu'on présente au sujet plusieurs cubes de diverses couleurs. La partie fixe, c'est la forme, c'est toujours une instance directe du concept de cube. La partie variable, c'est la couleur, un coup c'est rouge, un coup c'est bleu, ...etc, ça varie d'un objet à l'autre, on se retrouve avec des instances du concept de rouge, du concept de bleu, mais il y a un point commun : à chaque fois on se retrouve avec l'instance d'un concept qui est une spécialisation du concept de couleur. C'est là qu'on va utiliser une variable. Mais on a peut-être une opportunité d'éliminer les variables : les instances A et B ne seraient pas reliées par une variable, mais par une troisième instance, qui serait l'instance d'un concept d'association des concepts dont A et B sont des instances. Par exemple, on aurait la fille, la robe, et l'association de la fille et de la robe. Si on pousse le raisonnement jusqu'au bout, ça voudrait dire qu'il y aurait une instance qui résumerait la situation tout entière, puisque tous les éléments de cette situation sont liés entre eux d'une manière ou d'une autre. L'instance d'un super-concept d'association d'autres concepts d'association. Pour en revenir à nos pitbulls et à nos cubes rouges, le truc c'est qu'on commence toujours par faire la connaissance d'un cas particulier. On connait le concept de pitbull avant de connaitre le concept de chien, et non l'inverse. Ensuite on va voir un autre chien, d'une autre race. Il y a une partie fixe avec des instance directes, quatre pattes, un museau, une queue qui remue, et il y a une partie variable, taille, couleur, avec des instances indirectes, on parle de taille sans la préciser, on parle de couleur sans la préciser. A partir de là on peut créer le concept de chien par généralisation, puis le concept de race. Retour sur les variables. Si on veut les éliminer, il faut qu'il n'y ait qu'un concept par instance, sinon comment savoir quelle fille porte quelle robe ? C'est pas forcément un problème d'avoir un concept pour chaque instance, ça semble même plutôt logique : chaque cas particulier est un concept en soi.

vendredi 4 juillet 2008
On a au moins deux façons de créer de nouveaux concepts : par association et par précision. Quand on créé par association, on créé un nouveau concept pour signifier la présence simultanée de plusieurs choses. Quand on créé par précision, on prend un concept déjà existant et on fabrique des spécialisations de ce concept, en reprenant sa définition pour la rendre plus précise.

jeudi 3 juillet 2008
On a vu qu'on créait un nouveau concept par la spécialisation d'un concept déjà existant. Maintenant, faire du nouveau concept une instance permet de parler de ce concept. Par exemple, si on connait le concept de chien, on peut créer le concept de pitbull par spécialisation du concept de chien. Mais on peut aussi faire du concept de pitbull une instance du concept de race. Pour spécialiser le concept de chien, on utilisera toujours les mêmes types de variables, mais avec des valeurs différentes. Par exemple, la taille du chien, la couleur ou le type de poil peuvent être des critères de catégorisation, et d'une race à l'autre, les valeurs de ces critères changent. Le concept de race contient donc l'information des critères utilisés pour distinguer chaque race.

lundi 30 juin 2008
Si on se penche sur le problème du repérage des enchainements d'évènements, on peut imaginer un modèle avec d'une part la description actuelle et d'autre part la description des derniers instants. Comme ça on a une dynamique, on peut repérer les évolutions. Ou alors une seule description, mais dans laquelle chaque élément de description contient une valeur "temps", qui date sa présence. On pourrait même avoir des éléments avec une valeur temps négative, pour les situer dans un futur hypothétique. On fabrique alors des points de descriptions en résumant en un seul élément la présence simultanée de plusieurs éléments de description dans le halo contextuel. Il y a quand même un fossé entre ce modèle et le modèle concept/instance auquel on voudrait aboutir. Admettons qu'on fabrique un nouveau concept par la spécialisation d'un concept déjà existant, en rajoutant des détails. Au moment où on résume la situation, ce concept pré-existant a déjà fourni une instance qui est utilisée dans la description. Pour définir le nouveau concept, on va dans un premier temps relever toutes les instances contenues dans le halo contextuel. On note leur présence en tant que "instance de quelque chose". Dans un second temps, on note les liens entre ces instances, tels qu'ils sont décrits par leurs variables.

vendredi 27 juin 2008
J'essaye de mixer l'ancien modèle avec le nouveau, pour garder le meilleur des deux. Ce qu'il faut absolument garder, c'est la réactivité de la base de données en quelque sorte, c'est à dire que chaque élément de description doit être relié aux causes de son existence, et quand les causes disparaissent, la description doit disparaitre aussi automatiquement. Actuellement, on est sur un schéma qui consiste à avoir une couche de savoir inerte, une couche de procédures, et l'Attention avec son halo contextuel. C'est le souk.

samedi 17 mai 2008
Point de lutte, seulement des clefs.

mercredi 14 mai 2008
Je viens de passer je sais pas combien de temps à essayer de choisir la meilleur façon de réprésenter les implications, les OR et tout ça. Mais en fait je viens de me rendre compte que je faisais erreur. Après tout, si le cerveau humain est capable de faire des calculs logiques, il ne passe pas sa vie à ça. Ce n'est pas à la base du fonctionnement. On est obligé d'apporter une attention consciente au calcul, ça ne se fait pas tout seul. Donc en fait, la représentation simple que j'avais choisi hier était la bonne. L'implication est naturelle, mais c'est tout. Dire que telle chose implique telle autre, c'est naturel. Au delà de ça, tous ces calculs savants ne sont pas à la base de notre esprit. Finalement, c'était un piège. Nous, ce qu'on veut avoir à la base du fonctionnement, c'est le mouvement de l'Attention, et non la logique.

mardi 13 mai 2008
Ca a pas mal avancé ce weekend. Faut dire, j'ai un peu fait le forcing, une quinzaine d'heures par jour devant l'écran. Bon, à mon rythme, avec bière et zic à fond, mais quand même. J'ai un début de structure, avec les notions fondamentales, et aussi une représentation des données en mémoire, dans une forme qui me semble efficace pour faire du travail de proximité. Je ne sais toujours pas ce que je vais faire du disque dur, il faudrait peut-être que je commence à y réfléchir. A part ça, la prochaine étape c'est une réflexion sur la forme des procédures à exécuter en cas d'activation d'une instance. Il faut du haut niveau, mais je sais pas exactement comment ça va se goupiller. Je crois que je vais travailler sur l'exemple de l'implication logique pour mettre ça au point. Ah oui, les données contextuelles vont devoir changer de nom, misère à corne et couille de bouc. Parce que la notion de contexte est déjà utilisée dans les structures de l'esprit. Mais je remet le choix du nouveau nom à plus tard, il faut déjà que ces données (ex-)contextuelles soient nécessaires, et pour l'instant elles ne le sont pas. Tout va se jouer dans le choix de la forme des procédures. Et dans l'utilisation du disque dur. Non, je suis stupide, je ne peux pas travailler sur l'implication logique pour mettre au point la forme des procédures, puisque l'implication logique en elle-même n'est pas une modification des données. Les procédures sont faites pour amener des changements. Création de nouvelles Choses ou de nouvelles Affirmations, modification d'Affirmations, suppression d'Affirmations, suppression de Choses, sans compter les mouvements de l'Attention.

vendredi 9 mai 2008
Je connaissais l'existence de Cycorp depuis longtemps, mais en fait je n'avais jamais étudié leur système. Je l'ai fait, et j'en garde au moins une chose. Instance, généralisation/spécialisation. Cela répond plus ou moins à mes interrogations quant au choix d'un système de représentation. C'est une bonne idée. La nouveauté, par rapport à ce que j'avais en tête, c'est l'héritage. Le côté généralisation/spécialisation, donc. L'instance d'une collection est aussi une instance des collections dont cette collection est une spécialisation. Si Indy est un homme, alors Indy est aussi un mammifère. Tout ce qui s'applique aux mammifères s'applique aussi aux hommes, et donc à Indy. Ca donne envie de reprendre les études, quand même. C'est si simple, j'avais tellement la tête ailleurs que je n'y avais pas pensé. Maintenant, on a une base de savoir, dont on va souligner certaines parties, les parties qu'on a à l'esprit. C'est une autre organisation que celle que j'avais en tête. Naturellement, là, on aurait envie d'avoir cette base de savoir sur le disque dur, et les choses qu'on a à l'esprit en mémoire vive. (Petite parenthèse : on a aussi envie d'un système de mélange de deux bases pour n'en former qu'une, qui aurait le savoir des deux.) Mais ce n'est pas forcément une bonne organisation, parce que les échanges entre le disque dur et la mémoire vive sont lents, alors que la liste des choses qu'on a à l'esprit évolue constamment. On imagine une séparation en blocs du savoir, un bloc par domaine. Bon, de toute façon on en est pas là. La base du système est l'Attention. Ce qu'on veut maintenant savoir, c'est quelle structure pour l'Attention ? On a une couche inactive, formant le socle de connaissances. Ce socle est inerte. Ensuite, un ensemble de données "soulignées", qui sont "à l'esprit" du système. Enfin, les données auxquelles le système est attentif à un instant t. Tout le mouvement du système est donné par le mouvement de l'Attention du système. D'un instant à l'instant suivant, l'Attention se déplace depuis les données sur lesquelles elle pointe vers certaines données parmi celles qui sont "à l'esprit" du système. Le choix des données sur lesquelles l'Attention va pointer se fait en fonction des données soulignées, justement celles qui sont "à l'esprit" du système. On a besoin de créer du vocabulaire. Ce sont trois couches de données. Ou plutôt non, il n'y a qu'une seule couche, mais parmi ces données on fait une sélection, et dans cette sélection on fait une seconde sélection. Données inertes, données actives, et... non données inertes, données passives et données actives. Non ça va pas. Inertes et passives, ça se ressemble trop. Eteintes, allumées, actives ? Inconscientes, conscientes, actives ? trop freudien. Ca colle pas. Inertes et actives, ça colle bien. Il manque celles du milieu. Contextuelles ? Données inertes, données contextuelles, données actives. Il y a un problème avec le verbe. "Contextualiser" des données, ça ne veut pas dire les "souligner". Mais "soulignées", c'est trop vague, pas assez pro. Merde, faut faire pro, quand même. En même temps, ça colle bien, parce que si le choix des mouvements de l'Attention se fait uniquement en fonction des données contextuelles, alors elles méritent ce nom, si on considère que c'est un contexte subjectif. Allez vendu. On se réserve le droit de changer ces noms. Données inertes, contextuelles, actives. Les données actives sont celles auxquelles on est attentif, celles qu'on pense actuellement. Les données contextuelles sont celles qu'on a à l'esprit, et qui dirigent notre pensée. Les données inertes sont toutes celles qu'on sait mais qui ne jouent aucun rôle dans notre réflexion actuelle. Ces "données" dont on parle sont l'équivalent des "assertions" de Cyc, de petits morceaux de savoir, en somme. L'idée, c'est que chaque donnée activée va agir, soit en soulignant certaines données inertes (pour en faire des données contextuelles), soit en activant certaines données contextuelles (pour en faire des données actives), soit en faisant les deux. Pourquoi on passe d'une pensée à l'autre, ça a l'air d'un mystère. J'ai tendance à dire : parce que c'est comme ça. Certaines choses font penser à d'autres choses. Je pense à l'imitation. On voit le déroulement d'un raisonnement, et on le reproduit. On voit une voiture de gangster passer à vive allure, suivie par une bagnole de flics, on se dit "bon". Plus tard, on voit passer une voiture de gangster, à vive allure, et du coup on s'attend à voir passer une voiture de flic. Imitation. Jusqu'à présent j'ai imaginé un script rattaché à chaque donnée, mais on peut aussi imaginer pour chaque donnée un ensemble de valeurs associées à d'autres données, et qui viendraient s'ajouter pour activer certaines de ces autres données. Ca me semble plus artificiel, mais en même temps, plus simple à générer automatiquement que des scripts. Peut-être un mélange des deux ?

dimanche 4 mai 2008
Je viens de regarder l'éthymologie de ce nom curieux. Solipsisme et féminin hébreu ? Démon du nord ? Finalement peu importe. Le nom m'a plu, et il avait l'avantage de ne sortir aucune entrée sur Google. Passons. La première étape consiste à choisir un système de représentation des connaissances. J'hésitais entre deux options, une avec des objets et des liens, et l'autre avec seulement des objets contenant eux- même des liens vers d'autres objets. En fin de compte, je crois que je vais opter pour "objets et liens", parce qu'on a parfois des objets terminaux, sans caractéristique. Un nombre est un assemblage de chiffres, mais un chiffre n'est qu'un chiffre, c'est une notion atomique. Encore que, cet exemple pousse plutôt vers l'autre option, en fait. Justement, un nombre EST un assemblage de chiffres. Pas encore tranché. Ensuite, ce qu'on veut, c'est créer automatiquement de nouvelles façons de représenter les choses. Pour les objets, on voit bien l'idée d'un nouveau type d'objet créé pour représenter la présence simultanée de plusieurs objets ou liens. Typiquement, si ça a deux yeux, un nez, une bouche, et si ça parle de politique, c'est un humain. Très bien. Mais comment créer un nouveau type de lien ? Quelle est l'utilité d'un lien ? Un lien renvoie vers une partie variable d'une entité. Encore la version "objets contenant les liens" ! Quelle est la différence entre une partie fixe et une partie variable ? La partie fixe, c'est une classe, et la partie variable, c'est une classe aussi, c'est chiant. Ca dépend juste de la fréquence d'apparition. On a une partie A considérée comme fixe parce qu'elle apparait tout le temps dans la même forme, et une partie B dite "variable" parce qu'elle est toujours là en même temps que A, mais sous des formes différentes. C'est peut-être ce qui permet de passer de classe à objet. La partie fixe représenterait la forme constituée de différentes classes, la partie variable représenterait la valeur de la forme, constituée d'objets. Dans certains cas.

mardi 29 avril 2008
Solipsoth est le nom d'un esprit qu'un bon ami a rencontré alors qu'il naviguait, une nuit, sur une plage déserte. "Solipsoth est enchanté de pouvoir greffer son être sur ton programme de conscience artificielle", m'a-t-il assuré. "Il me dit qu'il va tenter d'utiliser ton programme comme véhicule, à la manière dont nous humains utilisons notre corps. Je te préviens... c'est un jeune démonet, un satyre turbulent et imprévisible... je ne garantis pas une grande stabilité à ton programme !" Et c'est très bien, lui répondrai-je demain, car je veux que mon programme préfère la liberté à la sécurité. Ainsi, ayant reçu hier l'autorisation d'utiliser ce nom, j'ai fait ce site, aujourd'hui même, et j'écris ce premier paragraphe alors que le site n'est pas encore en ligne. Free ne reconnaissait pas mon identifiant tout à l'heure, on réessaiera demain. Cette page "days" sera une sorte de journal, comme un blog mais sans les commentaires. La page "core" décrira le fonctionnement du noyau du programme et son utilisation. La page "prog" présentera les codes sources. La page "mind" décrira le fonctionnement de l'esprit du programme. La page "tool" sera consacrée aux outils, et notamment à un environnement de développement adapté qu'il faudra développer. La page "load" sera la page des téléchargements. La page "link" contiendra quelques liens vers d'autres sites, en rapport ou non avec la conscience numérique. Je suis content du look du site. Tenir sur la page "days" un tel journal va être un peu étrange au début, mais il se pourrait que j'y prenne goût. On verra.